Le nouveau réseau de la CIC

Quel reportage ! c’est édifiant. Merci

1 « J'aime »

Décalcomanies pompiers Tchoutchou : une vraie déception

Article 362 • Mon centre de secours s’apprête à recevoir ses nouveaux véhicules d’intervention. Pour diversifier ce parc automobile, j’ai acheté des décalcomanies sapeurs-pompiers de chez Tchoutchou. Une véritable déception !


Il est rarissime que je m’exprime négativement sur un produit de nos commerces spécialisés. Vraiment très rare. J’ai parfois des critiques acerbes sur des enseignes nationales ou internationales, mais il s’agit généralement d’entreprises capitalistes qui se foutent royalement de leurs employés, clients et fournisseurs. Je n’ai dans ce cas absolument aucun scrupule à torpiller ces acteurs du capitalisme barbare, complices du mondialisme sauvage et vecteurs de destruction sociale. Puisqu’eux-mêmes ne respectent pas l’humain, ils ne méritent donc absolument aucune mansuétude de notre part.

Je suis en revanche beaucoup plus circonspect vis-à-vis de nos artisans ou auto-entrepreneurs. La raison en est simple : le modélisme ferroviaire est pour moi une passion. Et seulement une passion. Il est pour ces micro-entreprises une activité économique. Et donc leur gagne-pain dans une période compliquée.

Même si tous mes avis sont exprimés en toute indépendance éditoriale puisque j’achète tous les produits que je vous présente (je ne dois rien à personne contrairement à certains influenceurs auto-proclamés), j’ai toujours fais preuve de modération lorsque je vous partage mes modestes retours d’expérience. Car, si je ne m’interdis pas de formuler parfois quelques observations constructives, notamment en vue d’améliorer ces produits en petites séries, en revanche, je ne m’autorise pas à dénigrer un petit acteur économique.

Ma politique éditoriale est donc assez simple : si j’aime, je promeus. Si je n’aime pas, je reste silencieux.

Pour autant, lorsqu’on dépense de l’argent, on est en droit d’attendre un minimum de qualité.

Des décalcomanies décevantes

Cette année, ma visite à l’exposition de Saint-Mandé était orientée sur la construction de mon futur Modulino 05 avec, comme point central, un centre de secours qui surplombera les voies menant au futur dépôt. C’est un module d’angle de 80 cm de long dont les voies seront cachées pour masquer le faible rayon de courbure. Le spectateur aura donc comme point essentiel ce centre de secours qui, de fait, doit être réussi.

J’ai acheté le bâtiment Minifer déjà exposé dans l’épisode consacré à sa construction et qui m’a donné pleine satisfaction. J’ai également acquis quelques nouveaux véhicules pour armer cette caserne de pompiers, que dis-je, ce centre de secours. Des véhicules « vierges » de toute inscription autant que possible pour justement pouvoir les personnaliser.

J’ai profité de cette déambulation pour acheter sur le stand de Lapierre-Modélisme, fournisseur qui a toute ma confiance, des décalcomanies spécifiquement pompiers que j’avais repéré sur internet il y a déjà quelques mois. Des décalcomanies produites en Ho par Tchoutchou, références 87/103 et 87/140.

letraindemanu (3059) décalcomanies sapeurs pompiers Ho  Tchoutchou

Photos 3058 et 3059 : Décalcomanies sapeurs-pompiers à l’échelle Ho de Tchoutchou. Source : letraindemanu.fr

Malheureusement, c’est une grande déception. C’est bien simple, ces décalcomanies ne collent pas ! Je voulais transformer mon Saviem SG3 en fourgon de secours routier avec la planche 87.103. Il est encore à ce jour un vulgaire camion de pompier puisque les sérigraphies «secours routier» n’ont pas adhéré au véhicule.

Photo 3060 : Fourgon incendie Saviem SG3 produit par Igra à l’échelle Ho. Source : letraindemanu.fr

J’ai donc tenté de transformer mon Renault Goélette en véhicule de secours routier avec les marquages de l’autre planche, 87.140. Là c’est l’inverse : Ca colle mais çà casse dès qu’il y a plus d’un mot. Pour le coup ma camionnette n’est sérigraphiée que d’un seul coté, c’est ballot. J’ai fini par retirer, ça faisait vraiment moche. Et comme il n’y a qu’une seule paire sur la planche çà m’oblige à m’acheter un nouveau jeu. Pas sots chez Tchoutchou, à 8 euros le jeu ! Faut-il un produit particulier ? Mais dans ce cas, il appartient au fournisseur de le préciser. Ce qui n’est pas le cas sur la fiche produit affichée sur son site.

Photo 3061 : capture d’écran du site Tchoutchou.fr, décalcomanies sapeurs-pompiers. Source : letraindemanu.fr

Pourtant, j’avais déjà utilisé des décalcomanies Haxo Modèle sur des wagons citernes avec succès. Et j’en étais très satisfait, ce qui d’ailleurs m’a incité à renouveler mon expérience avec ces nouveaux marquages sur des véhicules.

Alors, bien-sûr, comme la (double) planche ne compte qu’une seule paire de sérigraphie «secours routier», je peux m’assoir sur mon fourgon et tenter de lui trouver une autre fonction. Finalement, ce sera un véhicule de premiers secours. Mais ce n’est pas ce que j’avais initialement prévu.

Donc, vraiment très déçu. Va falloir que je trouve un autre fournisseur de décalcomanies.

Emmanuel

Un véhicule historique pour mon centre de secours Ho

Épisode 363 • Après la construction du centre de secours, il est temps de passer à sa dotation en véhicules. Commençons par un véhicule qui conviendra à tous quelle que soit l’époque.


La maquette Minifer et son extension offrent à la commune de Sainte-Gisèle un beau centre de secours à six travées. Il convient donc de l’armer en le dotant de véhicules cohérents.

Comme nous l’avons vu dans l’épisode précédent consacré à la construction du bâtiment, un centre de secours doit être en mesure de répondre à au moins deux demandes de secours simultanément en premier départ sur son territoire de compétence, ce qui suppose un parc automobile varié. Le réseau étant censé se situer historiquement dans la période 1960/1970, je vais essayer de respecter cette époque pour les véhicules de sapeurs-pompiers.

Photo 3062 : Le CCFL GMC de la ville d’Inguiniel (56) reproduit par REE. Source : letraindemanu.fr

L’histoire du CCFL GMC reproduit par REE

Sainte-Gisèle est une bourgade rurale. Il lui faut donc un camion citerne tout-chemin pour répondre aux incendies de bâtiments agricoles, de végétation et de feux forestiers. Mon choix s’est porté sur un Camion Citerne Feux de forêts Lourd (CCFL) sur châssis GMC (Général Motors Corporation) proposé en de nombreuses version par REE (Référence CB 075) dans sa livrée à cabine tôlée d’Inguiniel (56).

L’histoire, cette fois bien réelle, de ce véhicule du Morbihan en particulier est assez représentative de ce que fut l’épopée de nombreux services communaux de lutte contre l’incendie après-guerre.

Le GMC 6×6 est à l’origine un véhicule militaire commandé par l’Armée américaine qui voulait un engin de transport polyvalent, apte à transporter troupes, blessés, munitions et ravitaillement. Fabriqué à plus de 810 000 exemplaires entre 1941 et 1945, il arrive en France avec les Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. Restés sur le territoire national après le conflit, nombre d’entre eux sont convertis en véhicules incendies dans un pays industriellement exsangue et dont le parc automobile des sapeurs-pompiers est dévasté. Même s’il existe quelques différences selon les équipementiers, le GMC est un Camion Citerne Feux de forêts Lourd (CCFL) avec une tonne de 3000 à 3500 l, une motopompe de 500 l/mn et un dévidoir de premier secours. Qui peut le plus, peut le moins, il est donc aussi apte à combattre des feux urbains.

Photo 3063 : Une des premières photographies du CCFL GMC de la ville d’Inguiniel (56) reproduit par REE. On remarque l’immatriculation dans le Maine-et-Loire, preuve d’une mutation toute récente. On note également l’absence de gyrophare sur la cabine. Source : Sapeurs-pompiers d’Inguiniel sur Facebook

Le modèle d’Inguiniel est un exemplaire à cabine tôlée, équipée par Froger d’une tonne de 3500 l, d’une motopompe, d’un dévidoir de premier secours de 80 m, d’un porte-échelle et d’un treuil. Les tuyaux et agrès sont rangés dans la banquette coffre située derrière la cabine et dans les coffres de chaque côté de la tonne. Il fut racheté par la commune en 1969 pour équiper son corps communal de sapeurs-pompiers où il est resté opérationnel une vingtaine d’années. Certes un peu rustique, l’engin est robuste et répond aux besoins opérationnels vaillamment. Il participe notamment aux nombreuses et longues interventions lors des incendies de l’été 1976, caniculaire, au cours desquels 88 000 ha étaient partis en fumée. 500 ha de la forêt de Brocéliande, en Bretagne, avaient été détruits.

En 1987, on comptait encore plus de 1000 CCFL GMC en France dont 400 rien qu’en Gironde. Les SDIS considéraient qu’avec le prix d’un CCF neuf (120 000 équivalent euros), on pouvait rénover 3 GMC. C’est sa consommation de carburant de 100 l/100 km en PV qui signa finalement son arrêt définitif.

Il est ensuite réformé du service incendie en 1990, date à laquelle il est muté aux services techniques municipaux où il servira encore une décennie jusqu’en 2000. En fin de carrière, Il est alors cédé à l’Union départementale des sapeurs-pompiers du Morbihan (UDSP56).

letraindemanu (3064) le CCFL GMC à Inguiniel (56) en 2011 Source letelegramme

Photo 3064 : Rémy Bruchec et Henri Carréric, deux anciens pompiers qui ont eu l’occasion d’intervenir avec ce véhicule, notamment sur le feu important de 1976 à Lanvaudan. Le CCFL GMC de la ville d’Inguiniel (56) en 2011 avant sa rénovation. Source : Le T élégramme

A partir de 2011, les bénévoles décident de le restaurer. Ils se lancent alors dans la collecte de vieux papiers pour financer l’opération. 7000 euros et cinq années de travaux plus tard, le vénérable véhicule est remis à neuf dans sa livrée d’origine y compris son gyrophare de priorité orange d’époque (avant 1971). En 2016, il intègre le parc des véhicules sauvegardés par l’UDSP56, qui en compte une trentaine, en retournant dans son centre d’origine à Inguiniel, centre qui fête cette année-là son 80ème anniversaire. L’UDSP56 à en effet fait le choix d’un musée décentralisé en répartissant sa collection dans les centres de secours, au plus près des populations que ces engins ont protégées.

Consécration suprême, le véhicule d’Inguiniel est porté à l’inventaire des Monuments historiques (véhicules) en 2019.

Photo 3065 : Le CCFL GMC de la ville d’Inguiniel (56) en 2016 après restauration. Source : SPDU10 sur Skyrock

Le blog SPDU10 sur Skyrock vous propose de nombreuses autres photos de l’engin rénové.

Le modèle réduit proposé par REE est restitué avec une grande finesse. C’est vraiment un très beau modèle. Il conviendra (voir toutes les déclinaisons proposées par REE) à tous les centres d’incendies de nos réseaux Ho.

Compte-tenu de l’histoire du véhicule original, la référence d’Inguiniel pourra donc être présentée de 1969 à 1990 en opération et de 2016 à nos jours comme véhicule de collection, en statique ou en parade de véhicules anciens. Cela offre de belles possibilités de décor.

Photos 3066 et 3067 : Le Camion citerne Feux de forêts Lourd (CCFL) GMC de la ville d’Inguiniel (56) reproduit par REE (ref CB 075) et affecté au centre de secours de la ville de Sainte-Gisèle. Source : letraindemanu.fr

A suivre : les autres véhicules du centre de secours

Emmanuel

6 « J'aime »

Un camion de pompiers comme on les aime. beau véhicule…

1 « J'aime »

Oui, vraiment, cest une superbe reproduction a un prix raisonnable compte tenu de la finesse. J’envisage desormais la jeep.

1 « J'aime »

Pas de bol pour ta mésaventure :face_with_diagonal_mouth:
Par contre ton camion citerne CCFL est superbe !

Patine de la locomotive à vapeur Br50 à tender cabine

Épisode 364 • Dans cet épisode, je vais patiner la locomotive à vapeur Br50 à tender-cabine pour trains de marchandises. Retour d’expérience avec des techniques et des produits accessibles à tous.


Depuis que j’ai repris le modélisme ferroviaire en 2017, j’ai décidé de patiner mon matériel roulant. C’est à mon avis bien plus esthétique sur le réseau que de voir circuler des rames à l’aspect plastique tout rutilant qui leur confère un aspect « jouet ».

Photo 3069 : la locomotive à vapeur type Br50 à tender cabine de la DB (Märklin 37843) objet des présents travaux de patine. Source : letraindemanu.fr

« Et la valeur du matériel dans tout çà ? » me diront certains, en particulier les Märklinistes collectionneurs. N’ayant absolument aucune âme spéculative, je répondrai que je m’en tamponne. De toute façon, lorsque le Dieu des modélistes me rappellera près de lui, la valeur de mon matériel roulant n’aura plus aucune importance. Donc, autant que je me fasse plaisir maintenant. D’autant qu’une locomotive joliment patinée peut tout de même être revendue à un prix raisonnable si besoin, comme le prouve la mutation réussie de la Br38 ayant servi à budgéter l’achat de cette Br50 qui me tenait à cœur.

Comme mon parc marchandise est progressivement patiné, l’une des locomotive affectées à ces services moins prestigieux que sont les régimes ordinaires et accélérés, ma Br050 se devait d’être également patinée.

Je trouve sur Internet plusieurs photos couleurs d’une locomotive semblable pour me servir de modèle dont celle de Wikipédia qui est assez proche de ce que je souhaite obtenir comme résultat.

Photo 3070 : la locomotive à vapeur type Br51. Source : Par Hugh Llewelyn — 051 724Uploaded by Oxyman, CC BY-SA 2.0

Le « Jus crasse »

La première étape de ces travaux est l’application de jus crasse. Pour mémoire, le jus crasse est la solution dans laquelle je nettoie mes pinceaux et reverse les résidus de mes travaux de peinture précédents. J’ai donc deux solutions différentes : l’une à base d’alcool à 70° pour mes peintures acryliques, la seconde à base de White Spirit pour mes peintures Humbrol. Ces solutions sont conservées dans des flacons en verre avec des couvercles hermétiques à vis (anciens bocaux à cornichons) de façon à ce que ces solvants volatiles ne s’évaporent pas. Ces jus crasse ont donc une couleur grisâtre qui donne un aspect poussière.

Photo 3071 : Le Jus crasse acrylique et le Jus crasse White Spirit pour la patine de mes locomotives et wagons. Source : letraindemanu.fr

Ces solutions étant très concentrées, elles ne s’utilisent jamais pures mais toujours diluées. Dans le cas de ma Br50, je dilue une dose de jus crasse acrylique avec trois doses d’alcool à 70°. Plus le jus est dilué et plus on travaille avec des nuances subtiles faciles a maîtriser. J’applique une première couche de cette solution avec un pinceau plat, sur toute la locomotive. Toute la caisse est traitée, y compris la face avant et la cabine

Toujours attendre le séchage complet avant d’appliquer la couche suivante car la peinture fonce au séchage.

La locomotive est ainsi recouverte d’un voile poussière. Celui-ci sera ensuite très atténué lors des étapes suivantes.

Photo 3072 : Le jus crasse appliqué sur la locomotive à vapeur type Br 050 à tender cabine de la DB (Märklin 37843). On peut comparer avec la Br01 non patinée juste à coté. Source : letraindemanu.fr

Peintures à effets

C’est ma toute première expérience avec ce type de peinture de marque Ammo.

J’utilise la référence MIG-1208 Rainmarks effects (traces de pluies) qui est une couleur blanchâtre. Je l’applique au niveau des trappes à eau du tender et sur le corps de chaudière pour simuler les traces résiduelles de tartre.

J’applique ensuite la référence MIG-1004 Light Rust Wash (lavage de rouille) sur les platelages, et le bas de la chaudière.

J’applique enfin la référence MIG-1408 Fresh Engine Oil (traces d’huiles) sur les embiellages, les boisseaux de tampons,

On laisse sécher une journée. Lorsque tout est sec, je pulvérise un voile de vernis mat en bombe sur tout l’engin après avoir protégé vitres, lanternes et embiellages. Ce vernis permettra une meilleure accroche des terres à décor à l’étape suivante.

Terres à décor

Les terres à décor vont finaliser la patine. Je travaille à sec, avec des pinceaux uniquement dédiés à ces travaux.

On applique de la terre à décor blanche (ABE 667) partout où l’eau coule et laisse des traces de tartre, c’est à dire aux mêmes endroits déjà peints avec la MIG-1208.

Partout où peut se développer de la rouille (corps de chaudière, cheminée, platelages, traverse porte-tampons, recoins …) j’applique différentes terres à décor. Successivement : Oxyde rouge (Artitec 70.003), puis Rouille brune (Artitec 70.002) et enfin Brun roux (Artitec 70.009).

Un peu de terre à décor Ombre naturelle (ABE 678) est passée en bas de caisse.

Du Noir (ABE 661) est appliqué sur le seul charbon du tender.

Enfin, du Noir poussière (Heico 67.013) est appliqué à peu près partout.

On fixe le tout avec un voile de vernis mat en bombe pulvérisé à une vingtaine de centimètres. Ce voile de vernis risque d’atténuer voire d’anéantir votre travail aux terres à décor s’il est pulvérisé trop près. Dans ce cas, ça m’est arrivé plusieurs fois, absolument rien de grave, il suffit juste de recommencer.

Un chauffeur et un mécanicien ont été ajoutés.

Ma Br50 est désormais apte au service.

Et voici le résultat en images

Photos 3073 à 3076 : Patine de la locomotive à vapeur type Br 050 à tender cabine de la DB (Märklin 37843). Source : letraindemanu.fr

Photos 3077 et 307 : les locomotives à vapeur type Br50 à tender cabine de la DB (Märklin 37843) et Br80 (Märklin 3604), toutes deux patinées, posent sur la voie 1 de la gare de Sainte-Gisèle. Source : letraindemanu.fr

Emmanuel

8 « J'aime »

Bonjour Manu, bonjour tout le monde,

Que voilà un bien instructif tuto. Je vais m’en inspirer grandement pour ma 150 Jouef et aussi la 141 du parc.

Cdlt

Claude papaciela

1 « J'aime »

Si c’est ta première patine, je t’invite à te lancer d’abord sur des wagons pas chers pour te faire la main. Il faut quand même en avoir fait quelques uns pour maîtriser les dosages. Et toujours travailler avec des lavis tres dilués. C’est plus long puisqu’il faut plusieurs couches (et bien attendre entre chaque couche car les acryliques foncent au séchage), mais c’est plus subtil et donc ça évite des ratages.

1 « J'aime »

Très beau résultat, bravo !

1 « J'aime »

Merci Manu du conseil, mais je suis du genre “père la prudence” et je tourne et vire avant de me lancer. J’ai regardé d’autres “experts” du ‘patinage’ et je consulte tjrs ! :smiley:

Cdlt,

Claude papaciela

1 « J'aime »

Bonjour les amis.

Quelques nouvelles du réseau de la CIC. Maintenant que les 4 premiers Modulinos de la gare sont terminés, début des travaux de construction du Modulino 05 qui sera un module d’angle.

La scie sauteuse est de sortie…

Je pense que d’ici à quelques semaines, jaurais besoin d’éléments de voie C car le Modulino 06 sera une annexe traction qui reprendra le même plan de voie que l’ancien dépôt pour réutiliser tous mes anciens bâtiments : 3 aiguilles standard à droite, 1 aiguille standard à gauche, et 4 moteurs.

3 « J'aime »

Les Aventuriers du Rail « Europe » : jouons au train en famille

Épisode 365 • Le train est ici prétexte à un jeu de société intergénérationnel.


Créé par le Britannique Alan R. Moon en 2004, le jeu «Les Aventuriers du Rail» est un jeu de stratégie et un jeu de plateau édité par Days of Wonder. La version « Europe » est une déclinaison. Il consiste à développer votre réseau ferré afin de rejoindre différentes villes d’une carte sur la base d’itinéraires secrets. Il s’agit donc d’un jeu de contrôle de routes qui sont en nombre limité. Accessible dès 8 ans, chaque partie oppose de deux à cinq joueurs sur environ 60 minutes.

Les règles sont simples sans être simplistes avec une importante dimension stratégique et le matériel est de qualité. (…)

Photo 3079 : Les Aventuriers du Rail Europe est un jeu de société intergénérationnel. Source : letraindemanu.fr

Cet article a été publié dans la rubrique “Divers”
Les Aventuriers du Rail « Europe » : jouons au train en famille

2 « J'aime »

Bonjour,
Je joue avec mes petits enfants aux aventuriers du rail et aussi avec nos amis et quelques bouteilles de champagne!
Nous utilisons une règle très simple, pas ni tunnel et ni de gare.
Actuellement mon score est de 136 avec seulement 45 voitures. Donc c’est un super jeu de stratégie, hyper attractif et réservé à tous!
ROZ

1 « J'aime »

Construction du Modulino 05 sur le réseau Ho

Episode 366 • Construction d’un nouveau module sur le réseau Ho avec un module d’angle où sera implanté mon centre de secours sapeurs-pompiers.


Un an après avoir débuté le nouveau réseau modulaire, je poursuis les travaux avec la construction d’un nouvel élément. Le Modulino 05 sera un module d’angle. Contrairement au module de liaison sur le réseau précédent qui était un module « aveugle » (c’est-à-dire caché du spectateur), le Modulino 05 sera mis à profit pour exposer mon nouveau centre de secours sapeurs-pompiers et de nouveaux bâtiments urbains.

Photo 3082 : Construction du Modulino 05 sur le réseau Ho. Source : letraindemanu.fr

Les piètements

Toujours dans l’optique d’un réseau facilement déménageable, les Modulinos sont posés sur des piètements en tasseaux qui permettent de diminuer le nombre de pieds. J’utilise des tasseaux de même section que précédemment (27×47 mm) raccordés par des pattes métalliques et des boulons de ∅ 4 x 40 mm. Les pieds sont fixés par des équerres vissées. Des pattes métalliques avec des boulons de ∅ 4 x 20 (à l’avant et 40 à l’arrière) solidarisent les modules aux tasseaux et les boulons de ∅ 10 mm aux interfaces rigidifient solidement l’ensemble. Ainsi, tout est facilement démontable.

Photos 3083 et 3084 : Emplacement du futur module d’angle et son piètement. Source : letraindemanu.fr

Les contraintes

Je dispose d’une longueur utile de 80 cm entre l’extrémité du Modulino 04 et le mur. La largeur, identique aux modules précédents, est de 32 cm : 30 cm d’interface + l’épaisseur des façades avant et arrière (10 mm pour chaque). Ces dimensions tiennent compte de l’épaisseur de 3 mm du futur fond de décor qui s’ajoute sur la façade arrière et sur l’interface droite.

La contrainte majeure est ici la position de la voie sur le devant des modules précédents. Cela m’oblige à la création d’une voie en « S » vers l’arrière pour reculer la voie vers le fond et gagner ainsi un peu de longueur sur le futur Modulino 06.

La seconde contrainte est la hauteur de la voirie puisque, sur le Modulino 04, la route surplombe la ligne de chemin de fer. Cela implique un module à deux niveaux : un pour la voie ferrée et un pour la ville. Les rails seront donc volontairement cachés pour masquer le faible rayon de courbure, ce qui, accessoirement, m’évitera le fastidieux ballastage de la voie C.

Interface gauche

Le module est constitué de quatre panneaux de contreplaqué de 10 mm. Je les ai achetés à la découpe chez Leroy-Merlin pour moins de 8€. C’est propre et rapide. Deux panneaux de 80 x 17,5 cm (façades avant et arrière) et deux panneaux de 30 x 17,5 cm (interfaces). La hauteur m’est ici imposée par la hauteur de la voirie.

L’interface gauche côté Modulino 04 est provisoirement fixée avec des serres joints pour repérer les trous de liaison qui sont ensuite percés avec une mèche à bois de ∅ 12 mm. Elle est ensuite découpée à la scie sauteuse pour se raccorder au relief négatif d’avant-plan. Jusque-là, nous sommes encore dans l’esprit de la norme Modulino.

Photo 3085 : Découpe de l’interface du Modulino 05, côté Modulino 04. Source : letraindemanu.fr

Interface droite

L’interface droite ne recevant pas de module dans sa continuité, elle ne subit aucune modification.

Façade arrière

Sur la façade arrière, je repère l’épaisseur (10 mm) des interfaces latérale, puis je perce des trous avec une mèche de ∅ 2mm. Cette mèche étant très fragile, je vous conseille d’être précautionneux et d’en avoir une d’avance. L’interface gauche et l’interface droite sont ensuite collées à la colle néoprène en gel sur la façade arrière. Le collage est enfin renforcé par des vis de ∅ 2,5 x 20 mm.

Façade avant : prévoir l’extension

C’est sans doute la pièce la plus compliquée à découper puisqu’il faut être raccord avec le relief du Modulino 04 à gauche et prévoir la jonction du futur Modulino 06 qui sera à angle de 90° à droite. Il est prévu sur ce futur Modulino 06 une annexe-traction dont le plan sera semblable à celui du dépôt de l’ancien réseau, ce qui me permettra de recycler la plupart de mes bâtiments (atelier béton, remise en briques, parc à charbon, grue,…). Economie budgétaire et gain de temps puisque tous ces édifices sont déjà construits et prêts à poser.

J’ai donc prévu un Modulino 06 de 45 cm de large, distance que je reporte sur la droite de la façade avant de mon Modulino 05.

Je découpe donc une fenêtre et perce les trous de liaison en conséquence.

Sur la partie gauche, je découpe le relief pour me raccorder au Modulino 04. On se rend mieux compte en photo.

Photo 3086 : Découpe de la façade du Modulino 05. Source : letraindemanu.fr

La plateforme de voie

Je découpe une plaque de MDF 10 mm que j’avais récupéré aux encombrants (il y a déjà plusieurs mois) : 78 x 30 cm. Je repère sa position puis je perce des pré-trous sur tous les éléments au forêt ∅ 2 mm. Les trous sont ensuite fraisés pour que les têtes de vis ne dépassent pas de la surface, puis tout est poncé.

La plaque est ensuite découpée dans son angle avant gauche (côté Modulino 04) pour que le relief négatif soit raccord. Elle est ensuite collée à la néoprène en gel puis vissée par des vis de ∅ 3 x 25 mm.

Mon caisson est désormais prêt pour les travaux d’électricité avec la pose des feeders.

Photo 3087 à 3089 : Le Modulino 05. Source : letraindemanu.fr

Emmanuel

3 « J'aime »

Bonjour Emmanuel,

Toujours bien pensé et beau travail de menuiserie.

Belle continuation.
Cdlt,

Clause papaciela

2 « J'aime »

As-tu bien un petit bout de rail droit (70mm au moins) entre les 2 rails courbes qui sont en “S” ?

1 « J'aime »

Merci. Prochaine étape menuiserie de la voirie.

J’y ai pensé… Comme çà, pas de risque au niveau des attelages.