J’ai acquis il y a 2 ans une maquette de la célèbre Big-Boy de l’Union Pacific que j’ai gardée dans une étagère en attendant ma retraite. Celle-ci étant prise, je vais m’y atteler. Ce n’est pas un modèle Märklin plein de fonctions, mais une maquette statique de chez Revell. Le prix n’est effectivement pas le même
TroiRoz vous en a déjà montré quelques photos dans un autre sujet, la BIG-BOY de REVELL. Je vais vous faire profiter de la construction de cette “petite” loco au long de ce sujet.
Et pour donner un impression de la taille, voici les 2 coques à côté de ma Big Boy à l’échelle N. Celle-ci roule et a 34 ans. (je vais essayer d’en faire une petite vidéo un de ces jours).
Avant de recevoir 30 messages de critiques, oui, c’est un scandale, elle arbore les marques de l’ATSF (Atchison, Topeka & Santa-Fe) au lieu de l’Union Pacific. J’essayerai un jour d’y remédier. Lorsque je l’ai achetée, je n’étais pas au courant du fait que seul l’UP en avait fait construire.
Comme c’est un plaisir, et que je ne suis pas un compteur de rivets, j’imagine que cette locomotive aurait été prêtée à la Santa-Fe pour tester la bête, sans en acheter. Pour la vraie histoire, la Santa-Fe a également utiliser des énormes locomotives de type Mallet, des 4-4-6-2, 2-6-6-2, 2-8-8-0, 2-8-8-2 et les 2-10-10-2 en étant les plus grosses. Comme référence, la Big Boy est une 4-8-8-4.
Les travaux commencerons bientôt par une couche de peinture d’apprêt en bombe.
Après quelques semaines de décompression totale en arrêtant de travailler et des vacances en Corse avec la famille (à 10 dont 4 enfants de 6 à 10 ans) ainsi qu’une to do list dans le jardin que je néglige depuis des années, me revoici auprès de la bête.
Aujourd’hui, séance de peinture sur la terrasse, c’est aéré et les odeurs se dispersent assez vite.
L’avantage sur les maquettes d’avions de la seconde guerre que je construisais dans ma jeunesse, ici, le camouflage est très simple, c’est noir sur noir avec quelques pièces métal. Donc c’est plus rapide.
J’avais précédemment passé une couche de primaire et une de noir à la bombe. Comme j’ai un peu perdu la main en peinture, il y aura quelques retouches de noir à faire après la construction. J’ai utilisé des couleur Humbrol et Tamiya.
Un peu de séchage et montage dans les jours qui viennent.
Que de roues, bien sûr avec une 4-8-8-4 qu’espérer ! Les pièces de la maquette sont typique de chez Revell, bien conçues mais en général mal fabriquées, avec des pièces mal alésées ou pliées. Comme dans mon jeune temps, où je ne prenais leur maquettes que lorsque le modèle n’existait que dans cette gamme, mais bon, on s’en sort;
Même chose ici, certaines roues tournent facilement, d’autres callent et certaines bielles sont un peu tordues. Pas facile donc à assembler mais comme je n’ai aucune intention de la faire rouler (ma version N roule bien), j’ai décidé de solidariser le peu que je puisse le faire en collant le tout.
La locomotive doit maintenant retourner à l’atelier de peinture pour réparer quelques erreurs et imprécisions avant l’application de marquages appropiés.
Et voila, le passage à l’atelier de peinture s’est déroulé sans trop de soucis, bien que les peintres y soient un peu maladroits. Mais bon, on ne se plain pas du résultat, tant qu’on n’y regarde pas de trop près.
Après bien des hésitations, j’ai décidé de réparer les erreurs de marquage de ma Big Boy N en la remettant au “couleurs” de l’Union Pacific. Il me faut donc 2 étapes importantes, la première étant de faire disparaitre les marquages Santa Fe.
J’ai acquis chez mon détaillant un “pinceau fibre de verre” pour gratter les inscriptions sur le tender et la cabine. C’est une sorte de porte mine dont la mine est composées d’un ensemble de fine fibres. Et en fonction de la longueur sortie, la “mine” est plus ou moins raide. A manier avec précautions car on risque vite d’entamer le plastique.
Et en voici le résultat, le grattage laisse quelques traces qui seront fort peu visibles sous les nouveaux marquages qui par chance seront placés aux mêmes endroits
Il me reste donc à trouver ces marquages ou à les faire moi-même en imprimant des décalques, les décalques de sociétés Américaines en N sont assez difficiles à se procurer en Belgique (sauf sur internet) je penche pour cette fabrication maison. Mais après recherche, la police de caractères utilisée par l’Union Pacific ne se trouve pas par défaut dans mon logiciel. Une recherche rapide sur le net m’a conduit à un site qui la propose à 49$. Donc, je me demande si une petite commande internet ne serait pas, sinon moins chère, du moins plus facile.
Cependant je vais essayer la production de décalques en utilisant une police de caractères disponible dans OpenOffice et proche de celles de UP. Cela me permettra de me faire la main en vue d’un autre projet que j’ai entamé.
J’ai trouvé une police de caractère appropriée et gratuite. J’ai donc commencé à faire les décalques mais quelques surprises se sont invitées à la party.
Fort des conseil de mon détaillant, j’avais acquis de quoi fixer l’encre sur le papier avant de le tremper dans l’eau pour appliquer la décalque. Mais, un peu distrait et avec des informations en japonais, chinois ou coréen sur les pots, je me suis trompé et j’ai appliqué une couche de colle au lieu du fixateur. Les premières décalques se sont donc diluées dans l’eau.
La deuxième tentative s’est également montrée frustrante. Le lettrage est blanc et donc n’est pas imprimé par ma petite imprimante car il n’y a pas de cartouche d’encre blanche. L’application du bon fixateur m’a permis de bien faire tremper les décalques et de les appliquer sur le noir du tender. Bien évidement, le lettrage est alors transparent sur la décalque et donc le noir du tender ressort.
Re
Un conseil trouvé sur internet m’a fait premièrement peindre la feuille de papier décalque en blanc et d’imprimer les lettrages blancs sur fond noir. L’étape d’impression s’est bien déroulée. Reste à appliquer le fixateur et ensuite dans quelques jours tenter la pose.
Je croise les doigts et les orteils en espérant que cette 3ème tentative soit la bonne.
L’avant dernier essai s’est avéré un flop retentissant. J’avais peint en blanc la feuille décalque, juste un petite zone heureusement, sur laquelle j’ai imprimé mon lettrage. Si l’impression s’est bien passée, je n’ai pas réussi a fixer l’encre, même après 2 semaines de séchage. re
Le dernier essai, par contre, est enfin transformé. J’ai peint en blanc la zone sur la maquette sur laquelle j’ai appliqué les décalques. Ceci s’est plutôt bien déroulé et ma vieille Big Boy Rivarossi est revenu dans ses couleurs standard. datant du début des années 80, elle pourrait, grâce au bruit de son moteur, figurer dans la série des vielles grincheuses. J’ai failli craquer pour la nouvelle exécution de Kato, mais c’est vraiment cher.
J’ai choisi l’immatriculation de celle qui est maintenant restaurée et parcourt les US avec un train d’excursion.
Voici la mienne sur mon réseau avec un train de charbon, type convoi pour lequel les big boys ont été développées juste avant la guerre.
J’ai craqué il y a 2 ou 3 mois pour le train d’excursion de l’Union Pacific" de chez Kato, mais il est en réserve, plus que 10 jours avant le sapin de noël.