Libre Interprétation - Ep1 - La Pissotière

Bonjour à toutes et à tous,

Je commence une nouvelle rubrique pour remplacer “Une débutante dans le décor”, je suis probablement un peu moins débutante même si la marge de progression reste très importante.

Donc une nouvelle rubrique pour vous présenter des petits projets autour des décors au sens large, toujours et encore. J’ai cherché un titre et j’ai choisi “Libre Interprétation” qui peut se comprendre de différentes manières et il se trouve qu’elles s’appliquent toutes à mon approche :

  • Libre interprétation d’une réalisation que j’ai vu ailleurs, lors d’un salon, dans une revue, sur un site ou même par l’un d’entre vous. J’ai déjà réalisé de tels travaux qui auraient mérité de figurer dans cette rubrique, comme le transformateur électrique Artitec ou la Maison Lemaire de Christian Navello (publié dans RMF), …

  • Libre Interprétation de la réalité car je cherche de l’authenticité, de l’atmosphère, bien avant le strict respect d’un plan ou d’une photo,

  • Libre Interprétation car je laisse aussi ma part de créativité prendre le dessus sur une figure qui serait trop imposée.


Ceci étant exposé, passons à notre premier projet issu directement du numéro hors série 7 de Loco-Revue et dont la thématique concerne l’entretien du réseau, le réel mais aussi notre maquette !

Dedans, un wagon nettoyeur désherbeur qui se prête parfaitement à notre rubrique : la pissotière ! car je cite “ces wagons n’étaient pas standardisés, car construits avec ce que les dépôts et ateliers avaient sous la main” !

Notre cahier des charges : transformer un wagon citerne en pissotière pour le dépôt de Obourg et utiliser ce wagon en remplacement de l’actuel wagon nettoyeur des voies de notre maquette ! Je garderais le principe des patins nettoyeurs dont je suis très contente.


Première étape : récupérer un wagon citerne que l’on va pouvoir charcuter.

Celui-ci tombe bien : il prenait la poussière, certains détails peuvent être récupérés (échelle et plateformes), il est lesté correctement et il n’a aucune raison d’être en l’état sur un réseau belge de l’époque III et IV.

A suivre, les premières étapes de démontage et de charcutage :smiley: ! âmes sensibles, attention aux yeux :stuck_out_tongue_winking_eye:

A suivre


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Bon, je m’installe et vivement la suite !

:slightly_smiling_face:

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Bonjour Julie,

Une “longue” absence, mais te re-voilà dans le trafic.

Aprés “la débutante…”, nouvelle étape.
Comme Vincent, je m’installe …prêt à la critique :grinning: !!!

Cdlt,
Claude papaciela

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Démontage en règle et sans rien casser car c’est quand même super fragile le plastique !


Alors bon je vais exploser une autre référence Marklin car j’aime bien la cross mutation lol :joy:

Un autre wagon nettoyeur dont je ne ferais rien car il est moche et hors thème belge !

Vous l’avez reconnu ?


Début de la greffe, les tampons et la petite plate-forme plus détaillée de l’un sur l’autre !


Puis percer les trous pour fixer le bloc nettoyeur


Et enfin vérifier un peu l’ensemble !

Et maintenant fête des mères lol ! À demain

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Je suis finalement repassée par mon atelier, mon côté Asperger, je suis pas trop fête lol …

Finalement la cuve initiale ne me plait pas. J’explose une cuve belge …

Et je fais quelques essais de positionnement

Faut améliorer la cuve

Mettre un support sur la plateforme

Et refaire quelques essais de positionnement

Ne pas oublier de percer des petits trous pour fixer les petites pancartes

A demain,

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Houlala !!! Lui, tu lui a fait la fête… Pfuuuu, sacré boulot et surtout Inspiration .
J’ai hâte de voir la suite de cette opération à citerne ouverte. :wink:

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J’ai attaqué la cabine mais vraiment pas simple dans cette taille (en gros 1,7 x 2,7 cm de surface) découpe et pliage avec du 0,5 mm. Après trois essais, j’ai enfin une cabine qui se tient, un défaut à corriger plus tard quand tout sera bien sec …


Je continue à cannibaliser un wagon pour monter les bumpers

Le reste des accessoires est en route pour les finitions …

A demain,

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Bon … finalement la cuve ne me plait pas, trop imposante.

Je reviens avec la cuve initialement identifiée …

Re-découpe (j’adore martyriser le plastique :slight_smile: )

Et ensuite ajustage

Qu’en pensez-vous, c’est mieux équilibré non ?

A plus tard !

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Cette cuve est effectivement mieux adaptée

Philippe

Absolument - à vue d’oeil, la première dépassait le gabarit. Il faudra d’ailleurs vérifier la cabine…

Bonjour,

Julie. Je ne connais pas ces types de wagons, est-ce une fantaisie de ta part, où la reproduction d’un wagon existant ?
Au sujet du gabarit de la cabine par rapport au reste, cela a l’air pas mal.
Dans notre hobby y a rien de mauvais, tout est bon. On fait comme on veut, pas besoin de sortir des encyclopédies pour vérifier au pied à coulisse et microscope si c’est juste.
Philippe

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C’est une pissotiere pour désherber. Cf la référence au début du fil sur le Loco-Revue :slight_smile:

En photo sur la couverture …

Elle est pile dans le gabarit :slight_smile:

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Merci Julie,
Philippe

eh bien, alors, la “défloreuse” :innocent: pourra bientôt partir en service !

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Il n’existe aucune référence officielle?

Petite recherche rapide sur Google avec “wagon désherbant” et on trouve de multiples références

Comme indiqué dans Loco Revue, chaque dépôt se fabriquait son wagon …

Ha merci, je n’étais pas au courant.

Et l’on désherbait à la pisse humaine, d’où le nom pissotière ?.
Philippe

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J’ai demandé à mon IA, sa réponse reste assez superficielle :slight_smile:

L’utilisation de l’urine comme désherbant. Cette méthode a été utilisée de manière informelle et dans certaines pratiques traditionnelles. L’urine humaine contient de l’azote, du phosphore et du potassium, trois éléments nutritifs essentiels qui sont également présents dans de nombreux engrais chimiques. L’azote, en particulier, peut avoir un effet de brûlure sur les plantes lorsqu’il est appliqué en grande quantité, ce qui le rend efficace pour tuer les mauvaises herbes.

Les premières utilisations de l’urine comme désherbant remonteraient à l’Antiquité, mais ce n’est qu’avec la montée des préoccupations environnementales qu’une attention croissante a été portée à ce type de “désherbage naturel”. Il est important de noter que l’urine doit être diluée avant d’être utilisée pour éviter des effets indésirables sur les sols et les plantes environnantes.

Dans le contexte ferroviaire, l’idée que les wagons de désherbage pourraient être appelés “pissotières” pourrait provenir du fait que, de manière humoristique ou ironique, on imagine qu’ils “urinent” une solution chimique sur les rails et les voies. L’urine étant parfois perçue comme un produit naturel ayant un effet désherbant, cela renforce l’image d’un wagon qui “arrose” la voie ferrée, comme une sorte de déversement liquide, bien que le produit utilisé dans ces wagons soit un herbicide chimique, et non de l’urine pure.

Cette association de termes pourrait donc reposer sur un mélange d’humour, de comparaison avec des pratiques ancestrales de traitement des herbes, et sur la fonction de pulvérisation du wagon. L’analogie avec les “pissotières” n’est donc pas nécessairement une référence directe à l’urine, mais plutôt une manière humoristique de décrire un processus qui consiste à “arroser” ou “pulvériser” un produit sur le sol, d’une manière qui rappelle les toilettes publiques.

Méthode de désherbage adoptée par Infrabel à notre époque.
Voici donc un idée de réalisation pour amateurs de technologie de pointe … :wink:


Toutefois, le liquide à utiliser n’est pas spécifié ici …

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