Ligne 132 Bis. Un réseau modulaire

Bonsoir Pascal :smiley:

Ton récit est merveilleux et me rappelle ce que mon grand-père m’expliquait à propos de la 2me guerre mondiale :frowning:

Mon père est né en 1930, le fils ainé (mon oncle Edgard en 1924) et mon oncle a pris le maquis à l’âge de 17 ans dans la région de Walcourt-Berzée-Thy le Château.

Bref, Pascal, j’admire tes talents de modéliste, de conteur et ta passion pour les trains :smiley:

Amical bonjour du Québec :cheers:

Serge l’expatrié belge :smiley:

Bonjour à tous,

Je vous remercie pour vos commentaires qui me touchent. C’est vrai que cette fois, l’histoire que je raconte touche à une période noire et sinistre, mais bien réelle. C’est une forme d’hommage que je rends à des membres de ma famille et de celle de mon épouse.

L’imaginaire débute dès le moment où l’on commence à raconter l’histoire.

Comme le dit si bien Philippe, le lecteur prend et interprète ce qu’il souhaite, souvent avec son propre vécu et sa propre vision du monde. Les images et les mots, les souvenirs qu’ils éveillent, font leur chemin particulier à l’intérieur de chacun de nous.

L’alambic du mot et de l’image nous distille à l’intérieur de nous-mêmes un suc impalpable capable de toucher nos sens, de susciter nos émotions, de titiller nos intelligences.

Amicalement,

Pascal :study:

Bonsoir Pascal,
Quelles belles histoires et tellement bien racontées … on s’y croirait et les illustrations qui vont avec …!
L’incorrigible Monsieur HUART, l’épaisseur des portières de 2CV, la fenêtre à clapet qui vous tombe sur le bras, le bruit inimitable du moteur. tout y est, les bruits, les odeurs , les images … bref que de souvenirs.
Je pensais que Monsieur MASSON le chef de gare était parti à la retraite … ! Mais non, nous sommes en 1956 …il est toujours en activité.
Quant au “père Édouard”, il a traversé bien des épreuves inhumaines sans jamais se départir de sa droiture … c’est un exemple pour tous !
Hommes 40. chevaux en long 8, stipulaient ces wagons de sinistre mémoire.
Alors vraiment merci Pascal pour ces belles histoires, merci
Pierre

bonjour Pascal(avec un s pour pluriel car c’est comme si il y avait plusieurs personnes) et toute son équipe pour tout ce travail réalisé. :blush:
bonne continuation, félicitations
Patrice

Bonsoir,

Merci, Pierre et Patrice, pour vos contributions encourageantes.

Jean Delirma avait effectué une carrière exemplaire à la SNCB. Tout d’abord comme chauffeur sur une lourde Type 98 du petit triage de Courtval, où il avait commencé ce pénible travail juste avant la guerre.
Comme tant d’autres, il avait été mobilisé pendant la Drôle de Guerre, qui n’avait rien de drôle pour tous ces jeunes gens qui la vivaient au quotidien sur ce faux front, avant de connaître bien trop tôt la mort ou l’humiliation de la défaite. Démobilisé fin mai, il avait repris son travail à l’automne.
En 1949, il était passé mécanicien sur les Types 96 avec lesquelles il effectuait ses services sur les lignes rurales et campagnardes de la région.
A Viroinval, la ligne passait juste derrière la maison familiale où ses parents vivaient toujours. Il les saluait à chaque passage de deux petits coups de sifflet. La petite Huguette et le brave Marcel attendaient presque religieusement Leur Train à eux. Ils étaient bien fiers de leur gamin.
On le voit ici en relâche, devant la gare, probablement à l’été de 1956.

Amicalement,

Pascal :study:

Bonjour Pascal,
quelle belle anecdote! Merci, c’était un grand plaisir!

Amitiés Jo

bonjour pascal,

toujours de belles histoire et des superbe patines!

Bonjour Johannes et Mathieu,

Merci.
Là sur la photo c’est ma loco. :laughing:

André :bball:

Bonsoir,
sur la dernière photo, on voit qu’il y a d’anciens rails qui attendent leur destin le long des voies à Viroinval. Un joli détail qui est très réaliste!! On imagine leur future utilisation non-ferroviaire :laughing:
Bravo!
Amitiés Jo

Bonjour Pascal et André,

C’est la première fois que je consulte ce Post.

C’est Superbe, bonne continuation.

Bien à vous.

Jean-P.

Magnifique photo et superbe texte. J’adore la patine (si si) et les rails posés en premier plan donnent une belle touche de réalisme.

Bonjour à tous,

Merci pour vos commentaires.

Magnifique photo et superbe texte. J’adore la patine (si si) et les rails posés en premier plan donnent une belle touche de réalisme.
Mon brave Jean-Pierre, la touche de réalisme, c’est ça, la qualité Jouef !

Amicalement,

Pascal :study:

Bonjour

ce sont de vieux rails anciens et c’est moi qui ai tout coupé avec une pince pour enlever les traverses. Ensuite, je les ai peints en rouille et on les a collés sur le réseau.

Voilà.

André (Belgique) :bball:

Bravo André :cheers: :cheers: :cheers: C’est une vraie réussite : Cela donne une belle touche de réalisme à l’ensemble de la scène.

Là, j’en suis pantois.

En lisant, admirant, étudiant et décortiquant toutes ces étapes, je crois que vous atteignez
le paroxisme de l’art du modélisme.
Ces histoires et / ou réaliés pimentent si fort les décors qu’un monde d’une réalité extrême
envahit ma personne.

La patience, le soin et la précision des décors est sidérante.

Chapeau bas aux*** ARTISTES. ***

Admirativement,

[font=Comic Sans Ms]Phil d’art.[/font]

Bonjour
ce sont de vieux rails anciens et c’est moi qui ai tout coupé avec une pince pour enlever les traverses. Ensuite, je les ai peints en rouille et on les a collés sur le réseau.
Voilà.
André (Belgique) :bball:
Bravo :smiley:
Je recommande l’utilisation d’une dremel équipée d’un disque de tronconnage pour couper les rails. Ca va vite et la coupe est très précise.
AMitiés Jo

Je découvre ce post aujourd’hui et les bras m’en tombent : c’est super bien construit et réalisé… et les commentaires sont de toute beauté.
Un tout grand merci du temps que vous avez passé à nous partager tout cela !

BRAVO !

Bonjour,

Je vous remercie tous pour l’intérêt que vous portez à nos loisirs.

Je fais un signe de la main à mon père qui me photographie sur le vieux pont de pierre. Je dois avoir 9 ans, tout au plus. Je ne sais pas pourquoi la vue de cette photo que je connais pourtant si bien, évoque en moi un autre souvenir.
Je suis debout, à côté de mon banc, depuis plus d’une heure. J’ai décidé que je ne répondrais pas à la question.
J’ai été privé de récréation, comme les autres. Comme eux, je dois copier les 10 verbes. Je ne le ferai pas. Cette fois, je n’étais pas dans le coup, pas plus que Philippe ou Bernard. Nous sommes tous punis, ce n’est pas juste.

  • François, réponds à la question !
    Madame Polâtre est dure et impitoyable. Elle nous éduque à l’ancienne.
  • Je n’y étais pas, Bernard et Philippe non plus.
  • Rien à voir avec ma question de calcul.
    Je serre les dents de colère, je ne dirai plus un mot.
  • Tu restes debout et j’attendrai ta réponse le temps qu’il faudra.
    L’après-midi se passe, je sens mes jambes fourmiller, une douleur voyage et taquine le bas de mon dos. Je sens le regard des autres fixé sur moi. Je me raidis. Je ne bronche pas.
    Quatre heures approche. Que va-t-elle faire ? Moi, je sais que je ne me plierai pas.
    Madame Polâtre décide enfin d’envoyer son élève favori sonner la cloche.
  • François, Philippe, Bernard, c’est bon pour cette fois-ci. Allez, je ne veux plus vous voir !
    J’ai gagné. Je la regarde droit dans les yeux.
  • Merci, Madame.

Amicalement,

Pascal :study:

Pascal, je découvre tes travaux, j’en suis émerveillé.

Et j’ose dire : un réseau peut être confectionné de la façon la plus perfectionnée et perfectionniste - s’il n’a pas d’histoires (ou au moins de l’Histoire avec un grand H) à raconter, il reste stérile. Il peut être imparfait en finition, et raconter une histoire, il enchante.
Le vôtre est loin d’être imparfait, et raconte une histoire. Que dis-je, il raconte plein d’histoires, et en regardant les photos, on peut en inventer d’autres.

C’est vrai Pascal qu’à vous lire, on devine que Madame Polâtre devait être dure et impitoyable.
Mais je prends quelque peu sa défense car, quand je vois un gamin de neuf ans sur un pont de chemin de fer … bien sûr son Papa n’est pas loin, mais quand même … est-ce bien raisonnable ? La sécurité dans tout ça … hein ?
En tous cas, Wolfram “le Vosgien” exprime si bien ce que je pense qu’il n’y a rien à ajouter. Je le cite lorsqu’il parle de votre réseau :" Il peut être imparfait en finition, et raconter une histoire, il enchante, le vôtre est loin d’être imparfait, et raconte une histoire. "
Bien amicalement à tous deux.
Pierre