La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Presque ambiance bord de mer, une fin de journée avant (ou après) l’orage…
Bravo !

Merci les amis pour vos appréciations.
Les arbres de fond de décor sont en cours de construction.
Je me questionne pour savoir comment faire une ambiance lumineuse orageuse avec des éclairs.

Bonjour,

c’est criant de réalisme ce décors!

petite question, comment as-tu prévu de stabilisé les végétaux dans le temps ? il vont continué à se dégradé…

bon weekend

Bonjour,

Le sol a été entièrement encollé à la colle vinylique diluée, comme pour du ballast. Cela va donc les “fossiliser” définitivement je pense. Pour les arbres, un coup de peinture sur les troncs. Et puis si ca se dégrade quand même, eh bien je ferais intervenir les forestiers pour élagage voire le pépinieriste pour de nouvelles plantations. Mes premiers arbres dans ZI Nord n’ont pas bougé depuis 13 mois…

[size=200]Des arbres faits maison pour mon fond de décor (dépôt Ho)[/size]

**Végétation **

** Arbres ] ● Épisode 242 - Le talus de mon fond de décor est presque terminé. Il ne manque plus que de grands arbres et quelques buissons. Au boulôt !**

Le talus de fond de décor du dépôt a reçu sa première végétation au sol. Il est temps de planter des arbres, de grands arbres de près de 25 centimètres de haut.


[size=85]Photo 1479 : Des arbres faits maison pour mon dépôt Ho. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

** Des matières naturelles comme structure**

Au cours de mes promenades au parc avec Blacky, j’ai glané quelques branches mortes. Passées au four quelques heures, elles ont ensuite reçu une couche de vernis mat. Après séchage, la branche est humidifiée avec un brumisateur, puis encollée au pinceau avec de la colle vinylique à peine diluée. Il faut un plan de travail (une feuille de papier journal ou vieille pub) pour encoller les branches car la colle va forcement couler.


[size=85]Photo 1480 : Encollage des arbres avant pose des flocages. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Flocage Heki-flor©

Sur un second plan de travail (destiné à récupérer le flocage), j’applique ensuite du flocage Heki-flor© trouvé chez TET Décotrain. C’est un flocage sur support en non tissé presqu’invisible et qui se déchire à volonté. Je le colle donc sur les branches principales, ce qui crée les premier volumes. J’alterne ensuite des passes de colle en bombe et des passes de flocages de différentes teintes, les plus sombres en premier. Attention avec la colle en bombe : appliquée trop près, elle donne un aspect filandreux, un peu comme une vieille toile d’araignée. On superpose ainsi des couches de flocages qui confèrent le volume à votre arbre. Des buissons sont réalisés selon la même méthode.

Le film final est réalisé avec un voile de laque à fixation forte.

L’arbre est ensuite inséré dans le polystyrène du talus et maintenu avec une goutte de colle 21 cyanoacrylate. La partie au fond a droite n’a pas été plantée puisqu’un tunnel est prévu.


[size=85]Photo 1481 : Premières plantations d’arbres faits maison. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Comme pour mes premiers arbres faits maison dans ma ZI Nord, j’ai utilisé des structures naturelles. Même stérilisées au four et vernies, je ne suis pas à l’abri d’une dégradation dans le temps. Plus ou moins rapide. Mais, quelle que soit la méthode utilisée, les arbres sont, avec leurs flocages fins et fragiles qui supportent mal la poussière, des éléments décoratifs qu’il faudra renouveler avec les années.

Maquettes « Clés pour le train miniature »

Le revue «* Clés pour le train miniature* » (éditions LR Presse) propose dans chaque numéro des maquettes en carton imprimé, aux deux échelles principales que sont le N et le Ho. Certains se sont d’ailleurs spécialisés dans leur customisation. Pour ma part, j’ai décidé de découper des façades en N (une fermette et un hangar) et de les coller sur mon fond de décor entre des arbres. Cela accentue artificiellement la profondeur de ce talus de seulement 46 millimètres d’épaisseur, tout en suggérant une vie rurale au-delà de l’horizon.




[size=85]Photos 1482 à 1484 : Les arbres faits maison ont été plantés sur le talus de fond de décor du dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A suivre : le mur de soutènement.

Emmanuel

Très sympas tes arbres Manu :wink:

:cheers: :cheers:

:smiley:

[size=200]Une BB 67000 Jouef pour décorer le dépôt[/size]

Matériel roulant

** Locomotive diésel ] ● Épisode 243 - Dans le cadre de la construction de mon dépôt, une remise en demi-profondeur est en cours de montage. Je recherchais donc une épave de locomotive diesel pour son aménagement intérieur. Un modéliste m’a gentiment offert une BB 67000 Jouef.**

Les travaux sur le dépôt progressent : le fond de décor de ce second module a été végétalisé et a reçu ses premiers arbres « faits maison ». Le mur de soutènement est en fabrication et une remise est en cours de montage. Il s’agit d’une remise en demi-profondeur, à deux voies, type béton de l’artisan « Cités miniatures » acquise lors de l’exposition Saint-Mandé 2020. Cette belle maquette, aux larges baies vitrées, sera au premier plan. Il conviendra donc de soigner l’aménagement intérieur particulièrement visible. Dans cette optique, j’avais initialement envisagé d’y placer une demi-locomotive dans un but strictement décoratif et avais donc lancé un appel pour récupérer une épave de locomotive.


[size=85]Photo 1485 : La BB 67001 Jouef offerte par Errol. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

**Une locomotive décorative **

Mon parc moteur n’est composé que de cinq locomotives à vapeur. N’ayant pas les moyens d’acquérir un engin diésel Marklin digital en état de fonctionnement, mais souhaitant tout de même conforter l’aspect polyvalent du dépôt et justifier d’une station-service de gasoil, j’ai donc lancé un appel pour trouver un engin diesel à l’état d’épave qui pourrait souligner par ailleurs l’aspect Frenchy de cette annexe traction.

Errol, Märkliniste francilien a répondu à cet appel et m’a gentiment offert une BB 67001 Jouef qui doit bien avoir mon âge. Cette locomotive appartenait à son beau-frère, militaire de profession, prématurément disparu. J’avoue que cet historique m’a touché. Une locomotive, même de seconde voire de troisième main, c’est une histoire. Bien-sûr le modèle est ancien et surtout en 2 rails, donc incompatible avec mon réseau en 3 rails numérique. Mais peu importe. Cet engin ne se verra de toute façon confier aucun service traction puisqu’il n’a vocation que de décorer un bout de rail du dépôt. Le moteur sera démonté pour le recycler sur un accessoire de décor (pourquoi pas une grue à eau mobile ?). Un passage à l’atelier patine devrait améliorer sensiblement son aspect extérieur.


[size=85]Photo 1486 : La BB 67001 Jouef devant le talus de fond de décor en construction sur le module dépot. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Cette BB 67001 bénéficiera d’un repos bien mérité dans le dépôt de la CIC. Après la traction, l’attraction.

Emmanuel

Très sympa et hâte de la voir après l’opération patine et vieillissement :cheers:

+1
sincèrement Mark

[size=200]Mur de soutènement en pâte à modeler pour le dépôt[/size]

Fond de décor

** Décor toutes échelles ] ● Épisode 244 - A cette étape, je fabrique le mur de soutènement pour le fond de décor du dépôt. Pour ces travaux, j’utilise de la pâte à modeler qui durcit à l’air. Un long mur pour un petit budget et avec une technique transposable facilement à d’autres échelles.**

Il me faut un mur, un long mur, de soutènement pour enjoliver mon talus de fond de décor du dépôt : 132 centimètres de long sur 42 millimètres de haut. Le moins onéreux est donc de le fabriquer soi-même. Pour cela, deux méthodes sont possibles : soit la gravure sur une plaque de Carton-Plume® pelée sur une face (impérativement de marque Canson, produit original), soit la gravure sur pâte à modeler qui sèche à l’air. La première méthode est semblable à mes cours pavées dans ZI Nord. La seconde reprend la technique utilisée pour les voûtes du récent tunnel.


[size=85]Photo 1487 : la pâte à modeler gravée reçoit sa première couche de peinture. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

**Pâte à modeler **

J’ai opté pour la pâte à modeler qui durcit à l’air. C’est un produit très agréable à travailler et particulièrement peu onéreux : 6 € le kilo environ. De quoi fabriquer quelques ouvrages d’art à moindre frais. Séchant à l’air, elle ne nécessite donc pas de cuisson. Le temps de séchage varie selon l’épaisseur de l’objet travaillé et la température de la pièce : une journée pour ce mur de 2mm dans une pièce de vie de mon appartement.

J’ai prélevé une belle portion de pâte. Après l’avoir pétrie, je la façonne comme une baguette pour l’allonger. Avec un rouleau, je l’étale pour obtenir une plaque de 60 cm de long et de 6 à 7 cm de large sur une épaisseur de 2 à 3 millimètres environ. J’y découpe un rectangle de 60 cm x 42 mm. Le surplus de pâte est pétri à nouveau puis rangé dans son emballage d’origine sous vide hermétiquement scotché.

A chaque extrémité, je trace des repères tous les 4 mm qui me servent de guides pour tracer mes joints horizontaux. Ces gravures sont réalisées avec le dos d’une lame de gros cutter de bricolage. Attention aux doigts ! Les joints verticaux, tous les 6 mm, décalés une ligne sur deux, sont gravés avec un petit tournevis.


[size=85]Photo 1488 : préparation et gravure d’une première section de mur. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La plaque ainsi gravée sèche à l’air une journée complète, posée sur une feuille de papier sulfurisé, sur une planche de bois bien plane en veillant au bon alignement de la base.

Mise en peinture

La mise en peinture ne nécessite que peu de produits, essentiellement des peintures acryliques à l’eau de marque Pébéo. Je commence par une première couche de gris béton clair : 60% de Blanc de Titane + 20% de Noir de Mars + 20% de Terre de Sienne naturelle (ocre claire), bien diluée avec de l’alcool à 70°. Étalée au large pinceau à poils souples, j’insiste sur les joints.

La suite des travaux nécessite de la patience, raison pour laquelle je travaille sur des sections de mur de 60 cm de long environ. Il faut en effet peindre pierre par pierre avec différentes teintes de gris et d’ocres. Sur la palette, à chaque coin, j’ai déposé une grosse noisette de Blanc de Titane, une noisette de Noir de Mars, une noisette d’Ombre naturelle et une noisette de Terre de Sienne claire. Je mélange peu à peu pour obtenir des teintes différentes. A chaque teinte, je peins aléatoirement une douzaine de pierres. Puis je recommence, ainsi de suite.


[size=85]Photo 1489 : Mise en peinture des pierres. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Lorsque tout le mur a été peint, je dépose quelques gouttes de mon « jus crasse » dans les joints avec un pinceau à poils souples. Ce jus va s’infiltrer par les gravures et uniformiser l’ensemble. Pour mémoire, le « jus crasse » est une solution à base d’alcool à 70°, résidus de mes travaux de peinture précédents et qui sert au nettoyage de mes pinceaux. Il est conservé dans un pot en verre muni d’un couvercle hermétique. C’est le jus de base pour toutes mes patines. La locomotive à vapeur BR 38 a été patinée avec cette solution alcoolisée.

Du flocage Heki (vert foncé, ref : 1561) est collé avec un peu de colle blanche pour figurer de la mousse qui descend du haut vers le bas du mur.

Mise en place du mur

Le mur enfin sec est collé au talus à la colle vinylique non diluée à prise rapide et mis sous pression avec des poids. Des grosses boites de conserve font l’affaire. Le raccord entre le talus et le verso du mur est comblé à la colle vinylique non diluée et teintée avec de l’Ombre brûlée puis saupoudrée de terre naturelle. Des buissons fleuris de marque MBR ref 50-5007, déjà utilisés dans ZI Nord, complètent la végétation.


[size=85]Photo 1490 : application de mousse heki puis mise en place du mur sur le talus. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Des touffes d’herbe* MiniNatur* type 727-24 S sont apposées sur un certain nombre de joints, en partant du haut vers le bas. Ces produits de décor d’excellente facture ont un bon rapport qualité / prix et se trouvent facilement chez nos distributeurs habituels. Toutes ces végétations sont ensuite humidifiées au pulvérisateur puis reçoivent une solution de colle vinylique mélangée à 50% d’eau à l’aide d’une aiguille intramusculaire montée sur une seringue. Cette technique permet de déposer la colle à la base de la végétation, coté " racines ".

De la terre à décor Vert mousse est appliquée à la base du mur.




[size=85]Photos 1491 à 1493 : Première section du mur de soutènement. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Voilà un petit muret qui habille bien mon talus. Petit budget et agréable moment de modélisme.

A Suivre : Un mur cassé pour justifier un filet de protection posé par les équipes " Voies et Bâtiments " de la compagnie.

Emmanuel

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Bonsoir Manu, bonsoir à tous,

Vraiment superbe, comme toujours !

Amicalement
Vincent

bonjour Manu,
très chouette ce muret.
Sincèrement mark

Merci les amis pour vos appréciations encourageantes. Voici la suite :

[size=200]Protégeons nos voies contre les éboulements[/size]

**Environnement ferroviaire **

** Décor toutes échelles ] ● Épisode 245 - Alors que je poursuis la construction de mon mur le long du talus, j’ai souhaité rompre la monotonie de cet ouvrage d’art en évoquant un petit éboulement et la mise en place d’un grillage de protection. Cette technique est évidemment transposable à d’autres échelles et pour des parois rocheuses plus imposantes.**

Une première section de mon mur de soutènement est en place et je poursuis sa construction avec une nouvelle tranche de 60 centimètres. Pour diversifier le décor, je vais évoquer un éboulement partiel de cet ouvrage d’art et la protection grillagée mise en place par les équipes « Voie et Bâtiments » de la compagnie.


[size=85]Photo 1494 : Construction d’un filet de protection contre les éboulements sur le dépôt ho. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Construction du mur

La fabrication du mur est faite avec la pâte à modeler qui durcit à l’air. Les étapes de gravure et peinture ayant été décrites dans l’épisode précédent, je n’y reviens pas. En son centre, je découpe un trou avec un cutter X-Acto à lame pointue et suivant les joints. Les pierres ainsi ôtées sont conservées individuellement et peintes en même temps que le reste du mur. Ces pierres seront en effet collées au pied du mur.


[size=85]Photo 1495 : Fabrication et mise en place du mur abîmé sur le module dépot. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

**Parade passive contre les éboulements **

Face aux risques naturels majeurs d’effondrements rocheux, il existe de nombreuses parades passives. Leur résistance est bien évidemment fonction de la quantité de roches susceptible de chuter. Il n’est pas question ici de toutes les citer et je n’evoquerai ici que le grillage pendu dont la vocation est de canaliser en pied versant les chutes fréquentes de morceaux de roches de faible volume. Je me suis inspiré d’un schéma publié par l’Observatoire Régional des Risques Majeurs de la Région PACA. La photo 1496 ci-dessus en est extraite.

Tulle et vieux rails

Je récupère un coupon de rail Jouef de ma boite à rebuts. Le rail est désolidarisé des traverses et coupé en deux sections d’une dizaine de centimètres avec un disque à tronçonner monté sur la Dremel. Ces deux bouts de rails sont peints en brun cacao avec une bombe de peinture de bricolage. Après séchage, j’effectue une passe de vernis mat en bombe. Ce vernis va permettre l’accroche des terres à décor.

Les morceaux de rails sont ensuite patinés avec des terres à décor, dans l’ordre : rouge brique puis ocre foncée et enfin noir poussière. Un voile de vernis mat fixe le tout. Les deux rails sont ensuite plantés dans le talus, légèrement en biais et collés à la colle 21 cyanoacrylate.

Je découpe ensuite un bout de tulle dans des dimensions un peu supérieures aux dimensions finales souhaitées. C’est le même tissu que celui utilisé pour le portail d’un entrepôt dans ZI Nord. Le tulle est peint, recto et verso, avec une bombe de peinture gamme modélisme. J’ai opté pour une peinture gris graphite. J’aurais dû choisir une couleur plus claire.


[size=85]Photo 1497 : Préparation des poteaux et du grillage tendu. source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Un fil de fer 2mm, initialement prévu pour l’art floral et censé représenter un câble métallique, est coupé pour obtenir un morceau d’une trentaine de centimètres. Le tulle y est accroché puis le fil de fer est plié en forme de U dont la largeur correspond à la taille du tulle. Ce U est ensuite posé en biais dans le talus et repose sur les extrémités supérieures des rails. Le tout est collé à la Colle 21 cyanoacrylate. C’est robuste.


[size=85]Photo 1498 : Le filet anti-éboulements. Source : letraindemanu sur Canalblog.
[/size]

Le tulle est ensuite coupé à la bonne longueur pour arriver au ras de sol. Des pierres et éboulis sont placés au sol, entre le mur et le filet. Quelques gouttes de Colle 21 cyanoacrylate fixent le tout en attendant qu’un peu de colle vinylique diluée soit appliquée à la seringue.


[size=85]Photo 1499 : Le filet est implanté dans le décor et protège désormais la voie contre les chutes de pierres. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Pourquoi pas des cordistes ?

Sur vos réseaux plus imposants que le mien, nombreux sont ceux qui disposent de parois rocheuses dont on ne sait trop comment les animer. Alors, pour changer d’alpinistes pas toujours opportuns, pourquoi ne pas y figurer des ouvriers cordistes préparant l’installation de grillages anti-éboulements pour protéger une voie ferrée ou bien ou route ? Une scène de travaux qui pourrait être complétée d’engins de chantier, voire de balises routières lumineuses.

Alors, n’hésitons plus à protéger nos voies contre les risques d’éboulements.

Emmanuel

Bonjour Manu,
effectivement bonne idée.
Ou as tu trouvé ton tulle?
j’en ai trouvé chez des discounter mais la maille ne me plait pas.
Sincèrement Mark

Mon épouse l’a trouvé sur le marché. C’est comme !e Carton-Plume® (le vrai de chez Canson) Ca dépend des arrivages. Très aléatoire. Tu veux que je vois si j’en trouve ?

Que dire Si ce n’est … Génial :cheers:

Bonsoir Manu,

Que dire, si ce n’est que ton travail est (encore une fois) non seulement d’une belle qualité mais aussi les explications qui vont avec. Vraiment, bravo ! :cheers:

Merci les zamis de vos visites encourageantes. Voici les dernières nouvelles.

[size=200]Une nouvelle locomotive à vapeur pour la compagnie[/size]

Parc moteur

** Locomotive à vapeur ] ● Épisode 247 - La Compagnie Industrielle et Commerciale vient de recevoir une nouvelle locomotive à vapeur expédiée de Belgique. Reportage.**

[size=85]De notre envoyé spécial [/size]

Important événement ce week-end dans le Marcillais puisque Laurent Grivoire, maire de la commune, faisait l’honneur de sa présence à la cérémonie de réception d’une nouvelle locomotive par la Compagnie Industrielle et Commerciale (CIC), la société de transport ferroviaire qui dessert le bassin d’emploi de la région. Ce nouvel engin de traction à été offert par la compagnie belge «* Les Robertmonts* » et réceptionné ce vendredi par la CIC. Le mécanicien et le chauffeur avaient revêtu pour l’occasion un uniforme gris d’époque.

Dans son discours, l’édile, qui participait là à sa dernière apparition publique avant les prochaines élections, n’a pas manqué de remercier le préfet qui a récemment approuvé l’extension de la ligne ferroviaire à l’Est et la construction du dépôt dont les travaux ont débuté en début d’année. Il s’est également félicité que les entreprises locales ont été associées à ce grand chantier. C’est en effet la Société de Travaux Publics et de Maintenance (STPM), implantée de longue date dans la Z.I. Nord et cliente embranchée sur le réseau de la CIC, qui a été retenue pour la construction des infrastructures. « La CIC va enfin pouvoir disposer d’un dépôt, une installation qui devenait indispensable pour entretenir son parc moteur qui compte désormais, grâce à ce nouveau don, six locomotives à vapeur » s’est ainsi réjouit Emmanuel, le président de cette compagnie en plein développement. Nous lui avons demandé de nous en dire plus sur cette donation.

■ Le canard : « Dans quelles circonstances avez-vous rencontré le président des Robertmonts, Pascal Hubert ? »

**● La CIC : « Cette nouvelle machine est en effet un don d’une compagnie-amie belge, la compagnie « Les Robertmonts » implantée Rue des Thermes en Belgique et présidée par Pascal Hubert. L’entrepreneur du Plat-Pays est aujourd’hui de plus en plus sollicité à l’international pour présenter sa compagnie et son savoir-faire dans les salons professionnels du secteur ferroviaire. Et c’est à l’occasion d’un de ces salons, celui de Saint-Mandé en l’occurrence, que nous nous sommes rencontrés. Le président Hubert a été sensible à l’article que j’avais consacré à son réseau et à souhaité m’en remercier en offrant à la CIC une locomotive »

■ Le canard : « Vos deux compagnies ont un point commun, l’alimentation par 3e rail… »

**● La CIC : **« *Effectivement, nous avons opté pour ce système ancien très fiable, beaucoup plus répandu en Belgique qu’en France. Dans l’hexagone, il est souvent considéré comme inesthétique et seuls 10 à 15% des réseaux ont opté pour cette alimentation. Pourtant, le 3e rail peut être très discret comme l’a prouvé le président Hubert sur son réseau. En parlant de 3e rail d’ailleurs, je tiens à souligner l’entraide qui prévaut dans notre microcosme puisque tous les donateurs de la CIC proviennent du forum spécialisé 3rails *[accessible en lecture seule pour les non-membres, NDLR] ».

■ Le canard : « Présentez-nous un peu cette nouvelle locomotive »

**● La CIC : **« Cette locomotive-tender de la série T12 des KPEV (chemins de fer du Royaume de Prusse) est du type 130, ce qui en fait un engin de traction assez polyvalent même s’il est plutôt destiné à la traction des rames-voyageurs. C’est une locomotive à haute pression à deux cylindres qui développe 870 cv et résulte d’une amélioration de la série T11. Elle est capable de tracter 295 tonnes à 75 km/h en terrain plat. Sur le réseau de la CIC, elle sera préférentiellement affectée à la traction des rames voyageurs, navette ouvrière et omnibus ».

**■ Le canard : « Elle entrera en service sur le réseau de la CIC prochainement ? »

**● La CIC : **« Oui, elle va pouvoir prendre du service rapidement car la machine [fabriquée par la Société allemande Märklin sous la référence 36741, NDLR] dispose d’une électronique dernière génération aux réglages plus précis et ne nécessite donc pas de travaux particuliers pour circuler sur le réseau. Ayant été livrée dans un état impeccable et complète avec ses documents d’origine, son enregistrement en préfecture sera simplifié pour obtenir les certifications de circulation. Les Marcillaises et Marcillais vont donc pouvoir bénéficier de dessertes voyageurs améliorées dans les tous prochains jours ».


[size=85]Photos 1563 à 1566 : La nouvelle locomotive de la CIC, une T12. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

■ Le canard : « Cette nouvelle locomotive n’est pas arrivée seule… »

● La CIC : « Effectivement, le président Hubert s’est montré particulièrement généreux puisque la locomotive est entrée dans ZI Nord en tractant trois nouveaux wagons : deux wagons couverts (un Gs 210 de la DB, référence 4410, et un Gbs 245 de la poste allemande, référence 00760-17) ainsi qu’une citerne pétrolière de la Société Esso (référence 4441). Ces trois nouveaux wagons vont renforcer les capacités d’emport de la compagnie. La Société Laure Noirt a déjà manifesté son intérêt pour la citerne et le service Matériel et Traction pourrait se voir attribuer le Gs 210 pour l’équiper en véhicule atelier. Tous ces véhicules passeront entre les mains de nos agents du service Peintures et Patines ».



[size=85]Photos 1567 & 1568 : La nouvelle locomotive de la CIC tractant les trois nouveaux wagons de la compagnie. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

■ Le canard : « Un état sur l’avancée des travaux dans le dépôt ? »

**● La CIC : **« Les lourds travaux de terrassement ont été entamés en octobre dernier. La STPM a commencé début fevrier par le renforcement du mur de soutènement qui était très dégradé. La prochaine étape sera le percement du tunnel vers le Sud-Est. La pose de la voie principale sera alors envisageable puisque nous avons trouvé les éléments de voie de transition chez le fournisseur " Doudou Modélisme " au salon de Saint-Mandé. Pour les voies de service, il nous manque encore trois aiguillages gauches et nous avons lancé un appel auprès d’autres compagnies qui pourraient s’en séparer lors d’opérations de renouvellement de voie ».

■ Le canard : « Des nouvelles de la remise à locomotives ? »

**● La CIC : **« Après plusieurs semaines de réflexions sur les offres de qualité de nos entreprises françaises, nous avons finalement retenu le cabinet d’architectes " Cités miniatures ". Il avait déjà été retenu pour nos cabines d’aiguillage et pour un entrepôt de la STPM. Il propose une jolie remise béton à deux voies, en demi-profondeur. Ce modèle, plus compatible avec le budget contraint de la compagnie, permet d’augmenter la longueur des voies d’accès et donc les voies d’exposition de notre parc roulant tout en offrant la possibilité d’un joli aménagement intérieur visible par une large baie vitrée. Le modèle a été commandé au salon de Saint-Mandé et est déjà en cours de construction. C’est un beau bâtiment ! »

■ Le canard : « Un dernier mot pour conclure ? »**

**● La CIC : **« Effectivement, je tiens à remercier sincèrement Pascal Hubert, notre ami belge, qui s’est montré particulièrement généreux. Car malgré la débrouillardise de nos équipes qui font beaucoup de recyclage, la CIC n’aurait pas pu se développer aussi rapidement sans le mécénat et le soutien de ses donateurs qui émanent tous du Forum 3 rails. Les travaux de construction du dépôt progressent et les équipes poursuivent les travaux d’aménagement dans ZI Nord ».

Que de bonnes nouvelles de la CIC !

De notre reporter dans le Marcillais

Belle loco et présentée de façon originale :cheers: