Le nouveau réseau de la CIC

Au demeurant, cest presque aussi simple que ton réseau : une boucle. Sauf qu’elle est plus grande et je suis au milieu.

La largeur ne permet qu’une voie principale et une voie d’évitement/embranchement.

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Je n’en suis qu’au debut des modules 6 et 7… cest pas gagné…

Oui, le Train Safe comme pont mobile et comme vitrine. J’en ai 3 actuellement de 90 cm.

Pour les rayons de courbe je jongle avec R1 et R2. Pas trop de choix. Mais c’est une voie secondaire.

D’ailleurs je viens de tomber sur cette vidéo, intéressant la protection quand le train-sale n’est pas présent.

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L’autre type de protection est une protection electrique : avoir une voie d’accès suffisamment longue pour avoir une zone d’arrêt alimentée uniquement si la vitrine Train-Safe est en place

:black_small_square:︎ alimentation par l’autre extrémité si la vitrine n’a qu’un seul accès.

:black_small_square:︎ alimentation en + par un accès, en - par l’autre si la vitrine donne sur une voie de chaque côté. C’est alors la présence de la vitrine qui fait le contact dans les deux voies d’accès.

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En vidéo : Exposition de modélisme ferroviaire à Saint-Mandé 2024

Episode 409 • Rétrospective vidéo des réseaux exposés lors de la 22ème édition du salon du modélisme ferroviaire organisé par le SMCF à Saint-Mandé

Cette vidéo a été publiée dans le fil consacré à l’exposition

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Deux nouvelles ambulances pour le centre de secours

Episode 408 • Le salon du modélisme ferroviaire de Saint-Mandé a été l’occasion de moderniser le parc du centre de secours. Deux ambulances viennent d’être livrées.


Si le centre de secours sapeurs-pompiers de Saint-Gisèle est déjà bien doté en véhicules d’intervention, il lui manquait un véritable véhicule de secours aux asphyxiés et blessés sur base d’un fourgon.

Le salon du modélisme de Saint-Mandé a été l’occasion d’acquérir deux ambulances :

  • La première est un véhicule de secours aux asphyxiés et blessés (VSAB), ancêtre de l’actuel véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV). Elle est donc rouge estampillée « 18 ».

  • La seconde est une antenne spécialisée mobile (ASM) de la Croix-Rouge française. L’ASM est l’ancêtre de l’actuel véhicule de premiers secours à personnes (VPSP) des associations agréées Sécurité civile. Elle est donc blanche sérigraphiée du nom de l’association.

Si les dénomination diffèrent, leur armement, la composition de leurs équipages et leurs missions de prompt-secours sont semblables. D’ailleurs, depuis les années 70′, les associations de secourisme concourent aux secours publics aux cotés des sapeurs-pompiers et des Samu. Il n’est donc absolument pas incongru de voir de tels véhicules associatifs à proximité des centre de secours. Tout dépend des conventions locales.

Ayant été, dans mes jeunes années, équipier dans ces deux types de véhicules, je ne pouvais manquer l’occasion de les représenter sur mon réseau.

Les deux modèles sont des miniatures Ho de chez Norev, que l’on ne retrouve plus que sur le marché de l’occasion puisqu’ils ne sont plus produits1. C’est donc un achat « coup de cœur » et je reconnais bien volontiers que la période représentée par ces modèles de 1981/1991 est un peu en dehors de la période du réseau.

Mais le modélisme, c’est aussi se faire plaisir.

Attention aux abus ! J’ai trouvé aujourd’hui plusieurs annonces d’un même vendeur qui propose ce modèle à plus de… 89 euros. Sans rire ! C’est plus de dix fois le prix. Faut qu’il arrête de fumer la moquette.

A suivre : les réseaux au Salon de Saint-Mandé 2024

Emmanuel


1 Réf. 472105 pour le VSAV, Réf. 472107 pour l’ASM


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Bravo pour ce reportage ! Comme si on y était !

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Modélisme ferroviaire : Toujours prévoir le déménagement de son réseau

Episode 407 • Un réseau de modélisme ferroviaire représente des années de travail et un investissement budgétaire conséquent. Trop de réseaux doivent subir une destruction faute d’avoir prévu leur déménagement. Quel gâchis !


Sur nos réseaux sociaux et nos forums, il est fréquent d’échanger avec des modélistes, débutants bien souvent, qui sollicitent nos avis pour élaborer le plan de leur futur réseau. Si, bien-souvent, je suis étonné par la simplicité, presque enfantine, de certains projets, mais c’est-là un autre sujet, je ne manque jamais d’évoquer systématiquement la problématique du déménagement futur de l’installation en gestation. Et curieusement, assez fréquemment, mes interlocuteurs semblent sceptiques, voire me répondent assez sèchement qu’ils «n’ont pas l’intention de déménager». Soit !

Photo 3413 : Déménagement. Image d’illustration . Source : Image de Freepik

La vie est pleine de surprisesbonnes et mauvaises

La vie, surtout quand on débute le modéliste ferroviaire très jeune, réserve d’agréables surprises, heureusement : une nouvelle vie étudiante, la fondation d’une famille, la naissance ou l’adoption d’enfants, une carrière professionnelle mouvementée, sont autant de situations qui obligent à déménager dans des lieux de vie parfois plus petits ou, s’ils sont plus grands pour accueillir plus de monde, n’en réduira pas moins la place consacrée au train miniature.

La vie c’est aussi des surprises bien plus désagréables, d’autant qu’elles sont parfois brutales : une mutation professionnelle, un accident de la vie, la maladie, parfois aussi des recompositions familiales non désirées sont autant de situations qui impliquent des relogements dans des habitats plus exigus, et parfois dans l’urgence.

Pour autant, ces situations n’ont pas vocation à nous détourner de notre passion, même s’il est parfois nécessaire de revoir nos prétentions à la baisse. Bien au contraire ! Dans de telles situations notre passion est génératrice de ressourcement et d’évasion.

Photo 3414 : Ancien réseau de l’auteur . Source : letraindemanu.fr

Le réseau : un investissement financier

Certes, on peut, et on doit, pratiquer un modélisme ferroviaire raisonnable pour le bon équilibre de nos finances familiales. C’est vrai, rien ne nous oblige à nous jeter sur toutes les onéreuses nouveautés.

Mais, même dans un exercice modéré et sage, notre réseau représente un véritable investissement financier. Je ne parle pas ici du matériel roulant, mais seulement de la structure-même de l’installation, de la voie (dont les aiguillages et leur moteur) et du décor. Heureusement, ces dépenses sont généralement étalées dans le temps, ce qui, au demeurant, nous fait oublier parfois le coût total.

Un petit réseau personnel, même avec seulement quelques voies, représente un investissement financier non négligeable et dont il convient d’envisager, dès le début, la pérennité.

Le réseau : un investissement temporel

Au-delà de l’aspect financier, ne négligeons pas non plus le temps consacré à cette réalisation. Le modélisme ferroviaire, ce sont des dizaines, parfois des centaines, d’heures cumulées passées à élaborer notre œuvre. Entre la construction de la menuiserie, la mise en place des circuits électriques, la pose de la voie, la confection d’un décor soigné, le montage de maquettes, … Ce temps représente un engagement qu’il ne faut en aucun cas déprécier pour cause de négligences à la conception.

Photo 3415 : Avec son coffrage complet et ses dimensions, c’est trop long et très lourd. Source : letraindemanu.fr

«je revendrais»

D’autres interlocuteurs ne se démontent pas, si j’ose cette expression, en rétorquant qu’en cas de besoin, ils revendront leur réseau pour en construire un autre.

C’est une bien mauvaise option ! Un réseau ne se revend jamais à bon prix et ce pour d’innombrables raisons :

  • La pièce de l’acheteur n’a pas les mêmes dimensions que celles du vendeur
  • Le tracé est imposé par le vendeur et ne correspond pas aux attentes d’un acheteur potentiel
  • La qualité de la réalisation n’est pas satisfaisante
  • le prix de vente est toujours surévalué voire disproportionné par le vendeur
  • Le prix de vente effectif sera toujours inférieur au coût de sa construction. Le vendeur vend toujours à perte.

Et si le réseau n’a pas été construit dans l’optique de le déménager, il sera de toute façon compliqué de le démonter pour le transporter chez un potentiel acquéreur.

Démontable. Pas forcément modulaire

Lorsqu’on évoque le déménagement, l’interlocuteur pense immanquablement aux modules vus dans les expositions. Même si ces réseaux sont, par nature, transportables relativement aisément, un réseau déménageable n’est pas obligatoirement un réseau répondant à des normes modulaires, qui sont nombreuses par ailleurs, avec les contraintes de tracé qui nous sont connues.

Un réseau déménageable doit avant tout être un réseau démontable par morceaux afin qu’il puisse passer par une porte, une fenêtre et dans des escaliers.

Cela implique un découpage dimensionnel compatible avec ces ouvrants mais aussi nécessite d’être aisément porté au plus par deux personnes. La taille des morceaux mais aussi le poids doivent donc être prévus dès la conception. Le bois, c’est lourd !

De même, la structure doit être conçue pour un démontage sans devoir détruire le décor. Cela exclut d’emblée les structures de bric et de broc, construites avec impatience et négligence, ou par soucis d’économies.

Photo 3416 : Module hivernal sur l’ancien réseau de l’auteur. Sa menuiserie mal pensée a obligé à la destruction du décor pour le démontage. Source : letraindemanu.fr

Exemple de mon ancien réseau

J’ai commencé le modélisme en 1975, au Noël de mes 10 ans. J’ai eu une vie professionnelle passionnante mais mouvementée, puis des soucis de santé impliquant plusieurs déménagements, sans parler des dégradations socio-économiques.

J’ai donc construit de nombreux réseaux et beaucoup n’ont pas survécu à cette vie trépidante.

Dès lors, lorsqu’en 2013 j’ai atterri dans mon nouveau logement HLM, je savais d’emblée que mon nouveau réseau devait être transportable. On espère, à la retraite de mon épouse, pouvoir quitter définitivement cette poubelle qu’est la Seine-Saint-Denis.

En 2017 donc, quand j’ai repris de zéro le modélisme ferroviaire, je suis parti dans l’idée d’un réseau déménageable. En m’inspirant de la célèbre « Rue de Suède » de Yann Baude, j’ai élaboré un premier module titré « ZI Nord » (ici en vidéo). J’ai poussé les dimensions à 200x40x50 (Lxlxh). Avec façade en plexi, coffrage et toiture. Après trois ans et demi de boulot, je me suis certes retrouvé avec un très joli module, mais totalement intransportable ! Surtout quand tu habites en étage sans ascenseur. 200 cm de long, c’est tout simplement trop long. Et en caisson complet, c’est tout simplement trop lourd. Alors que certains de mes lecteurs m’incitaient à le présenter en expo, je me suis alors rendu compte qu’il n’était même pas déménageable.

En 2020, alors que je réalisais que ZI Nord allait être compliquée à transporter, j’ai attaqué la construction d’un module complémentaire type dépôt. J’ai donc opté pour un encombrement plus réduit. Environ 130×45, Mais toujours en caisson. C’est certes plus confortable à trimbaler, mais ça reste lourd.

Quant à mon module d’angle enneigé, par soucis de bricolage économique et d’imprévoyance, je ne l’ai pas terminé. Et tant mieux. Car, quand il a fallu le démonter, j’ai du détruire une grande partie du décor.

La conclusion : j’avais mal préparé le transport du réseau. Cela m’a couté un peu d »argent mais j’ai surtout perdu beaucoup de temps.

Un nouveau réseau vraiment déménageable

Partant de ce constat, j’ai tout démonté. La plupart du décor a été sauvé grâce au Dépron : bâtiments, personnages, véhicules, signaux,… presque tout à pu être récupéré sans casse. J’ai perdu la voie et de la végétation. C’est une moindre casse. Mais c’est surtout beaucoup de temps gaspillé. Et le temps, ça ne se récupère jamais.

Si je pratique un modélisme raisonnable, j’ai décidé de ne plus faire l’économie de la structure pour le nouveau réseau, ce qui en soit est un vrai investissement pour un modélisme durable.

La menuiserie a été achetée neuve ainsi que toute la quincaillerie. Le contreplaqué de 10mm est un bon compromis entre robustesse et poids. On oublie l’aggloméré ! C’est ce bois dont sont faits tous nos meubles pourris à usage unique vendus par les grandes enseignes capitalistes : c’est lourd, très lourd. Et ca se travaille mal. C’est tellement pourri que nos trottoirs urbains sont envahis de tous ces déchets. Un vrai gaspillage. Nous, modélistes ferroviaires, on donne dans la consommation durable. Le médium peut être une alternative, mais c’est plus lourd que le contreplaqué. Un peu plus cher aussi.

Les modules ne doivent pas excéder 100/120cm de long et 50/60cm de large. Leur juxtaposition en longueur et largeur permet alors toutes les configurations.

Prévoir le déménagement de son réseau, c’est aussi prévoir son installation future dans une pièce aux dimensions forcément méconnues. Il est donc raisonnable de se concevoir une norme qui puisse aisément permettre une reconfiguration différente. Moins long, plus large, avec des ouvrants différents. Plus les modules sont compacts, plus on complique la construction de la structure, plus on augmente son budget, mais plus l’adaptation future sera économique.

Ainsi, ma petite gare est construite en quatre modules de 58×32. Le jour où je déménagerai, il me suffira de les fixer les un sur les autres sur des tasseaux pour pouvoir les transporter.

De même pour ma future annexe traction : Les deux modules de mêmes dimensions 103×50 pourront être fixés, l’un au dessus de l’autre, sur deux panneaux latéraux.

Plusieurs niveaux

Un réseau modulaire n’interdit pas plusieurs niveaux. Une boucle hélicoïdale de 100×100 cm reste transportable pour peu qu’elle soit bien conçue en deux éléments de 100×50.

Des rampes, des pentes sont modulables dès lors qu’elles sont conçues à base de tiges filetées qui permettent un réglage fin.

Le monolithique modulaire

Si l’option du réseau tour de pièce présente de très nombreux avantages, nombreux sont ceux qui veulent un réseau monolithique central dans leur pièce. Là encore un réseau monolithique reste déménageable s’il est prévu par morceaux juxtaposés. Plutôt que de construire un réseau de 240×140, construisez quatre modules : Deux modules centraux encadrés par deux modules latéraux.

Autre avantage de ce type de construction : avec des diviseurs scéniques, chaque module peut avoir un thème différent ce qui permet de varier les sujets sur une même surface et donc de varier les plaisirs.

Conclusion

En conclusion, n’oubliez jamais que votre réseau est un véritable investissement. Il doit pouvoir vous suivre partout dans le futur. Il faut donc prévoir son transport.

Le léger surcoût d’une construction modulaire sera immédiatement rentabilisé dès le premier transport.

Emmanuel

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Excellent article !
Plein de bon sens !

Amicalement,
Vince

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Merci pour tous ces bons conseils
Très cordialement
Jmchavasse

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Bonjour Vince,

Comme le dit @Vince_Belgium l’épisode est fort intéressant.

J’ai de ce fait pensé a faire mon réseau en module en cas de déménagement.

Mais le fait de devoir repartir à zéro et reconstruire un nouveau réseau ne t’a t’il pas permis d’améliorer tes compétences et de mieux définir tes envies afin d’aboutir à chaque fois à un réseau encore plus aboutie que le précédent.

N’ayant pas ton expérience j’imagine que je vais faire plein de bévue sur mon réseau ce qui me permettra d’optimiser pour 1 éventuel second ( que je termine déja le 1 er hein !!! :kissing_smiling_eyes:) .

Sur un nouveau réseau tu peux toujours réutiliser les décors ( maison , voir plus peut être) et les implanter . SI le bois n’est pas collé tu peux même récupérer de la menuiserie.

Ce n’est pas les coûts en plâtre, flocage qui sont le plus exorbitant.

Par contre effectivement c’est en temps que tu perds mais si c’est pour gagner en compétence , en esthétisme et fonctionnalité alors pourquoi pas.

le propos de ma réponse n’est pas d’aller contre ton épisode qui est sensé et pleins de bon conseil mais d’ouvrir le champ de la conversation.

Kenobigement votre

ps: du coup la Seine Saint Denis ça ne fait pas rêver :face_with_hand_over_mouth: je te souhaite vraiment mieux pour ta retraite!!!

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Bonjour Kenobig,

Tu voulais sans doute dire “Manu” j’imagine :wink:

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C’est un aspect trop négligé par nos amis débutants.

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Effectivement je voulais dire bonjour Manu, mais je faisais bien reference a votre commentaire. L episode est plein de bon sens

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Pas que les débutants…
Il y avait dans une MiBa d’il y a quelques années une petite bande dessinée du ferromodéliste qui rêve son réseau, et le réseau devient, avec les années, de plus en plus sophistiqué et immense - mais à l’arrivée de la soixantaine (c’est ainsi que j’interprête l’âge dessiné) il se ravise et prévoit quelque chose de petit, succinct et portable.

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Je comprends bien que la question de l’investissement soit importante mais le temps passé et le plaisir de faire qui va avec sont pour moi les deux mamelles du modélisme.
C’est construire qui me plaît. Je dis bien « pour moi ».
J’y retourne dès que j’aurai fini la sieste.
Bonne journée,
Eric

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Bel article, manu.
Construire léger, solide, transportable, pas trop grand et surtout pas trop de rails : les bases du plaisir en modélisme.

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Oui, mais le plaisir de faire ne doit pas pour autant être source de gaspillage. Perso, jai été ravi de pouvoir récuperer toutes mes maquettes pour mon nouveau réseau. Au prix de chaque maquette et du temps consacré cela aurait été dommage.

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Bonsoir,

J’ai juste du mal a comprendre l’intérêt de 4 petits modules, 2 x 120 c’est la raille standard d’un module