La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonjour Wolfram,

Moi c’est l’inverse, je connais mal la signalisation DB. Mais je pense que l’on peut comparer le carré évoqué à la cible allemande pouvant présenter Hp00 (2 feux rouges) ou Hp0 + Sh1 (1 feu rouge + 2 feux blancs en diagonal).

D’après ce que m’a expliqué un roulant, la configuration avec carrés en VU est assez rare, la généralité des gares de VU étant soumise au sémaphore de BM.

Voici un extrait du bouquin de George Retiveau (page 251), qui schématise les différents types d’installations

Merci de ta visite
A+
Manu

Bonjour Pascal,

Oui, il s’agit bien de ma halte visible sur la photo 198, page 11.

Sur la sortie Ouest, a gauche, le sémaphore sera placé au premier plan, au droit de l’aiguille de sortie. Il sera donc bien visible du spectateur. En revanche, si je mets des carres, donc plus chers, le premier serait a peu près visible car placé avant l’aiguille, mais le second, sur la VE, se retrouverait de 3/4 dos, donc moins bien visible.

Pour ce qui est du schéma type, je t’invite a regarder la réponse a Wolfram ci-avant, extrait du livre de Roger Retiveau.
Merci de ta visite
A+
Manu

Bonsoir Manu

Merci pour la réponse. J’ai h^te de voir ta gare avec sa signalisation.

Cordialement

Pascal

Bonjour Pascal,
Merci pour ta visite.
Les premiers signaux ont été commandés. En attente de livraison.
A+
Manu

[size=200]Commande des premiers signaux : les fournisseurs[/size]

Épisode 50 - Maintenant que le plan de signalisation est établi, il me faut acheter les premières cibles. Petit tour de quelques fournisseurs.

Je suis à la recherche de deux cibles de type C à 5 feux pour la sortie Ouest de ma halte transformée en gare. Installées sur voie principale et sur voie d’évitement, elles peuvent présenter : Carré (C, 2 feux rouges), Manœuvre (M, 1 feu blanc) et Voie libre (VL, 1 feu vert) tel que présenté sur la photo 245 ci-dessous, extraite du site France-Fournitures Modelisme. L’Avertissement (A, un feu jaune) , ne srera pas utilisé dans ma configuration. La commande étant prévue en analogique, il me faut des signaux avec commun au négatif. Si vous envisagez une digitalisation ultérieure, optez pour un commun au positif.

Petite présentation de l’offre sur le marché.

Cette présentation sommaire, issue de mes recherches sur le net, n’a pour seule prétention que de vous proposer un panorama à un moment donné - Août 2017 - avec toute la subjectivité que cela implique. Les informations à caractère technique ou tarifaire se réfèrent à cette seule période et sont donc susceptibles d’évolution. Les entreprises citées peuvent bien évidemment apporter toutes précisions utiles dans les commentaires. Cette liste n’est pas exhaustive. Que mes lecteurs n’hésitent pas à mentionner dans leurs commentaires toute marque qui aurait pu être omise. (Vous trouverez tous les liens fonctionnels dans l’article original publié sur le blog)

Décapod

Cette SARL située dans l’Oise existe depuis 2009 et propose toute une gamme de produits de décor typiquement français (Signaux, bâtiments civils et ferroviaires, barrières, PN,…) de grande qualité et bénéficiant d’une excellente réputation. Décapod dispose d’une large gamme de cibles lumineuses et de pieds pour réaliser une signalisation SNCF soignée et conforme. Il s’agit de signaux en laiton à monter, peindre et décorer. Ils nécessitent donc de bien maîtriser la soudure de petites pièces et de disposer d’un atelier équipé (perceuse a colonne, aérographe,…). Ce type de produit s’adresse donc à des modélistes confirmés qui ont un nombre important de signaux à réaliser, ne serait-ce que pour rentabiliser l’outillage nécessaire.

√ Je profite de l’occasion qui m’est offerte, pour vous inviter à visiter les pages YouTube de notre collègue Renaud Yver, modéliste talentueux et fin pédagogue. Ce chirurgien de profession a maintes fois fait l’objet de reportages sur son magnifique réseau “Luzy”. Non seulement c’est beau, mais en plus l’homme aime partager son savoir au travers de vidéos particulièrement didactives. On peut notamment apprécier l’enthousiasme communicatif de l’auteur-narrateur lorsqu’il nous fait vivre l’ambiance de “sa” ligne de chemin de fer au travers de personnages pittoresques. L’auteur se fait alors interprète de ces acteurs du rail d’antan.

Pour en revenir aux signaux, Renaud a justement proposé une vidéo détaillant le montage de kits Décapod. Bonne occasion de découvrir à la fois l’homme et ces signaux.

LMJ

Cet artisan bien connu de notre milieu propose des kits d’une grande qualité. C’est très beau et assez cher. Dans ma pratique précédente, j’avais acheté deux carrés mécaniques fonctionnels et un PN avec barrières anciennes ainsi que plusieurs modules sonores. Simplement superbe et fiable. Du bel ouvrage mais qui nécessite soit de posséder un atelier très bien équipé… Soit un portefeuille bien garni pour du monté prêt a poser.

LMJ ne propose que des signaux mécaniques.

Sur le site LMJ, je n’ai pas vu de tarif, le site étant, certes très esthétique, mais assez succinct et pas du tout ergonomique - en tout cas a partir d’une tablette sous Android.

Drim 3D

Cette SAS située dans l’Essonne propose une gamme importante de produits ferroviaires dont des signaux en kit à assembler. Ce peut être une alternative intéressante aux kits laiton de Décapod.

Sur un plan tarifaire, pas surprise majeure, les prix se situent dans la moyenne.
**
Régions et Compagnies**

Autre artisan français, Régions et Compagnies propose une gamme de produits de décors très variée : bâtiments, façades, fonds de décors,… Kits de grande qualité, fournisseur réputé, R&C propose une gamme de signaux mécaniques non fonctionnels. Cela peut être une alternative aux signaux LMJ puisqu’ils nécessitent un outillage plus basique.

Ce peut être une alternative intéressante sur de petits dioramas, voire, pour ce qui me concerne, pour égayer ma future gare surélevé : le coté statique des signaux étant compatible avec ces courtes voies purement décoratives.

N’étant ni outillé ni familiarisé pour ce type de kit, je vais donc m’orienter vers des signaux montés et prêts a poser.

Disque Rouge

C’est une ancienne marque bien connue des modélistes. Elle a longtemps été la seule société à proposer une gamme complète de signaux SNCF prêts a l’emploi, à part les très disgracieux signaux Jouef ou Roco. On y trouvait notamment toute une panoplie de signaux mécaniques motorisables en plus des traditionnelles cibles lumineuses. Dans ma pratique antérieure, Disque-Rouge a toujours été ma marque préférée : Disponible partout, simple, robuste, prêt a l’emploi, pas trop cher. Aujourd’hui il semble que ce soit une EURL ou un Auto-entrepreneur qui poursuive la distribution de cette marque emblématique en plus des produits JV (caténaires) et Lybe (spécialisée dans les montages électroniques). Produits réputés par ailleurs.

Pour ce qui concerne plus spécialement les signaux Disque-Rouge, le choix des cibles lumineuses est assez complet, y compris sur potences/nacelles. Malheureusement, les signaux mécaniques ne sont plus proposés. C’est dommage, ils étaient une bonne alternative aux signaux LMJ, beaucoup plus beaux mais aussi beaucoup plus chers.

Les signaux sont dotés de leur plaque F ou Nf selon la configuration. C’est un plus : on n’aura pas à les acheter ou les confectionner.

A noter l’absence de l’œilleton fonctionnel sur les cibles présentant le carré. L’œilleton est une petite lampe blanche implantée sur les cibles pouvant présenter le carré (2 feux rouges). Allumé sur toutes les indications sauf au Carré justement, il permet au mécanicien de différencier un carré avec un feu avarié (Non franchissable) d’un simple sémaphore (Franchissable). C’est donc non seulement une information essentielle pour l’exploitation mais aussi un aspect esthétique indéniable. Dans les standards actuels, cette absence est un défaut de taille.

Le site est particulièrement sommaire, voire totalement insuffisant : seules sont présentés les tarifs des cibles 2,3 et 4 feux (aux échelles N, Ho et O). Le reste de la gamme est succinctement décrite sur deux pages. Même si Disque-Rouge est aujourd’hui une micro-entreprise, le site internet, vitrine de la marque, n’est pas à la hauteur. De nombreux artisans proposent aujourd’hui des sites internet bien plus intuitifs et conviviaux… Et donc incitatifs à l’achat. Car, quoiqu’on en dise, un site marchand mal présenté, y compris si les produits sont bons, c’est pour moi rédhibitoire.

L’autre soucis de Disque-Rouge, c’est sa tarification : 14,10 € de différence(*) avec la concurrence sur un signal standard 3 feux en Ho (VL/S/A), c’est simplement énorme ! Et sans doute pas justifié. En tout cas à mes yeux de consommateur au budget contraint.

Site mal présenté, produits perfectibles et tarifs non compétitifs, c’est clair, je vais poursuivre mes recherches.

Disque-Rouge peut réaliser sur devis des commandes spécifiques.

Lebmodélisme

Lebmodélisme est une association loi 1901 créée en 1999. Elle distribue de la signalisation ferroviaire SNCF sous forme de cibles lumineuses bien reproduites (Pas de signaux mécaniques). On trouve également des accessoires complementaires indispensables (Armoiries électriques, caisses à piles,…). C’est un fournisseur de bonne réputation. Alain Sénes, alias Moduleho sur le net et dans la presse spécialisée, s’était fait un écho très favorable de ces produits lors de la présentation de son oeuvre titrée “Saint-Tristan”, un petit réseau d’inspiration zone industrielle en voie Trix. Il est vrai que les signaux sont de bonne facture et associés à une électronique, analogique ou digitale, modulaire et brochable par prises mâle/femelle sous le signal.

Les plaques F ou Nf sont a prévoir. L’œilleton est fonctionnel, c’est un vrai plus.

Le site de Lebmodelisme est bien présenté. Il est ergonomique et bien architecturé. On y navigue avec plaisir, les produits sont bien décrits et plusieurs PDF techniques sont disponibles en téléchargement.

Lebmodélisme peut réaliser sur devis toute configuration spécifique.

Les prix sont attractifs. En fait, ce fournisseur avait retenu toute mon attention et j’avais même entamé une démarche d’achat… Jusqu’au moment du paiement : Pas de bol, pour une fois que j’ai un petit budget à consacrer à mon train, je tombe sur le seul site qui n’accepte pas les cartes bancaires [NDLA : Le jour de l’achat début août 2017]. Le fournisseur n’accepte que les chèques comme moyen de paiement. C’est balaud, surtout quand on n’a pas de chéquier.
**
France-Fourniture Modélisme**

C’est Frédéric Faïsse, auto-entrepreneur, qui anime cette micro-entreprise basée a Aix-en-Provence. Il propose toute une gamme de signaux lumineux, aux échelles Ho et N, ainsi que des potences, nacelles, pancartes rétro-éclairées et heurtoirs. On trouve également des accessoires dont des téléphones de voie et des pylônes d’éclairage.

Les pancartes F ou Nf sont absentes, mais l’œilleton est fonctionnel.

Le site est intuitif, agréable à visiter, et les descriptifs techniques complets.

Plus cher que Lebmodélisme sur certains produits, mais moins onereux que la gamme Disque Rouge, il se place en secteur médian sur le segment des signaux prêts à poser.

C’est chez ce fournisseur que j’ai commandé mes deux signaux à cible 5 feux - Photo 246 ci-contre. Achetés pendant la période estivale, je suppose que ma commande sera traitée en septembre. Je ne manquerai pas de vous aviser dès la réception des feux.

**Marklin et Viessman **

Ces marques proposent de jolis signaux de type allemand. Donc pas du tout ce que je recherche même si certains sémaphores allemands peuvent être un peu francisés.

Marché de l’occasion

Si vous souhaitez privilégier d’autres investissements que la signalisation, rien ne vous empêche de fouiner dans les bourses d’échange à la recherche d’anciens feux Jouef. Avec un peu de bricolage notamment pour échanger les vieilles ampoules contre des leds, ces produits peuvent avoir une seconde vie sur votre réseau, mais a ma connaissance seules de cibles 3 feux avaient été produites.

Emmanuel

  • comparatif des prix (août 2017) sur un signal de BAL, cible A, 3 feux (VL/S/A), sur mat, à l’échelle Ho : Disque -Rouge à 38€ ; LEbmodélisme à 24€ ; FFM à 23,90€.

*Bonjour a tous,

Je reviens vers vous après cette petite pause estivale et quelques soucis de connexions. Ma tablette commence à faiblir en présentant des bugs inopinés et des redémarrages bien poussifs. *

[size=200]Premier bilan d’étape après la pause estivale 2017[/size]
**
Épisode 51 - Après les congés d’été, voici venu le temps de la rentrée. Bonne occasion pour faire un bilan d’étape sur l’avancée des travaux et sur les réseaux sociaux.**

Les congés d’été sont bien souvent, pour les ferromodélistes, une période de pause dans les travaux puisque l’on se consacre à sa famille, aux amis ainsi qu’à d’autres loisirs, même si on en profite parfois pour conjuguer passion ferroviaire et sortie familiale en faisant un détour par un train touristique. J’espère que vous avez passés d’agréables vacances.

Cette rentrée est donc une bonne occasion pour réaliser un bilan d’étape cinq mois après le lancement du projet “Z.I. Nord”.

[size=85]Photo 247 : le plan de voie de la ZI Nord. Source : © letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Pour mémoire, ce premier module s’inspire de l’oeuvre “La rue de Suède” de Yann Baude, présentée dans le hors-série 48 dédié de Loco-Revue. Une création originale qui a d’ailleurs suscité plusieurs interprétations par d’autres modélistes comme en témoignent plusieurs fils sur le forum de la revue. Pour ma part, j’ai trouvé ce plan de voies et son environnement industriel compatibles avec mes objectifs et surtout mes contraintes. La première d’entre elle étant d’ordre budgétaire.

Autre particularité : Adepte de la marque emblématique Märklin, ce réseau est donc en “3 rails” digital. La voie K a été choisie pour le plaisir de la balaster moi-même et pour sa gamme d’aiguillages dits “élancés” plus esthétiques, même si les extensions futures seront sans doute dotées de la voie C. (Alain Sénès, alias Moduleho, nous a d’ailleurs présentés une intégration réussie de cette voie C - en Trix “2 rails”- sur son oeuvre “Saint-Tristan-”).

Si le plan d’origine de “La rue de Suède” à été globalement respecté, ses voies principales ont été allongées. Avec 50 cm de plus que la création de Yann Baude, cela m’a permis d’augmenter la longueur utile de la voie principale et de son évitement pour accueillir des rames d’un peu plus d’un mètre avec des courbes de 900 cm. De même, la longueur des embranchements s’en trouve étirée et donc d’une capacité d’accueil supérieure. L’Installation terminale embranchée (ITE) du premier plan a ainsi pû être dédoublée après le passage à niveau. Là encore cela augmente les possibilités de manoeuvres.

Ce dimensionnement de 200 x 50 cm augmente également le panorama et donc le nombre de bâtiments en fond de décor.

[size=85]Photo 248 : le fond de décor en cours de construction. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Bilan financier

Ce projet s’inscrit dans un budget contraint. L’idée est donc de démontrer que ce petit réseau est réalisable avec un petit budget. Forcément, les travaux n’avancent pas à la vitesse souhaitée, mais ce modeste projet avance malgré tout et me procure satisfaction.

Le caisson ayant été réalisé avec du bois de récupération pour l’essentiel, il ne m’aura coûté qu’une trentaine d’euros (un peu de bois, des plaques de Dépron, colle vinylique, …). A cela il convient d’ajouter une trentaine d’euros pour le tube à leds et quelques accessoires d’électricité (Serflex, câbles d’alimentation, prise mâle, dominos,…). Au total, le caisson m’aura donc coûté jusqu’ici une soixantaine d’euros. Il me reste à réaliser le toit et la facade.

Coté plan de voies : Les éléments de voies, dont six aiguilles grand rayon, représentent un budget conséquent d’un peu plus de 250 euros, sans moteur. J’aurais pu amoindrir ce coût avec des aiguilles standards moins chères, mais l’esthétisme en aurait pâti. Le coût de la pose des voies est quasi-nul puisque j’ai utilisé du sable naturel pour le ballast.

Coté décor maintenant : Toute la voirie est réalisée en Carton-plume©, son coût est donc dérisoire. Sa mise en couleur avec de la cendre de cigarette ne m’a rien coûté. Il en est de même pour le quai en ilot réalisé avec le même matériau, une chute de papier de verre et du carton Canson.

Le fond de décor, à son stade actuel du moins, est d’un budget raisonnable. Le support en MDF est du bois de récupération. C’est la peinture acrylique qui coûte le plus cher. Il faut en effet choisir des produits de qualité (pour ma part, la marque Pébéo) : un grand tube de blanc, un tube de bleu, un tube de noir, le tout pour une trentaine d’euros.

Concernant les bâtiments, l’investissement est modéré : Un abri de quai Faller (26€) et une usine Walter-Cornerstone (36€). La façade d’usine, en construction intégrale et en cours de finition, est d’un coût dérisoire.

Pour finir sur l’aspect décor, on peut mentionner : Quelques pots de peinture Hulmbrol, quelques pots de terre à decor, des profilés Evergreen, de la colle pour maquette plastique, le tout pour une trentaine d’euros.

La commande digitale, une Mobile Station 2 Märklin, m’a coûté 80€. Cela reste raisonnable pour cette centrale d’entrée de gamme largement suffisante pour ce projet modeste.

Le premier engin moteur, la 050 TA 23 Märklin, a été achetée pour 370€, fumigène inclus. C’est pour moi un investissement important. Mais je souhaitais impérativement une locomotive à vapeur sonorisée pour ce premier engin de manœuvres, locomotive française de surcroît.

Le parc tracté compte une Bruhat Roco d’occasion (20€), un couvert à essieux Märklin Start-Up avec feu de fin de convoi (20€), un couvert et un tombereau - avec chargement de charbon - à essieux Marklin (35€ pièce).

Enfin, terminons avec la première tranche de signalisation puisque j’ai commandé 2 cibles 5 feux sur mât pour un total de 77€, port compris.

A ce stade donc, le projet “Z.I. Nord” représente un budget de moins de 1100€ en cinq mois, dont près de la moitié pour la commande digitale et le parc roulant. On reste sur un budget raisonnable qui montre que l’on peut pratiquer le modélisme ferroviaire avec des moyens financiers modestes, pour peu que l’on s’implique dans un décor mélangeant produits commerciaux ou artisanaux et construction intégrale. Cette dernière nécessite du temps, aussi bien pour les recherches documentaires que pour la réalisation, mais est source de bien des satisfactions. L’imperfection du résultat est à comparer à la modestie de l’outillage disponible. L’investissement en outillages perfectionnés (impression 3D, robot découpeur…) améliore la finition mais a un coût incompatible avec mon budget actuel. Il faut savoir faire des compromis.

Sur les réseaux sociaux

Le blog “letraindemanu” sur Canalblog, sur lequel ont été publiés 50 articles et presque 250 photos, a attiré plus de 5800 visiteurs depuis son lancement en avril dernier. C’est un résultat encourageant pour un blog au sujet si spécialisé sur un lectorat cible d’environs 50 000 ferromodélistes français. Il est d’ailleurs agréable de constater que si un peu plus de la moitié des visites émanent d’internautes français, le lectorat est également constitué de nombreux visiteurs d’Europe, d’Afrique du Nord et d’outre-atlantique. Plus important que le nombre de visiteurs est la fidélité des internautes inscrits à la newsletter et le nombre de pages lues.

Ce blog a su attirer l’attention de la rédaction de la revue “Clefs pour le train miniature” et le reportage sur l’exposition Fédé Rail 2017 a été relayé sur le site officiel de notre fédération, la FFMF.

Sur Facebook, mon compte personnel modéliste et la page “le train de manu” sont également régulièrement visitées et fidélisées.

Enfin, il me faut évoquer les forums sur lesquels sont publiés une copie des principaux articles. J’ai choisi volontairement de ne m’inscrire que sur deux forums bien que le choix soit plus vaste. En effet, s’inscrire sur un forum implique d’y apporter des contributions de qualité, de participer aux échanges régulièrement, de s’intéresser aux autres, et donc cela prend du temps. “Moins mais mieux”, formule énoncée par Loco-Revue en matière de modélisme est applicable également aux réseaux sociaux. J’ai donc choisi le forum Loco-Revue, forum généraliste de qualité (dont mon fil a totalisé 14879 lectures) et le forum 3 Rails, dédié comme le titre l’indique, au cercle spécifique des “3 raillistes” (4977 lectures). Les forums suscitent des échanges plus importants que le blog où, étrangement, les lecteurs laissent peu de commentaires. Pourquoi ? Mystère.

Je tiens donc ici à remercier tous ces visiteurs pour l’intérêt qu’ils portent à ce projet et aux pages qui lui sont dédiées, ainsi que pour leurs avis éclairés, leurs observations constructives et leurs suggestions pertinentes. Elles sont source d’encouragement, de motivation et d’amélioration. Merci pour ce soutien.

Pour conclure ce bilan d’étape, il s’avère satisfaisant : Les travaux en cours sur le module sont conformes aux objectifs du projet et le budget prévisionnel est respecté. Les pages internet ont réussi à fidéliser un lectorat régulier.

Avec ce bilan encourageant, il est temps de retourner au module. Prochaine étape, la toiture de ma façade d’usine.

Emmanuel

[size=200]Finition du show-case (Partie 1)[/size]

Episode 52 - Alors que le décor avance progressivement, le module s’encrasse dramatiquement. Il devient urgent de terminer le show-case en lui construisant son toit et sa façade.

Depuis le début des travaux, le module a été laissé à l’air libre afin d’en faciliter l’accès pour réaliser le décor (photo 250 ci-dessous). En milieu urbain, cerné de nombreux chantiers de BTP, la poussière encrasse le module à la vitesse d’un TGV. Si à cela on ajoute la présence d’un adorable labrador noir au sein du foyer, il devient urgent de fermer le show-case pour protéger le décor de la poussière. Et des poils de chien.


[size=85]Photo 250 : Le module avant la finition. Source : letraindmanu sur Canalblog[/size]

Je me décide donc à construire le toit et la façade du module 1 “Z.I. Nord”.

Matériaux nécessaires

  • Le toit n’a pas vocation à supporter du poids. il sera donc réalisé avec une simple planche de contreplaqué ordinaire de 3 mm. Si vous envisagez d’utiliser cette future surface pour ranger du matériel roulant, optez pour du 5 ou du 10 mm d’épaisseur, mais cela va alourdir l’ensemble. La dimension de la plaque est de 202 x 50 cm.

  • La façade est également fabriquée avec du contreplaqué de 3mm. Sa dimension est de 202 x 36,5 cm. En effet, le module repose actuellement sur des tréteaux et non sur ses piétements définitifs. La façade sera travaillée à la scie sauteuse et peinte avec une peinture acrylique pour usage intérieur.

Du pléxyglass servira de couvercle transparent à l’ensemble. J’ai donc opté pour du Polyglass (produit par SEDPA et distribué chez Leroy-Merlin, mais il existe d’autres produits similaires) de 4 mm d’épaisseur. En achetant ce type de produit, il faut être très vigilant sur l’état des deux surfaces. Elles sont en principe protégéees par un film plastique. Il ne doit y avoir aucune rayure, car c’est un matériaux très fragile. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai opté pour deux ouvrants de 1 mètre chacun au lieu d’une seule plaque de 2 mètres : En cas d’accident sur le Polyglass, le remplacement peut être partiel. D’autant que c’est un produit qui coûte cher.

L’option d’une vitrine en verre n’a à mon sens d’intérêt que pour un module terminé et qui n’a pas vocation à être déplacé. Deux vitres montées sur glissières à roulement à billes sont une alternative. Pour autant le Polyglass monté sur charnières permet, en position haute, de dégager complètement le module et donc de profiter pleinement du son des engins digita-lsound. Le Polyglass est aussi bien plus facile à travailler avec du matériel basique.


[size=85]Photo 251 : Dernière vue aérienne du module avant la finition du show-case. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

  • Des charnières, quatre au total, permettront la fixation des plaques de Polyglass sur la toiture. J’avais initialement prévu une charnière piano sur toute la longueur, mais les dimensions ne me convenaient pas. De plus le Polyglass de 4mm est lourd, j’ai donc opté pour des charnières plus grosses, de taille 10 x 5 cm. Les trous de fixation, 6 par charnière, sont d’un diamètre de 4mm.

  • Les vis : Il faut douze vis à bois pour fixer les charnières sur le toit et douze écrous à tête coniques avec boulons pour fixer le Polyglass aux charnières.

  • Des aimants : De petite taille, il s’agit d’aimants de forme rectangulaire pour porte de meubles. Il en faut quatre. ils seront fixés à chaque coin inférieur des plaques de Polyglass.

  • Des boutons de tiroirs : Il en existe de toutes sortes, du plus économique au plus onéreux. Il en faut quatre qui seront fixés sur la face externe du Polyglass à la hauteur des aimants. Choississez un modèle basique pas cher. Vous pourrez toujours les changer plus tard quand tout le module sera fini.

  • Du joint mousse : Initialement prévu pour les joints de portes ou fenêtres, il faut choisir du joint auto-adhésif d’épaisseur 1-4 mm et de 1 cm de largeur. Longueur nécessaire 5 m. Ce joint sera fixé sur le pourtour de la façade, il faut donc impérativement choisir un joint d’une couleur proche de la teinte prévue pour la façade. Pour ma part je l’ai choisi en noir.

  • Pâte à bois : Un petit tube de 60gr pour boucher tous les orifices des vis de fixation de la façade et ainsi les faire disparaitre après peinture.

  • Peinture de façade et du toit : Il faut bien choisir la teinte de la peinture de façade. Ce choix dépend des goûts de chacun. Il faut également tenir compte de l’environnement du réseau. Surtout s’il n’est pas installé dans une pièce dédiée, il faut s’adapter aux teintes des autres meubles. Dans ma pratique antérieure, j’utilisais exclusivement le noir. Le rendu est impéccable car, tel un film en 16:9, les bandes noires orientent le regard. Cette couleur avait donc ma préférence. Mais, sur un certain nombre de réseaux présentés en exposition ou dans la presse, le vert “herbe” a fait son apparition ces dernières années. Cela augmente artificiellement la profondeur du module perçue par le spectateur. Tout est possible,ou presque.

Pour ma part, j’ai opté pour un “Gris zingué n°1” de chez Luxens, cette teinte me semblant plus proche de l’univers un peu grisâtre de ma zone industrielle péri-urbaine. Cela reste une teinte foncée qui va guider l’oeil du spectateur. Cette couleur reste par ailleurs assez neutre, contrairement au vert, si je souhaitais par la suite réaliser une extension différente (module hivernal par exemple).

Il faut de toute façon choisir une teinte facile à retouver à l’avenir pour d’éventuelles retouches ultérieures. Compte-tenu du nombre de couches à appliquer, il vous faut un pot pour dix à quinze mètres carrés.

Le budget

Cette tranche de travaux représente un budget non négligeable. Il faut compter une vingtaine d’euros pour chaque planche de contreplaqué découpée aux dimensions souhaitées. Le Polyglass est un produit coûteux puisque j’ai déboursé 90 € pour les deux plaques. Les pots de peinture de 0,5 l coûtent près de 13 € chacun. Avec les charnières, les vis, les aimants, les boutons et les joints, le budget de cette tranche de travaux s’élève à environ 250 €. Mais c’est un poste de dépense incontournable tant pour la protection du futur décor que pour une intégration réussie du module dans son environnement. Cela est d’autant plus important si vous envisagez une future présentation en exposition.

La façade

Je commence cette phase de travaux par la réalisation de la façade. Le premier travail consiste à tracer la découpe de la fenêtre. Pour se faire, je fixe ma plaque provisoirement à son emplacement définitif. Je perce deux trous de diamètre 2mm en haut à chaque extrémité, fraise le perçage et visse la plaque. Ces deux trous serviront de repère pour le montage après les travaux. Avec un crayon à papier, en passant par le toit, je trace les contours internes de la découpe. C’est la partie basse de la future fenêtre qui nécessite le plus de soin puisqu’il faut se placer précisemment à ras des sols : Cour pavée, route, trottoirs, quai futur au premier plan, emplacement du signal (Sémaphore unique de sortie Ouest), ainsi qu’un petit monticule qui va masquer, au moins partiellement la sortie Ouest.

Les traçages latéraux sont de 10 cm et permettent de cacher les tasseaux latéraux. Le traçage supérieur est de 11 cm. Il permet de masquer le tube néon et le raccord du toit pour un réseau dont le toit de la halte sera au niveau des yeux sur le piétement définitif. Ce bandeau supérieur peut être un peu réduit si le réseau est plus bas.


[size=85]Photo 252 : Traçage des lignes de découpe de la façade. A noter que ce traçage est marqué sur la face interne, on travaille donc en négatif. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

La hauteur de 18cm de la fenêtre accentue ainsi la perception : le module paraît plus long.

Le pannau est ensuite démonté puis le traçage définitif surligné au stylo à bille. Les dimensions sont contrôlées avec sérieux, car toute erreur sera irrémédiable.

Règles de sécurité avec la scie sauteuse

Comme je vais travailler avec la scie sauteuse, il est important de rappeler à nos plus jeunes que ce type d’outillage dangereux se débranche de la prise électrique systématiquement après usage, y compris entre chaque coupe, pour éviter tout démarrage intempestif. La pose de la lame se fait appareil débranché, cela va de soit. La lame choisie doit correspondre au matériau découpé. La découpe se réalise sur une surface stable, de préférence un établi, de préférence avec des serre-joint pour éviter tout ripage. Le port de lunettes de protection est indispensable pour protéger les yeux en cas d’éjection de projectiles, y compris la lame qui peut se briser ou se désengager de son logement. Le port d’un masque est recommandé en particulier pour les asthmatiques.

La découpe

Quelques trous de gros diamètres sont percés en plusieurs endroits de la fenêtre centrale pour permettre l’introduction de la lame de la scie sauteuse : Avec prudence et pas trop près de la ligne de découpe pour éviter les éclats de bois sur la surface de la façade. La fenêtre est découpée à la scie sauteuse avec une lame fine pour le bois. La découpe terminée, tous les pourtours sont poncés au papier de verre à grains fins pour éliminer toutes les échardes. Puis je ponce, avec le même papier de verre, la surface externe à peindre. La surface doit être soyeuse au toucher. Je termine par un bon coup d’aspirateur pour néttoyer tant l’espace de travail que la sciure sur la planche elle-même.



[size=85]Photos 253 & 254 : La façade découpée est positionnée à blanc avant mise en peinture. Notez les découpes en particulier au niveau de la route et des trottoirs. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Arrive la phase de peinture. Elle nécessite plusieurs jours de travail, car il faut compter douze heures minimum entre chaque couche.

Contrairement à ce qui est indiqué sur la notice, je réalise toujours la première couche un peu diluée (2/3 peinture, 1/3 diluant). Ici, il s’agit d’une peinture acrylique, donc je dilue à l’eau. Le bois absorbe ainsi mieux la teinte. Deux autres couches non diluées sont appliquées à une demie-journée d’intervalle. Je réalise un léger ponçage entre chaque couche, ce qui améliore le rendu final.

Il faudra trois couches au total avant fixation.

A suivre.

Emmanuel

Bonjour Emmanuel,

Je viens de lire et d’apprécier votre compte-rendu synthétique de vos travaux. Les photos illustrent bien tant le texte que l’avancement du travail.

Je tiens à vous remercier et à vous féliciter.

Au plaisir de vous lire

Pascal :sleep:

Bonjour Pascal

Merci pour tes appréciations encourageantes. J’essaie effectivement de partager ma modeste aventure. Et qui sait, peut-être ce blog parviendra-t-il à provoquer le déclic pour un nouveau modéliste ? En tout cas, bien que la taille du module soit réduite et le budget contraint, j’y trouve beaucoup de plaisir et à vous le partager.
Merci de ta visite
A+
Manu

[size=200]Finition du show-case (Partie 2)[/size]

**Episode 53 - La façade du module est peinte. Je vais maintenant m’occuper du verso puis construire le toit et poser le Polyglass. **

Ma façade présente désormais une belle teinte “gris zingué” sur sa face externe (Photo 255 ci-dessous). Il me faut maintenant travailler sa face interne. Bien que cette face ne soit pas visible du spectateur, elle nécéssite d’être peinte en blanc, simplement pour réfléchir la lumière du tube et ainsi homogénéïser la diffusion lumineuse. Pour cette étape, une peinture acryllique basique suffit amplement. Seulement deux couches sont nécessaires, appliquées à une douzaine d’heures d’intervalle. Je ne peints pas la zone qui sera en contact avec les tasseaux puisque de la colle y sera appliquée.

[size=85]Photo 255 : La façade en cours de peinture sur sa face externe. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Après séchage, la façade peut être fixée définitivement en se calant sur les deux trous percés au début des travaux (voir épisode 52). Préalablement, j’étale au pinceau de la colle vinylique (Colle à bois à prise rapide) sur tous les tasseaux de la face avant et je fais de même sur le pourtour de la face interne de la façade : Il faut en effet rendre le module le plus hermétique possible. La facade en place, je complète la fixation en posant de petites vis à bois sur tout le pourtour. Les pré-trous se font àvec une fine mèche à bois et les trous sont fraisés pour permettre l’encastrement des têtes de vis.

Lorsque toutes les vis sont posées, je bouche chaque orifice avec une noisette de pâte à bois. Après séchage, la pâte à bois est poncée au papier de verre fin. Dépoussièrage puis application de deux nouvelles couches de peinture “gris zingué” sur toute la surface à un intervalle de douze heures.

La façade est maintenant terminée et en place (photo 256 ci-dessous).

[size=85]Photo 256 : La façade est fixée au module. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Le toit

Le toit du module nécessite un traitement sur chaque face.

Sur la face interne, il faut reprendre les teintes appliquées sur le fond de décor, à savoir un ciel un peu enuagé. J’utilise donc les tubes de peinture Pébéo utilisés pour ce dernier. Application d’une première passe de blanc dilué (2/3 peinture - 1/3 eau), suivie d’une couche non diluée. Après séchage complet, ma face interne est prête à recevoir sa teinte définitive. Sur la palette, je mélange mon blanc avec quelques noisettes de bleu jusqu’à obtention d’une teinte similaire au haut du fond de décor. En effet, il faut être le plus “raccord” possible. Il me faut par ailleurs réaliser un dégradé. Car si la partie proche du fond de décor doit lui être similaire, la partie proche du néon doit être blanche, pour les même raisons que la face interne de la façade (photos 257 & 258 ci-dessous).

[size=85]Photos 257 et 258 : la mise en peinture de la face interne du toit. Notez le dégradé. Source : letraindemanu sur Canalblog. [/size]

La seconde phase de traitement du toit, qui concerne sa face externe, sera réalisée une fois le toit posé. J’en profite pour percer un trou par lequel je passe le cable 220v du tube néon. Le câble est ensuite fixé au toit (sur sa surface externe) par des Serflex et des supports (comme les câbles sous le réseau, voir la catégorie “électricité basse tension”). Il part du centre du module vers l’angle arrière gauche où des trous lui permettent de rejoindre le dessous du module. Son raccordement définitif se fera ultérieurement.

Le Polyglass

Polyglass est une marque déposée. Ses spécifications techniques sont proches du pléxyglass. Pour mémoire, les deux plaques achetées sont toujours revêtues de leurs films de protection qui sont conservés jusqu’à la fin des travaux.

Les plaques de Polyglass doivent être découpées (Les chutes seront précieusement conservées pour une utilisation ultérieure, par exemple les rebords anti-chute d’une coulisse). En effet, le module ne repose pas encore sur ses piétements définitifs mais sur de simples tréteaux. Il me faut donc une découpe qui varie de 40cm (dans chaque coin inférieur) à 36,5 cm sur la partie centrale. En principe, le pléxyglass ne se coupe pas : Il se rompt après plusieurs passes de gros cutter à lame fixe. Le risque de ripage est important avec le risque de se blesser ou de rayer incurablement la plaque.

J’ai donc opté pour une découpe à la scie sauteuse avec une lame fine pour le bois, scie sauteuse qui me permet de réaliser des découpes en courbe plus précises. Une finition des tranches au papier de verre élimine les copeaux. Attention à ne pas rayer les surfaces.

La plaque est ensuite positionnée contre la façade. Les plaques faisant 100 cm de largeur et le module mesurant 202 cm, la plaque est donc positionnée à 1 cm du bord du module. Je repère la position des charnières et trace les points de fixation sur le Polyglass. Le perçage des trous se fait avec des mèches à bois de dimensions progressives (2 puis 4 de diamètre), à vitesse lente. Le polyglass est fragile et tout dégât sera irréversible.

La fixation des charnières (photo 259 ci-dessous) sur le toit nécessite des petites cales découpées dans une chute de CP 3 mm aux dimensions desdites charnières.

Une fois la plaque fixée à ses charnières, je repère puis perce les trous des pièces métalliques qui seront en face des aimants, à chaque coin inférieur (Photo 260 ci-dessous).


[size=85]Photos 259 & 260 : Pose des charnières et aimants sur le Polyglass. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le joint mousse est posé sur la façade au périmètre exact de la plaque de Polyglass (Photo 261 ci-dessous. A noter que les films de protection sont toujours en place).

[size=85]Photo 261 : La première plaque de Polyglass est fixée à la façade. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Avant fixation définitive du Polyglass, les charnières et les pièces métalliques des aimants (face visible seulement) sont peintes en “gris zingué”. Elles seront ainsi moins visibles.

La seconde plaque de Polyglass

La seconde plaque n’est travaillée qu’une fois la première terminée et posée définitivement. En effet, les deux plaques doivent absolument être “raccord” à leur jonction centrale : La fente qui les sépare doit être la plus faible possible sans gêner toutefois la manipulation de l’une ou l’autre des plaques. C’est donc seulement quand la première est fixée que l’on peut définir avec précision les trous à réaliser dans la seconde. Il faut absolument éviter toute “fatal error” qui sera forcément coûteuse. Ou irrémédiablement disgrâcieuse. Au choix.

[size=85]Photo 262 : Gros plan sur les angles inférieurs des plaques de Polyglass, vus à la joinction centrale. Notez la forme des angles, le positionnement des aimants et des boutons. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Après tous ces travaux, Il ne reste plus qu’à peindre la face externe du toit avec la même peinture que la façade, ainsi que les faces latérales. Il faut prévoir deux à tois couches.

Dans les prochaines semaines il me faudra appliquer un vernis protecteur sur les peintures externes, très exposées au érraflures. Cela a un coùt qu’il me faut budgéter.

Mais d’ores et déjà, mon show-case est terminé et présente son aspect quasi-définitif. Il ne manque sans doute qu’un joli titrage du module identifiant ainsi la " Z.I.Nord" avec un lettrage couleur gris acier pour rappeler le coté industriel du site. Une petite plaque gravée (du type de celles que l’on trouve sur les coupes sportives) avec le nom de l’auteur et la date d’inauguration pourra apportera la touche finale à ce show-case.

A suivre…

Emmanuel

Bonjour Manu,
Très beau travail et belle découpe du Polyglass.
Sincèrement Mark

Bonsoir Pascal,

Pour info, France Fourniture Modélisme m’à avisé il y a quelques jours que ma commande était en préparation. Ça devrait arriver sous peu.
A bientôt
Manu

Bonjour Manu, bonjour à Tous

Comme Pascal je suis impatient de voir ta signalisation.
Pourquoi optes tu pour une commande analogique de ta signalisation ?
Pourquoi inverser la polarité en fonction du type de commande ?

Merci de tes réponses
Jerome

Bonjour Jérôme,

J’ai opté pour une signalisation analogique pour une raison de budget. Et puis sur une si petite surface, je manoeuvre à vue. Pas besoin d’automatisme, même en cas de construction d’extensions. Le numérique n’a alors pour moi d’intérêt que pour les engins de tractions.

Les feux seront donc commandés par de simples interrupteurs bipolaires : 1 pour le sémaphore, 2 par carré.

Merci de ta visite.
A+
Manu

Bonsoir Manu
Je comprends même si je ne partage ton argument sur l’approche budget .
Comment vas tu “commander” ta signalisation ? Avec des relais ? Si oui tu peux utiliser chez Viesmann la référence 5211 qui permet de commander 4 circuits de trois contacts indépendants.

Mais tu ne m’as pas répondu concernant l’intérêt d’inverser les pôles +&-

Bonne soirée
Jerome

Bonjour Jérôme,

En fait, question budget, ce n’est pas vraiment un choix, je dirais plutôt que je le subis. Mon budget étant contraint, je réduis les coûts. Ma signalisation n’à donc qu’un intérêt purement esthétique puisque elle n’a pas d’influence sur la marche des trains. Sur une si petite surface cela ne me gêne pas. Les signaux seront donc commandés avec de simples interrupteurs ON/ON.

Un pour le futur sémaphore : S/VL
Deux par carré : C/M/VL
Il n’y a pas d’inversion de polarité, j’ai du mal m’exprimer.
Merci de ton intérêt
A+
Manu

Bonjour Manu,

Je comprends
je suis impatient de voir ta mise en œuvre de ta signalisation France fourniture modélisme.
Bonne continuation

Jérôme

[size=200]Premiers trains dans la Z.I. Nord[/size]

Episode 54 - Les travaux lourds sur le caisson sont terminés. Il est temps de faire un grand ménage et de sortir ma 050 TA de sa boite. Premiers tours de roues dans la “Z.I. Nord”.

Il m’a d’abord fallu résourdre quelques soucis de connection internet. Alors que le blog et mes deux fils sur les forums rencontrent un succès encourageant, ma vaillante tablette a en effet rendu l’âme après trois années de bons et loyaux services quasi non-stop. Pas de chance ! Les publications s’en sont trouvées retardées tout autant que les visites sur les sites et les fils des copains. Car si le smartphone peut convenir pour de courtes interventions, il est très difficile de construire des articles assez longs avec un si petit appareil. Toute la famille s’est mise sur le dossier pour que je récupère un outils de travail confortable. Je remercie ici mon épouse, ma fille et mon fils pour ce soutien, qui prouve toute l’importance de l’adhésion de l’entourage lorsque l’on se (re)lance dans le modélisme ferroviaire.

J’ai donc mis à profit ces tracasseries techniques pour terminer le show-case.

**Finitions d’étanchéïté et sécurité anti-chute
**
Il s’agit de l’étanchéïté à la poussière bien-sûr. Car si le toit est posé et le Polyglass fixé, il me reste deux points importants : l’accès aux coulisses. La sortie Ouest au premier plan est assez simple à traiter puisque le fond de décor arrondi est collé au panneau latéral gauche. Une simple planchette de médium 3mm vissée au panneau assure à la fois l’imperméabilité et la sécurité anti-chute. Les coulisses n’étant pas encore construites, ce serait balaud de voir ma seule locomotive tomber sur le parquet. Märklin, c’est solide certes, mais il y a des expériences à ne pas tenter tout de même ! (Photo 263 ci-dessous)

[size=85]Photo 263 : La plaquette anti-chute sur la sortie Ouest. Source : letraindemanu sur Canalblog
[/size]

J’ai également profité de cette occasion pour récupérer quelques chutes de polystyrène et façonner le talus qui masque cette sortie.

[size=85]Photo 264 : Confection du talus sortie Ouest. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

C’est surtout la sortie Est qui m’a fait cogiter. En effet, située au dernier plan, donc en plein arrondi du fond de décor, avec de surcroît une dimension (trop !) importante, la seule planchette de médium ne suffisait pas : La sécurité anti-chute était efficace mais la poussière disposait malgré tout d’une large porte d’entrée par l’arrière. J’ai donc du confectionner une sorte de carter en plastique collé au dos du fond de décor.

Grand ménage

Ces derniers travaux d’herméticité réalisés, aujourd’hui donc, c’était jour de ménage dans la “Z.I. Nord”, à grand renfort de pinceaux, d’aspirateur et d’alcool à 70°. C’est fou la poussière qui peut s’accumuler sur un réseau en si peu de temps ! Plus encore quand le module est provisoirement installé dans une pièce de vie commune dans laquelle navigue un labrador de trente-cinq kilos.

Le ménage commence par un nettoyage des rails de roulement avec un chiffon doux imbibé d’un peu d’alcool à 70°, en insistant sur les aiguillages. Le plus fastidueux est le nettoyage des picots du rail central au coton tige ! L’état du chiffon au sortir de cette opération témoigne de l’encrassement auquel sont soumis nos réseaux.

Les quelques maquettes, pas encore terminées et donc amovibles, on été retirées. Le reste du décor déjà collé ayant été revêtu de vernis (Cour pavée, quai et son abri, voiries,…), le tout a été nettoyé délicatement au pinceau… à maquillage spécialement dédié, accompagné de l’embout d’aspirateur. L’intérieur du module a ainsi récupéré sa virginité d’antan.

Premiers tours de roues

Maintenant que tout ce grand nettoyage est terminé, il est temps de retirer les films de protection du Polyglass… Wahou ! Cà fait super beau ! Mon module est désormais une belle vitrine. Il est temps de sortir ma 050 TA 23 de sa boite et de lui dégourdir les bielles. Et même si la longueur disponible après les aiguilles de sortie est insuffisante pour y loger la locomotive et un wagon, ce qui empêche encore les manoeuvres, la locomotive seule peut s’y effectuer quelques tours de roues et se balader dans la “zone”.




[size=85]Photos 265 à 268 : Premiers trains dans la “Z.I. Nord”. Source : Letraindemanu sur Canalblog[/size]

Et surtout, mon petit parc roulant ne craignant plus la poussière, il va pouvoir rester à demeure, histoire de pouvoir le contempler quand bon me semble.

Il est désormais temps de poursuivre le décor…

Emmanuel

Bonsoir,

C’est magnifique :wink:

Quel bonheur de pouvoir faire rouler ses trains :cheers:

Bonjour Jérome,

Aux dernières nouvelles la commande est en préparation. J’attends les deux premiers signaux incessamment sous peu.
Je vous tiens au jus
merci de ta visite
Manu