La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonsoir Pape-Ouille,

Merci pour ton appréciation. Effectivement, le résultat obtenu est à la hauteur de ce que j’escomptais. J’avais déjà réalisé ce genre de vitrine lors de ma pratique antérieure, mais avec un pléxy moins épais (2,5 au lieu des 4mm actuels) maintenues par des charnières piano. Le résultat d’aujourd’hui est bien plus probant notamment avec le pléxy de 4.

De plus, avec une ouverture de seulement 18 cm de haut, le module parait plus long que ses 202 cm réèls. C’est un excellent moyen d’augmenter artificiellement la longueur du réseau lorsqu’il s’agit d’un réseau type vitrine murale.
D’ici à quelques semaines, je ferai un RéTex (retour d’expérience) sur cet aspect de la vitrine.

Merci de ta visite.
A+
Manu

Bonsoir Manu,

A propos de portillon : (sans vouloir polluer ton beau fil…)

http://www.3rails.fr/forum/download/file.php?id=14418&t=1
Si j’ai bien compris, il faut à chaque ouverture-fermeture dévisser-visser ce portillon…

Pour ma part j’ai résolu ce problème d’une manière différente :
Ce portillon sert à faire entrer-sortir les rames de Reventhal vers les voies de stockage amovibles.
Je dois-donc l’utiliser à chaque entrée-sortie d’une nouvelle rame.


Bonsoir,

En fait cette plaquette vissée n’est qu’une protection provisoire, car je n’ai pas encore fabriqué les coulisses.

Je retiens donc la solution que tu me proposes lorsque les coulisses seront construites et que je débuterai une véritable exploitation.

Merci pour ta suggestion.
Manu

*Bonsoir les amis,

Content : France Fournitures Modelisme m’a adressé un mail pour m’informer que mes deux premiers signaux étaient en cours d’expédition. Hâte de recevoir.
Manu *

Hello Manu :slight_smile:

Superbe travail, tu as vraiment bien avancé et le résultat est très professionnel, vraiment !
Pour info, une 050 TA 23 Märklin va également rejoindre mon petit réseau alsacien dans les prochains jours :wink:

Au plaisir,
Vincent

Bonjour Manu, bonjour à Tous
Nous partageons ton impatience
Bonne continuation
Jerome

Bonjour Vincent,

Tu vas voir, la 050 est une petite merveille. En tout cas la mienne fonctionne très bien : Elle a de beaux ralentis et pour les manoeuvres elle est épatante. Fais nous signe quand tu as reçu la tienne.


Tu peux revenir à l’épisode 12 où je l’évoque.
merci pour tes visites et tes appréciations
Manu

Bonjour Jérome,

Les deux premiers signaux sont enfin arrivés…
La rédaction de l’article est en cours…
merci de tes visites et de tes encourgaments.
Manu

[size=200]Le modéliste ferroviaire est un drôle d’animal[/size]

Épisode 55 - Hommage à nos épouses. Il m’est apparu de bon aloi de rendre hommage nos épouses et compagnons. Dans notre époque néo-moderne post Taubira, ce billet concerne in fine celle ou celui qui partage notre vie envahissante de modéliste, sans distinction de sexe, d’âge et de filiation.

Le modélisme ferroviaire, s’il a de nombreux points communs avec d’autres formes de maquettisme dont le budget exorbitant que nous y consacrons, présente néanmoins une particularité qui lui est spécifique : Son envahissement spatial. Car, quelle que soit la taille de notre maquette, simple diorama ou réseau imposant, elle est toujours disproportionnée par rapport à l’espace familial commun disponible.


*[size=85]Photo 269 : L’épouse de l’auteur avec Blacky, notre amour de chien, à Léon (France, Landes 40) en août 2016. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]
*
Le modéliste ferroviaire, un animal spatiovore

Le modéliste ferroviaire est un animal particulièrement doué pour exploiter tous les volumes dont il dispose. C’est généralement un fin négociateur prêt à user de tous les subterfuges pour agrandir son territoire. Car, si le modéliste a une imagination débordante, c’est avant tout pour explorer au mieux tout l’espace disponible avec une vision tridimentionnelle acerbe en vue d’une conquête ultérieure.

Qu’il aire dans un modeste studio perché en haut d’une tour HLM de dix-sept étages ou qu’il niche dans un cossu pavillon de banlieue, le modéliste a un don d’ubiquité débordant. Avec une imagination à nulle autre pareille, il a une faculté d’adaptation incommensurable. Sitôt qu’on lui attribue un espace de vie, il dispose d’une capacité de prospection dont seuls sont dotés ses congénères. Dès lors, son objectif permanent est de conquérir de nouveaux territoires afin d’assouvir sa soif d’espace.

Si la présentation de l’animal peut prêter à sourire dans cette forme d’approche documentaire, il ne faut point se méprendre : la bête à priori domestiquée conserve en elle des instincts sauvages pour agrandir sa tanière. Si la plupart des espèces d’Europe occidentales affectionnent les greniers et les caves principalement, certaines s’installent dans le jardin, de préférence près des rocailles et autres talus. D’autres n’hésitent pas à solliciter l’intervention d’une grue de trente tonnes, histoire d’installer un container sur 20m2 de gazon disponible. La créature dispose donc de toutes les facultés d’adaptation à n’importe quelle pièce d’un logement, y compris si elle n’existent pas encore, dès lors qu’il puisse se poser au sol, s’agripper à un mur ou se suspendre au plafond. Ainsi peut-on en trouver dans presque toutes les pièces dès lors qu’elles ne sont pas trop humides : Salon, chambre ou bureau. Au grand dam des locataires en titre parfois, certains spécimens élargissent leur territoire jusqu’à envahir les toilettes.

Ne souriez pas, car tout cela est bien réèl, même si ce n’est pas du vécu personnel. Ainsi le bien aimable patron du regretté magasin “Tous les trains” - qui se situait rue de Charenton dans le XIIe et dont j’étais un client fidèle - m’avait-il ainsi conté l’histoire d’un de ces spécimens passionnés qui avait envahi tout le logement familial allant jusqu’à conquérir la pièce où l’on s’adonne généralement plus aux mots-croisés ou aux suduku qu’au train miniature. Sa moitié, qui ne supportait plus cette déferlante ferro-modélistique, avait eu la très mauvaise idée de demander à l’énergumène de choisir entre le train et elle. Mal lui en a pris. Car notre animal, pourtant grégaire génétiquement, a préféré se séparer de l’épouse que de son envahissante collection.

Le modéliste ferroviaire, cet animal rusé

Au delà des considérations tridimentionnelles précedemment exposées, le modéliste ferroviaire est un animal doué dans l’art de la dissimulation, en particulier s’il vit en couple. Point n’est question ici d’infidélité, mais plutôt de travestissement. Car l’espèce est énergivore ! Pour assouvir son appétit insatiable, il lui faut généralement beaucoup d’argent. Et toujours bien plus qu’il n’en dispose réèllement. C’est pourquoi cette bestiole à l’imagination débordante est-elle en mesure de recourir à des subterfuges parfois surprenants pour camoufler ses dépenses ou tout au moins en limiter officiellement l’incidence sur le budget commun.

Ainsi, alors même que sur un forum notre fauve sera à même de disserter des heures avec ses congénères sur sa dernière proie chèrement acquise au rayon “nouveautés” de son fournisseur habituel, l’animal aura-t-il l’art de présenter son butin à sa moitié comme étant issu d’une longue chasse au rayon “occasions” d’un site bien connu. Une quête forcément de longue date. Forcément ! Une si belle prise sur le marché de la seconde main, c’est rare.

Ainsi le même commerçant m’avait-il relaté les aventures d’un autre spécimen fort doué dans l’art de la supercherie. Ce dernier, toujours avide de nouveaux mets délicats, se présentait à la boutique en semaine, seul, pour préparer le piège tendu à son épouse. Avec son regard aiguisé, la bête ne mettait pas longtemps pour repérer l’objet de sa convoitise et jeter son dévolu sur une belle pièce. Une prise onéreuse de préférence. En fin stratège, et avec la complicité forcément bienveillante du commerçant, l’animal payait alors la moitié de sa future acquisition. Mais s’il revenait bredouille et les mains vides dans le nid familial, c’était pour mieux y retourner quelques jours plus tard à une date et un horaire bien précis, cette fois-ci accompagné de sa chère et tendre, pour parachever sa tactique machiavélique : l’acolyte fournisseur présentant à ce moment précis l’éxuvie en vitrine à moitié de son prix, l’animal pouvait alors se jeter sur sa proie, laissant ainsi croire à l’épouse d’une chasse à bon prix. L’histoire ne dit pas si la compagne était aussi crédule qu’elle y laissait paraitre.

Et même si tous les individus de l’espèce ne recourent pas à des stratagèmes aussi élaborés pour étendre leur territoire ou accroitre leur braconnage, leurs agissements sont parfois bien déconcertants pour leur épouse ou compagnon.

Ils méritaient bien qu’on leur témoigne de notre amoureuse gratitude pour leurs encouragements et leur soutien bienveillant.

                                                            *A mon épouse,*

Emmanuel

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[size=200]Réception des premiers signaux pour ma zone industrielle[/size]

**Episode 56 - Les premiers signaux viennent d’être livrés à la Compagnie. Bonne occasion d’évoquer les fournisseurs et d’aborder quelques subtilités de la signalisation ferroviaire.
**
Les deux premiers signaux commandés chez France Fournitures modélisme ont été réceptionnés.


[size=85]Photo 270 : Les deux premiers signaux de ma zone industrielle. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Le fournisseur

Le délai de livraison d’une vingtaine de jours est très raisonnable - Je ne compte pas le mois d’aoùt, nos artisans étant généralement fermés à cette période - pour cette commande qui comptait deux signaux dont un prévu pour implantation à droite. J’ai reçu début septembre un mail me demandant si je souhaitais apporter des précisions et m’informant du délai, délai qui a été respecté. Les produits reçus étaient bien protégés dans le colis postal.

France Fournitures Modélisme est donc un fournisseur qui m’a apporté toute satisfaction.

Je tiens à préciser que la société Lybe Disque-Rouge, à qui un devis avait été demandé, m’a présenté une offre commerciale en retour. Même si je n’y ai pas donné suite, cela méritait d’être précisé. Quant à la société LEB, elle m’avait invité à la joindre par téléphone pour préciser mes besoins et proposer une offre. Malheureusement, à cette période, ce fournisseur n’acceptait pas les réglements par carte bancaire mais uniquement par chèque.

Les signaux : Oeilleton

Il s’agit de cibles à 5 feux + oeilleton fonctionnel pouvant présenter : Carré, sémaphore, Manoeuvre, avertissement et voie libre. Dans ma configuration, ils sont prévus pour ne présenter que C/M/VL.

L’oeilleton est une petite lampe blanche située à gauche de la cible pouvant présenter le signal Carré (deux feux rouges) comme sur la photo 271 ci-dessous.


[size=85]Photo 271 : Un signal carré en sortie d’une gare en région parisienne. Notez la position de l’oeilleton à gauche. Source : letraindemanu sur Canalblog
[/size]

C’est un signal détrompeur qui permet à un mécanicien de différencier un sémaphore (un seul feu rouge, franchissable) d’un carré dont l’un des feux rouges serait en panne (signal non franchissable). L’oeilleton est donc plus un signal de permissivité. Il est éteint pour les indications : Carré, Carré violet, Manoeuvre et manoeuvre clignotant. Il est allumé aux indications : Sémaphore, Avertissement, Voie libre.

Dans ma configuration, l’oeilleton ne sera donc allumé qu’à la présentation de la Voie libre.

**Les plaques d’identification
**
Sur ces signaux, il me faut prévoir :

  • Une plaque “téléphone” (comme sur la photo 271) ;
  • Une plaque “Nf” (lettres blanches sur fond noir) ;
  • Une plaque “BM” (Bloc manuel, lettres noires sur fond blanc) ;
  • Une plaque d’identification (N° du signal)
  • et une flèche blanche sur le signal implanté à droite.


[size=85]Photo 272 : Les signaux à leur emplacement ne sont pas encore branchés électriquement. Source : letraindemanu sur Canalblog
[/size]

Les branchements

Dans ma zone industrielle, point d’automatisme. Les signaux n’ont pas d’influence sur la marche des trains, il faut les observer à vue.

Les signaux sont collés sur une petite plaque de Carton-Plume dont la face supérieure est pelée, sensée représenter une dalle en béton. Il y a ainsi la place d’installer ultérieurement armoires électriques et caisses à piles qu’il me faudra commander chez l’un de nos artisans.


[size=85]Photo 273 : Les signaux à leur emplacement ne sont pas encore branchés électriquement. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Ces signaux sont prévus pour une alimentation 12-16 v avec le commun au négatif. Ils seront donc connectés par des inverseurs : Deux par signal. J’hésite encore sur les voyants de rappel : Soit sur le bandeau superieur du module, bien visibles du spectateur, soit sur le futur tableau de commande, petit pupitre incliné posé sur un meuble à roulette où seront installés les commutateurs.

Mais d’ores et déjà, il me faut trouver un petit transfo d’occasion pour mes accessoires… car je n’en ai pas.

Emmanuel

Hello Manu,

Tes signaux sont superbes, vraiment très réalistes.
Félicitations pour ces belles acquisitions !

Bon dimanche
Vincent

C’est vrai qu’ils sont beaux.

Hello Manu, Bonjour à Tous

Très beaux signaux
belle acquisition

Bon dimanche
Jérôme

Bonjour Manu,
Effectivement ils sont très beaux
Sincèrement Mark

Merci à tous pour vos appréciations et vos encouragements.
L’implantation et le câblage sont en cours de réalisation.
Manu

[size=200]Installation des premiers signaux[/size]

Episode 57 - Avant d’implanter les signaux à leur place définitive, il me faut les préparer. Sortons le matériel de peinture et le fer à souder.

Mes deux premiers signaux enfin réceptionnés, il me faut préalablement les préparer. Avant toute chose, il faut vérifier leur bon fonctionnement. Même si le fournisseur est sérieux et a lui-même procédé aux tests avant expédition, on n’est jamais à l’abri d’une panne ou d’un défaut. Chaque lampe est ainsi contrôlée.

La dalle en béton

En réalité, un signal est toujours accolé à un certain nombre d’équipements qui sont nécessaires à son bon fonctionnement : On peut notamment citer l’armoire électro-technique (alimentation, relais des circuits de voie) et une armoire ou caisse à accus (en cas de panne de courant). C’est le minimum à figurer sur le réseau. Il faut donc non seulement que le signal repose sur une base stable mais aussi que cet espace soit suffisant pour recevoir les équipements précités. Cet espace peut être aménagé en fonction des conditions locales.

Mes signaux sont donc collés sur une petite plaquette de Carton-Plume de 10mm d’épaisseur dont la face visible a été pelée. La fixation est réalisée avec une colle dite “universelle”. Il convient donc de tester sur une chute de Carton-Plume votre colle, car certaines colles à solvant peuvent attaquer irrémédiablement la mousse. Bien-sur, avec une pointe, j’ai percé la plaque pour permettre le passage des câbles. Il faut travailler en douceur : les fils sont fins et les soudures fragiles.


[size=85]Photo 274 : Collage d’un signal sur sa plaque de base. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Une fois les signaux collés sur leur socle, il convient de peindre la dalle. J’ai personnellement opté pour un travail avec les peintures acryliques Pébéo, de la même gamme que celles utilisées pour mon fond de décor. Un mélange de blanc agrémenté d’une noisette de noir et un peu de terre à décor ocre clair, le tout très légèrement dilué avec quelques gouttes d’eau. Il faut y aller avec parcimonie sur le noir, car la teinte qui parait claire sur la palette va beaucoup s’assombrir au séchage. Je me suis fait avoir ! Il vaut donc mieux passer une première teinte grise très claire, quitte à l’assombrir avec une seconde passe.

Lorsque la teinte définitive est bien sèche, j’utilise ma technique de la cendre de cigarette pour patiner ma dalle. Comme pour les voiries et ma cour pavée, j’étale la cendre au pinceau-brosse n°10. La cendre va ainsi éclaircir mon béton et patiner la dalle. De la terre à décor “ocre clair” et “noir poussière” complètent cette patine.


[size=85]Photo 275 : Patine des socles. Sur le signal du bas, le socle après peinture. Sur le signal du haut, le socle après patine.[/size]

Je protège la cible avec un petit sachet plastique. Un vieil emballage de visserie convient très bien pour ne protéger que la cible, les leds et les soudures, tout en laissant à l’air libre le mat et le socle. Je pulvérise ensuite le tout d’un voile de vernis mat qui va d’une part protéger ma peinture et d’autre part déposer un film sur le mât, bien trop lisse pour accrocher la terre à décor.

Patine du signal

Sortis de leur boite, ces signaux sont bien trop neufs pour être posés tels quels. Lorsque le vernis est bien sec, j’applique de la terre à décor “noir poussière” sur le mat en insistant sur sa base, l’échelle et la passerelle.


[size=85]Photo 276 : Patine des cibles. Source : letraindemanu sur Canalblog
[/size]

Mise en place des pancartes

Chaque signal est fourni avec des pancartes imprimées sur une fiche cartonnée type bristol :

  • De permissivité (lettres blanches sur fond noir) : Nf (Non franchissable), F (Franchissable), PR (permissivité restreinte) et BM (Block manuel) ;
  • De cantonnement (lettres noires sur fond blanc) : BM, PR, GA (Guidon d’arret), A (Avertissement) et D (Disque), ces deux dernières étant destinées aux cibles rondes.

Je vais placer sur chaque mât une plaque de permissivité Nf (signal pouvant présenter le carré) et une plaque de cantonnement BM (ma ligne étant gérée en Block manuel de voie unique).

En réalité, je ne suis pas certain que la plaque de cantonnement se situe sur ces signaux. En effet, dans ce type d’implantation VD3142, les manoeuvres se font sous “Mcli” jusqu’au sémaphore de cantonnement, lui même protégé dans le sens inverse par un carré d’entrée. Mais comme ces signaux sont trop distants pour être représentés, j’ai donc choisi cette disposition des pancartes.


[size=85]Photo 277 : Patine des mâts. Source : letraindemanu sur Canalblog
[/size]

Il me manque encore le panneau “téléphone” et la flèche blanche pour le signal implanté à droite.

Electricité

Sortons le fer à souder. Je suis en présence de huit fils par signal :

  • Noir : masse oeilleton
  • Noir/blanc : positif oeilleton
  • Noir : masse cible
  • Rouge 1 : second feu du carré
  • Rouge 2 : sémaphore (Notez qu’il est donc possible en théorie d’obtenir les deux indications carré/sémaphore)
  • Blanc : Manoeuvre
  • Orange : Avertissement
  • vert Voie libre.

Tous les fils sont étamés avec un fer à souder position 40w. Attention à ne pas vous attarder sur la soudure pour ne pas cramer une led. Puis, les deux fils noirs de masse sont soudés ensemble. Je fais de même avec les deux fils rouges puisque je ne veux que l’indication carré. Enfin, je soude le fil vert avec le noir/blanc puisque l’oeilleton ne sera allumé qu’au feu vert. Le fil jaune ne sera pas connecté.


[size=85]Photo 278 : Soudure des câbles des signaux. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Maintenant que tout cela est terminé, je procède à une dernière vérification des leds. Tout fonctionne parfaitement, mes signaux peuvent donc être fixés à leur emplacement définitif, juste après le passage à niveau (pour des raison de place), bien que dans la réalité ils seraient sans doute positionnés avant. Le modélisme, c’est aussi et surtout des compromis.


[size=85]Photo 279 : Les signaux sont définitivement implantés. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Sous le plateau, chaque signal est connecté à une barrette dominos à cinq voies. Il ne restera plus qu’à les connecter sur mon futur tableau de commande.

Emmanuel

Bonjour Manu,
j’aime bien la patine de tes mats qui rend vraiment comme le galva usé et oxydé par le vent et la pluie.
Bonne continuation
Sincèrement Mark

Bonjour Manu,

Magnifique travail de patine, cela avance bien :wink:

Bonne journée,

Jonathan

[size=200]De généreux donateurs soutiennent la CIC[/size]

Episode 58 - Forums et blog contribuent parfois à tisser du lien social. Pour preuve, cet internaute modéliste qui a découvert mes écrits sur les forums puis sur le blog et qui a décidé de me contacter. Quelques échanges téléphoniques plus tard, la virtualité a fait place à une rencontre chaleureuse d’où je ne suis pas parti les mains vides.

Dans un récent sondage [1] auprès d’un panel de 788 modélistes ferroviaires, seuls 28% déclarent adhérer à une structure associative. C’est dire si notre pratique est majoritairement solitaire. Moi-même, je n’échappe pas à cette tendance bien qu’un club renommé existe dans ma commune. Mon petit monde ferroviaire se limite donc à la virtualité de mes échanges sur nos supports internet. Jusqu’à vendredi dernier du moins, puisqu’un internaute m’a joint par le formulaire de contact du blog.


[size=85]Photo 280 : Mairie du XXe arrondissement de Paris, image d’illustration
[/size]

Olivier, adepte du 3 rails

Ferro-modéliste de longue date, Olivier est un adepte du système 3 rails. Même s’il ne dispose pas de réseau dans son appartement parisien, il n’en reste pas moins un actif contributeur sur le réseau paternel installé dans le Rhône. Il s’est rapproché de moi pour savoir dans quelle mesure il aurait été possible de réaliser quelques photos de son matériel sur mon modeste module. Je ne pouvais rester insensible à cette amicale démarche et me suis donc empressé de lui répondre. Quelques échanges téléphoniques plus tard, Olivier me proposait de le renconter dans son appartement parisien. Et surtout m’invitait à venir avec un grand sac.

Dimanche donc, je me suis rendu chez mon hôte, dans une ville inhabituellement désertée pour cause de “Journée sans voiture”.

Nous avons fait plus ample connaissance autour d’un café bienvenu en cette fraiche et pluvieuse après-midi dominicale. Si Olivier est un partisan convaincu du Ho 3 rails, Madame s’interesse plutôt à l’échelle Z et aux décors. Nous avons ainsi échangé sur nos pratiques respectives. En fait, vue ma modeste expérience, ce sont plutôt eux qui m’ont prodigué de précieux conseils : lui sur ses méthodes d’achats de matériel roulant à moindre coût, elle sur des matières à explorer lors de mes prochaines constructions.

Il m’a ainsi présenté quelques jolis modèles qu’il souhaitaient photographier sur mon module, m’offrant par là même l’occasion de diversifier mes prises de vues sur mon blog, dont une superbe CC 6500 Electrotren et une jolie rame VB de chez LSModels.

Généreux mécènes de la CIC

Notre entrevue aurait pu se limiter à ces aimables échanges. C’était sans compter la générosité de mes hôtes.


[size=85]Photo 281 : Deux wagons couverts rejoignent le parc roulant de la compagnie. Source : Letraindemanu sur Canalblog[/size]

Olivier, sensible à ma démarche de modéliste fauché mais persévérant, m’a t-il très gentiment offert du matériel dont il n’avait plus l’utilité. Heureux concours de circonstance, il m’a ainsi donné un transformateur Fleischmann 6735 qui pourra me délivrer aussi bien du courant alternatif que du courant continu. Matériel increvable et bienvenu au moment où justement j’étais en quête d’une souce d’alimentation pour mes tous nouveaux signaux. Cinq wagons marchandise viennent également compléter mon maigre parc roulant dont deux citernes pérolières Marklin en boite d’origine (4644 & 4750), très en adéquation avec le thème de l’un de mes embranchements, un couvert équipé de feux de fin de convoi (en 2 rails qu’il me faudra donc équiper d’un frotteur) et un bi-foudre Jouef. Voilà donc quelques matériels qui, après quelques menus travaux et une légère patine, conviendront parfaitement à l’atmosphère de ma " Z.I. Nord ". A cela ajoutons du rail k en voie fléxible, des aiguillages élancés à pointe de coeur mobile (pour les coulisses/extensions à venir).


[size=85]Photo 282 : Deux wagons citernes et un wagon bi-foudres complètent désormais le parc roulant de la compagnie. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Quant à Madame, elle n’a pas hésité à farfouiller dans ses boites à rabiots pour m’offrir moult pièces de décoration qui me seront fort utiles pour améliorer mes constructions futures : Descentes d’eau pluviales, huisseries, personnages, animaux, clôtures, barrières, … ainsi que de la matière première, dont des calendriers de bureau (matière que je n’ai encore jamais travaillée), des feuilles de rhodoïdes pour les vitrages.


[size=85]Photo 283 : Nombreuses pièces et accessoires pour compléter ma boite à Rabiots. Source : letraindemanu sur Canalblog
[/size]

Je tiens donc à les remercier ici tant pour leur accueil chaleureux que pour leur générosité et leur soutien.

Il a été convenu de nous revoir, d’ici à quelques semaines, quand mes travaux de décor auront un peu progressé. Cette fois, je serai heureux de les accueillir dans mon humble demeure et j’espère que nous pourrons vous présenter sur le blog quelques belles pièces d’Olivier dans un décor plus étoffé.

Et puisque la fée électricité est enfin parvenue dans la " Z.I. Nord ", je conclurai ce billet par une photo des signaux allumés.


[size=85]Photo 284 : Et la lumière fut ! Grace au transformateur Fleischmann offert par Olivier, mes nouveaux signaux peuvent être allumés. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Emmanuel

[1] “Vous et le modélisme ferroviaire 2017

Très belle rencontré que tu as faite là Manu !
Il est agréable de constater qu’il reste des personnes ouvertes et sympathiques :cheers: