La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonjour Manu,
Les possibilités de ce matériau que je ne connais pas m’ont l’air intéressantes.
Il faut que je me renseigne sur sa disponibilité en Helvétie… :wink:

Bonjour Manu,
Tu maitrises vraiment le carton plume. C’est un produit qui ne m’est pas approprié en raisons des doigts de quatre ans de mon co-maitre d’ ouvrage. En ce moment il teste l’enrobé en faisant circulé tout type de véhicule à divers échelle. Les entrées de tunnel ont déjà les stigmates. Je n’ose imaginé une rue en pavé :smiley:
Bonne continuation.
Sincèrement Mark

Bonjour Pierre,

C’est un matériau que ne n’avais jamais utilisé dans ma pratique antérieure. Je le découvre à l’occasion de ce retour au ferromodélisme et je n’ai donc absolument aucun recul pour porter des appréciations, notamment la tenue dans le temps. Mais je dois bien avouer que c’est plaisant à travailler. Je pense que tu devrais en trouver assez facilement dans tous les rayons arts déco de GSB.

Bonjour Mark,

Détrompes-toi ! Je ne maitrise rien du tout, je découvre ! Mais c’est un matériau agréable a travailler et qui semble offrir plein de possibilités.
Effectivement, c’est un matériau incompatible avec les mains juvéniles espiègles… A 4 ans, il faut opter pour du robuste.

Merci a vous pour votre intérêt pour ce sujet,
A+
Manu

[size=200]En video : Signalisation ferroviaire de chantier de voie nocturne[/size]

Épisode 44 - Si vous êtes à la recherche d’une scène particulièrement visuelle et sonore sur votre réseau d’époque actuelle, je vous propose de découvrir en video quelques images d’un chantier de voie et sa signalisation temporaire nocturne. Une scène spectaculaire à reproduire en modélisme.

Au cours de mes promenades nocturnes avec mon fidèle compagnon a quatre pattes, j’ai pris l’habitude de me rendre à la gare. Il n’y passe pas des trains extraordinaires mais j’aime entendre le passage des rames et sentir le parfump particulier qui flotte dans l’air. Nous sommes sur la ligne Paris-Est et le trafic voyageur est important puisqu’il s’agit d’une des plus grandes gares de l’Est francilien. Un chantier de voie s’est installé depuis quelques jours sur le secteur de Noisy-le-Sec, dans le sens Paris-province plus précisément. Il s’agit probablement d’un chantier de voie mécanisé avec maintient de la circulation contiguë. Les véhicules de chantier sont siglés de l’entreprise spécialisée en génie ferroviaire ETF (filiale d’Eurovia, groupe VINCI, photo 218 ci-dessous)


[size=85]Photo 218 : Engin de chantier de la société ETF sur un chantier RVB SNCF réseau le 26 juillet 2017 à Noisy-le-Sec. Source : © letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Mon attention a été immédiatement attirée par les dispositifs de signalisation.

S’il existe des dispositifs d’annonce automatique avec déclenchement par pédale de voie (voir par exemple le site de la société spécialisée Sferis.fr), ce chantier semble soumis au régime de l’annonce humaine.

Quelques mètres avant le début du quai (dans le sens de circulation), un TIV 60 (cible ronde, lettrage noir sur fond blanc) clignotant est implanté à droite de la voie contiguë. Une flèche oblique blanche orientée à gauche est associée à ce TIV a distance. En tête de quai, un agent annonceur est équipé d’un dispositif de déclenchement. Une trompe électro-pneumatique (TGP, trompe à grande puissance) à tonalité grave est actionnée à l’approche d’un train. À cette console mobile, un bâton lumineux bleu est allumé en permanence. Il se met à clignoter lorsque le dispositif lumineux est déclenché par l’employé. On peut donc supposer qu’il s’agit d’un témoin de rappel pour l’opérateur.

A la sortie de la gare, juste après le bout de quai, deux autres techniciens opèrent sur console. Après avoir entendu le coup de trompe de l’agent précédent, Ils déclenchent à leur tour, selon la situation, un ou deux coups d’une trompe électrique aiguë. Je n’ai pas réussi à déterminer les raisons de cette variation : Est-ce pour différencier les trains selon leur voie de circulation, ou pour reconnaitre les trains marquant l’arrêt en station de ceux ne faisant que passer en gare ?

Sur la photo 219 ci-dessous, prise en tête de chantier on aperçoit :

• Sur la voie en travaux le dernier engin ETF du chantier. Sur ses arrières, entre les voies, on distingue une balise rouge (lumière fixe) de fin de chantier posée en ras de sol ;

• Juste à coté de l’engin, est positionné le TIV d’exécution (qui devrait être une cible ronde à lettrage blanc sur fond noir, probablement clignotant) ;

• A gauche de la seconde voie contiguë, le premier feu bleu est clairement visible. Deux opérateurs sur console se situent à proximité en retrait.

Toute la longueur du chantier est balisée par des feux bleus clignotants. Une bonne douzaine etait visible.

letraindemanu (220) signalisation temporaire chantier source Sferis.fr.png
signalisation temporaire chantier source Sferis

Il s’agit plus précisément de feux à double-éclats par tube à décharge également appelés feux à xénon. Ils sont dotés d’une lentille de Fresnel et d’un capuchon strié pour en augmenter la dispersion lumineuse. Ils sont identiques aux feux qui équipaient en série les ambulances de transport sanitaire à la fin des années 90 avant que les feux à Leds ne viennent progressivement les remplacer. Ces feux sont montés sur pieds à hauteur d’homme . De longs câbles électriques oranges courrent tout au long du dispositif grâce à des dévidoirs de câbles. Ces liaisons filaires servent sans doute à l’alimentation et la commande.

Tous ces éléments mobiles de signalisation sont lestés avec des sacs de sable.

Sur la photo 220 ci-dessus et extraite du site officiel de la société Sferis, on aperçoit un tel feu monté cette fois sur une console d’annonce. Elle est donc également équipée de l’avertisseur sonore.

La vidéo

Il s’agit des rushs bruts proposés en “tourné-monté”. Les images ont été captées avec un téléphone portable. Elles ne sont pas d’une grande qualité, mais permettent néanmoins de se faire une idée assez précise du fonctionnement.

m.youtube.com/watch?v=dbOG1AqJtKY

En modélisme

Voilà un thème qui sort des scènes habituellement vues en modélisme. Les amateurs de gyrophares trouveront ici une bonne occasion d’en installer ailleurs que sur les sempiternelles scènes reproduisant des accidents de circulation, des incendies de bâtiments ou des travaux routiers.

Des Leds bleues montées sur un simple mat provisoire feront l’affaire. Dans la réalité ces balises n’ont pas de clignotement synchronisé. Il faudra donc concevoir un module clignotant permettant de reproduire ces effets. Il y a lieu de reproduire également les câblages électriques visibles en fil orange fin le long des voies. Les consoles d’annonce nécessitent de reproduire également les trompes d’avertissement et de rappel. Un module sonore est donc à prévoir.

Ce peut être également l’occasion de construire les deux TIV clignotants. Installé dans votre gare principale, un tel dispositif nécessite d’y faire ralentir vos trains, ce que vos spectateurs apprécieront.

Il ne manquera plus alors que quelques personnages Preiser, Merten ou Noch en tenue haute visibilité orange pour donner vie à cette installation qui pourrait mettre en valeur vos véhicules ferroviaires de chantier.

Peut-être verrons nous prochainement la représentation de telles installations à l’occasion d’une future expo… Ou dans un article de vos revues preférées.

Emmanuel

Bonjour Emmanuel, bonjour a Tous,

Oui c’est une très bonne idée
Tu as raison c’est une scène très vivante.
Il y a du matériel divers pour réaliser ce type d’animation

Bonne soirée
Jerome

Hello Jérôme,
A ton échelle c’est encore plus facile je suppose.
J’ai visiblement pas réussi a insérer la vidéo.
A+
Manu

[size=190]Gravure et peinture de la façade d’usine (3ème partie)[/size]

Épisode 45 - Après mon escapade nocturne, retour au modélisme avec la façade d’usine en construction. Aujourd’hui, gravure des briques et premières peintures.

A cette étape je grave les briques. C’est un travail un peu fastidieux qui tue les yeux. Il est nécessaire d’être confortablement installé avec une bonne lumière. Il faut également savoir faire des pauses régulièrement.

La gravure

La pièce est immobilisée par de petites cales extraites de chutes et vissées au plan de travail. Je trace d’abord les lignes horizontales : une ligne tous les 2 mm. Je grave avec une pointe métallique. Il faut avoir la main légère pour que la gravure ne soit pas disproportionnée par rapport aux briques. C’est rock n’roll, mais avec de la minutie, on y arrive. On vérifie à chaque ligne son horizontalité.

Lorsque les gravures horizontales sont tracées, j’attaque les gravures verticales. Pour cela, je m’aide d’une équerre calée délicatement sur le profilé du bas. Je trace un trait tous les 2 mm, une ligne sur deux. Je travaille du toit vers le trottoir. Je progresse de 2 mm en gravant les lignes intermédiaires et ainsi de suite. C’est la partie la plus compliquée car il ne faut pas qu’une gravure déborde sous la ligne du dessous.

Après plusieurs heures de travail, j’obtiens un mur, certes pas parfait, mais malgré tout agréable à l’œil. Pour une première, ce n’est pas la catastrophe que je craignais (Photos 221 et 222 ci-dessous).

letraindemanu (221) facade d'usine gravure-560x315.png

letraindemanu (222) facade d'usine gravure-560x315.png

Je termine cette phase avec un léger coup de papier de verre, très fin. Cela évacue les micros débris et adoucit les angles. Là encore, il faut avoir la main légère. La surface est enfin nettoyée avec un pinceau à maquillage dédié.

La peinture

Je n’ai pas le droit à l’erreur. Toute erreur peut sérieusement enlaidir définitivement la maquette. Donc, je ne me lance qu’après plusieurs essais sur des chutes de Carton-plume© gravées afin d’appréhender la méthode.

J’écarte immédiatement la peinture Humbrol sur ce matériaux fragile et lui préfère les terres à décor travaillées à l’alcool à 70°.

Dans un petit ramequin de cuisine, blanc de préférence contrairement à moi, je mélange 5cc d’alcool à 70° avec une petite dose de terre à décor prise sur le bout de la lame de mon cutter. La terre à décor étant un pigment, le dosage doit etre parcimonieux. Je mélange bien avec mon pinceau n°2. On obtient donc un liquide coloré qui doit être parfaitement homogène. Il faudra mélanger systématiquement à chaque rechargement du pinceau, sinon les pigments retombent (Photo 223 ci-dessous). A défaut, la teinte du liquide va se densifier progressivement.

letraindemanu (223) peinture facade usine ho-560x315.png

Je travaille par le principe de la capillarité : la peinture n’est pas étalée au pinceau. Entrainez-vous d’abord sur une chute de Carton-plume© gravée. Avec le pinceau, je pose délicatement une goutte de mon liquide. Un appui trop prononcé fera une tâche disgracieuse. La peinture s’étale seule par gravité, s’écoule par les sillons gravés et le polystyrène s’imbibe. On débute toujours par une teinte claire, quitte à foncer avec une seconde couche. Enfin, il faut bien attendre un séchage complet avant d’attaquer la couche suivante. En séchant la teinte varie considérablement comme on le voit sur les photos suivantes.

Je commence donc par les pierres de soubassement. Je leur choisis une teinte “Mexico clair”. Pour cette première couche je procède façade à plat sur le plan de travail. La surface à peindre se situe éxactement sous le profilé horizontal du bas qu’il faut veiller à ne pas tâcher. Mais la fluidité permet d’éponger rapidement avec du papier absorbant en cas d’accident. Il ne faut pas oublier de traiter les tranches du carton-plume©. Après avoir testé le mélange sur une chute, je me lance (Photo 224 ci-dessous)

letraindemanu (224) peinture facade usine ho-560x315.png

La couleur va s’éclaircir pendant le séchage.

Je vais maintenant opérer sur les briques situées entre les deux profilés horizontaux. Ramequin et pinceau sont nettoyés à l’eau chaude avec un peu de liquide vaisselle et rincés.

Rien de mieux qu’une terre à décor “Rouge brique” pour cette surface. Le mélange se fait d’une façon identique qu’à l’étape précédente. On peut multiplier par deux les quantités, la surface à traiter étant plus grande.

letraindemanu (225) facade d'usine gravure-560x315.png
letraindemanu (226) facade d'usine gravure-560x315.png

Là encore, la teinte va s’éclaircir. Sur la photo 225 ci-dessus, on note déjà l’éclaircissement du soubassement. Sur les photos 226 et 227 ci-dessous, la maquette mise en situation permet de s’approprier les volumes.

letraindemanu (228) facade d'usine gravure-560x315.png

letraindemanu (227) facade d'usine gravure-560x315.png

Les portes et fenetres, vertes d’origine, sont peintes en “marron kakao” à la bombe pour ne pas trop ressembler à celles de l’usine voisine dont elles sont issues.

letraindemanu (229) facade d'usine gravure-560x315.png

La photo 228 ci-dessus présente la façade dotée de ses portes, fenêtres et montants verticaux. Rien est encore collé.

A suivre…

Emmanuel

Très bon résultat
Bravo Emmanuelle
Le rendu brique et les huisseries sont très réussies
Bonne soirée
Jerome

[size=150]- Bravo Emmanuelle -[/size]

C’est vrai, Manu, tu es transgenre ?!? :lol!: :lol!: :lol!:


Bonjour Jérôme et Pierre-Emile,

Merci pour votre intérêt et vos encouragements.
Effectivement c’est bien Emmanuel… Je suppose que le correcteur orthographique a fait une farce a Jérôme. Et je confirme, je ne suis mas transgenre. Pour en avoir fréquenté un(e) pendant une semaine lors d’un périple handisport, c’est quand méme très particulier : un homme en cours de transformation en femme et voulant vivre en couple avec une femme… La rencontre est enrichissante, mais je reste dubitatif, presque mal a l’aise…

Sur ce je retourne a ma façade d’usine.
A+ les amis
Manu

[size=200]Portail et bardage en bois pour mon usine (4ème partie)[/size]

**Épisode 46 - Je poursuis les travaux sur ma façade d’usine. A cette étape, je vais poser portes et fenêtres, fabriquer le portail et confectionner le bardage en bois en haut du bâtiment. **

Avant de poser les portes et fenêtres, il me faut peindre l’entourage des ouvertures. A cet effet, j’utilise de la peinture Humbrol gris mat 140 légèrement diluée avec le solvant de la marque. L’application se fait au pinceau n°2 et ne pose pas de problème particulier. Il faut seulement veiller à ne pas déborder sur le rouge brique de la façade, car toute accident serait difficilement réversible. C’est pourquoi je travaille avec la façade légèrement penchée vers l’arrière. Ainsi, en cas de coulure de peinture, celle-ci se fera vers la face intérieure, donc non visible. Toutes les ouvertures sont traitées.

Je profite de cette opération pour faire les retouches sur les profilés béton verticaux (profilés Evergreen) après les avoir découpés aux bonnes dimensions. Pendant le séchage, je travaille le portail.

Le portail

Comme pour mes palissades en bois (voir épisode 36), j’utilise une boite en bois servant d’emballage à du fromage. Comme je suis amateur de ces produits laitiers, cela me procure de la matière première.

J’utilise le gabarit de découpe du Carton-plume© pour tracer les dimensions du portail en conservant un centimètre supplémentaire pour le collage par l’arrière de la façade. La découpe est réalisée avec un gros cutter dédié au bois.

La gravure est réalisée à la pointe métallique. L’outil est positionné à 45°. Les planches de bois ont une largeur de 4mm. J’en profite pour tracer une porte incrustée dans le portail comme cela existe en réalité sur beaucoup de portails y compris non-industriels. La largeur des planches de cette porte est de 3mm. La hauteur de la porte est de 2,5 cm (photos 229 & 230 ci-dessous).

letraindemanu (229) facade d'usine ho-560x315.png

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[size=85]Photos 229 & 230 : Préparation du portail. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Après gravure, je frotte la pièce avec une brosse métallique pour créer les veines du bois. Le portail est ensuite peint à la bombe Marabu 161 cacao (peinture acrylique).

Les montants verticaux.

Maintenant que mes profilés sont secs, il faut les mettre en place. Je les fixe à la colle vinylique appliquée au coton-tige. Ils sont posés à l’aide d’une équerre (Photo 231 ci-dessous).

letraindemanu (231) facade d'usine ho-560x315.png

[size=85]Photo 231 : Mise en place des montants verticaux. Source : © letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Parements des orifices arrondis

J’utilise la même méthode que pour les bordures de mon quai de halte (voir épisode 23) avec du papier Canson 224gr.

Je découpe une languette de 0,5 cm que je plie ensuite en son milieu. La pliure doit être franche, je l’appuie avec le dos de ma lame de petit cutter. Je grave ensuite tous les 2 mm. La gravure est accentuée avec un coup de critérium. Je donne ensuite un petit coup de cutter pour séparer les pierres qui vont se situer sur l’arc.

Le tout est collé à la colle vinylique (Photos 232 à 236 ci-dessous).

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[size=85]Photos 232 à 236 : Le travail sur le portail en bois et mise en situation de la façade. Source : © letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le résultat n’est pas aussi probant que je souhaitais, surtout pour la fenêtre au-dessus du portail. Peut être ai-je travaillé avec un carton trop épais. Quoi qu’il en soit, le mieux étant parfois l’ennemi du bien, je vais me contenter de ce rendu, de peur de tout abimer pour une retouche.

Le bardage en bois

Toujours dans l’esprit de travailler avec des matériaux simples et disponibles immédiatement, je décide d’utiliser l’entourage en bois de ma boite de fromage. Pour conserver le sens des fibres, je vais donc travailler avec des languettes de 24 mm de large. Chaque languette est découpée selon l’angle d’inclinaison des pentes. L’entourage de ma boite de fromage est constituée d’un bois plus léger que le fond, il faut donc avoir la main légère pour ne pas casser les morceaux.

La gravure se fait à la pointe métallique. Outil a 45°. Après découpe, les éléments subissent deux couches de peinture en bombe, comme pour le portail.

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letraindemanu (238) facade usine ho-560x315.png

Les photos suivantes sont présentées dans le message suivant. Nombre max de photos atteint.
letraindemanu (239) facade usine ho

[size=85]Photos 237, 238 et 239 : Le bardage en bois. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Une fois secs, les éléments sont fixés à la colle vinylique.

La patine

J’ai voulu blanchir les joints de briques avec une terre à décor blanche très diluée avec de l’eau. Problème, les gouttes déposées ne s’étalent pas dans les gravures, comme si la façade était devenue imperméable. Pour le coup, c’est raté.

Le bardage reçoit une patine à base de terre Mexico foncée suivie d’un noir poussière et une touche de blanc pour figurer les traces d’eau et de calcaire. La patine est réalisée verticalement.

Idem pour le portail qui reçoit en plus une touche de vert mousse à sa base.

Les briques sont traitées avec un peu de noir poussière, tout comme les parements de porte et fenêtre au-dessus du portail, les pierres de soubassement en insistant sur les gravures, ainsi que les profilés Evergreen.

letraindemanu (240) facade usine ho

letraindemanu (241) facade usine ho

[size=85]Photos 240 & 241 : La façade d’usine en situation. Source : © letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Je termine avec plusieurs couches de vernis mat en bombe.

Prochaine étape : le toit.

Emmanuel

A lire également :

Une façade d’usine pour le fond de décor (1ere partie)
Épisode 42 - Après mes réflexions précédentes sur les façades de bâtiments industriels, je me décide à fabriquer une façade qui sera intégrée au fond de décor. L’objectif est de composer un élément de décor réaliste et économique.

Une façade d’usine pour le fond de décor (2ème partie)
Épisode 43 - L’idee générale du bâtiment est définie, les travaux peuvent débuter.

Gravure et peinture de la façade d’usine (3ème partie)
Épisode 45 - Après mon escapade nocturne, retour au modélisme avec la façade d’usine en construction. Aujourd’hui, gravure des briques et premières peintures.

[size=150]Fin des photos du message précédent[/size]

Photos 239, 240 et 241

letraindemanu (239) facade usine ho-560x315.png

letraindemanu (240) facade usine ho-560x315.png

letraindemanu (241) facade usine ho-560x315.png

Du travail d’orfèvre ces façades… Chapeau !

Pour noircir les interstices de murs, pour ma part, je dilue de la peinture paysanne noire (acrylique) dans de l’eau additionnée d’un peu (très peu) de plâtre.
Le mélange doit être très liquide et couler de lui-même dans les interstices.
En cas de sur-couchage, il reste la possibilité d’essuyer ou tamponner les surplus avec un chiffon doux ou plus simplement du “sopalin”.

Bonjour Pierre,

Merci pour ta suggestion que je retiens pour un futur bâtiment.
Car concernant celui-ci, j’avais pulvérisé un léger voile de vernis pour protéger les peintures ce qui explique aujourd’hui mes difficultés à travailler les gravures. J’aurais du inverser ces deux étapes…

Merci de ta visite et de ta contribution.
A+
Manu

[size=200]Le blog “Le train de manu[/size]” sur le site de la FFMF

Épisode 47 - Après avoir été présenté dans la rubrique “Sur le web” de la revue “Clés pour le train miniature” (n°31, mai/juin 2017. Groupe LR presse), le blog " Letraindemanu " est mis en avant cette fois sur le site de la Fédération française de modélisme ferroviaire pour son reportage sur l’exposition “Fédé Rails 2017”.

Au mois de juin, la Fédération française de modélisme ferroviaire organisait l’édition 2017 de son exposition " Fédé Rail " avec le concours de la Municipalité de Rosny-sous-Bois et le musée " Rosny-Rail ". Une manifestation très réussie à laquelle le blog "letraindemanu’ s’était rendu pour vous en ramener quelques images.

Visiblement, ce reportage sans prétention a retenu l’attention de notre fédération organisatrice puisque ce reportage proposé en deux volets est mentionné sur l’actuelle page d’accueil de cette vénérable institution créée en 1953, comme en témoigne la capture d’écran du site officiel le 31 juillet dernier (photo 242 ci-dessous).

La Fédération française de modélisme ferroviaire, plus connue sous son sigle FFMF, a pour objet de représenter les pratiquants de ce loisir. Peuvent y adhérer les clubs (dont les adhérents sont membres de droit) mais aussi les modélistes individuels. Elle regroupe également l’AFAN (échelle N), l’AMFI (Amicale des modélistes indépendants), Le Cercle du Zéro (échelle O) et le GEMME (modélistes à voies métriques et étroites), notamment dans les instances européennes de normalisation.

Je ne peux que vous inviter à découvrir sur le site officiel toutes les actions entreprises pour promouvoir notre hobby.

Je vous souhaite d’agréables congés d’été. Prenez soin de vous et soyez prudents sur les routes de vacances.

Emmanuel

ffmf.info/jo-25/

Bonjour,

Je suis avec attention tous vos développement : c’est de l’excellent modélisme. Félicitations.

Bravo aussi pour la publication sur le site du FFMF, c’est une belle reconnaissance de votre talent.

Au plaisir

Pascal :sleep:

Bonjour Pascal,

Merci pour tes encouragements. “Excellent modélisme” est peut être un peu exagéré. Quand je vois les réalisations haute définition de certains, j’en suis loin ! Disons que le résultat est satisfaisant compte tenu des moyens limités dont je dispose. En plus je découvre beaucoup de techniques et de matériaux que je ne pratiquais pas dans ma pratique antérieure.

Merci de ta visite.
A+
Manu

[size=200]Signalisation : transformer ma halte en gare ?[/size]

**Épisode 48 : La signalisation ferroviaire apporte une dimension supplémentaire à nos mondes miniatures, notamment avec ses animations visuelles. Qu’elle ait une influence sur la circulation des trains par automatismes ou qu’elle soit purement esthétique, la signalisation du réseau doit être étudiée avec soin. **

J’ai toujours été fasciné par la signalisation ferroviaire : Le mouvement des cocardes des signaux mécaniques, la succession des feux colorés sur les cibles lumineuses et les innombrables pancartes contribuent à la sécurité de nos convois et à l’esthétisme de nos réseaux. Vous résumer ici toutes les subtilités de la signalisation française est hors de propos.

Pour ceux qui ne sont pas très familiarisés à cette codification, je leur recommande de lire préalablement le site de Xavier Geillon. D’une façon claire et très didactique, l’auteur y présente les différents types de blocks, la signification de chaque cible et les nombreuses pancartes.

Pour ceux qui maitrisent déjà bien les fondamentaux, ils peuvent parfaire leurs connaissances avec le livre de Roger Retiveau. Bien que publié en 1987, cet ouvrage de 620 pages reste une référence dans ce domaine, où tous les aspects y sont abordés avec moults détails techniques. Il est possible de le télécharger (41 Mo).
**
Une halte transformée en gare**

Retour sur le module.

J’avais initialement conçu mon espace voyageurs comme une simple halte. Ce choix me semblait plus cohérent au vu de la taille du module, en particulier la longueur du quai. Mais il s’avère que ce statut administratif n’est pas compatible avec mon projet de signalisation dudit établissement. En effet, une simple halte ne compte pas d’agent circulation et implique donc une signalisation extrêmement simplifiée incompatible avec mes objectifs. La halte “Z.I. Nord” va donc devoir être transformée en gare.

Pour l’upgrader il faut lui adjoindre un BV (Bâtiment voyageur) d’une taille adaptée. Problème, je dispose d’une emprise foncière reduite, cette construction n’ayant pas été prévue sur le plan initial. Dès lors, trois options sont envisageables :

  • Bâtir un BV PLM 2 portes sur le devant du module. La surface disponible n’est pas importante, mais il y a la place de caser un tel BV d’environ 8 × 9 cm dont plusieurs modèles sont proposés par nos artisans français et qui pourrait être posé sur un nouveau quai.

  • La seconde possibilité consisterait à construire un pont transversal sensé reproduire une ligne a double voie avec une partie des quais, le BV étant alors suggéré par lesdits quais le bâtiment étant hors module. Il s’agirait donc d’une gare d’échange entre le réseau ferré nationnal (SNCF) en surplomb et la ligne de la CIC en contrebas. L’accès se ferait alors par un escalier reliant les deux réseaux. Cette seconde option résoud par ailleurs le problème d’accès au quai en ilot puisque l’accès actuel, coté passage à niveau n’est pas réglementaire comme me l’a fort justement signalé un contributeur sur un forum (l’accès au quai ne pouvant pas être tributaire du franchissement, même partiel d’un PN).

  • La troisième idée serait un mix des deux solutions précédentes : Le BV et le pont.

Signalisation : Le sémaphore

La ligne de la CIC est une ligne gérée par un Block manuel de voie unique (BMVU). La vitesse plafond est limitée a 80 km/h.

Le signal de base du BMVU est le sémaphore à plaque BM (cible de type A, a trois feux). Il affiche voie libre (VL, un feu vert) ou Séphamore (S, un feu rouge) et assure tant l’espacement dans le même sens qu’il évite la confrontation (le nez à nez) de trains en sens contraires. L’Avertissement (A, un feu orange) est occulté. Il n’est donc pas franchissable comme le sémaphore de BAL (Block automatique lumineux). Raison pour laquelle son mat porte la plaque Nf.

Dans le cas de ma halte devenue gare, il y a donc un signal séphamore à chaque sortie de l’établissement, installé entre coeur et pointe d’aiguille et s’adressant aux deux voies (présence de deux flèches blanches). Un chevron pointe en haut est placé à la hauteur du garage franc. Les manoeuvres étant conduites sous sémaphore fermé, le signal ne passe au vert que pour un départ en ligne vers la coulisse/extension.

Pour ce qui concerne les embranchements particuliers, ils ne comportent aucune signalisation lumineuse. Ils sont sensés être protégés par des taquets dérailleurs normalement fermés et qui ne sont ouverts que pendant les manoeuvres. Je pense qu’on peut y placer une pancarte “Heurtoir à x mètres” dans le sens de l’entrée et une pancarte “Arrêt” dans le sens de la sortie.

Les heurtoirs peuvent être équipés de feu violet, mais ce n’est pas obligatoire, s’agissant d’ITE et non de voies de service.

On le voit donc, cette signalisation est réduite à sa plus simple expression, d’autant que tous les autres signaux (disque, limitation de vitesse sont trop distants pour être visibles sur le module.

Son avantage est son faible coût : Deux sémaphores (une vingtaine d’euros pièce), quatre heurtoirs avec feu (une vingtaine d’euros), quelques pancartes (une dizaine d’euros), deux interrupteurs bipolaires, deux leds rouge et deux leds vertes (répétition des sémaphores au tableau de commande), un peu de câblage. Une centaine d’euros au total avec les frais de port. Il y lieu de prévoir ultérieurement la pose d’accessoires a proximité (armoire électrique, caisse a piles,…).

Inconvénient : Peu d’animation puisque les deux cibles sont la plupart du temps au rouge, y compris pendant les manoeuvres.

[size=85]Photo 243 : Solutions de signalisation de la gare en block manuel de voie unique. Source : © letraindemanu su Canalblog[/size]

Signalisation : Par Carré

Pour avoir une signalisation plus dynamique, une seconde solution s’offre a moi avec une gare de type VD3142. On dispose d’une cible de type C (5feux) à chaque sortie de chaque voie. On a donc quatre signaux pouvant présenter le Carré (C, deux feux rouges), Manœuvre clignotant (Mc, un feu blanc clignotant) et Voie libre (VL, un feu vert). L’Avertissement (A, un feu orange) est occulté. Chaque signal est placé juste avant l’aiguille à protéger, voire avant le PN vers la sortie Est.

Les manoeuvres se font sous Mc, généralement jusqu’à un Guidon d’arrêt (GA, une bande rouge horizontale) sous la protection d’un carré et non d’un disque. Ces feux sont trop distants pour être représentés.

L’avantage de cette option est son animation avec des manoeuvres réalisées sous feu blanc clignotant.

L’inconvénient est son coût puisqu’il faudra quatre feux au lieu de deux (une trentaine d’euros pièce), huit interrupteurs bipolaires (2 par signal), quatre modules clignoteurs, quatre leds rouges, quatre vertes et quatre blanches pour la répétition. Il faut de plus prévoir une potence deux voies, car je n’ai pas assez de place au sol coté Est. Le budget est alors plus que doublé.
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Quels compromis ?**

Le modélisme, c’est avant tout essayer de coller à la réalité. Mais face à cette évidence, les contraintes financières ramènent à la raison.

Le modélisme, c’est aussi et surtout se faire plaisir et créer un monde utopique. Alors pourquoi ne pas faire un mix de toutes ces solutions ?

Ainsi, ma halte pourrait devenir gare d’échange CIC/SNCF. Un BV 2 portes pourrait être construit au premier plan sur un nouveau quai. Deux escaliers relieraient lesdits quais à un pont ou serait implanté l’extrémité des quais de la gare SNCF. Ces deux voies pourraient recevoir des rails en 2 rails (PECO code 75 ?) avec un train de travaux (pour justifier son coté forcément statique). Ce pont donnerait du volume à ce module (malheureusement) conçu sans relief négatif. Pourquoi ne pas envisager une caténaire sur ce pont ?

Sur la ligne CIC, la sortie Est pourrait être traitée avec une signalisation avec Carrés sur potence, particulièrement visible du spectateur. La potence équilibrerait les volumes par rapport au pont sur une ligne de surcroit sans caténaire.

La sortie Ouest pourrait être traitée avec une signalisation à sémaphore unique. Cela serait plus pertinent puisque le sémaphore, au droit de l’aiguille, se verrait mieux que des carrés vus de dos (la voie étant en biais).

Les heurtoirs seraient équipés de feux violets. Bien que non obligatoires, ils apporteraient une touche supplémentaire dans la présentation nocturne du module.

Les pancartes fixes sont les même dans tous les cas. Certaines peuvent être rétro-éclairées.

Mais je reste ouvert à vos suggestions.

Emmanuel

Bonjour Emmanuel,

si je suis assez à jour avec la signalisation classique allemande, je ne peux rien apporter quant aux questions que tu poses, aux questionnements que tu exposes. Je suis tout cela avec beaucoup d’intérêt mais je dois avouer que la signalisation ferroviaire en France est pour moi une grande énigme.

Alors, quoi que tu fasses, pour moi ce sera bien… :wink:

Bonsoir à tous, bonsoir Manu

Alors là, je suis fasciné!

Pour visualiser ta halte, je suis remonté dans ton blog. C’est bien ce que l’on voit en page 11 qui fait l’objet de ton post ?

Et pourquoi “le sémaphore, au droit de l’aiguille, se verrait mieux que des carrés vus de dos (la voie étant en biais).” ?

Cordialement

Pascal