La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonjour Flibuss007,

Vue la longueur disponible de 132 cm, des aiguilles standards seraient sans doute plus appropriées, non ? Mes voies de garage seraient un peu plus longues. Qu’en penses tu ?
Question motorisation, je n’envisage que la motorisation des deux aiguilles de la bretelle d’entrée, afin que leurs interrupteurs soient équipés de leds pour le TCC / TCO.

[size=200]Premiers travaux sur le module dépôt[/size]

Construction

** Menuiserie ] ● Épisode 235 - il est temps de construire le module dépôt dit « ZI Est ». Avantage du réseau modulaire en tour de pièce, je peux y envisager un décor sensiblement différent de ZI Nord sans risque de choquer le spectateur. Début d’une nouvelle étape.**

Le premier module ZI Nord est bien avancé même s’il n’est pas achevé. Ce module péri-urbain est assez dense sur le plan immobilier puisqu’il compte quatorze bâtiments sur 1 m² (200 x 50 cm) avec une petite gare avec voie d’évitement et trois voies embranchées desservant deux entreprises. La végétation verdoyante sur un fond d’un ciel bleu clair à peine ennuagé indique que nous sommes en période estivale.

Un module rural en période automnale

Le module du dépôt, dit ZI Est, est plus petit : L 134 x P 44 x H 41 cm, dimensions hors tout. Le plan de voie n’est pas encore définitivement arrêté puisqu’il me manque toujours des aiguillages en voie Märklin K, notamment des aiguilles gauche, mais l’idée générale y est. De la voie principale au fond, venant de ZI Nord, une bretelle d’aiguillages droits donne accès au dépôt par un tiroir. Ces aiguilles m’ont été offertes par Vincent récemment. La largeur devrait me permettre de caser une voie avec une remise (à gauche, masquant le passage en coulisse vers ZI Nord), une voie d’approvisionnement avec une station de carburant et de charbon et une voie de remisage non abritée. Bref, de quoi garer mes quelques locomotives et certains wagons de service. Toutes ces voies en impasses seront composées de voie K flexible pour éviter des voies trop rectilignes.


[size=85]Photo 1413 : Construction du module dépôt Ho. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Pour changer de saison et en perspective d’un module d’angle (futur module 3) aux tons enneigés, le ciel a reçu une première couche de gris clair pour un ciel plus chargé, à l’instar du module dépôt de l’AMFAC 60 qui me sert de source d’inspiration. Il s’agit du même gris que celui utilisé pour le tableau de commande (TCC). Je pourrai nuancer ce gris par des peintures à l’éponge sur des teintes du blanc au gris foncé. Le fond de décor ne devrait se composer que d’un mur de soutènement en pierre et d’une dense végétation automnale aux tons bruns et rougeoyants sur une colline. Bonne occasion de retravailler avec de la pâte à modeler qui durcit à l’air pour le muret et de nouvelles essences pour la végétation.

Le décor sera donc essentiellement végétal avec peu de bâtiments : une remise à une voie, une station d’approvisionnement et, si la place le permet, un petit bâtiment administratif. Quelques lampadaires, éclairages intérieurs et autres appliques apporteront vie en période nocturne.

Un relief négatif

Alors que ZI Nord brillait par sa platitude, ce nouveau module est d’emblée prévu pour un relief négatif : la voie-mère qui, je le rappelle a son niveau zéro à 143 cm du sol, permet ici un dénivelé de - 46 mm. Pourquoi ne pas envisager un petit cours d’eau ou une simple buse d’évacuation d’eaux usées ?

Une structure gratuite

Le caisson est donc constitué de deux panneaux latéraux de 10 mm d’épaisseur reliés entre eux par des tasseaux formant un cadre. Ces panneaux sont percés d’une fenêtre (largeur 12 x hauteur 10 cm) servant d’accès aux modules mitoyens. Une plaque ce contreplaqué de 5 mm sert de base et solidifie l’ensemble. Le tout est collé à la colle vinylique et vissé. De petites équerres renforcent les angles. Les équerres qui dépassent de la structure sont sciées avec un disque à tronçonner monté sur la Dremel.


[size=85]Photo 1414 : Construction du module dépôt Ho. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le fond de décor est un panneau de MDF de 3 mm d’épaisseur. C’est un ancien fond d’armoire collé et vissé au tasseau supérieur. Six cales en bois le fixent à la base. Ces cales ont été collées à la colle néoprène pour plus de rapidité et de solidité. La néoprène supportera en effet l’humidité des travaux ultérieurs à base de colle vinylique (pose de la voie, ballastage, décor végétal,…)

La teinte grise est réalisée avec une peinture acrylique de marque Luxens satin en gris granit 5. Pour des travaux de peinture qui s’étalent dans le temps (fonds de décors, façades, …), mieux vaut privilégier des marques et références pérennes pour conserver les mêmes couleurs. Dans tous les cas, conservez le pot d’origine pour qu’une grande surface de bricolage (GSB dans notre jargon) puisse reconstituer - le plus souvent - une teinte dont la référence n’est plus en production.


[size=85]Photo 1415 : Construction du module dépôt Ho. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Tous ces composants en bois ont été récupérés aux encombrants au printemps et à l’été derniers dans cette perspective. La quincaillerie provient également de récupérations. Ce module 2 ne m’a donc rien coûté si ce n’est un peu de récup’ glanée lors des promenades de Blacky.

Emmanuel

Bonjour Manu,

Travail très soigné comme habituellement. Quel flair ce Blacky!

Je ne pourrai me rendre à Saint-Mandé ce week-end. Dommage. Profitez-en bien.

A bientôt.

Errol.

Bonsoir Manu,

Excellent travaille, et de qualité pour du matériel trouver à par-ci par-là.

Bonne continuation,
Yoan

Bonjour Manu,

J’admire le soin et la qualité de ton travail de menuisier.

Ne penserais-yu pas à ce stade à placer un fond de décor courbe : c’est tellement plus harmonieux :wink:

A demain :wink:

Bonjour Manu,

Bonjour à tous,

Comme toujours joli travail, on attend la suite avec impatience… :smiley:

Bonjour Errol

Oui Blzcky a une bonne truffe, mais surtout pour ses copines du parc… pour ce qui est des encombrants il est beaucoup plus passif.

Pour Saint- Mandé je vous ferai un reportage le plus exhaustif possible avec comme d’habitude un panorama de nos artisans.

Bonsoir Yoan

Pour le bois aux encombrants faut vraiment être patient car on trouve surtout de l’aggloméré d’anciens meubles en kit. Pourri. Surtout en hiver. Le MDF de 3mm se trouve facilement (fonds d’armoires…). Le contreplaqué cest plus rare. Mais faut fouiner. Cest fout ce que l’on trouve !

Bonsoir les amis

Merci de votre intérêt. Une question me taraude : sur la base du plan initial j’hésite entre deux types de remises pour mon dépôt, sachant que je souhaite voir mes locos au mieux.

Soit une remise à UNE voie de type PLM, bâtiment complet Architecture et Passion d’une vingtaine de centimètres qui pourrait masquer le départ en coulisse de gauche. La voie de remisage du premier plan a gauche serait donc extérieure pour voir les loco. Ce bâtiment donne un côté rural.

Soit une remise atelier à DEUX voies, voûtes béton, bâtiment EN DEMI PROFONDEUR de 8 Cm. Avantage, les deux voies d’accès sont de fait plus longues pour exposer les machines, mais une loco ne peut pas entrer entièrement. Ce bâtiment donne un aspect plus urbain et permet de faire fond de décor.

Pour le fond de décor arrondi, ça ma beaucoup compliqué la vie sur ZI Nord : découpe des bâtiments. Ca m’a refroidi.

Des suggestions ?

Bonjour
Peut être faire une simulation de bâtiment en carton d emballage et “jouer” avec les trains : tu choisis le bâtiment qui donne le jeu le plus chouette
Vincent

J’ai fais mon choix aujourd’hui à Saint-Mandé : ce sera la remise double voie en faible profondeur de chez Cités miniatures.

Reportage à suivre.

[size=200]Un tunnel ho en pâte à modeler : les voûtes[/size]

**Environnement ferroviaire **

** Décor ] ● Épisode 237 - Dans le cadre des premiers travaux de décor sur le module dépôt, il me faut réaliser un tunnel pour le départ en coulisse vers ZI Nord. J’ai opté pour un matériau souple d’emploi et réaliste : la pâte à modeler qui durcit à l’air. **

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Aujourd’hui je vous propose de travailler sur un tunnel avec de la pâte à modeler qui durcit à l’air. C’est un produit que j’utilise pour la première fois depuis le lancement de mon réseau en 2017 mais que je connais pour l’avoir utilisé avec plaisir il y a une vingtaine d’années, lors de ma vie précédente de modéliste.

Un produit facile à travailler

Ce matériau présente de nombreux atouts dont le premier est son prix : environ 6 € le kilo. Abordable donc, il est idéal pour confectionner des pièces sur mesure qui seront robustes après séchage et pourront ensuite être peintes aux acryliques. Cette pâte à modeler se trouve facilement aux rayons arts graphiques des chaînes telles que Zodio ou Truffaut. Puisqu’elle durcit à l’air, cette pâte à base d’argile ne nécessite pas de cuisson. Revers de la médaille, il faut impérativement la conserver à l’abri de l’air ambiant. Il faut donc ouvrir son emballage d’origine proprement pour pouvoir le refermer hermétiquement.


[size=85]Photo 1420 : le pain de 500 gr de pâte à modeler, gamme Giotto Plastiroc de chez Fila. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Seconde qualité, ce produit se travaille facilement. La coupe se fait avec un cutter de bricolage à lame propre. Il se grave avec une pointe métallique, une lime à ongle métallique, un tournevis ou un cerclage de vieux pinceau (la bague qui serre les poils).

Troisième avantage, sa facilité de mise en peinture. Pour peu que la pâte soit de couleur claire, des peintures acryliques diluées à l’alcool à 70° et des terres à décor autoriseront toutes vos fantaisies.

Son seul inconvénient est son séchage à l’air. Il est d’environ 24h par cm d’épaisseur. C’est amplement suffisant pour travailler proprement mais à condition de planifier ses travaux : la pièce travaillée doit être réalisée en une journée. Seule la peinture pourra être appliquée ultérieurement, quand la pièce sera sèche. Vous l’aurez donc compris, ces travaux de tunnel vont s’étaler sur plusieurs épisodes.

La structure en bois

Pour ce premier tunnel du réseau, j’ai opté pour un ouvrage voûté en pierre. Sa structure est en contre-plaqué de 5mm et se compose de quatre pièces : deux entrées de tunnel (découpées dans des carrés de10 x 10 cm) et deux plaques latérales (de 10 x 4 cm). Ces dernières assureront, d’une part la liaison physique entre les portails et permettront, par ailleurs, d’obtenir des parois planes dans ce morceau de tunnel.

Le gabarit est travaillé sur une feuille de papier Canson épaisse. Ce gabarit sera conservé pour des travaux ultérieurs.

Les portails sont découpés avec la scie à chantourner. Bonne occasion de découvrir ce nouvel outil reçu à Noël, finalement pas si simple à maîtriser même avec du bois de faible epaisseur. Pour la confection de l’arc de voûte, je me suis reporté aux normes NEM diffusées par le Morop. Le diamètre de l’arc a ensuite été arrondi à la taille d’une petite boite de conserve (7,4 cm) pour une raison très simple : elle va me servir “d’échafaudage” pour façonner la voûte et les murs.



[size=85]Photos 1421 et 1422 : Préparation du gabarit de découpe des portails du tunnel. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

**Préparation de la pâte **

Dans mon pain de 500 gr, je découpe un bon morceau. Je le pétris pour l’assouplir puis je l’étale avec un rouleau sur une feuille de papier sulfurisé pour obtenir une plaque de 4 mm d’épaisseur (ma plaque ne fait que 2 mm d’épaisseur et c’est trop fin !) et de dimensions 10 x 24 cm. L’idéal est de placer la plaque entre deux feuilles de papier sulfurisé et de la presser entre deux chutes de bois. La presse terminée, je découpe la plaque en deux pièces de 10 x12 cm, chacune représentant un mur et une demi-voûte. En deux morceaux, la peinture ultérieure sera plus aisée et avec un risque de casse moindre.


[size=85]Photo 1423 : Préparation de la plaque de pâte à modeler. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

**La gravure **

Si elle nécessite du soin et de la patience, la gravure n’est pourtant pas une étape compliquée. Attention, la 1ère ligne horizontale se trace sur la largeur de la demi-plaque (10 cm). On grave des lignes parallèles tous les 3 à 4 mm. On répète l’opération sur l’autre moitié. Puis on grave les lignes verticales avec un simple tournevis de 4 mm : un léger appui marque le joint. On décale une ligne sur deux.

On obtient ainsi un mur avec des blocs de pierres.



[size=85]Photos 1424 et 1425 : Gravure des plaques. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Si la gravure a étalé la pâte, on redécoupe aux bonnes dimensions : deux demi-plaques de 10 x 12 cm. Ces deux demi-plaques sont ensuite assemblées en leur centre par du ruban adhésif puis emballées entre deux feuilles de papier sulfurisé.

Le tout est appliqué sur la boite de conserve elle-même posée sur des cales en bois. Notre voûte de tunnel est ainsi mise en forme. Des planchettes de bois ou des tasseaux sont calés sur les cotés et l’on s’assure de la bonne planéité des murs.

On laisse sécher pendant 24 à 48 heures selon l’épaisseur de vos pièces.


[size=85]Photo 1426 : mise en forme des voûtes du tunnel et séchage de la pâte. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A suivre …

Emmanuel

[size=200]Ciel orageux pour le dépôt : avantages du réseau en tour de pièce[/size]

Fond de décor

** module 2 ] ● Épisode 240 - Début des travaux sur le module dépôt. Après l’infrastructure, aujourd’hui, je prépare le fond de décor de ce second tronçon. Préparez vos pinceaux… Et une éponge.**

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La ZI Nord est baignée d’un fond de décor estival au ciel azuréen à peine brumeux. En soit, un simple dégradé du gris clair au bleu soutenu était assez simple à reproduire. Peintures acryliques Pébéo appliquées au pinceau par passes horizontales, du plus clair (en bas) au plus coloré (en haut).

Réseau tour de pièce pour varier les spectacles

Avantage du réseau modulaire en tour de pièce, il n’est jamais visible en son entier par le spectateur, contrairement au réseau monolithique que l’oeil embrasse dans son intégralité.

Le réseau périphérique autorise donc plus de variétés dans le décor, surtout s’il est construit de façon modulaire en caissons indépendants, généralement avec un thème par coté. Il est alors plus facile de faire cohabiter des environnements différents même antinomiques : ville / campagne / montagne , été / neige hivernale, jour / nuit, sans crainte d’invraisemblances visuelles. Le réseau de la Compagnie Industrielle et Commerciale est ainsi conçu par modules, chacun évoquant un tronçon de la ligne : ZI péri-urbaine pour le premier, dépôt pour le second, section enneigée pour le futur module 3. J’imagine que plusieurs kilomètres séparent chaque scène. Outre cet aspect esthétique, cette disposition a de nombreux avantages spatiaux dont ceux d’optimiser le linéaire parcouru, idéal pour les longues rames même si ce n’est pas mon thème, et d’élargir les courbes, plus confortables pour les longues rames modernes. Cette approche permet également de mieux intégrer la construction dans une pièce de vie commune avec une présentation sous forme de vitrines murales sous lesquelles peuvent être incorporées bibliothèque ferroviaire et rangements divers.


[size=85]Photo 1467 : Travaux sur le fond de décor du module dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Travailler du fond vers la façade

Après l’expérience de ZI Nord, je prend la décision de planifier mon travail du fond de décor vers la façade afin d’éviter les contorsions et les risques de détérioration des décors de premier plan.

Plateforme de voie

Pour cette seconde tranche, j’ai souhaité avoir un petit relief négatif. Pour ce faire, ma plateforme de voie est montée sur des morceaux de tasseaux découpés à la scie à chantourner. Pour avoir de piliers bien d’équerre, une chute de tasseau est fixée sur le plateau de la scie et me sert de guide pour ces découpes répétitives…


[size=85]Photo 1468 : Découpe des piliers et pose de la plateforme de voie principale. source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Dépôt sous un ciel orageux

Ce second module est perpendiculaire au premier. D’une longueur utile de seulement 132 cm, je souhaite en faire un écrin plus rural et verdoyant pour stationner mes locomotives à vapeur et peut-être de futurs engins diesel. Pour changer de mon thème industriel plus estival, j’ai décidé d’évoquer une météorologie plus tourmentée avec un ciel plus orageux.

Pour préparer la surface, j’ai appliqué une teinte acrylique gris claire avec un simple gros rouleau. Cette première couche me sert d’apprêt et de teinte de fond. Ce ciel grisâtre ennuagé est composé à base de peintures acryliques Pébéo que l’on trouve facilement dans le rayon arts graphiques des grandes enseignes. Je n’utilise que quatre couleurs de base : Blanc de Titane, Noir de Mars, Ombre naturelle et Ombre brûlée. Sur la palette, une grosse noisette de blanc et une noisette de chaque autre couleur. Contrairement aux travaux de peinture des mois précédents, je n’utilise aucun diluant.

Je débute par un orange dégradé à hauteur du futur horizon pour suggérer un soleil couchant. Cette première teinte sera en grande partie masquée par le futur talus.

Après avoir choisi quelques photos inspiratrices, je poursuis par un blanc à peine gris. J’ai voulu suivre les conseils de notre ami alsacien LPAT67 en travaillant avec un petit pinceau d’un mouvement circulaire. Sans doute pas aussi doué que lui, le résultat ne m’a pas convaincu. J’ai donc décidé de travailler à l’éponge, avec une petite éponge synthétique. L’avantage de cette technique est de mieux pouvoir fondre les couleurs. Le mouvement est circulaire ou plus exactement en ovale. Par touches aléatoires, je travaille du plus clair au plus foncé avec des dégradés de gris. Les teintes plus sombres servent essentiellement à souligner les reliefs. En cas de raté, les retouches sont aisées. On peut y revenir même plus tard sans inconvénient esthétique.




[size=85]Photos 1469 à 1471 : les différentes étapes de peinture du fond de décor. Source : letraindemanu sur canalblog.[/size]

Après une après-midi de travail, j’ai obtenu un ciel orageux qui m’a convenu. Peut-être y aurait-il des retouches à envisager, mais je crains que le mieux soit l’ennemi du bien. Je vais donc laisser poser et je corrigerais si besoin en fonction de l’avancée du décor.

Emmanuel

Beau travail Manu :cheers:

Merci.
La peinture orange un peu criarde a été atténuée. De toute façon, elle sera en très grande partie camouflée par le talus.
D’ailleurs, le pépiniériste est déjà au boulot…

Bonjour Manu,

Il n’est pas mal ton ciel chargé
Ça devrait donner du relief au décor

avec les premières végétations, ca commence à être sympa. Les arbres sont en cours d’implantation. Photos à suivre bientôt.

[size=200]Fond de décor du dépôt : première végétation du talus[/size]

Environnement civil

** Fond de décor ] ● Épisode 241 - Après peinture d’un fond de décor orageux pour mon module dépôt, je fabrique un talus avec arbres et buissons. Petite promenade au parc pour glaner des matières naturelles.**

Poursuite des travaux sur le fond de décor du module 2, le module dépôt intitulé « ZI Est ». Après avoir peint un ciel orageux, je travaille sur le talus arboré, véritable fond de décor tridimensionnel.


[size=85]Photo 1472 : Constuction d’un talus pour fond de décor du module dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Polystyrène enduit de plâtre

Le talus est confectionné dans du polystyrène d’emballage, matière première que l’on trouve très facilement aux encombrants. Je choisis deux morceaux de 132 cm de long et de 23 mm d’épaisseur, collés à la colle vinylique à prise rapide étalée au pinceau. Je mets sous presse entre deux chutes de contreplaqué et laisse sécher.

Ensuite, je façonne le haut du talus avec de papier de verre à gros grains pour obtenir une pente, mais irrégulière : hauteur 45 mm en face avant et 65 mm en face arrière. Préparez l’aspirateur pour avaler toutes les billes que vous allez occasionner. Puis, mouillez le dessus du talus avec un pulvérisateur.

Je prépare alors une solution de plâtre composée d’un volume d’eau, de deux volumes de plâtre à modeler et d’un peu de colle vinylique. Cette préparation à peine crémeuse est appliquée avec un gros pinceau. Les premières passes sont un peu liquides. Progressivement, la solution devient plus pâteuse permettant d’épaissir l’enduit. J’en profite pour créer des reliefs qui figureront un sol avec des rochers. Ces rochers sont peints avec différentes teintes de gris : du gris clair sur le dessus, des gris plus foncés dans les creux. Des retouches seront possibles ultérieurement.

Au cours de mes balades, j’ai glané quelques graviers qui feront office de rochers naturels.


[size=85]Photo 1473 : Le talus en fond de décor à reçu sa première couche de peinture. Il n’est pas encore collé définitivement. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Feuilles naturelles pour sol automnal

Lors de mes balades avec Blacky au parc, j’en profite pour remplir un sac de feuilles mortes sèches. Je récupère aussi diverses brindilles pour mes futurs arbres et buissons, ainsi que des graviers. De retour dans mon antre, les feuilles mortes sont passées au mixer.

Le sol de mon talus est encollé avec de la colle vinylique à peine diluée et teintée avec de l’Ombre brûlée. J’y dépose mes feuilles passées au mixer pour créer un sol automnal.


[size=85]Photo 1474 : Mise en peinture des sol et première couche de végétation automnale. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

De la végétation est ensuite déposée. Pour ce faire, j’utilise de l’herbe de marque MBR, référence 55-0012 achetée chez Maketis lors du salon Saint-Mandé 2019. Un très beau produit, avec un excellent rapport qualité / prix. Très pratique d’utilisation, le tapis se déchire pour prélever des touffes de différentes tailles. Elles sont collées à la colle blanche non diluée déposée au pinceau sur le verso. Lorsque toute cette végétation est en place, je verse de la colle vinylique (diluée à 50% d’eau chaude et une goutte de produit lave-vaisselle) à la base des touffes avec une aiguille intra-musculaire montée sur une seringue. Cette opération rappelle le procédé utilisé pour le ballastage des voies. Je laisse sécher le tout une journée complète.





[size=85]Photos 1475 à 1478 : Première végétation sur le talus du fond de decor, module dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A suivre : les arbres du talus

Emmanuel

Très bon rendu ! Super !

Belle ambiance. Bon amusement