La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonjour Manu, bonjour à Tous
Voici les photos des lampisteries PLM actuelles en gare de Bons en Chablais ,Saint Julien en Genevois et Valleiry sur la ligne Evian a Bellegarde.
Il en subsiste d’autres dans des gares fermées comme Juvigny.

NB qualité photo médiocre prises depuis le train


Bonne journée
Jerome

Bonjour,

Je viens de découvrir et de parcourir.

Vous avez un très bon projet. Je vous souhaite beaucoup de plaisir.

Pascal :sleep:

Merci pour les photos Jérôme,
Je constate que sur la première, la profondeur est plus importante que les autres types de modèles avec un toit prolongé.
Et sur beaucoup, les pièces ont été murées. Une idée qui pourrait retenir mon attention sur une extension future.
Merci de ta visite et de ta contribution iconographique.
A+
Manu

Bonjour Pascal,
Merci pour tes encouragements et de ton intérêt pour ce fil.
Au plaisir de te revoir
A+
Manu

[size=150]Une route en cendres de cigarettes[/size]

Épisode 30 - Si ma Z.I. Nord est bien-sûr desservie par le rail, les Ponts et Chaussées viennent de construire une route pour permettre le cabotage routier de proximité. Des cendres de cigarettes ont été recyclées à cette occasion.

Fumer est dangereux pour la santé, c’est bien connu. Donc ici, point question de vous inciter à sombrer dans ce vice néfaste tant pour votre organisme que pour votre portefeuille, mais plus de recycler les cendres de cigarettes d’un ami fumeur pour construire, ou plutôt patiner, une chaussée dans la zone industrielle.

Une route à moindres frais

Dans l’esprit d’un modélisme à moindre coût, je n’utilise pas pour ma route de produits tous prêts du commerce spécialisé, mais je recours au Carton-plume© comme je l’avais fait pour mon quai (voir épisode 23).


[size=85]Photo 105 : Le carton-plume est un matériau de choix pour réaliser une route dans la zone industrielle. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Je commence à réaliser une matrice en fiche bristol, afin de définir les côtes avec précision. En effet, ma route est en biais et va sectionner le rail à trois reprises. J’ai défini la largeur hors tout de la voirie à 10cm. Puisque les trottoirs feront chacun 2cm (1,74 m réel, soit la largeur de deux fauteuils roulants), la chaussée utile sera de 6cm (soit 5,22 m réel).

J’utilise donc du Carton-Plume© de 10mm, pelé uniquement coté asphalte. Pour peler le Carton-plume, il faut délicatement insérer une lame de cutter entre la feuille de papier contrecollée et le polystyrène. Puis soulever et tirer délicatement le papier en maintenant à plat le polystyrène avec une chute de plastique plane.

Dans un premier temps, j’avais envisagé de calculer la longueur en amenant le Carton-plume© jusqu’à la face externe du rail, en desépaississant le Carton-plume© sur les traverses. Malheureusement, c’est une matière fragile et les résultats obtenus n’étaient pas convainquants. J’ai donc decidé de calculer les longueurs jusqu’aux bords extérieurs des traverses et de rajouter ensuite une bande de papier Canson 224gr pour que ma route atteigne le flanc extérieur des rails.


[size=85]Photo 106 : La route et sa jonction au niveau des rails. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Lorsque les matrices en bristol sont établies aux côtés exactes, je m’en sert pour délimiter mes sections de routes dans le Carton-plume©. La découpe se réalise avec une lame neuve et une règle plate métallique, sinon on court le risque de déchirures disgracieuses. Mes sections de route sont ensuite posées de part et d’autre des voies ferrées. Elles sont collées sur le Depron© à la colle vinylique étalée généreusement, suivie d’une séance de pressage avec des boites de conserve.
**
Les trottoirs**

Les trottoirs sont réalisés selon la même méthode et dans la même matière. Les trottoirs sont des bandes de 2cm de large. Leur longueur est fonction du site que l’on envisage en tenant compte des croisements, entrées carrossables et bateaux.


[size=85]Photo 107 : Gravure des bordures de trottoirs. Source : © letraindemanu[/size]

Les bordures de trottoirs sont gravées avec une pointe de critérium. Les bordures font 2mm de large et 7mm de long. Les angles sont tracés en arrondi, un pot de pics à apéritif sert de gabarit.


[size=85]Photo 108 : les arrondis sur les bordures de trottoirs. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

La mise en couleurs

De premiers essais de mise en couleurs ont été pratiqués sur une chute de Carton-Plume© avec de la peinture Humbrol 140. Ils ne m’ont pas donné satisfaction, le rendu étant trop sombre et trop homogène à mon goût. Même après essai avec un mélange de terre à décor ocre clair, le résultat n’était pas probant. C’est alors que m’est venue l’idée d’utiliser de la cendre de cigarettes, avec ses différents dégradés de gris.

L’application de la cendre se fait au pinceau brosse, tant sur la chaussée que sur les trottoirs. Lorsque toutes les surfaces sont traitées, j’applique avec un pinceau fin du diluant Humbrol. Il s’étale par capillarité et assombrit la teinte globale. Après séchage, j’applique à nouveau de la cendre, puis un voile de vernis mat.



[size=85]Photos 109 & 110 : Mise en couleurs de la chaussée et des trottoirs. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Après séchage du vernis, et selon le résultat obtenu, il est possible de répéter les opérations. Pour ma part, j’ai complété avec de la terre à décor noire poussière et de l’ocre clair.



[size=85]Photos 111 & 112 : finitions de .a mâtiné de la chaussée et des trottoirs. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Lorsque la teinte définitive est obtenue, un voile de vernis mat est appliqué. Il ne me reste plus qu’à traiter les passages de voies.

Emmanuel

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[size=150]Une maquette Walters-Cornerstone pour mon fond de décor[/size]

Épisode 31 - Petite pause dans les travaux de voiries, qui ne sont d’ailleurs pas achevés, afin de poursuivre les opérations sur le fond de decor. Bonne occasion pour découvrir les kits Walters-Cornerstone.

Même si la largeur du module est confortable - 47cm utiles - il m’a semblé préférable d’utiliser des bâtiments en bas relief pour mon fond de décor, me laissant ainsi plus de place pour les emprises de la voie ferrée et les autres installations industrielles, civiles et ferroviaires. Ayant lu de bonnes critiques sur les maquettes Walters-Cornerstone, mon choix c’est donc porté sur le kit 533193 “Arrowead ale” (photo 113 ci-dessous) acheté chez “Les Cheminots” pour une trentaine d’euros.


[size=85]Photo 113 : La maquette Walters-Cornerstone. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]
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Un kit très simple**

J’avoue avoir été un peu déçu à l’ouverture de la boite. Moi qui étais habitué aux maquettes Faller, Volmer et Kibri, assez détaillées en général, la maquette Walters-Cornerstone m’a paru un peu dépouillée. Deux grappes pour les murs, une grappe de fenêtres, deux de vitres, une dernière pour le quai de marchandises et une planche de décalcomanies. Dès lors, le montage s’annonce très simple, même si la notice est entièrement en anglais. La présentation introductive au recto indique d’ailleurs qu’il s’agit d’une brasserie. Mais la maquette peut être utilisée pour toute activité industrielle.


[size=85]Photos 114 & 115 : Le contenu de la boite et la notice de montage. Sources : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Le modèle représente en effet une façade de bâtiment industriel - de 311 mm de long sur une profondeur de 50mm - avec un partie administrative ou atelier et une partie entrepôt avec un quai de chargement. Le kit peut donc convenir à de nombreuses activités. Je n’ai d’ailleurs pas encore défini la branche professionnelle qui sera représentée, celle-ci sera sans doute dictée ultérieurement par les coups de cœurs qui impulseront les achats de figurines et de véhicules qui y donneront vie.

Peinture et patine

Avant tout montage, il va falloir préparer les différentes pièces et notamment effectuer quelques travaux de peinture et de patine. Les éléments sont dégrappés classiquement au cutter et les ergots supprimés au papier de verre fin (du 120 pour ce qui me concerne).

Les portes et fenêtres - grappe verte - sont repeintes en vert (Humbrol 88 mat) puis patinée avec de la terre à décor verte (Vert mousse de chez FR décors).

Le quai en bois est peint en brun vieux wagon (ABE) puis patiné avec un peu de terre à décor noire poussière. La surface béton sous le quai est peinte en gris béton (Humbrol 140 mat)

Les murs en briques sont traités en lavis de rouge brique a l’exception des rebords et les frises des fenêtres qui restent dans leur couleur crème d’origine.

Les pierres de parements en bas des murs sont traités avec un lavis ocre clair à l’exception du soupirail

La séparation entre briques et parements est peinte en gris béton.

Lorsque tout est bien sec, quelques coups de crayon fin viennent renforcer les jointures des parements.

Un peu de terre à décor noire poussière est appliquée sous le toit, dans les angles et sous les rebords de fenêtres.


[size=85]Photos 116, 117 & 118 : Les travaux de peinture et de patine sur les murs. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Montage

Lorsque tout ce travail est terminé, je passe à la phase montage. Rien de bien compliqué.

Les vitres sont toutes occultées avec du papier sulfurisé. La faible profondeur ne permet pas de faire un aménagement réaliste. Cela est d’autant moins gênant que le bâtiment sera placé en fond de décor.

Je prévois néanmoins un cloisonnement succinct pour l’éclairage intérieur. Un cache en carton permet d’éviter les fuites de lumière par la façade en transparence ainsi que sur le mur latéral gauche - la partie éclairée étant le bâtiment administratif. Dans du carton plume de 10mm, je confectionne un plancher au rez de chaussée et au 1er étage puisque ces deux niveaux seront dotés d’un éclairage indépendant, ainsi qu’une cloison séparative avec la partie entrepôt.


[size=85]Photo 119 : les travaux de cloisonnements et d’occultation des lumières. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Lorsque tout le bâtiment est construit, je passe un voile de vernis mat sur l’ensemble de la maquette. Elle sera ainsi mieux protégée et plus facile à dépoussiérer.

Terminer par un trottoir

Il ne manque plus pour ce bâtiment qu’un trottoir. Il est d’une largeur à peine supérieure au quai de chargement et confectionné dans du Carton-plume© de 10 mm d’épaisseur. La technique de la cendre de cigarette pour les chaussée et trottoir ayant déjà été décrite dans l’épisode précedent, je vous invite à vous y reporter.


[size=85]Photos 120 & 121 : Construction du trottoir. Source © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Il manque des détails

Les décalcomanies ne me sont pas utiles. Elles sont toutes en anglais, ce qui vous en conviendrez, n’est guère probant pour ma Z.I. Nord bien française. Même l’année de construction (1908) sera remplacée par des chiffres en relief.

Je regrette l’absence de détails tels que les descentes d’eaux pluviales, une boite à lettre, un climatiseur,… Mon bâtiment n’est donc pas fixé a sa place puisqu’il nécessitera un détaillage ultérieur.

En attendant cette seconde phase, il me faut réfléchir à l’activité qui y sera représentée. Cela est d’autant plus important que ma décision impactera le parc roulant qu’il sera nécessaire d’acquérir.

Emmanuel

Bonjour,

j’adhère de plus en plus.

De très beaux effets de patine pour les bâtiments. Félicitations.

Pascal :sleep:

Bonsoir Pascal,

Pour les détails du batiment, va falloir que je trouve soit en boutique soit en manifestation, car commander par voie postale ça va me coûter plus cher de timbre que de produits. Il faudrait que je me trouve boite à lettres, climatiseur, cheminée, peut-être un tuyau qui pourrait par exemple relier en hauteur l’entrepôt à la voie (transferts de liquides par exemple si je garde l’idée d’une brasserie) car une rue sépare la façade à la voie de débord qui pourrait alors recevoir une station de pompage. Pour les descentes d’eau, peut-être du câble électrique. Quelques manutentionnaires et un camion ou camionnette au niveau du quai.

Merci de ta visite et pour les encouragements,
A+
Manu

[size=150]Des pavés dans la cour[/size]

Épisode 35 - Après la petite escapade à l’exposition Fédé-Rail, retour sur le module “Z.I. Nord” pour y construire la cour d’une des entreprises embranchées.

Les escapades dans les expositions permettent de se ressourcer. En cela, le salon Fédé-Rail 2017 était une réussite (voir épisodes 33 et 34 sur le blog). Certes, il est toujours un peu frustrant d’en revenir les mains vides faute de moyens, mais rien que le spectacle des réseaux valaient le déplacement. Après tout, ce n’est déjà pas si mal.

De retour avec toutes ces belles réalisations plein les yeux et quelques dizaines de photos, il est temps de me replonger dans mon module

** Un fournisseur de produits énergétiques **

Les idées se précisent un peu pour l’aménagement de mon embranchement n° 3, celui au premier plan à droite (photo 176 ci-dessous) puisque j’envisage d’y installer un fournisseur énergétique.

Il dispose de deux voies. La première, à l’avant plan (E3b), pourrait recevoir du charbon (wagons tombereaux), du bois de chauffage (wagons tombereaux également ainsi que des wagons couverts pour le bois qui doit être protégé des intempéries), des futs d’huiles (sur wagons plats ou en wagons couverts), et des bouteilles de gaz (en wagons couverts je suppose). La seconde voie (E3a) serait réservée aux wagons citernes de ce dépôt de transit (fioul domestique, gasoil agricole et essence), la place disponible entre cette voie et la voie principale (en fond de module) me permettant de disposer trois citernes verticales. Leur hauteur donnera du volume et masquera le départ du train dans la coulisse Est.

Une cour pavée pour les clients

Il me faut donc une cour pour accueillir les clients, essentiellement des particuliers qui viennent acheter au détail du charbon en sacs, du bois de chauffage ou quelques bouteilles de gaz. Le reste de la clientèle sera des professionnels qu’il faudra livrer par la route, ce qui justifiera quelques camions et camionnettes.

Je vais donc construire une cour pavée qui sera raccordée à la rue voisine.

Comme la chaussée sur laquelle elle débouche (voir épisode 30), elle est réalisée en Carton-plume©. Sur une simple feuille en papier je conçois tout d’abord le gabarit aux côtes exactes que je reporte sur le Carton-plume© de 10mm. La découpe est réalisée avec un cutter à lame neuve. Je conseille d’utiliser une règle métallique carrée pour ces travaux : La règle évite le ripage de la lame. Accessoirement, ça protége aussi les doigts (photo 177 ci-dessous).

Arrive alors la partie fastidieuse : La gravure des pavés. Et il m’en faut 3200 approximativement. Courage, ça ne prend qu’un après-midi.

Le pavé de rue existait déjà bien avant les Romains même si ces derniers ont amélioré l’écoulement des eaux pluviales en bombant les allées. Les pavages sont souvent réalisés à partir de carrières proches, à base de granite, de calcaire, de basalte ou de grès. Le pavé peut avoir différentes formes (cubique ou rectangulaire bien souvent) et donc de nombreuses dimensions (de 14 a 25 cm généralement). Ce qui nous donne une dimension de 1,6 à 2,8 mm en Ho.

La gravure est réalisée avec un criterium à pointe fine. En théorie donc, je devrais faire des carrés de 2mm. Je dis bien en théorie, car à main levée, on a vite fait de partir de travers. Rien de bien grave toutefois. Il s’agit d’une cour ancienne au sol un peu dégradé et rafistolé. Donc rien de bien régulier somme toute.

N’hésitez pas à créer quelques trous (il manque un pavé de ci-de là) comme dans la réalité, c’est une cour usagée et ancienne (photo 178 ci-dessous).

Encore des cendre de cigarettes

Je me dois de le répeter, fumer est dangereux pour la santé. D’autant plus quand on est un modéliste qui manipule des produits inflammables (solvants de colles et de peintures en particulier). Faites donc appel à un ami fumeur et demandez lui de conserver ses cendres de cigarettes à votre attention, sorte de “terre à décor” faite maison. Car toute la cour va être mise en couleur grâce à ce recyclage inattendu.

Avec un pinceau brosse n°8, tremper votre pinceau sec dans la cendre et tamponner ensuite votre cour. Il faut insister sur les sillons pour qu’ils s’encrassent bien, ce qui va augmenter l’effet de relief. Puis, dans un second temps, brosser vos pavés. Toujours dans le même sens. Le brossage doit être a la fois doux pour ne pas détériorer ce matériau fragile, mais suffisamment ferme pour lustrer les pavés et adoucir la gravure (photo 179 ci-dessous).

Attention, la cendre est constituée de particules fines. Le port d’un masque peut être utile si vous êtes sensible des bronches. Et qui dit particules fines dit poussière. Gare au mobilier.

Profitez en pour déposer un peu de “terre à décor” noire-poussière dans les trous (absence d’un pavé). Cela va accentuer l’effet de profondeur. J’y ai ajouté un soupçon de “terre à décor” vert-mousse, les flaques d’eau régulières dans ces trous favorisant la pousse d’herbes indésirables et de mousses.

Lorsqu’une première passe est réalisée de façon satisfaisante, deposez un léger voile de vernis mat en bombe : Il va fixer votre patine.

Après séchage complet du vernis, faire une seconde passe en insistant sur les zones trop claires. Et ainsi de suite (photo 180 ci-dessous). Les taches noires peuvent suggérer des fuites d’huile et les taches ocres des traces de boues ou de terre.

Il ne reste plus qu’a coller ce pavage a son emplacement, en laissant une rigole de 5mm entre la route et la cour, puisqu’il va falloir insérer une palissade qui sera réalisée au prochain épisode.

On pourra fignoler les finitions ultérieurement lorsque le pavage sera en place.

Emmanuel

Hello Mannu
très belle cours pavée.
Je vais m’en inspirer.

Donc carton plume et un critérium ou u crayon papier avec un mine ronde doit faire l’affaire
Merci Manu
Jérôme

Bonsoir Jérôme,
Oui, carton-plume de 10mm, pelé sur une seul face. Gravure au critérium 0,7 HB#2. Pour du 0 c’est très bien aussi mais avec des carrés de 3,6 à 4,2 mm.
Merci de ta visite
A+
Manu

Bonjour,

bravo pour cette réalisation convaincante et réaliste.

Merci pour le partage de la technique. J’apprécie aussi le style d’écriture, qui est un plus indéniable.

Bonne continuation.

Pascal :sleep:

Bonjour Pascal

Merci pour cette appréciation sympathique. Quant a mon style d’écriture, c’est avec beaucoup de plaisir que je vous partage mes aventures modelistiques.
Merci de ta visite.
A+
Manu

[size=150]Boite a fromage pour palissade en bois[/size]

Épisode 36 - La cour pavée en place, il me faut maintenant débuter la fermeture de ce site industriel. Je commence par une palissade en bois véritable en recyclant une boite à fromage.

Ma cour pavée terminée et en place, il est temps maintenant de débuter les clôtures de ce site industriel. Il existe en réalité de nombreux types de clôtures : Béton, briques, métalliques, grillagées, bois,… Pour cette première tranche, j’ai souhaité reproduire une palissade en bois. Et quoi de mieux que du bois pour reproduire du bois. Je vais donc recycler un emballage de Vieux Pané à cette occasion, mais n’importe quel emballage similaire peut s’y substituer, notamment une boite de Camembert. C’est la première fois que j’utilise cette technique.

Une palissade en bois véritable

L’emballage utilisé est carré et constitué de deux parties : Un fond en bois léger sur lequel est agrafé un pourtour également en bois un peu plus épais. Je dégrafe délicatement le fond pour conserver le pourtour qui pourra m’être utile à une autre occasion. Les trous des agrafes dans le fond carré ne sont pas un problème, les vraies palissades en bois ayant aussi parfois des trous (photo 181 ci-dessous).


[size=85]
Photo 181 : La boite de fromage qui va être utilisée pour mes travaux. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Il me faut deux morceaux de palissades, un de chaque coté de l’entrée clientèle. Il faut donc prendre des cotes précises. Une fois de plus, dans un vieux carton d’emballage, je taille des pièces à blanc. Il faut en effet veiller au gabarit coté voie ferrée. La hauteur retenue est de 2,8 cm et tient compte de l’épaisseur de la cour pavée d’un coté et du trottoir de l’autre. Pour rappel la hauteur d’un petit Preiser est de 2 cm.

Les deux pièces sont ensuite débitées dans le fond d’emballage. Les chutes de découpes sont envoyées dans la boite à rabiots pour une utilisation ultérieure.

Gravure

Il faut maintenant reproduire les planches. Avec une pointe métallique, je trace un trait vertical tous les 5mm environ. Dans ces sillons, je fais quelques allers-retours avec une mine de critérium pour accentuer l’effet de profondeur.

Vient ensuite la phase de gravure des veines du bois. Pour cela, je vais utiliser une brosse métallique qui va rayer la surface de ce bois léger. Ce brossage se fait uniquement dans le sens vertical (photo 182 ci-dessous).

[size=85]Photo 182 : Opérations de gravure sur une palissade. Source : © letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A cette étape on peut découper quelques planches pour varier les hauteurs.

Mise en peinture

La peinture est réalisée simplement avec de la peinture ABE “brun vieux wagon” très diluée avec du white-spirit. Le bois absorbe beaucoup et donne une teinte un peu délavée. Il faut attendre le séchage complet avant de faire une seconde passe en fonction du rendu souhaité (photo 183 ci-dessous).

Photo 183 : Les palissades peintes sont en place. Source : © letraindemanu sur Canalblog

Les poteaux

Les poteaux sont en béton. Ils sont réalisés avec un peu de Carton-plume© découpé en section carrée : Quatre longueurs de 3,2 cm peintes avec de la peinture Humbrol gris mat 140. Après séchage, les poteaux sont collés à la palissade à la colle cyano appliquée avec un cure-dent. Attention, c’est un coté pelure carton qui est collé au bois, sinon on fait fondre le polystyrène.

Mise en place

Les palissades sont mises en place entre la plaque de cour pavée et la plaque de rue, dans la rigole de 5mm laissée à cet effet à l’épisode précédent. Les palissades sont simplement collées à la colle vinylique non diluee et maintenues en place par des chutes de tasseaux pour les maintenir verticales.

La rigole de 5 mm subsistant entre les deux palissades est comblée par une chute de carton plume découpée aux bonnes dimensions, pelée sur une seule face et gravée au critérium. La pièce est ensuite collée à la colle vinylique.


Photos 183 & 184 : Les palissades en place. Source : © letraindemanu sur Canalblog

A ce stade, l’entrée du site pour la cliente est bien avancée puisqu’il ne manque plus que des renforts horizontaux sur les palissades coté cour et un portail.

Emmanuel

Bonjour Emmanuel
Excellent l’utilisation du bois d’une boîte à fromage pour reproduire une pallissade en bois.
J’ajouterai bien quelques vieilles affiches pour donner de la vie
Bonne continuations
Jerome

Bonjour Jérôme,
Effectivement, j’avais pensé aux affiches mais aussi à la raison sociale. J’attends d’avoir plus de surfaces à couvrir pour, soit chercher une planche de décoration du commerce soit me fabriquer une telle planche. Il me faudra aussi les consignes de sécurité, les panneaux de signalisation routière, la signalisation de la halte,…
Comme je n’ai pas encore trop arrêté la période du module, ça me laisse encore du temps pour réfléchir.
A+
Manu

Bonjour Manu,
Comme toujours tes publications sont très chouettes, instructives et pleines d’idées
Merci

Bonjour Manu,
Très belle entrée d’usine et la palissade bois donne un tres bon rendu.
Sincèrement Mark

[size=150]Après une violente agression, le travaux vont reprendre[/size]

Episode 37 - Après une violente agression subie au mois de juin, les travaux sur le module vont reprendre

Il y a parfois des évènements qui nous obligent à suspendre les travaux sur nos réseaux. Hormis les obligations familiales, ce sont souvent les soucis de santé qui interrompent soudainement notre ouvrage, comme en témoignent certains billets de nos collègues modélistes sur nos forums préférés.

Pour ma part, c’est un évènement tout autre qui aura perturbé l’avancement de mes travaux. Victime d’une violente agression de voie publique au mois de juin, il m’a fallu gérer la phase policière, la phase judiciaire, la phase politique puis la période post-traumatique.

C’est sans aucun doute mon chien qui m’a évité d’etre blessé lors de cette agression en attendant les secours.

Je tiens ici d’ailleurs à souligner l’efficacité de nos forces de police. Leur rapidité d’intervention a évité des blessures graves parmis les requérants. Elles ont très rapidement appréhendé l’auteur de cette attaque crapuleuse. Une interpellation particulièrement mouvementée puisqu’il aura fallu pa moins de cinq fonctionnaires, un chien policier et deux coups de taser pour maitriser cet individu particulièrement dangereux. Deux fonctionnaires ont d’ailleurs été blessés lors de cette opération, et l’une d’elle s’est vue prescrire une ITT de 21 jours.


[size=85]Photo 186 - La justice. Source : Internet[/size]

Ils ont permis son déferrement en comparution immédiate. Il a été poursuivi aux chefs d’accusation de “violences volontaires agravées sur personne vulnérable avec armes par destination”, “Violences volontaires sur personnes de l’autorité publique”, “rebellion”, “outrages” et “*menaces de mort *- sur tous les protagonistes”. Une audience au cours de laquelle j’ai du affronter le regard haineux de cette racaille ultra-violente multirécidiviste lors de mon témoignage à la barre, malgré les menaces de mort proférées à mon encontre.

Je ne regrette pas de m’etre porté partie civile et d’avoir eu le courage de porter mon témoignage à la Cour puisque le tribunal a condamné mon agresseur à douze mois fermes d’incarcération avec mandat de dépot à l’audience. Cette racaille est mise hors d’état de nuire pour quelques mois.

Je dois bien avouer que cet évènement m’a quelque peu sonné.

Après avoir suspendu mes travaux ferroviaires, il est donc temps de m’y replonger meme si ce fait divers m’a interrompu sur ma lancée, tel un signal d’alarme stoppant brutalement la marche d’un TER.

Je souhaitais donc expliquer à mes fidèles lecteurs les raisons de cette absence prolongée. Je tiens d’ailleurs à remercier celles et ceux qui m’ont adressé en messagerie privée ou sur les réseaux sociaux des messages sympathiques s’inquiétant de mon silence. N’ayant pas eu la possibilité de leur répondre individuellement, je les remercie ici de leurs inquiétudes à mon égard.

Je retourne de suite sur mon module où il me faut passer un coup d’aspirateur. C’est fou ce que la poussière est capable de profiter de quelques semaines d’absence pour squatter nos réseaux.

Emmanuel

Bonjour Emmanuel
Je souhaite que tu retrouves la tranquillité et la sérénité de l’esprit pour te remettre à l’ouvrage
Amicalement
Jérôme