La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

félicitations Manu

Merci Manu,

Une véritable encyclopédie !!
Et surtout très utile, car richement documentée et diversifiée.

Bonne continuation

François

[size=200]Joyeux Noël à toutes et tous[/size]

**Je vous souhaite à toutes et tous de très belles fêtes de Noël, en famille ou entre amis.

Soyez prudents sur la route et prenez soin de vous.

Emmanuel**

Joyeux Noël à toi également Manu :santa: :rendeer:

Joyeux Noël et bonne fêtes de fin d’année Manu :santa:

Bonjour Manu et à tous

merci et joyeux noël à toi et à toutes ta famille.

Gilles

[size=200]Bonne année 2019 / Happy new year 2019[/size]

**Je vous souhaite une très belle année 2019.

Puisse-t-elle vous apporter joies familiales et réussites professionnelles

letraindemanu (1075) bonne annee 2019.jpg

I wish you a very happy new year 2019. May she bring you family joys and professional successes.

Ich wünsche Ihnen ein frohes neues Jahr 2019. Möge sie Ihnen Familienfreuden und berufliche Erfolge bringen.

Les deseo un muy feliz año nuevo 2019. Que te traiga alegrías familiares y éxitos profesionales.

Vi auguro un felice anno nuovo 2019. Possa lei portarti gioie familiari e successi professionali.

Ik wens je een heel gelukkig nieuwjaar 2019.

Moge ze u familie-vreugden en professionele successen brengen.

Я желаю вам счастливого нового года 2019.

Пусть она принесет вам семейные радости и профессиональные успехи

2019年が明けましておめでとうございます。

彼女があなたに家族の喜びと職業上の成功をもたらしてくれるかもしれません

أتمنى لك سنة جديدة سعيدة للغاية 2019.نرجو أن تجلب لك أفراح العائلة والنجاحات المهنية

祝你2019年新年快樂。願她帶給你家庭的快樂和專業的成功

אני מאחל לך שנה טובה מאוד 2019. מאי היא מביאה לך הנאות המשפחה והצלחות**

Bonne année à tous !
Manu : est ce que je me trompe où tu as mis le pied sur le frein dans les travaux sur ton réseau ? C’est tellement bien fait que j’attends avec impatience la suite …
Vincent

bonjour Vincent

J’avoue bien volontiers que l’actu des GJ et de Strasbourg à un peu détourné mon attention. Mais le travaux et les reportages vont reprendre. L’expo de Saint-Mandé sera l’occasion de vous faire un topo sur les nouveautés de nos artisans.

Je te souhaite une belle année pleine de réussite.

Manu

Très bonne année Manu,
Très bonne année à tous.

plein de bonnes choses à toi aussi pour cette nouvelle année

[size=200]Seconde cabine d’aiguillage [Cités Miniatures][/size]

Bâtiments ferroviaires
**
Épisode 193 - Pour redémarrer en douceur les travaux sur le module en ce début d’année, je vais construire la seconde cabine d’aiguillage du kit ED 026-1 de chez Cités Miniatures. Une référence très appropriée pour découvrir cette marque artisanale hexagonale et se familiariser aux kits en laser-cut.**

logo tuturiel.png
La première cabine a été construite en septembre dernier (Épisode 168). Le résultat était plutôt probant. Pour ce second exemplaire je prévois un éclairage intérieur. Ce kit est également disponible à l’échelle N.


[size=85]Photo 1076 : Le kit ED 026-1 de chez Cités Miniatures. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La mise en peinture

La planche qui comprend les murs et les poteaux est trop fine pour supporter une peinture au pinceau. Elle est donc peinte avec de la peinture en bombe acrylique couleur “gris pierre” de la gamme « *Do it *» de chez Marabu (rayon arts graphiques de chez Truffault ou Zodio). On attend 24 heures.

Les murs

Les murs sont composés chacun de deux demi-murs qui devront ensuite être collés dos à dos. Le dégrappage des huit pièces nécéssite du soin mais ne présente pas de problème particulier.


[size=85]Photo 1077 : Assemblage des murs, cabine d’aiguillage Cités miniatures. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le collage de chaque demi-mur est une étape un peu sensible car c’est du « one-shot » : on n’a pas le droit à l’erreur ! Il faut travailler sur un plan absolument lisse (une table en verre par exemple) et s’aider d’un point d’appui pour caler les pièces. N’hésitez pas à faire des essais à blanc pour maîtriser le geste. Le mur du fond est le plus simple, on commence donc par lui. Pour se faire, on pose horizontalement les deux pièces en " V ", la cale permettant le bon alignement vertical (La photo ci-dessous montre la position de départ, les doigts étant ici remplacés par un briquet et un cutter pour les besoins de la photographie). Lorsque vous êtes prêts, on retire la pellicule protectrice de l’un des éléments puis on rapproche les deux pièces. On presse quelques secondes… On répète l’opération avec les autres murs. Les murs avec fenêtres sont les plus sensibles pour que l’alignement soit impeccable.

Les poteaux centraux

Les poteaux se collent facilement avec leur adhésif d’origine. Il faut seulement être vigilant aux différents types de poteaux : longueur et biseautage. Il faut être soigneux pour poser les poteaux parfaitement à 90° en s’aidant des stries sur les murs. A ce stade, je ne colle que les poteaux centraux sur les faces internes et externes de chaque mur. Les poteaux d’angles se poseront plus tard.


[size=85]Photo 1078 : Assemblage des murs, pose des poteaux, cabine d’aiguillage Cités miniatures. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Dès cette étape il vous faut choisir le sens de montage des fenêtres : à droite ou à gauche. Préférez une position qui mette en valeur l’intérieur de la cabine par le spectateur tout en restant cohérent avec le plan de voie, l’aiguilleur devant avoir vue sur les aiguilles à manipuler.
**
Collage des murs**

Les murs sont collés à la colle blanche appliquée au cure-dent. Les murs latéraux se collent à l’intérieur des murs avant et arrière. On laisse sécher. Ensuite, on peut coller les poteaux d’angles.

Les poteaux d’angles

Je commence par les poteaux d’angles sur les faces externes des murs latéraux (poteaux biseautés). Puis les poteaux d’angles sur les faces externes des murs avant et arrière. Ces poteaux plus larges permettent de camoufler la tranche des poteaux précédents. On place ensuite les poteaux d’angles intérieurs.


[size=85]Photo 1079 : Montage des murs, cabine d’aiguillage Cités miniatures. Sources : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Nouveau voile de peinture

A ce stade il est intéressant d’appliquer un nouveau voile de peinture “gris pierre”, pour masquer les tranches encore visibles. On laisse sécher.

Première patine

La patine est réalisée à la terre à décor (TAD). Elle nécessitera d’être fixée par un voile de vernis en bombe. Il est donc préférable de le faire avant la pose des vitrages.

Je fais un premier passage avec de la TAD " ocre clair " puis un second avec du "* noir poussière* ". Je fixe avec un voile de vernis. Le vernis va atténuer sensiblement la patine, voire la faire disparaître. Si c’est le cas, rien de grave, on recommence.

Leviers d’aiguilles

Les leviers d’aiguilles ont été eux aussi peints à la bombe en " gris pierre ". Degrappés, ils sont ensuite collés avec de la colle blanche déposée au cure-dent sur le platelage prévu à cet effet (Pièce pré-percée munie d’un ergot). Il faut faire attention à ce que les leviers soient bien droits. Le platelage des leviers est ensuite collé sur le socle du bâtiment à son emplacement en veillant à ce qu’il soit bien au niveau du sol, ce qui laisse donc un orifice sous le platelage d’où sont sensés partir les tringleries.


[size=85]Photo 1080 : Patine des murs et pose des leviers d’aiguillage. Cabine d’aiguillage Cités miniatures. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A ce stade on peut patiner le socle de la même façon que les murs puis le vernir.

La porte

La porte est composée de trois pièces : une partie pleine prise en sandwich entre deux pièces de renforts. On les colle comme les demis-murs. Je la peins avec une peinture en bombe " vert foncé " pour rester cohérent avec la première cabine. Mais on pourrait tout aussi bien la peindre en rouge grenat ou en bleu. La porte sera collée en position ouverte pour mieux visualiser l’intérieur.

La pose des vitrages

Si vous souhaitez donner une dernière touche de patine à la terre à décor, c’est maintenant ! Car après la pose des vitres, tout voile de vernis viendrait les ternir.

La pose des vitre est délicate car il faut les insérer dans des croisillons fins et fragiles. Je degrappe les 6 vitres et je retire les deux pellicules de protection. Un peu de colle blanche est déposée au pinceau fin sur l’entourage intérieur. Il faut avoir la main légère, car tout surplus de colle sera disgracieux. Il faut ensuite poser la cabine sur la face que l’on va travailler. Le plan dur évitera la casse. Chaque fenêtre est ensuite insérée par l’intérieur de la cabine. On prend appui sur le croisillon et on presse doucement. Les traces de colles sont immédiatement nettoyées au pinceau fin humide et les traces de doigts avec un coton-tige.

Prévoir l’éclairage

J’ai regretté de ne pas avoir éclairé ma première cabine. Je vais donc prévoir une lumière sur ce second exemplaire. J’envisage une simple led CMS blanche ton chaud. Avec une bonne résistance de 5 kHoms, j’obtiendrai un éclairage un peu faiblard approprié. Il est prévu que j’achète ces composants lors de l’exposition de Saint-Mandé. Je perce donc un trou dans le socle, dans un angle caché du spectateur. Il permettra le passage des câbles.


[size=85]Photo 1081 : Cabine d’aiguillages Cités miniatures. Accessoires complémentaires. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]
**
Armature de toiture, support équipements**

Là encore, on rassemble deux pièces dos à dos, comme les demi-murs : un grand cadre pour le toit, et un petit pour le support d’équipements. Sur cette dernière pièce, on applique ensuite les équipements. L’ensemble des équipements est ensuite collé sur le mur opposé aux leviers d’aiguilles.

Je suspends ici mes travaux puisqu’il me faut attendre l’exposition de Saint-Mandé pour acheter l’éclairage, avant de poser la toiture. Cela me laisse quelques jours pour trouver le lieu d’implantation le plus approprié.


[size=85]Photo 1082 : La cabine d’aiguillages Cités miniature sur son probable emplacement définitif. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

En conclusion : Cette référence (également disponible en N) est un excellent produit pour découvrir les maquettes laser-cut de Cités Miniatures avant de se lancer sur une référence plus complexe et plus onéreuse. J’ai passé d’agréables moments pour leur montage. La notice est explicite, les pièces faciles à travailler, même si le montage nécessite du soin. A noter la réactivité de l’enseigne pour répondre aux questions par mail en cas de soucis. Un produit qui convient aussi bien à des modélistes débutants qu’à des pratiquants plus avertis.

Emmanuel

Références :

Cabines d’aiguillage (pack de 2) : ED-026-1-Ho et ED-026-1-N

Ahhh, ça y est, ça repart !
Vivement Saint Mandé !
Vincent

Et avec Manu, parfait comme toujours :cheers:

Tu vois Manu, on se ligue pour te voir avancer :wink:

Encore une belle réalisation Manu

Bonne continuation et belle année 2019

[size=200]Exposition de modélisme ferroviaire à Saint-Mandé[/size]

Expositions

Épisode 192 - Rendez-vous incontournable en début d’année, l’exposition de modélisme ferroviaire à Saint-Mandé se déroulera le week-end des 19 et 20 janvier prochains. Le programme s’annonce d’ores et déjà alléchant bien que curieusement incomplêt.

C’est la grand-messe des ferroviphiles en début d’année : le salon du modélisme ferroviaire de Saint-Mandé (Val-de-Marne) fêtera en janvier prochain sa 19ème édition. Réputée pour la densité de ses exposants renommés, quelques 2 000 visiteurs arpentent chaque années ses allées reparties sur trois salles dont l’hôtel de ville. Si cette concentration est un atout tant pour les acteurs économiques que pour les visiteurs, la fluidité et le confort de la déambulation en pâtissent quelque peu du fait d’une surface disponible insuffisante pour un tel plateau. Je m’en étais expliqué l’an dernier.


[size=85]Photo 1071 : Affiche officielle de l’édition 2019 du salon du modélisme ferroviaire à Saint-Mandé. Source : internet[/size]

[size=150]Cet article a été publié dans la rubrique " Manifestations ferroviaires en tout genre " :
[Saint-Mandé 2019 [19 et 20 janvier])
[/size]

[size=200]Des arbres faits maison dans ma ZI Nord[/size]

Végétation

Toutes échelles] Épisode 194 - Après la création des premiers espaces verts dans la zone industrielle, les travaux sur la végétation se poursuivent avec la fabrication d’arbres « Home made ». Premiers essais.

Logo astuce.pngUne zone industrielle des années 60 est souvent synonyme de grisaille. Contrairement aux zones d’activité modernes où prédominent les hangars standardisés aux bardages colorés, aux larges baies vitrées, aux grandes enseignes lumineuses lisibles de loin, aux éclairages puissants et aux arbres plantés avec une rectitude d’une monotonie artificielle, la banlieue ouvrière de l’époque était plutôt marquée par des bâtiments cuivrés et grisonnants baignés d’une lumière blafarde, parfois égayée par la vitrine d’un estaminet ou l’enseigne clignotante d’un modeste hôtel, louant au mois des chambres aux travailleurs saisonniers ou expatriés. C’était l’âge d’or de l’industrie française avant qu’elle ne soit sacrifiée sur l’autel de prédateurs capitalistes à l’insatiable cupidité. Dans ces banlieues, qualifiées de « *rouge *» par la classe moyenne en référence au vote communiste qui prédominait dans ses populations ouvrières, les espaces verts n’étaient pas une priorité politique. Rouges et Verts n’étaient pas encore en symbiose.


[size=85]Photo 1083 : La cour de la Société Laure Noirt dans la ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Dans ZI Nord, je souhaite retracer cette tranche de vie, celle du plein emploi. Ces lieux d’activités bruyantes et bouillonnantes d’agitation, avec leurs ouvriers transitant par des gares de banlieue, s’enfilant leur petit noir avant d’aller à l’atelier tôt le matin ou leur petit jaune en en sortant tard le soir, pauses rythmées par le son des sirènes marquant la trêve méridienne ou la fin de journée dans les usines, les va-et-vients de camions bruyants -* et fumants* - livrant des pièces ou chargeant des produits finis, le brouhaha des machines dans de vastes usines ou des ateliers étriqués, mais toujours mal insonorisés. A cela s’ajoutaient des camelots parfois accompagnés du bruit des sabots. On y trouvait enfin des familles, souvent paupérisées et habitant de modestes appartements sans grand confort, dont les épouses faisaient leurs courses dans des commerces de proximité aujourd’hui disparus sous le joug totalitaire d’une économie dictatoriale et destructrice du tissu social. Toute une ambiance aujourd’hui révolue, dans des quartiers désindustrialisés, sauvagement bétonnés, ravagés par le chômage de masse et abandonnés par les pouvoirs politiques. C’était aussi l’âge d’or du transport ferroviaire, avec le fin maillage de ses dessertes voyageurs et la proximité de ses embranchements marchandises. Le cabotage était une fierté de notre opérateur historique qui s’enorgueillissait de cette inégalée arborescence. Nous étions à mi-période des « Trente Glorieuses », époque ou le train était la sève de notre développement économique irriguant des territoires riches de compétences et de savoir-faire réputés.


[size=85]Photo 1084 : Scène de déchargement dans la cour de la Société Laure Noirt et ambiance dans la ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

L’exposition de Saint-Mandé approche, je reviendrai donc prochainement sur cette ambiance si particulière, si attirante voire attachante, avec la construction de nouveaux bâtiments, de logements en particulier dans cette ZI Nord. Un hôtel y est envisagé. Nos créateurs hexagonaux nous proposent de jolis produits en ce domaine et j’ai quelques projets.

Des arbres

Ces villes périphériques en général et ces quartiers industrieux en particulier n’étaient pas réputés pour leur verdoiement. D’ailleurs, le hors-série n° 59 de Loco-Revue qui, sous la direction de Daniel Aurilio et préfacé par Denis Fournier Le Ray, est consacré au thème approprié et titré « atmosphère ferroviaire en banlieue industrielle », pourtant richement iconographié, ne comporte finalement que très peu d’images avec des arbres. En témoigne l’illustration (photo 1085 ci-dessous extraite du HSLR59) de Didier Lemaitre datée de juin 2001 et qui ne laisse trace d’aucun feuillu. Il faut parvenir à la page 38 de cet indispensable HS pour qu’on aperçoive la photo d’un arbuste discrètement masqué par une palissade en bois. Les herbes folles et surtout les ronces et buissons sont assez abondants, mais les arbres ne sont pas si fréquents.


[size=85]Photo 1085 : Ambiance ferroviaire en banlieue industrielle, iconographie de Didier Lemaitre 01.06, extraite du HS n°59 de Loco-Revue.[/size]

Deux premiers arbres ont été plantés dans ZI Nord. Ce sont des arbres de marque FR (ref 3351) achetés lors ma visite à Paris-Modélisme. Achat " coup de coeur " - un directeur marketing le qualifierait sans doute d’ " achat d’opportunité " - essentiellement pour masquer le départ en coulisse Est derrière le bâtiment du négociant en combustibles « Laure Noirt ».


Le budget de la* Compagnie Industrielle et Commerciale* étant particulièrement contraint, cela implique des choix et surtout oblige à un minimum d’astuces pour progresser dans les travaux sans grever d’autres postes de dépenses incompressibles (matériel roulant). Ainsi, la menuiserie a-t-elle été réalisée essentiellement avec du bois de récupération aux encombrants - c’est fou ce que l’on peut y récupérer ! -, le ballast est composé de vrai sable du canal de l’Ourcq, les terrains de terre véritable, certains bâtiments construits intégralement,…

Dans cet esprit de débrouillardise, les arbres peuvent être aussi source d’économie. Certes, nous avons bien des créateurs renommés qui, tels Sylvia ou Arboris miniature, proposent de très beaux produits. Mais cette qualité artisanale a un coût que ma trésorerie ne peut tout simplement pas supporter. Quant aux arbres de nos industriels, leur qualité est très variable. Je vais donc tenter, puisqu’il s’agit là de ma première expérience en la matière, de me confectionner des arbres pour pas cher à base de thym séché. Si le résultat est concluant, ils pourront occuper une place de choix dans ma ZI Nord. Dans le cas contraire, ils se contenteront d’un arrière plan pour fermer l’un des angles du fond…

Fabrication

Parmi le thym en ma possession, je me choisis huit branches qui, par leur taille (environ 11 à 15 cm, soit 3 à 4 étages) et le volume pourrait convenir à représenter des arbres de type platane. Plantés provisoirement sur une plaque de polystyrène, je leur applique une teinte brun cacao mat pulvérisée avec une peinture en bombe. Une bombe de grande surface de bricolage suffit puisqu’une grande partie de cette peinture sera masquée par le flocage et la peinture ultérieure du tronc.


[size=85]Photo 1087 : Un échantillon de branches de thym sélectionné pour ce premier essai. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le seul flocage en ma possession pour un tel travail arboricole est un flocage Heki vert foncé (ref 1561) et un vert clair (ref 1560) achetés chez Maketis à l’exposition de Chelles. Il y a sur le marché de nombreuses textures aux couleurs variées, il vous faudra faire des choix. N’ayant pas de recherche spécifique, mes achats en ce domaine sont généralement guidés par des coups de coeur lors de visites en expositions. J’aime voir, toucher, questionner. Nos exposants créateurs sont des passionnés qui aiment partager leur expérience et sauront vous orienter sur un produit adapté à vos attentes. Il faut seulement veiller à bien choisir des teintes allant du marron foncé au vert clair pour garantir une certaine homogénéité saisonnière sur un même module. Y compris sur un module enneigé que l’on imagine faussement d’un blanc immaculé.

1ère etape : couche de base

Revenons à notre thym. Après l’avoir peint en brun cacao. Je prépare une solution de 5 ml de colle vinyllique (colle à bois prise rapide) + 5 ml d’eau et 2 gouttes de liquide vaisselle. J’applique cette colle diluée sur les branches d’arbre avec un pinceau dédié à poils semi-rigides puis, au dessus d’un bac de récupération (couvercle d’une boite de chocolats pour ma part), je verse de belles pincées de flocage foncé tout en tournant l’arbre tel un poulet dans une rôtissoire. Il faut bien faire plusieurs tours en alternant la pression et le tremblement pour à la fois faire adhérer cette première couche et évacuer le surplus. Je fais cela avec quatre premiers arbres et déjà le résultat obtenu est intéressant. J’attends une journée que cela soi bien sec.


[size=85]Photo 1088 : Les premières unités après la première passe de flocage collée à la colle à bois. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

2ème étape : couche de volume

Pour cette seconde étape, je secoue mon arbre pour retirer le surplus de l’étape précédente puis je pulvérise mon arbre avec de la colle en bombe pour scrapbooking. Je le tourne alors lentement dans un bac plat et suffisamment grand, rempli de mon flocage vert foncé. A ce stade, mon feuillage prend du volume. Je laisse sécher une journée.

3ème étape : Couche de coloration et fixation

Je répète la même opération que l’étape précédente, mais en mélangeant à 50% le vert clair et le vert foncé. puis le tout est fixé à la laque - de coiffure -forte.

Les deux premiers arbres ainsi réalisés sont plantés dans la cour de la Société Laure Noirt : le premier, un peu plat sur une face est installé dans l’angle du hangar à charbon, ce qui me permet de masquer la jonction imparfaite du bâtiment avec le fond de décor. Le second, à l’entrée de la cour pour agrémenter la " Rue du Martyr du chat "(voir épisode 185).




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…/… (Post scindé en raison du nombre de photos)**

…/… (suite)



[size=85]Photos 1089 à 1093 : Premiers arbres faits maison plantés dans la ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Ces résultants encourageants m’incitent à poursuivre le verdoiement de ma zone industrielle.

Emmanuel

Super, comme d’hab !