La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

[size=200]Signalisation du passage à niveau[/size]

Environnement ferroviaire

** Décor ] ■ Épisode 201 - Depuis la création de « ZI Nord », le passage à niveau n’a pas encore été aménagé. Le trafic ferroviaire augmente, la circulation automobile aussi, il est donc temps de l’équiper de sa signalisation routière.**

Logo astuce.png Le passage à niveau de ZI Nord est un passage à niveau non gardé. Il est donc annoncé aux automobilistes :

  • à distance, par un panneau de danger modèle A8 symbolisant une locomotive à vapeur et avertissant d’un passage à niveau sans barrière. Ce panneau sera surmonté d’un feu orange clignotant fonctionnant conjointement avec les panneaux de position. Il est censé être positionné 50 mètre avant le croisement. Dans mon cas, la distance est compressée, sinon ce panneau serait hors champs.

  • deux panneaux de position, en l’espèce des croix de Saint-André, chacun surmonté d’un feu rouge clignotant.

  • une sonnerie, physique et sonore, qui sera installée plus tard.

letraindemanu (1170) signalisation passage à niveau sans barrière.png

Les signaux

J’avais initialement envisagé les panneaux de chez ABE. Malheureusement, je me suis heurté à un manque d’outillage adapté car ils nécessitent en effet d’être pliés dans le sens de la longueur pour former un U. Et ce sont de petites pièces (Photo 1171 A). Il va me falloir investir si je veux me lancer dans ce type de kits laiton. Après quelques essais ratés -*** mais pour le coup ABE n’y est pour rien*** -, j’ai donc pris la décision de remplacer les poteaux par du câble électrique de 2,5 dégainé. Les cibles sont collées sur les poteaux à la colle cyanoacrylate de chez Colle 21. Je reviendrai prochainement sur ce fournisseur (Photo 1171 B).

Mise en peinture

Plantés provisoirement sur du polystyrène, les panneaux sont peints à la bombe gris mat, recto et verso, dans ma “cabine de peinture”, un vulgaire grand carton dédié sur mon balcon. On laisse bien sécher. Je passe deux couches (Photo 1171 C).

Les cibles

Les cibles sont découpées avec un cutter X-Acto à lame impérativement neuve. C’est petit, c’est donc délicat, d’autant que la feuille est brillante, donc a tendance à riper sous la règle. On prend son temps, et surtout on presse très fort la cible entre la règle et le plan de travail. C’est sur ce genre d’ opération que l’on se rend compte de la baisse de notre acuité visuelle avec l’âge. Pour ce type de travaux, il y a s’en doute intérêt à s’équiper d’un grande loupe lumineuse sur pied. Ça coûte une quarantaine d’euros. Les panneaux nus et équipés de leur pied sont ensuite posés sur un papier journal, les pieds masqués par du papier ménage. Je pulvérise de la colle en bombe puis j’applique les cibles. Le support des Leds est confectionné avec un petit bout de gaine thermorétractable. La mienne est un trop grande, mais je n’ai pas osé la rétracter de peur de la déformer (Photo 1171 D).


[size=85]Photo 1171 : Signalisation du passage à niveau dans ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Les leds

J’ai opté pour des Leds CMS clignotantes achetées chez Lapierre Modélisme : Une orange pour le panneau d’annonce et deux rouges pour les panneaux de position. Ces leds minuscules sont alimentées par deux fils émaillés très fins dont seules les extrémités sont dénudées. Ces fils sont extrêmement fragiles : attention à l’arrachement accidentel pendant les manipulations.

Ces Leds CMS clignotantes ne fonctionnent qu’avec du courant continu. Elles fonctionnent sous 2 Volts (deux !) et nécessitent donc une résistance sur le positif. Lapierre Modélisme les vend avec des résistances de 560 Homs pour un branchement sur du 12 Volts. J’ai personnellement opté pour des résistances de 1KHoms pour les brancher sur la sortie traction d’un transfo analogique Fleischman en 14 Volts dont le rotacteur est bloqué à 1/3 de sa course. Plus la résistance sera puissante, plus lent sera le clignotement. L’avantage d’un tel branchement sur une sortie traction est que l’on peut varier la tension et donc varier intensité lumineuse et éventuellement cadence.

A chaque extrémité des fils de la Led, je soude un fil standard (de modélisme en 0,14) : un jaune et un marron. La résistance est soudée préalablement à l’autre extrémité du fil jaune. La led est testée à chaque étape. Les soudures sont protégées par de la gaine thermorétractable.

Mise en place de la Led

La Led est introduite par l’arrière de sa visière. Une goutte de colle vinylique pure (colle blanche à prise rapide) est ensuite déposée avec une seringue ou un compte-goutte par l’arrière. Surtout, n’utiliser aucune autre colle car le solvant pourrait détruire l’émaillage des fils et créer un court-circuit fatal. Lorsque cette colle est sèche, j’applique la même colle sur l’arrière du poteau avec un pinceau fin. Les fils émaillés y sont appliqués de la cible, à la base. Je n’ai pas peint ensuite, mon module n’étant visible que de la face avant. Pour les autres cas, une peinture acrylique grise appliquée avec un pinceau fin permettra de masquer ces fils.


[size=85]Photo : 1172 : Signalisation du passage à niveau dans ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Cendre de cigarette pour enduit

Qui dit câble, dit trou dans le support. Or, les câbles de 0,14 plus la gaine, cela fait un joli diamètre à forer. Ceux qui suivent depuis le début savent que mes voiries sont en Dépron. Pas de bol, la Drémel est trop longue par rapport à la hauteur du module. Ça n’a pas loupé, la Drémel à ripé et mon trou s’est évasé en surface des trottoirs. Il m’a fallu solliciter en urgence les Ponts et Chaussées pour reboucher ces cratères avec un enduit étrange : Dans une coupelle, versez de la cendre à cigarette. Pour mémoire, fumer est dangereux pour la santé, donc sollicitez votre voisin fumeur. Mélangez avec quelques gouttes de colle vinylique pure, remuez et étalez à la spatule. Vous obtenez un goudron solide. Certes, un peu plus foncé que le bitume de la route, mais cela n’a rien d’incongru. C’est même assez proche de la réalité.

Branchements

Les trois signaux sont électriquement reliés puis branchés au domino prévu lors de la conception du Tableau de Commande et de Contrôle (TCC). Tout fonctionne correctement. Il ne me restera plus qu’à fabriquer les signaux factices dans le sens opposé donc non visible du spectateur.


[size=85]Photo 1173 : Signalisation du passage à niveau non gardé de ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

En vidéo

signalisation passage à niveau non gardé

youtube.com/watch?v=prAR-ZjkNx4

Emmanuel

[size=200]Des éclairages pour le quai de ZI Nord[/size]

Électricité basse tension

*** Décor* ] ■ Épisode 202 - La nuit, le quai de ZI Nord était bien sombre. Pour le confort de ses usagers, la compagnie a installé un éclairage sous l’abri de quai et posé de nouveaux lampadaires.**

letraindemanu (1176) éclairage quai Ho Lapierre modélisme.jpg Chaque nuit, le quai de ZI Nord était plongé dans le noir. Seule une faible lumière émanait de la lampisterie, bien insuffisante pour garantir la sécurité des usagers. La Compagnie Industrielle et Commerciale 1] a donc commandé des lampadaires et des éclairages intérieurs chez Lapierre Modélisme, son fournisseur de matériels électriques et électroniques, réputé pour la qualité de ses produits et l’efficacité de son service clientèle. A noter que Lapierre modélisme a eu l’aimable attention de m’offrir un lampadaire supplémentaire lors de cette commande retirée à l’expo de Saint-Mandé et qui comprenait d’autres articles. Je souligne d’ailleurs à cette occasion, la réactivité du service client. Ayant allègrement " merdoyé " lors de la saisie de ma commande internet, cela nous avait amenés à échanger quelques mails rectificatifs auxquels le fournisseur avait été très réactif. C’est appréciable, surtout lorsque comme moi, on s’y prend à la dernière minute. Et c’est donc tout légitimement que je recommande ce détaillant spécialisé 2].

[size=85]Photo 1176 : Lampadaire type ancien distribué par Lapierre Modélisme. Source : site du fournisseur.[/size]


[size=85]Photo 1177 : Le quai de ZI Nord avant la pose des éclairages. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Des lampadaires pour le quai

Ces lampadaires, au coût modique de 4 € pièce, sont à Led CMS blanc chaud et ont une hauteur de 9 cm. Ils ne nécessitent qu’un trou de 2 mm et peuvent être collés à la cyanoacrylate puisque les fils sont gainés. Lapierre Modélisme les vend avec une résistance de 560 Ohms pour un branchement sur du 12 V continu.

Sur de nombreux réseaux présentés sur nos forums spécialisés, les réverbères sont souvent trop puissants et leur halo lumineux disproportionné par rapport à l’échelle de réduction. Dans l’époque III, celle de ZI Nord, les lumières incandescentes sont plutôt jaunâtres et parsemées. Pour ma part, j’ai opté pour une résistance (par lampadaire) de 1 KOhms pour un branchement sur du 14 V alternatif (sortie accessoires d’un transformateur Fleischman). Mais l’intensité lumineuse était encore trop forte à mon goût. J’ai donc ajouté une résistance de 1KOhm sur le positif distribuant les trois pylônes. La moindre luminosité ainsi obtenue me semble plus réaliste.


[size=85]Photo 1178 : Les trois lampadaires posés dans ZI Nord. On voit ici la luminosité obtenue avec une résistance de 1 KOhm sur chaque réverbère, la résistance de 1 KOhm sur le général n’étant pas encore incluse au circuit. La luminosité est ici encore trop puissante. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Éclairage de l’abri de quai

Après ce premier test, il m’est apparu nécessaire d’éclairer l’intérieur de l’abri de quai. J’ai donc utilisé un kit d’éclairage initialement acheté chez le même fournisseur pour un autre immeuble. Il s’agit d’une led précablée blanc froid, ce qui peut parfaitement convenir à un abri de quai dans lequel la lampe d’origine aurait été remplacée par un éclairage à tubes néon. Ce contraste avec les lampadaires bland chaud n’est finalement pas si anachronique et guide l’oeil vers ce bâtiment.

L’intérieur du toit de l’abri de quai, initialement pentu, a été réaménagé avec la pose d’un plafond en Carton-Plume© de 3 mm découpé aux bonnes dimensions grâce à un pied à coulisse. Peint en gris avec une peinture en bombe, il a été ensuite fixé à la Colle 21 2]. Le kit d’éclairage a ensuite été fixé au plafond avec son adhésif d’origine. Le plus compliqué a été de percer un trou en forant par le dessous, l’abri de quai étant collé à la cyanoacrylate. Il faut viser juste ! Les câbles sont peints en gris foncé sur la partie visible, puis collés au bâtiment avec de la Colle 21. Un nouveau personnage Preiser que j’avais en stock a été placé devant afin de camoufler partiellement l’installation.

Puis j’ai connecté mon éclairage au circuit des trois lampadaires, ce qui semblait logique. Mauvaise idée ! Car si les réverbères fonctionnent en alternatif, le kit de l’abri de quai ne peut fonctionner qu’avec du courant continu (C’était pourtant indiqué sur l’étiquette !)… J’ai donc du refaire le circuit électrique pour le basculer sur du courant continu, c’est à dire sur la sortie traction du transfo analogique déjà utilisé pour brancher les leds clignotantes du passage à niveau. Après quelques contorsions sous le module, mes éclairages du quai fonctionnent enfin !


[size=85]Photo 1179 : Les lampadaires et l’éclairage de l’abri de quai sur le circuit définitif. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Mais un nouveau problème se pose : lorsque mon quai est éclairé, la lumière de l’abri vacille dès que j’actionne la signalisation clignotante du passage à niveau ! C’est ballot ! Va falloir que je trouve une solution. Je pensais à un problème de masse, car, si le circuit d’éclairage est distinct, la led de contrôle au TCC a sa masse sur la sortie courant alternatif.


[size=85]Photo 1180 : Le quai de ZI Nord enfin éclairé. Source : le traindemanu sur Canalblog[/size]

Le câblage : un " bordel " sans nom

L’installation de ce nouveau circuit d’éclairage met en lumière, si je puis dire, le foutoir de mon câblage électrique, tant sous le module que sous le pupitre de commande. J’avais pourtant bien commencé, voire même anticipé certains nouveaux accessoires, puisque j’avais même pré-câblé des circuits. Mal visiblement ! J’envisageais déjà de refaire le tableau de commande dont l’esthétique n’a plus goût a mes yeux, mais la pose de nouveaux accessoires me convainc de la nécessité de refaire le TCC. Je pense sérieusement à partir sur la base du kit pupitre de Maketis dont j’ai pu voir les premiers exemplaires à Saint-Mandé. Maintenant que le projet prend forme et que les travaux avancent, je connais mieux mes besoins réèls. Finalement, j’aurais du patienter un peu avant de faire un TCC qui est bon à refaire. Ce n’est pas grave, j’aime les travaux d’électricité.

Emmanuel

[size=85][1] CIC, compagnie ferroviaire fictive.
[2] Cet article a été rédigé en toute indépendance éditoriale et ne revêt donc aucun caractère publicitaire.[/size]

Super Manu :cheers:

[size=200]Recyclage : des jardinières pour mon quai[/size]

Végétation

** Décor ] ● Épisode 203 - Après l’installation de l’éclairage sur le quai de ZI Nord, la compagnie poursuit ses travaux pour toujours mieux accueillir ses usagers. L’équipe du service « Voies et Bâtiments » a été pleinement mobilisée.**

Logo astuce.png

Après plusieurs jours de rangement de l’atelier suite à un nouveau don, la soirée est consacrée à un petit interlude décor plus reposant avec la confection de jardinières pour le quai de ZI Nord. Les employés de la compagnie ont recyclé de vieux écrous pour aménager ces nouvelles plantations.


[size=85]Photo 1181 : Des jardinières pour mon quai Ho. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Recyclage

Nous avons tous des écrous inutilisés dans notre boîte à rebuts. J’ai pour ma part choisi des écrous-frein qui se distinguent par la forme arrondie de leur face distale. Cette forme plus douce confère une esthétique plus appropriée pour un accessoire décoratif.

L’écrou est peint en gris pierre avec une peinture en bombe acrylique. Je passe deux couches. Vissé sur une tige filetée pour le manipuler plus facilement, j’applique ensuite au pinceau un blanc mat à peine dilué sur la surface arrondie (Photo 1181 A). Un léger brossage à la terre à décor "* ocre foncé* " puis " noir poussière " permet de patiner un peu cet élément décoratif exposé aux projections du matériel roulant dans un environnement industriel.

Vieux mégots

Comme je travaille sur table, il me faut obstruer le fond de l’écrou au risque voir ma terre végétale fuir par le dessous. Je récupère donc un vieux mégot de cigarette (*****) que je coupe à la bonne dimension et que j’insère pour colmater le fond de l’orifice. Il est collé avec un peu de colle cyanoacrylate Colle 21 (Photo 1182 B & C).

Terre véritable

Lorsque le fond est obturé, je remplis ensuite l’orifice de terre véritable, la même que celle utilisée pour l’environnement de ma première cabine d’aiguillage près de l’embranchement de la société Laure Noirt. Je tasse avec un manche de pinceau de taille adaptée. Je pulvérise un peu d’eau au brumisateur (Photo 1182 D).


[size=85]Photo 1182 : Différentes étapes de l’aménagement des jardinières pour mon quai Ho. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Les plantations

Je n’ai pas encore une grand variété de produits de flocages. J’utilise donc mes buissons violets achetés cet été chez LR Presse à Auray. Il s’agit de la référence 50-5007 de chez MBR Modèls (Photo 1183 A). J’y découpe trois bouquets dont je raccourcis les pieds avant de torsader les racines pour faciliter la plantation. Je les insère enfin dans mes jardinières puis les fixe avec de la colle vinylique un peu diluée déposée au compte-goutte (Photo 1183 B). Les jardinières sont ensuite fixées sur le quai à la cyanoacrylate Colle 21.

Je profite de cette occasion pour rajouter deux personnages : de plus en plus d’usagers empruntent la ligne de la CIC.




[size=85]Photos 1183 à 1185 : Les jardinières enfin posées sur le quai de ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Emmanuel

size=85 Pour rappel, fumer est dangereux. Mais vous le saviez déjà.

Très chouette résultat Manu, ça rend vraiment très bien.

T’es trop fort Manu !

Merci les zamis pour vos encouragements.

[size=200]Un nouvel immeuble d’habitation Architecture et Passion ][/size]

Bâtiments d’habitation

** Décor ] ■ Épisode 204 - Poursuite des travaux d’urbanisme avec le montage d’un nouvel immeuble. Destiné au fond de décor, ce bâtiment complet sera coupé en deux afin d’obtenir deux bâtisses en bas relief. C’est pour moi une excellente occasion de découvrir les productions d’ « Architecture & Passion ».
**
Logo astuce.png Il est grand temps de poursuivre le fond de décor. En effet, tant qu’il n’est pas achevé, cela rend vulnérable les éléments hauts de premier plan (lampadaires, arbres, panneaux de signalisation,…que j’aurais du installer plus tard). J’ai donc jeté mon dévolu sur « L’hôtel du Nord », proposé par l’enseigne artisanale « Architecture & Passion ». Non seulement l’intitulé de cette référence est fort approprié au nom de mon module, mais de plus ce bâtiment modeste de trois étages convient bien à l’atmosphère de banlieue industrielle qui s’en dégage. C’est en outre une bonne occasion de découvrir ce fournisseur et sa gamme de maquettes en laser-cut.


[size=85]Photo 1186 : Le kit “Hotel du Nord” par Architecture & Passion. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Sur un module de cette taille, les bâtiments ne sont visibles au plus que sur trois côtés (sauf en cas de vidéo embarquée). Il est donc pertinent de scinder en deux un immeuble complet afin de profiter pleinement de ses deux façades, en particulier pour le fond de décor. De plus, c’est économique par rapport à l’achat de deux bâtiments en bas relief. Il faut seulement vérifier que la structure de la maquette le permet -* j’avais interrogé préalablement le fournisseur sur cette faisabilité* - et être soigneux pour la découpe puisqu’il faudra sectionner les murs pignons et les planchers. C’est un exercice que j’ai déjà pratiqué avec succès sur un premier petit immeuble à deux étages de la marque Joswood, également en laser-cut. Ce devrait donc être jouable.

Partons à la découverte de ce kit.

■ Le contenu

La maquette est vendue en sachet zippé. Il contient :

  • 11 planches en carton-bois blanc cassé : il s’agit pour l’essentiel des pièces de structures et d’habillage ;

  • 2 planches de Rhodoïd® pour les vitrages :

  • 2 planches grises pour les toitures,

  • 1 planche verte : devanture de l’hôtel et barres de fenêtres

  • 1 planchette : cheminée.

  • 1 notice en couleurs.

En comparaison avec la maquette Joswood précédente dont l’habillage était constitué de feuilles assez fines, on note qu’ ici les pièces d’habillage sont dans la même matière que les pièces de structure : du caton-bois de 1 mm. Elles ont de surcroit la même couleur : blanche.

■ La découpe des pièces

Cette première étape consiste à dégrapper les pièces proprement avec un X-Acto® à lame neuve. Cela ne présente pas de difficulté particulière même si certains ponts de découpe sont un peu plus longs. Lorsque les pièces sont dégrappées, je fais un premier montage à blanc pour m’imprégner de la maquette et de son volume. Les éléments s’emboitent parfaitement, des ergots détrompeurs évitent toute erreur.

[size=85]Photo 1187 ci-contre : La facade arrière vue de l’intérieur du bâtiment. On note la forme spécifique du socle qui épouse l’arrondi du fond de décor. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

■ La façade arrière

La façade arrière comprend 10 fenêtres et 1 porte réparties sur un rez-de-chaussée et trois étages. Elle représente parfaitement ces immeubles de banlieue industrielle aux logements modestes. Ce demi-bâtiment sera implanté à droite de l’immeuble Joswood auquel il sera accolé, sur une profondeur de seulement 24 mm sur son mur pignon le plus large et 9 mm sur le mur pignon le plus étroit. Pour compliquer le dossier, mon fond de décor étant arrondi, il me faut adapter le socle de l’immeuble à cette contrainte. Je reporte la surface de ce socle sur une chute de carton qui me servira plus tard de gabarit pour les planchers et surtout le toit. La face avant de l’immeuble est composée de deux pièces : une pièce de structure À reconnaissable aux fenêtres et une pièce d’habillage B.

Je peins la pièce B en " gris pierre " avec ma peinture acrylique en bombe de la gamme " Do it " de chez " Marabu ". Cette teinte convient bien à l’atmosphère industrielle du site. Pendant le séchage, je découpe 10 sections de fil de fer vert de jardinage de diamètre 0,5 mm et d’une longueur de 16 mm - non incluses dans le kit -. Elles sont ensuite collées à la cyanoacrylate Colle 21 sur la façade (B) pour représenter des rambarde de fenêtres. Puis je découpe le Rhodoïd® en bandes qui sont ensuite collées au dos de la pièce de structure A.


[size=85]Photo 1188 : A gaucche, la pièce d’habillage peinte en gris. A droite, la pièce de structure. “Hotel du Nord” d’Architecture & passion. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

■ Patine de la façade

A ce stade, il convient de patiner la façade qui doit être finalisée et vernie avant de coller les plaques A et B l’une sur l’autre, sinon on prend le risque de ternir les vitrages. Avec une pointe fine, je trace quelques fissures irrégulières. Puis je les patine légèrement avec un peu de terre à décor " noir poussière ". Je patine également les dessous de fenêtres et sous la corniche qui sépare les 1er et 2ème étages. Je termine par un voile de vernis mat en bombe.

La plaque À (structure) est collée sur le socle. Les ergots détrompeurs permettent un positionnement facile. Puis la plaque B (habillage) est collée sur la plaque A. Le collage se fait à la colle vinylique étalée au pinceau puis mis sous presse avec des boites de conserve. Pour protéger les rambardes durant cette opération de pressage, j’ai disposé des chutes de carton de calendrier sur la façade. Plus épaisses que les rambardes, elles les protège de tout écrasement (Photo 1189 A ci-dessous).

■ Les murs pignons

Découpés aux bonnes dimensions, les murs pignons, également composés d’une pièce de structure et d’une pièce d’habillage, sont traités comme la façade précédente. La découpe des pièces se fait sous serre-joints afin d’éviter tout ripage lors de la découpe (Photo 1189 B ci-dessous).


[size=85]Photo 1189 : A, mise sous presse de la façade ; B, découpe des murs pignons. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Nous arrivons au terme de cette première étape. Il me faudra travailler les planchers et le toit, mais cette étape se fera lorsque la façade avant de l’hôtel sera construite.

A suivre…


[size=85]Photo 1190 : Le bâtiment dhabitation en cours de montage. Source : letraindemanu sur canalblog.[/size]

Emmanuel

Super comme toujours :cheers:

Merci pour l’appréciation favorable.
Voici la suite

[size=200]L’Hôtel du Nord Architecture & Passion[/size] ]

Immeubles d’habitation

** Décor ] ■ Épisode 205 - Deuxième partie des travaux sur " L’hôtel du Nord " proposé par l’artisan " Architecture et Passion ". Un bâtiment avec une jolie vitrine qui mérite un petit aménagement intérieur.**

Logo astuce.png Ce bâtiment complet a été coupé en deux pour obtenir deux immeubles en bas-relief. Dans l’épisode précédent, je vous ai présentés le début des travaux. La façade arrière sera implantée derrière l’entreprise "* Laure Noirt* ". Avec ses trois étages, elle représente parfaitement ces petits immeubles de la banlieue industrielle d’après-guerre aux logements modestes.


[size=85]Photo 1191 : Les deux pièces de !a façade avant : à gauche, la pièce d’habillage ; au centre, la pièce de structure. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

**■ Le socle de l’hôtel **

J’ai utilisé l’autre moitié du socle d’origine. Je la coupe à une largeur de 35 mm, largeur des autres bâtiments à cet endroit. La façade est collée sur son socle en vérifiant bien l’équerrage (Photo 1192 A ci-dessous). La façade de l’hôtel a deux particularités : sa vitrine et sa double enseigne.

■ La façade de l’hôtel

La pièce d’habillage est peinte en gris pierre avec une peinture en bombe, comme la façade arrière *** voir épisode précédent*** ]. Ceux qui souhaitent patiner la façade doivent le faire à cette étape.

Commençons par l’enseigne qui se situe au-dessus du 1er étage. L’intitulé " Hôtel du Nord " est découpé au laser dans la pièce d’habillage. La couleur des lettres sera donc la couleur que l’on appliquera sur la pièce de structure sur laquelle elle sera collée. Ici donc, le choix est vaste, autant que vos goûts. J’ai personnellement appliqué sur la pièce de structure une peinture verte foncée qui rappelle le vert de la vitrine (Photo 1192 B ci-dessous).


[size=85]Photo 1192 : Collage de la façade sur son socle et peinture de l’enseigne supérieure. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La pièce d’habillage est ensuite collée sur la pièce de structure avec de la colle vinylique étalée au pinceau. Les pièces sont mises sous presse sous des boites de conserve. La maquette est protégée par des chutes de carton (Photo 1193 A ci-dessous). Vous remarquerez que contrairement à la façade arrière, je n’ai posé ni rambarde ni vitrage à ce stade en raison des futurs aménagements intérieurs et des éclairages.

La seconde enseigne se situe sur la pièce de vitrine. Là encore, les lettres sont découpées au laser et seront donc de la couleur que vous choisirez de peindre sur la pièce de structure. J’ai opté pour du jaune comme le propose " Architecture & Passion " sur son exemplaire de présentation (Photo 1193 B ci-dessous).


[size=85]Photo 1193 : Mise sous presse des façades et peinture de la seconde enseigne. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

■ Les murs pignons

Pendant le séchage de la peinture, je monte les pièces de structure des murs pignons puisque je vais mettre en place un aménagement intérieur. Le plus délicat est de ne pas se louper sur les dimensions pour être bien raccord avec le socle (Photo 1194 A ci-dessous).

■ L’aménagement intérieur de la vitrine

Mon hôtel sera bien visible du spectateur. Il est donc pertinent d’aménager l’intérieur de cette vitrine. La pièce de structure du plancher du 1er étage est découpée aux bonnes dimensions et collée à la cyanoacrylate Colle 21. Une chute de Carton-Plume® est découpée pour servir de cloison latérale entre la boutique et la porte d’entrée. Son coin antérieur (coté façade) est entaillé pour le passage des câbles d’éclairages. Des chutes de carton colorés (en texture bleue pour ce qui me concerne) sont collées sur les deux murs latéraux de la boutique. Un carton peint en marron est collé au sol pour figurer un plancher en bois. Ces trois pièces de décorations ne seront de toute façon pas très visibles (Photo 1194 B ci-dessous).


[size=85]Photo 1194 : Montage des murs pignons et aménagement intérieur de la vitrine de l’hôtel du nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Dans ma boite à rabiots, je récupère une table et quatre chaises (d’origine MKD et qui m’avaient été offertes par Jeanne et Olivier) que je peins en vert avec une peinture en bombe. Trois personnages assis prennent ensuite place sur ces équipements qui permettent de figurer un espace bar dans cet hôtel.

● Ceux qui montent l’immeuble complet disposeront au rez-de-chaussée d’une boutique plus vaste. Ils pourront donc installer un vrai bar, avec son serveur, à la place de ma cloison et donc reculer le mur du fond de la boutique. Cela nécessitera de trouver une photo pour présenter les rayonnages des bouteilles et des verres derrière le comptoir.

S’agissant d’un élément décoratif important, je place deux socles d’éclairage à led blanc froid de chez Lapierre-Modélisme (Photo 1195 A ci-dessous). En effet, lorsque le bâtiment sera en place, il sera impossible de réparer un éclairage défectueux. Un seul éclairage sera donc branché, le second servant de secours en cas de panne du premier. A signaler qu’un de ces soquets s’est décollé. Je conseille donc de renforcer par une goutte de cyanoacrylate les soquets dont toute réparation sera quasi-impossible l’immeuble une fois en place.

Le mur du fond est découpé aux bonnes dimensions dans du carton Canson de 120 gr et peint en couleur beige clair avec une bombe de peinture pour éviter toute déformation. Puis, je décore ce mur avec des images… de trains. Il s’agit de photos en noir et blanc découpées dans le catalogue annuel de la revue " Le Train ". On y trouve des reproductions miniatures de leurs couvertures dont certaines comportent des inserts photographiques de petite taille qui conviennent très bien pour figurer des cadres comme on en trouvait souvent dans ce type d’établissement. On imagine aisément que le patron de l’hôtel est un passionné de vieilles locomotives à vapeur (Photo 1195 ci-dessous).


[size=85]Photo 1195 : Aménagement intérieur de la vitrine de l’Hôtel du Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

■ Les chambres

Certaines chambres seront succinctement aménagées et éclairées.

Les éclairages sont réalisés avec des leds blanches de 5 mm connectées avec des résistances de 4,7 KOhms. Les leds et les câbles sont collés à la cyanoacrylate Colle 21.

Les lits sont réalisés en carton de calendrier de 2 mm d’épaisseur : Un rectangle de 30 x 15 mm sert de base. Un petit rectangle de 15 x 3 mm simule le traversin collé sur le dessus et quatre autres rectangles identiques sont collés en dessous par paire pour simuler les pieds du lit. L’ensemble est peint en marron avec une peinture en bombe de grande surface. Un papier dit " Papier vitrail " de Clairefontaine est ensuite humecté puis collé à la colle blanche pour représenter le dessus de lit. Je l’ai choisi de couleur rouge pour trancher avec le reste de la chambre (Photo 1196 ci-dessous). L’armoire n’est qu’un simple rectangle de carton de calendrier peint avec une couleur claire et travaillé avec un crayon à papier pour simuler les poignées et les portes.


[size=85]Photo 1196 : Fabrication des lits. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Les vitrages sont ensuite découpés puis collés à la cyanoacrylate. Les rideaux sont découpés dans du " Papier vitrail " Clairefontaine de couleur verte.

Des personnages, d’origine chinoise car moins chers, sont collés devant les fenêtres, puis les lits et armoires sont également mis en place. L’ensemble de la partie arrière est occultée par un carton Canson épais bleu foncé pour limiter les fuites de lumière.


[size=85]Photo 1197 : Vue de l’aménagement intérieur avant la mise en place du carton d’occultation bleu. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A suivre…

Emmanuel

[size=85]NDLR : Cet article est rédigé en toute indépendance éditoriale et ne revêt aucun caractère publicitaire. Cette maquette a été montée sur la base d’un bâtiment acheté en exposition. Les marques et produits cités ne revêtent qu’un caractère strictement informatif.[/size]

Bonjour ,

Belle réalisation et un excellent tuto. Merci. J’aime bien quand on transforme une maquette et qu’on lui donne une personalité différente que celle prévue par le constructeur.
Bonne continuation.

Pascal

Ton aménagement intérieur donne vraiment bien, superbe :cheers:

Bonsoir Pascal et Vincent,

En soit, je n’ai pas vraiment "transformé " ce bâtiment. Tout juste l’ai-je coupé en deux. L’amémnagement intérieur est succinct. Pas aussi détaillé que des accessoires industriels (Faller, Volmer,…) ou artisanaux. Mais, meme sur un module aussi peu profond, l aménagement intérieur se voit peu. De toute façon, on va être vite fixé : j’installe et branche l’hôtel demain. L’article suivra très vite.

Merci de vos visites.
Manu

[size=200]Astuce : poste de travail pour soudure[/size]

Atelier

** Toutes échelles ] ■ Épisode 206 - Le fer a souder est un outil à risque que l’on utilise souvent. J’ai donc imaginé un poste de travail mobile pour sécuriser son utilisation, aussi bien sur l’atelier qu’en travaux itinérants sous le réseau. Comme d’habitude, tout est fait en matériaux de récupération.**

Logo astuce.png Le fer à souder est un outil du quotidien. Quelle que soit la taille du réseau, nous avons en effet de nombreux travaux d’électricité car le digital n’a pas significativement diminué le volume des câblages. Si, comme à la CIC [Compagnie Industrielle et Commerciale, compagnie fictive, NDLR] le budget est contraint, le numérique n’est alors utilisé que pour la traction. Tous les accessoires (moteurs d’aiguilles, dételeurs, …) et produits de décor (lumières, moteurs d’animations,…) sont branchés en analogique et pilotés par des interrupteurs, inverseurs et autres poussoirs. C’est autant de décodeurs économisés. Tout cela représente beaucoup de soudures à réaliser, plus encore depuis la vulgarisation des leds de toutes tailles qu’il faut équiper de résistances.


[size=85]Photo 1198 : Aménagement d’un poste de soudure. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

■ Sécurité et ergonomie

Il convient donc de penser à la sécurité et à l’ergonomie.

La sécurité, car ce travail répétitif n’est pas sans danger avec un outil qui chauffe à plusieurs centaines de degré. Le premier danger est bien évidemment le risque de brûlure grave en cas de contact avec la panne, mais aussi avec des chutes de soudure en fusion. En particulier, il est très important de porter des lunettes de protection lorsqu’on est amené à travailler à plat-dos sous le réseau. Le second risque est l’incendie. Hormis les dégâts inesthétiques d’un parquet irrémédiablement noirci ou d’un tissu irréversiblement fondu, un départ de feu est encouru au moindre contact avec un matériau inflammable. Un fer à souder ne se branche jamais sur une prise à interrupteur ! C’est le meilleur moyen de l’oublier allumé.

Le produit idéal est la station de soudure thermo-régulée. Plus stable, disposant d’un repose-fer adapté, certaines sont équipées d’un pistolet muni de lampe. L’investissement le destine à des modélistes qui travailleront sur des circuits imprimés.

Si comme moi vous n’avez à souder que des branchements simples, un fer à souder basique bi-position 40 / 80 watts suffit. Le problème de cet outil d’entrée de gamme est son repose-fer léger. D’autant que son cordon électrique n’est pas souple. Ce type de fer a donc une fâcheuse tendance à ne pas rester sur son socle.

Sécuriser la position repos

Pour se faire, il me faut :

  • Une planche de CP 15 de taille adaptée et récupérée aux encombrants. Son poids participe à la stabilité ;
  • Un jeu de loqueteaux à aimants (3 / 4 Kg) pour placard, là encore trouvé aux encombrants ;
  • Un peu de câble électrique de 1,5 ;
  • Deux Serflex ;
  • Une boite métallique de cigarillos (*) ;
  • Quelques vis.

Le repose-fer vendu d’origine est vissé sur la planche, coté panne (Photo 1199 A ci-dessous). De l’autre coté, coté cordon d’alimentation, je visse le loqueteau femelle (partie métallique). Le loqueteau mâle (aimants) est quant à lui fixé solidement au câble d’alimentation avec mon fil électrique de récupération. Serré puis torsadé, le câble d’alimentation ne doit plus pouvoir glisser sur ce montage calé par un Serflex (Photo 1199 B ci-dessous).

La boite de cigarillos est démontée : La boite elle-même (avec montants hauts) est fixée par trois vis dans le prolongement du repose-fer, sous la panne. L’objectif étant de pouvoir recueillir les coulures de soudure. Le couvercle, avec ses bords bas, n’est pas vissé mais collé à la cyanoacrylate Colle 21 sur la planche, à droite du fer. C’est là que je poserai mon éponge humide, indispensable pour nettoyer la panne régulièrement (Photo 1199 C ci-dessous).


[size=85]Photo 1199 : Travaux sur le poste à soudure. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Un petit bonus : une troisième main

Qui dit soudure implique deux extrémités de fils ou de composants à raccorder. Et donc à maintenir. Si on ajoute le fer à souder, on se trouve face à une évidence : il nous manque une troisième main. Avec quelques chutes de tasseaux et quelques loqueteaux aimantés, je me confectionne deux " troisième main " : la première pour maintenir deux fils face à face (la plus basse) et la seconde pour maintenir un fil face à une led, cette dernière étant logée dans un trou au bon diamètre. Je suis bien content de m’être trouvé un établi gratuit pour ce genre de bricolage.



[size=85]Photos 1200 et 1201 : L’aménagement du poste de soudure. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le tout est parfaitement stable pour travailler agréablement et en toute sécurité. Avec son repose-fer et son aimant, l’outil est bien posé, sans risque de chute. Je peux ranger la trousse de secours et l’extincteur.

Il est temps de retourner au réseau. Au prochain épisode j’installerai et brancherai l’éclairage de l’Hôtel du Nord.

Emmanuel

Bonjour Manu,

Astucieux cette 3e main aimantée

Ça évite de se brûler les doigts

Bravo

Bonjour Emmanuel,

Merci pour tous ces tutos. C’est passionnant à lire et très instructif.

Quel travail de détail!!! Mais cela rend le résultat très réaliste. Ce que nous aimons tous mais pas toujours facile à réaliser quelque soit le domaine (route, éclairage, ballastage,…).

Tu fais la différence. Encore bravo.

Amitiés.

Errol.

Bonjour Philippe et Errol

Bon, ce n’est pas aussi classieux que certaines stations de soudure, mais cela a le mérite d’être pratique. je l’ai testée en situation réelle hier. Et puis, ce montage correspond bien au concept " débrouillardise avec des matériaux de récup’ " qui guide mes travaux.

Merci pour les compliments.
manu

**[size=200]Conso : Déboires avec le carton-mousse Rico[/size]**®

Conso

** Toutes échelles ] ■ Épisode 207 - L’implantation de l’Hôtel du Nord prend du retard. En cause, le carton-mousse Rico® acheté mardi chez Zôdio®. Ce piètre produit ne répond pas aux standards de qualité que l’on est en droit d’attendre de cette gamme de matériau. Explications.**

logo conso rouge.png
L’Hôtel du Nord devait être implanté aujourd’hui dans la ZI Nord mais les travaux de terrassement ont pris du retard à cause d’un matériau de qualité insatisfaisante : le carton-mousse de marque Rico® et distribué par la chaîne Zodio®. Cette désagréable expérience prouve une fois de plus qu’il ne faut privilégier que les produits d’origine de marque réputée.

Choisissez l’original

Le carton-mousse, plus connu du grand public sous le nom de Carton-Plume®, produit originellement créé par Canson®, est une couche de mousse polyuréthane prise en sandwich entre deux strates de papier couché. C’est un matériau agréable, léger, facile à travailler et apprécié des auteurs d’arts créatifs. Je l’ai moi-même utilisé à de nombreuse reprises, que ce soit pour la construction de bâtiments ou la création des voiries, cours et autres trottoirs du réseau.


[size=85]Photo 1208 : Préparation des voiries pour l’implantation de l’hôtel du Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

L’une des particularités du Carton-Plume® original est sa pelabilité : les deux couches de papier peuvent être détachées de la surface de mousse sans altérer cette dernière pourtant fragile. Bien sûr, la technique nécessite d’être minutieux et le produit perd en rigidité puisque c’est justement les strates de papier qui lui confèrent sa fermeté. Dans le domaine du modélisme ferroviaire, le pelage d’une seule face est fréquent. Ainsi on conserve une certaine consistance tout en pouvant graver la mousse mise à nue. Idéal pour reproduire des murs de briques - tel le bâtiment construit avec ce matériau pour mon négociant en combustibles - ou représenter une cour pavée.

Lorsque j’ai voulu implanter l’hôtel à côté de la brasserie, il m’a fallu reprendre la chaussée et le trottoir pour les rallonger. Ceux d’origine n’avaient en effet pas été prévus pour ce nouveau bâtiment précis même si des constructions étaient envisagées. Fort heureusement cette voirie d’origine n’a pas été collée dans cette perspective. Mais les travaux ont tourné court ! N’ayant plus de Carton-Plume® en stock, je me suis rendu à Domus-Rosny. Deux enseignes y distribuent des produits d’arts créatifs : Truffaut® et Zodio®. Les deux vendent du carton-mousse et j’ai opté pour le tarif le plus bas : le carton-mousse Rico® vendu chez Zodio®. Mauvais choix !

Tous les cartons-mousse ne sont pas pelables

Tout s’est bien passé lors de la phase de découpe des pièces. C’est à l’étape suivante que cela s’est corsé. En effet, le papier de cette référence est trop fin. Son pelage se solde donc de façon systématique et répétée par une déchirure de ce dernier. En plus la mousse semble moins dense que sur l’original Carton-Plume® et donc s’abime bien plus facilement. Impossible donc de peler proprement ce carton-mousse.


Photo 1209 : Le carton-mousse ne peut pas être pelé proprement. Source : letraindemanu sur Canalblog.

Contacté, le magasin Zôdio-Rosny m’a immédiatement proposé de me rembourser. Toutefois, dans notre échange de mails, la directrice de cette enseigne s’est étonnée en ces termes quant à la technique du pelage : " Après renseignements pris auprès de mon équipe créative, elle me confirme que le carton plume est utilisé tel quel pour les maquettes et le détournement qui a été effectué, à savoir ôter un côté du carton n’est probablement pas possible avec notre gamme de produit. "

J’ai donc profité de l’opération de remboursement effectuée ce matin pour montrer au responsable de rayon les articles relatifs à mes constructions antérieures. La photo 188 de l’épisode 38 est en soit une preuve irréfutable que la technique du pelage est sûre, dès lors que l’on travaille avec un produit de qualité.

Moralité : Toujours acheter le Carton-Plume original.

Emmanuel

Très bon à savoir.
Merci Manu.

[size=200]Une applique extérieure à led CMS pour mon entrepôt[/size]

Électricité basse tension

** Décor ] ■ Épisode 209 - La construction de l’Hôtel du Nord est l’occasion de poursuivre le fond de décor et l’aménagement de la rue principale. En plus des lampadaires prévus prochainement, j’installe une applique extérieure sur mon entrepôt Walters-Cornerstone. **

logo tuturiel.png

Il est temps d’implanter mon* Hôtel du Nord*. Je poursuis donc mes travaux d’aménagement de la rue principale avec réfection totale de la chaussée, création d’un trottoir et installation de l’éclairage public.

Des éclairages tamisés

C’est un défaut assez fréquent sur nos réseaux : les éclairages, quelle que soit l’échelle, sont souvent trop puissants et leur halo est disproportionné, qu’il s’agisse de lampadaires ou de lumières intérieures. C’est pourquoi il est préférable de multiplier les sources tout en diminuant l’intensité. La vulgarisation des leds, y compris minuscules, permet désormais de varier les plaisirs et de se montrer créatif. Ainsi trois lampadaires sont prévus sur ces 70 cm de voirie en plus de l’applique. Cela correspond à une distance de 15 à 20 mètres entre chaque candélabre.


[size=85]Photo 1220 : L’applique issue d’une grappe MKD objet des travaux. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Mon entrepôt Walters-Cornerstone, dont la raison sociale reste à déterminer, est équipé de deux éclairages intérieurs qui illuminent les fenêtres des bureaux administratifs. Il s’agit de soquets à led Brawa. Mais le quai de manutention méritait d’être mis en valeur lors de scènes noctunes. Ne pouvant pas y installer de candélabre, j’ai donc décidé d’installer une applique murale.

**Du MKD recyclé **

J’ai trouvé dans ma boite à rabiots, offerte par Jeanne et Olivier, une applique MKD issue d’un ancien bâtiment " café / tabac " de la marque (Photo 1220 ci-dessus). Certes, ce n’est pas aussi fin que certaines récentes productions artisanales, mais un petit coup de peinture verte en bombe lui confère un aspect bien sympathique malgré tout. En plus la couleur rappelle celle des huisseries. Il faut juste travailler avec un X-Acto à lame neuve pour un dégrappage soigneux et pour ôter la petite proéminence sensée figurer l’ampoule.

La pièce peinte et sèche, j’applique une petite goutte de colle blanche - surtout pas de colle cyanoacrylate ! [1] - déposée au cure-dent sous l’applique. Puis j’y appose la led CMS - lumière vers l’extérieur ! -, ses fils vers les montants. Il s’agit d’une micro-led, blanc chaud, pré-câblée avec des fils émaillés achetée par lot de 10 chez Lapierre-Modélisme. La led est minuscule et les fils fins comme des cheveux. Faut avoir de bons yeux.


[size=85]Photo 1221 : Installation de l’applique sur le mur. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Pose de l’applique

Un trou de 1,2 mm est percé à la Dremel dans le mur - je n’ai pas de foret plus petit. Les fils y sont insérés délicatement. Bien repérer le fil le plus long car c’est le positif. Une fois les fils passés, j’applique au pinceau une fine couche de colle blanche sur la tranche du support et pose l’applique à son emplacement, sur le trou. Bien équerrer l’applique et la maintenir en place. J’ai pour cela utilisé deux pots de vernis à ongles. Laisser sécher. Attention, à partir de cette étape, vous devez être vigilant lorsque vous travaillerez au dos de la maquette.

L’applique collée, j’insère une petite goutte de colle blanche dans le trou par le dos de la maquette. cela va maintenir les fils avant les travaux d’électricité.

Branchement électrique

La led nécessite impérativement une résistance. 1 KOhm pourrait suffire, mais j’opte pour une 2,2 KOhm afin d’atténuer la luminosité. Nous sommes dans les années 60 et les lumières de l’époque n’étaient pas très puissantes. Cette led sera connectée à du courant continu, la source étant la sortie " traction " 0 - 14 V DC d’un transformateur analogique dont le bouton rotatif est placé à mi-course, soit environ 7 V.

Pour travailler plus facilement, la résistance est soudée sur le fil d’alimentation rouge (0,14), le fil est ensuite soudé au fil le plus long de la led. Comme ce dernier est très fin, je l’enroule un peu sur le fil rouge préalablement étamé pour réaliser la soudure.

Une gaine thermo-rétractable est ensuite mise en place. Attention, le fil de la led est fragile, soyez méticuleux. La gaine est ensuite collée à la cyanoacrylate Colle 21 sur la maquette. Je répète l’opération sur le fil de négatif, la résistance en moins. Les fils émaillés de la led sont ensuite plaqués sur la paroi du bâtiment et collés à la colle blanche avec un pinceau.


[size=85]Photo 1222 : Pose de l’applique et branchement de la led CMS. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La led est ensuite testée. Si tout fonctionne correctement, les câbles d’alimentation de la led sont soudés aux câbles d’alimentation des deux soquets d’éclairage, passés par une encoche à prévoir dans le socle du bâtiment. Une bonne goutte de cyanoacrylate fixe les fils à cet endroit pour éviter tout arrachement accidentel lors du branchement sous le réseau. Et le bâtiment est collé à son emplacement.

L’entrepôt aura été préalablement dépoussiéré avec un pinceau à maquillage dédié.


[size=85]Photo 1223 : L’éclairage du bâtiment est opérationnel. Source : le traindemanu sur Canalblog.[/size]

A suivre : Aménagement de la voirie.

Emmanuel

[size=85][1] la colle cyanoacrylate peut attaquer l’émaillage des fils ce qui provoquerait un court-circuit fatal à la led.[/size]

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