La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

'Bonsoir

Cette démarche de fabriquer son balast n’est pas si ridicule’ au final il en faut pas mal de balast et au prix du petit sachet ou pot de balast quand le réseau est un peu important c’est un budget important.
De mon côté je ai en attente 2 ou 3 sceaux de 15 kilos qui sont attente’ j’avais eu l’occasion d’avoir un sac de sable gris en Savoie. Sable que j’ai tamisé une première fois mais compte tenu de la quantité et des outils disponibles j’ai utilisé un tamis de maçonnerie, l idée de concerver différentes granulometries pour différentes utilisation est pertinente, ne pas oublier le chargement de quelques wagons.
Pour revenir au sujet,je me pose la question sur la granulométrie finale du ballast? Mais aussi sur sa couleur’ on voit souvent sur des réseaux un ballast panaché, c’est agréable à l’oeil mais peut être pas très réaliste. C’est sur que sur les voies réelles, les apports de nouveau ballast tranche avec le plus ancien
Autre interrogation, c’est sur l utilisation d’un produit minéral plutôt que du liege ou dérivé moins abrasif

Il y a plus de 10 ans que mon sable est en seau, j’imagine que les micro organismes ne sont plus très actifs et que pour le coup pas de stérilisation a faire

Bonjour,

Si l’économie reste modeste vue la taille de mon module, je pense qu’elle est vraiment intéressante pour un réseau plus vaste. Pour ma part, cela correspond à l’esprit d’un réseau à moindre coût et ça m’a fait une ballade.

L’étape la plus fastidieuse c’est le tamisage, car il faut pas mal de sable pour obtenir une petite quantité de ballast.

Bien vu aussi pour le chargement des wagons, mais aussi de nos camions bennes, pelleteuses et autres bulldozers.

Enfin, je pense qu’il est tout de même préférable de stériliser ton sable s’il est entreposé depuis plusieurs années.

Merci de ta visite et de tes observations.
A+
Manu

[size=150]Pose de la voie dans la zone industrielle[/size]

Épisode 14 - Après tous ces préparatifs, voici venu le temps de poser la voie dans ma zone industrielle.

Pour ce faire, il va falloir concomitamment réaliser les premiers travaux d’alimentation électrique. En effet, les soudures seront à pratiquer sous les éléments de voie ou sur les éclisses - face coté fond de décor - avant la pose. Pour tous ces travaux, il me faut donc :

  • Pour les soudures : un fer à souder 40/80w, soudure (60% étain/40% plomb), éponge humide, câbles noir et rouge 0,14 (alimentation traction) ;

  • Pour le traçage et les découpes : crayon, règle graduée métallique, mètre-ruban, cutter ;

  • Pour la fixation des rails : Pointes à tête d’homme (voie K) et deux petites vis (voies de transition K vers C), petit marteau, tournevis.

[size=85]Photo 42 : Pose de la voie dans ma zone industrielle. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Quelques soudures

Une partie de mes coupons de rails sont des coupons d’occasion acheté chez “Les Cheminots”. Avant la pose il convient donc de bien nettoyer les contacts du rail central et de vérifier la bonne intégrité des éclisses. Des câbles d’une quinzaine de centimètres sont soudés sur chacun des trois embranchements, ainsi que sur la voie principale et la voie d’évitement. Mon code couleur sera rouge pour le rail central (B dans le codage Märklin) et noir pour les rails de roulement (O dans le codage Marklin).

J’ai acheté chez “Au Pullman” une paire neuve de rails de transition voie K > C. Ces rails seront posés en extrémités de faisceau et me permettront un raccordement “en un clic” avec les coulisses ou extensions futures. Des câbles sont soudés sur les pattes prévues à cet effet.

Avec un petit forêt, des trous sont pratiqués dans le support pour le passage des câbles.

Soigner les zones d’aiguillages

Les aiguillages élancés Märklin sont des produits fragiles en particulier au niveau de leur patte de ressort. Je me souviens encore de quelques mauvaises surprises lors de ma pratique antérieure avec des aiguillages retrouvés collés et bon à remplacer.

Pour ce nouveau module, je vais donc réaliser des trous de forme rectangulaire sous chacun des mécanismes de mes six aiguillages.

[size=85]Photo 43 : Préparation de la zone des aiguillages. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Après avoir tracé l’axe de la voie, je repère l’exact emplacement de mes appareils de voie. Au cutter, je découpe un rectangle de 48 x 19 mm sous la zone de mobilité de la fameuse patte ressort. La fosse de 6 mm de profondeur ainsi créée (l’épaisseur du Depron©) limitera le risque de coulure de la colle et évitera qu’un grain de ballast ne se coince dans cette zone très sensible.

L’ensemble de cette fosse est ensuite peinte en noir. Personnellement j’ai utilisé un marqueur indélébile de couleur noire qui m’a donné toute satisfaction.

Cette opération est répétée pour chacune des six aiguilles.

[size=85]Photo 44 : Pose des aiguillages élancés Märklin. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

L’ensemble de la voie est ensuite fixé sur le Depron© avec des petits clous à tête d’homme. J’en profite pour vérifier la bonne géométrie de la voie. Des raccordements électriques provisoires permettent de vérifier une bonne continuité de l’alimentation. Je pratique des essais avec ma petite 050 TA qui profite de cette première escapade pour roder son moteur.

Tout fonctionne correctement. Je vais donc pouvoir passer à l’étape suivante : la peinture de la voie.

Bonsoir

Manu, si je reformule pour être certain de bien avoir compris’ sous la partie mobile des aiguillages tu fais une lumière qui permet de conserver le mécanisme sans contrainte et cette lumière est peinte en noir et ne sera pas balaster?

Proximité oblige, je vois que l’on fréquente les mêmes boutiques, je ne vais plus trop “au cheminots” car si Serge n’est pas là impossible d acheter quelque chose dans le bric à brac si le prix n’a pas été déterminé

Bonsoir Pat,

Oui, tu as bien reformulé. Dans ma pratique passée, pour les aiguillages voie k, je collais une couche de grains de ballast sur laquelle je posais mon aiguillage, le reste de la voie étant ballastée de façon classique. Néanmoins, cela créait un léger décalage de la voie en hauteur et cela n’empêchait pas d’avoir des grains de ballast qui parfois coinçaient l’aiguille.

Pour mon retour en modélisme, j’ai donc cherché une méthode différente et c’est sur ce forum que je l’ai trouvée (je ne me souviens plus sur quel fil).

Donc, effectivement, je crée une fosse sous la partie de l’aiguille qui contient la lame de ressort. Ainsi, j’évite l’introduction de colle par capillarité et tout grain éventuel de ballast tombe dans la fosse sans bloquer la lame. La fosse est peinte en noire. Alors, certes, il n’y a pas de ballast entre six traverses, mais j’ai pensé que le bon fonctionnement de l’aiguille primait. Je pense que la photo 44 montre bien le dispositif, mais j’en montrerai d’autres quand la voie sera ballastée et patinée.

Merci de ta visite
A+
Manu

[size=150]Peinture de la voie[/size]

Épisode 15 - La voie est provisoirement fixée par de clous. Avant l’opération de ballastage, il convient de peindre les rails.

Il existe de nombreuses façons de traiter les voies, certains modélistes travaillant chaque traverse une par une. Les rails Märklin ayant la particularité de posséder des plots (ou picots) centraux, cela complique un peu la tâche. Ne possédant pas d’aérographe (pistolet à peinture pour modéliste), je décide donc de traiter ma voie à la bombe aérosol.

Préparation des voies

Première étape, il faut protéger tout l’environnement. Pour ce faire, je pose du ruban adhésif pour peinture tout au long des voies au plus près du travelage. Tout le reste du module est également protégé par du papier journal (photo 45 ci-dessous).

Les parties mobiles des aiguillages sont entièrement protégées par de l’adhésif (Photo 46 ci-dessous).

Afin d’éviter que la peinture n’encrasse les rails et n’oblige ensuite à un fastidieux nettoyage, j’applique simplement, à l’aide d’un coton-tige, de l’huile de cuisine sur toute les surfaces qui doivent être protégées, dont les rails, sans oublier chaque plot central (Photo 47 ci-dessous).

Peinture en bombe

Pour l’opération de peinture, j’ai choisi une couleur “brun kakao satin matt” de la gamme “Do it” de la marque allemande Marabu©, gamme de produits disponible dans le rayon loisirs créatifs d’une enseigne bien connue.

La peinture est pulvérisée à une vingtaine de centimètres par passes rapides sous différents angles. Ainsi seront peintes les traverses, mais également les flancs de rails (Photos 48 et 49 ci-dessous).


Il convient de travailler dans un local bien ventilé.
Après une nuit de séchage, je pourrai passer à l’étape suivante : Le ballastage.

[size=150]Ballastage de la voie K dans ma zone industrielle[/size]

Épisode 16 - Les voies, simplement mises en place par des clous provisoires, ont reçu leur couche de peinture. Je vais maintenant ballaster et fixer définitivement les rails sur le Dépron©.

Pour cette étape, ne sont concernés que les éléments de voie K. Les deux éléments de transition voie K > Voie C (référence Marklin 24922) qui se situent a chaque extrémité du module seront traités à part.

Préparation

Dans un premier temps, je nettoie les rails de roulement et les plots du rail central avec du papier absorbant et des coton-tiges pour retirer la pellicule d’huile appliquée avant l’opération de peinture. Je finis ce nettoyage avec des coton-tiges imprégnés de produit lave-vitres. Il faut répéter l’opération autant que nécessaire.

[size=85]Photo 50 : La pose du ballast. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

La voie est ensuite testée électriquement avec la locomotive, à l’exception des aiguillages qui restent protégés par l’adhésif. Le ballastage des aiguilles sera réalisé dans un deuxième temps, leur fragilité nécessitant un soin particulier. Il convient en effet de veiller à ce que la colle ne vienne pas bloquer les dispositifs mobiles.

Pour l’opération de ballastage, il me faut :

  • De la colle vinylique (colle à bois prise rapide) ;

  • Une seringue de 10cc avec une aiguille intra-musculaire (embout vert), matériel en vente en pharmacie par boîte de dix unités ;

  • Un pot vide, type pot de yaourt, de préférence en verre ;

  • Du liquide-vaisselle ;

  • Un pinceau n°8 ;

  • Et mon ballast fin en sable naturel (voir épisode 13).

[size=85]Photo 51 : La pose du ballast. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]
**
Mise en place du ballast**

Le ruban adhésif latéral mis en place pour l’opération de peinture (épisode 15) n’est pas retiré. Nous ne sommes pas en pleine voie, mais dans une zone industrielle et le traitement de cette zone se fera ultérieurement lors de la phase de création des sols et après la mise en place du quai de la halte et des barrières périmétriques des entreprises.

Avec cette technique (*), on applique le ballast à sec, l’objectif étant de remplir l’espace entre les traverses sans dépasser le niveau de celles-ci. Pour déposer le ballast, entre les deux rails de roulement, on peut utiliser une boule-dosette pour lessive ou simplement se confectionner un petit verseur en carton. J’ai personnellement utilisé une cuillère à café. L’essentiel est de pouvoir verser les grains par petites doses.

Lorsque toutes les voies ont été traitées, on utilise le pinceau pour débarrasser les traverses des grains indésirables. Après nettoyage, les traverses doivent être bien visibles.

Pour l’application du ballast latéral, on procède de même. La présence de l’adhésif latéral au ras des traverses évite tout débordement.

Du sable plus fin - issu des précédentes opérations de tamisage - peut être déposé à l’extrémité des voies en impasse, là où seront positionnés les futurs heurtoirs. On peut ici recouvrir partiellement les traverses (photo 52 ci-dessous).

[size=85]Photo 52 : La pose du ballast. Source : © letraindemanu sur Canalblog[/size]

Collage du ballast

Maintenant que le ballast est en place sur toute les voies, il faut procéder à sa fixation.

Pour ce faire, je vais préparer ma colle. Dans le pot de yaourt, je verse 20ml de colle vinylique et 20 ml d’eau chaude. Après avoir mélangé, je verse deux à trois gouttes de produit vaisselle. Je mélange à nouveau plus doucement pour éviter un effet mousse.

Arrive la phase délicate et fastidieuse : Encoller le ballast. Pour ce faire, après avoir rempli la seringue de la colle diluée, j’adapte l’aiguille sur le corps de seringue et je dépose des gouttes de colle sur tout le ballast. Tout au long de cette opération, il y a lieu de bien maintenir l’aiguille sur l’embout. Sinon, on risque de voir l’aiguille se désadapter en raison de l’épaisseur du liquide mis sous pression dans une aiguille à faible diamètre. Il faut régulièrement remuer le mélange avant de remplir à nouveau la seringue afin de lui conserver son homogénéité.

Si des gouttes tombent sur les traverses, pas de panique, il suffit de les essuyer avec un coton-tige.

Si par inadvertance vous oubliez d’encoller une zone, pas de panique non plus. Vous vous en appercevrez très vite à l’étape suivante, lorsque les grains oubliés disparaitront dans l’aspirateur.

Une fois toutes les voies traitées, j’utilise toute ma réserve de boites de conserve, et d’une manière générale tout se qui peut servir de poids. Le tout est posé sur les voies.


**
Photo 53 : La pose du ballast. Source : © letraindemanu sur Canalblog

Je peux maintenant prétendre à une pause bien méritée et de toute façon imposée puisqu’il faut laisser sécher toute une journée, voire plus selon la température ambiante de la pièce.


() Il existe une seconde façon de ballaster dont la procédure à été maintes fois décrite dans nos revues préférées et utilisée par certains clubs. Elle consiste à appliquer une bonne couche de peinture glycérophtalique marron sur le ballast en liége (le Dépron© n’etant pas compatible avec le solvant de la peinture) sur laquelle on pose la voie et le ballast dans la foulée. La peinture, avec son solvant, fait alors office de colle pour l’ensemble de la voie. Cette technique est, à mon sens, à réserver à des modélistes confirmés, car elle complique toute modification ultérieure.

Bonjour Manu
Reportage très intéressant et méthode très bien décrite.
J’ai une question concernant la protection du fil de rail : pourquoi utiliser de l’huile alimentaire au lieu d’un lubrifiant moteur type 0w30 ?
Tu ne parles pas d’application d’une couche d’apret ? Pas utile ?
Bonne journée
Jerome

Bonjour Spur1,
Merci pour ton appréciation sur le reportage. Concernant celui-ci, j’ai été contacté par un auteur de revue qui s’y est attardé et qui souhaite l’évoquer dans sa rubrique “sur le web”.

Pour ce qui concerne l’huile, j’ai utilisé de l’huile de cuisine car c’est a porte de main et que le résultat est satisfaisant. Pour mémoire, ayant des moyens extrêmement limités, j’essaie de montrer que l’on peut “faire du petit train” pour pas trop cher.

Pour ce qui concerne l’apprêt, tu évoques l’avant-phase de peinture des rails je suppose ? Dans ce cas, non, j’ai peint directement les rails avec la peinture en bombe citée et franchement je trouve le résultat intéressant. En tout cas qui répond à mes attentes. L’apprêt aurait-il du m’apporter un “plus” que j’aurais zappé ?

Merci de ta visite et de tes observations.
A+
Manu

Bonjour Manu,

merci pour ton tutoriel et les photos dt ton réseau, je trouve que câbles noir et rouge 0,14 pour l’alimentation de tes voies, je le trouve bien petit; j’ai testé 3 locomotives avec son, j’ai eu 3.6 ampére.

Bonne soirée.

Gilles

Bonsoir à tous,

Oui, effectivement, pour les câbles, ce serait plutôt du 0,75 mm2 (source : catalogue Märklin).

Merci pour toutes ces contributions, à bientôt !

Bonsoir Gilles,

Pour ce qui concerne l’alimentation traction, et après avoir lu vos posts sur le forum, j’avais investi dans du câble électrique de 1,5 dans ma GSB pour mon FEDER traction. Tu aurais du voir ma tête quand j’ai découvert le câble de mon boitier digital Marklin vendue avec la Mobile Station 2 noire ! Mon FEDER me parait bien surdimensionné au regard du câble Marklin… Je l’évoquerai dans un prochain billet sur ce sujet.

Je n’ai pas osé ouvrir le boîtier pour changer le câble par peur de perdre la garantie, mais je suppose que Marklin fournit un câble toutefois suffisant pour supporter 10 locomotives prévues pour la MS2. Enfin, j’espère !

Merci de ton observation et de ton intérêt pour ce sujet
A+
Manu

Bonsoir JC,

Je n’avais pas encore lu ton message quand j’ai répondu a Gilles sur ce problème de câble. Je t’invite a lire ma réponse precedente à Gilles pour ne pas être redondant.

Merci de ta visite et de ton intérêt pour ce fil.
A+
Manu

Bonsoir à tous

Au sujet des câbles, une page de Tams résume bien les caractéristiques: tams-online.de/epages/642f1858-c … itzen_LifY

Le Märklin c’est du 0.19mm², qui tient 1.9A environ.

La capacité en A des câbles c’est leur limite thermique, au delà ils surchauffent et se détruisent. Mais dans ces petites sections le problème c’est la perte de tension. Dans le tableau il y a la résistance en ohm/km, par exemple pour le 0.14mm²: 132ohm/km soit 0.132ohm par mètre. Si on passe le courant maxi 1.5A, on perd 0.4V par mètre de câble aller-retour. multiplié cela par quelques mètres et cela devient néfaste au fonctionnement. Sans compter que à cause de l’effet de peau, la perte est plus grande en signal digital que continu.
Donc oui le 0.19mm² de la MS2 corresponds bien à son usage, 1.9A et un réseau de taille modeste dans l’ordre de grandeur des sets de voie C.
Les CS1, 2 et 3 sont fournies avec un ou deux câble de raccordement de 0.75mm², adapté à leur taille et leur utilisation dans des grands réseaux.

Bonne nuit

Delias

[size=150]Aspects historiques de la 050 TA 23[/size]

Épisode 17 - Petite pause dans les travaux pour nous intéresser de plus près à l’histoire de la 050 TA 23 acquise récemment.

Je le reconnais bien volontiers, l’achat de ma petite locomotive à vapeur 050 TA 23 SNCF (voir épisode 12) est à la fois un coup de coeur et surtout un gros coup de chance. Märklin produisant ses modèles en séries de courte durée, il faut savoir -* et surtout pouvoir *- saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent.

Je cherchais donc une petite locomotive-tender de manoeuvres qui corresponde au thème industriel de mon réseau. Mon choix initial s’était porté sur une 050 série 94 de la Deutche Reischbahn (photo 54 ci-dessous), l’essentiel étant de pouvoir disposer de fonctions sonores et du fumigène pour cette première acquisition. La chance aura été de pouvoir trouver au magasin “Au Pullman” un exemplaire de la 050 TA 23 SNCF qui en est directement dérivée.

[size=85]Photo 54 : Locomotive T16 de la KPEV, Maklin 37166. Source : Wiki médias Commons[/size]

Le modélisme, c’est reproduire, et même si toute lattitude nous est permise dans notre démarche, il est toujours intéressant de connaitre un peu les aspects historiques des matériels que nous ferons évoluer sur nos réseaux, histoire de conserver un minimum de cohérence dans nos circulations. Je vais donc me pencher succinctement sur l’histoire de cette machine. Les puristes sauront y apporter les précisions utiles.

Une locomotive aux origines prussiennes

Cette machine est une descendante de la série T16 construite à partir de 1906 pour les Chemins de fer du royaume de Prusse (KPEV). 343 exemplaires furent mis en service jusqu’en 1913. Lors d’une série unique produite en 2014, Märklin avait proposé une telle locomotive sous la référence 37166 (photo 55 ci-dessous).

[size=85]Photo 55 : Locomotive T16 de la KPEV, Maklin 37166. Source : internet haertle.de[/size]

Quelques modifications ont ensuite été apportées a la distribution notamment. 1236 exemplaires de la série T16.1 furent construits et regroupés sous la série 94.5 à le DRG. Cette série était un peu plus puissante et elle est devenue un engin moteur particulièrement destiné aux manoeuvres de triage, à la traction des trains de marchandises et trains mixtes marchandises-voyageurs sur les lignes secondaires.

A la fin de la Première Guerre mondiale, de nombreux exemplaires de ces machines furent attribués à des compagnies européennes, dont les compagnies françaises, au titre des prestations d’Armistice (dommages de guerre). C’est ainsi que cette locomotive est arrivée en France. À cette période, la SNCF n’existant pas encore (elle date de 1938), ce sont donc les compagnies régionales qui en héritèrent, en particulier le réseau ferroviaire d’Alsace-Lorraine, le réseau du Nord et la Compagnie PLM.

Services de manoeuvres en France

Sur la région Est, en 1925, il ne subsistaient que trois engins. Elles furent reprises par la SNCF région Est sous les immatriculations 1-050 TA 114, 117 & 118. Elles fréquentèrent les dépôts de Metz, Thionville, Ausbergen et Mulhouse qui étaient proches des grands triages de cette région. Elles étaient de couleur noire avec des traverses porte-tampons rouge vermillon et leur immatriculation était peinte en blanc. On note de nombreuses modifications : absence de rehausse sur le tender, absence de cloche, modification du réservoir d’air comprimé,…

Dans la région Nord, ce sont 21 machines qui arrivèrent au titre de l’Armistice et furent immatriculées 5.505 à 5.535. Reprises par la SNCF en 1938, elles furent réimmatriculées 2-050 TB 5 à 25 et attribuées aux dépôts de La Plaine, Lens, Arras, Béthune, et Hirson pour des services de manoeuvres aux triages et dessertes d’embranchements. Les locomotives Nord ont subi de nombreuses modifications : réservoirs d’air, portes de boite à fumée, réservoirs à combustible, baies vitrées. Leur livrées était essentiellement noire avec des traverses rouges et des inscriptions en laiton puis peintes en blanc.

f7c3af4b.jpg

[size=85]Photo 56 : La 5-507 du Nord. Source : Internet reseau3gg.centre blog.net[/size]

Dans la Région Sud-Est, la compagnie PLM s’est vue attribuer 19 machines au titre des prestations d’Armistice. Immatriculées 5813 à 5831 puis PLM 5-AT 13 a 31 en 1924. Elles furent réimmatriculées 5-050 TA 13 à 31 à la création de la SNCF en 1938 où elles furent réparties entre les dépôts de Villeneuve-Saint-Georges, Lyon-Vaise, Ambérieu et Miramas pour y assurer essentiellement des manoeuvres de triage.

Outre des aspects techniques (absence de hotte et de rehausse de soute, absence de lanterneau de toiture, absence de cloche, modification des freins,…), les machines PLM se différenciaient avec leur livrée “manoeuvre” vert olive à filets blancs, traverses rouges, toiture et châssis noir, roues vertes et inscriptions blanches ombrées.

[size=85]Photo 57 : la 050 TA 23 produite par Märklin sous la référence 37167. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Une locomotive du PLM

On le voit donc, la 050 TA 23 reproduite par Märklin sous la référence 37167 est une machine de manoeuvres d’origine allemande. Son immatriculation à la SNCF situe donc la période entre 1938 et 1955, date à laquelle ces machines ont effectué leurs derniers tours de roues et surtout la région geographique qui devrait impacter mes futures constructions. Et même si je n’ai pas encore définitivement arrêté la période reproduite sur mon réseau, en tout état de cause l’uchronie me permettra toutes les fantaisies pour concrétiser ma compagnie ferroviaire fictive.

Emmanuel

Sources

" Comment modifier les 050-T “européennes” Fleishmann " par J.-H. Lavie, Loco-Revue n’a 415, avril 1980 ;

"* La 050-TA par Fleischmann* " sur lereseaudepsx.e-monsite.com ;

" T16 et T16.1 AL et Ex-Prusse " sur Wikipédia

Bonsoir Delias,

Merci pour toutes ces précisons. Je suppose donc que ma Mobile Station conviendra donc bien à mes besoins tant que min réseau restera modeste. Mais si par la suite je souhaite m’étendre en surface, puis-je remplacer les câbles d’origine du boitier digital fourni avec la MS2 ou bien devrais-je obligatoirement basculer sur une CS3 ? Car si j’ai bien lu vos autres posts sur le forum, il n’est plans possible d’ajouter des boosters avec la MS2 noire ?

Merci pour tes informations et ton intérêt pour ce billet.
A+
Manu

[size=150]La Loi de Murphy[/size]

Épisode 18 - Me voici parvenu à la phase délicate du ballastage des aiguillages élancés en voie K. C’est une opération délicate et donc une bonne opportunité pour vous évoquer la “Loi de Murphy” plus connue sous le nom de “Loi de l’emmerdement maximum”.

La “Loi de Murphy” est un précept initié en 1949 par le capitaine Edwards Murphy au détour d’une expérience scientifique américaine. Plutôt utilisée dans les milieux de l’ingénieurie et de l’informatique, elle trouve néanmoins de nombreuses applications dans la vie courante. Mais si ! Vous savez, quand “la file d’à côté avance plus vite que la votre, alors-même que vous venez de changer de file”. Et bien, le modélisme ferroviaire n’y échappe pas.

On pourrait résumer ainsi cette loi empirique - validée par l’expérience mais qui ne repose sur aucune base théorique - par la formule suivante. Je n’en indique ici que la version la plus communément admise : “If it can go wrong, it will”, que l’on peut traduire ainsi : “Si quelque chose peut mal tourner, alors ça tournera mal”. Ou encore " S’il existe plusieurs façons pour les choses de mal se passer, c’est celle qui fera le plus de dégâts qui se produira."


[size=85]Photo 58 : Loi de Murphy, illustration. Source : internet pourton.info/2012/02/22/loi-de-murphy/[/size]

Et vous allez rapidement vous en rendre compte, cette forme de pessimisme érigé en dogme, se concrétise bien souvent dans notre pratique de modéliste. En voici quelques exemples :

• C’est toujours au moment du montage que l’on constate une erreur de conception ;

• Plus le montage est compliqué, moins vous avez de chance que la notice soit en français ;

• Si vous avez rangé un outils avec lequel vous êtiez sûr d’en avoir fini, vous en avez immédiatement besoin.

• C’est toujours la référence dont vous avez le plus besoin qui est en rupture de stock ;

• La probabilité d’être à votre domicile pour la livraison d’un colis est inversement proportionnelle à la valeur du colis ;

• L’édition limitée tant convoitée est toujours vendue au moment où vos finances sont les plus contraintes ;

• La probabilité de panne d’un composant est inversement proportionnelle à sa facilité de réparation ou de remplacement ;

• Le risque de panne d’un aiguillage est proportionnel à son inaccessibilité ;

• Si un aiguillage tombe en panne, c’est toujours sur la voie principale ou sur l’itinéraire le plus utilisé ;

• Si un train déraille, ce sera toujours au plus mauvais endroit et en causant le plus de dégâts ;

• La probabilité de destruction d’un matériel est proportionnel à sa valeur ;

• Une locomotive tombera toujours en panne après avoir satisfait aux contrôles-qualité ;

• Si un appareil peut présenter des pannes connues et réparables, l’appareil présentera toujours une panne que le réparateur ne sait pas réparer ;

• La probabilité de perdre une vis est inversement proportionnelle à sa disponibilité dans votre stock ;

• Tout fil câble électrique coupé à la bonne longueur est trop court ;

• Tout objet qui est laché tombe toujours à l’endroit le plus inaccessible ;

• C’est toujours lors d’une présentation publique que le réseau tombe en panne alors qu’il fonctionnait parfaitement pendant les essais ;

• Tout flacon contenant un liquide destiné à être transvasé communique avec le sol ;

• Tout ce qui doit casser, cassera, mais toujours au plus mauvais moment ;

Et la plus importante à connaitre : La “Loi de Murphy” est cumulative.

Il y en a de nombreux autres exemples et je laisse le soin au lecteur de compléter au gré de ses propres expériences. Je ne peux que vous conseiller de lire l’article qui y est consacré sur le site de l’Université Lumière Lyon 2 pour en savoir plus. Cet article est plaisant.

perso.univ-lyon2.fr

Les aiguillages K

Après cet apparté, retournons aux aiguillages. Le point de vulnerabilité de cette gamme d’aiguillages est la patte mobile au niveau des traverses. Je le sais bien pour avoir flingué quelques exemplaires dans ma pratique précédente. Et comme maintenant nous sommes des experts de la “Loi de Murphy”, nous savons que “Si une goutte de colle doit tomber par inadvertance sur un appareillage ne contenant qu’une seule pièce qui doit rester mobile, elle tombera forcément sur cette pièce”. Et ce qui est valable avec la colle l’est aussi avec la peinture.


[size=85]Photo 59 : Ballastage en cours sur un aiguillage élancé Märklin. Les traverses ne sont pas encore peintes et les voies non patinées. Noter la fosse sous la partie mobile. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Car les aiguillages, qui étaient jusque là protégés par de l’adhésif, ne sont donc pas peints. Je vais remédier à cela en peignant les traverses. Personnellement, j’ai opté pour une peinture " brun wagon ancien" de marque ABE (réf 612). Je l’ai appliquée sur les traverses et les flancs de rails y compris des lames mobiles.

Dans la lancée on poursuit avec la peinture des traverses et flancs de rails des éléments de transition. C’est de la voie C avec ballast plastique intégré. Cela requiert du soin, mais il n’y a pas de difficulté majeure.

Lorsque cette peinture est sèche, on procède au ballastage des aiguillages K. La fosse créée dans le Depron© se situe juste sous les cinq traverses supportant les mécanismes mobiles. Cette fosse évitera à la colle de s’imprégner par capillarité et on y récupérera les graviers indésirables. On limite ainsi les deux risques : collage accidentel ou entrave mécanique de la patte mobile. Pour le reste de l’appareil de voie, on procède comme pour la pleine voie : versement délicat des granulés, bon positionnement au pinceau sec, vaporisation d’eau et une goutte de liquide-vaisselle, puis collage soigneux à la seringue. Rien de bien compliqué, il faut juste veiller à ne pas déposer de colle à proxymité des parties mobiles.

Pour le ballastage du lit plastique de la voie C, il faut recalibrer la quantité de grains nécessaire. En effet, les traverses étant déjà noyées partiellement dans le ballast plastique, l’épaisseur disponible est moindre. Il faut des grains un peu plus fins. Là encore, on dépose et on colle comme pour les autres éléments.

Pour les flancs de ballast, on fait de même, en ayant toutefois étalé au pinceau une couche de colle pour faciliter l’adhérence des graviers sur ce talus assez pentu.

Je termine en passant delicatement un coton-tige imprègné d’acétone sur la patte mobile de chaque aiguillage et je vérifie leur bon fonctionnement avec le levier manuel, ces appareils n’étant pas encore motorisés.

A la fin de cette séance, l’ensemble de mes voie est ballastée. Je vais pouvoir procéder à la patine, quand tout sera bien sec.

Emmanuel

Bonsoir Manu

Pour la déclinaison de la loi de Murphy à notre passion :rire:

La solution pour les aiguillages est superbe’ la fosse ne jure pas du tout comme dans la.réalité le balast est un peu moins présent au niveau des aiguillages, je pense utiliser le procédé mais bon, il va falloir démonter mais c’est pour la bonne cause

Merci Pat,

Pour la Loi de Murphy, tu peux allonger la liste si des idées te passent par la tête.

Pour les aiguillages, grâce a cette technique (dont je ne revendique aucune paternité) effectivement mes aiguillages n’ont présenté aucune défaillance de fonctionnement. Et pour un module prévu pour être installé à hauteur des yeux, ces fosses s’avèrent discrètes.

Merci de ta visite et de ton intérêt pour le sujet.
A+
Manu

[size=150]Dernier aiguillage et patine de la voie[/size]

Épisode 19 - Opération chirurgicale pour le mise en place du dernier aiguillage. Scalpel ! Ensuite, patine de la voie.

Suite à mes déboires avec les rails flexibles (voir l’épisode 10), j’ai dû modifier mon plan des voies. Et bien-sûr, il me manque maintenant un aiguillage élancé gauche. Pour un seul appareil de voie, commander en Allemagne n’a plus aucun attrait financier à cause des frais de port. J’ai donc commandé mon aiguillage chez “Au Pullman” chez qui j’ai déjà acquis la Mobile-Station 2 et la 050 TA 23. J’aurais pu l’acheter d’occasion chez “Les Cheminots” et j’avais même trouvé un exemplaire avec pointe de coeur mobile qui a plus les faveurs des modélistes, mais je préfère acheter un aiguillage neuf. Il m’a fallu attendre trois semaines, ce qui est un peu long à mon goût pour un produit aussi basique qu’est un simple aiguillage, mais c’est ainsi, et l’on fait avec. Il y a plus grave que ça dans la vie et de toute façon la patience est une qualité du modéliste.

Démonstration de la Loi de Murphy

A peine déballé, me voici essayant de le placer dans le prolongement de mes voies déjà collées. La loi de Murphy se confirme aussitôt : " C’est toujours au moment du montage que l’on constate une erreur de conception " (Épisode 18). Et visiblement la conception est foireuse car mes voies ne sont pas dans l’axe.

Je vais donc faire une petite opération chirurgicale.

J’installe donc le champs opératoire. Avec de l’adhésif de peinture et des vieux journaux, je délimite la large zone d’intervention. Puis, armé de mon vaporisateur de liquide lave-vitres, je pulvérise ledit produit sur les voies à décoller. Car, et c’est bien le problème, il me faut démonter ces voies fraichement ballastées.

[size=85]Photo 60 : Les voies vues ici après démontage et reballastage. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Il n’y a pas lieu de s’inquiéter. La voie a été fixée avec de la colle vinylique qui se dissoud immédiatement au lave-vitre. Je soulève délicatement les rails et les retire complètement. Si les coupons se sont laissés ôter sans dommage pour le Deprons© il me faut immédiatement l’essuyer au papier absorbant. Quant aux rails, ils sont encore enrobés de ballast naturel et nécessitent d’être nettoyés. Je les lave délicatement sous le robinet d’eau chaude en m’aidant d’une éponge douce avec un peu de liquide vaisselle. Très rapidement la colle se dissoud et le ballast se désagrège. Il ne reste plus qu’à sécher soigneusement. C’est propre et la peinture n’a pas bougé.

Comme pour les cinq autres aiguilles, je crée une fosse sous la partie mobile de l’aiguillage. L’épisode 14 traitant déjà de cette étape, je n’y reviendrai pas. Mais en créant cette fosse, je constate que le collage du Dépron© n’a pas été suffisamment abondant dans cette zone. J’en profite donc pour faire des reprises de la base en découpant de larges surfaces au cutter et en réinjectant de la colle vinylique pure sous la plaque avec une seringue.

Là encore, pas d’inquiétude. Le Dépron© sera au final totalement recouvert par du décor et les cicatrices resteront invisibles.

Lorsque ces reprises sont terminées, je replace les voies propres, le nouvel aiguillage et le coupon de transition. Un câble d’alimentation traction est soudé sur ce dernier. Il sera raccordé plus tard. Puis je réalise les opérations de ballastage et de peinture déjà décrites.

Patine de la voie

Pour cette phase, j’attends bien-sûr que mon dernier ballastage soit bien sec.

Pour mémoire, la pleine voie a été peinte à la bombe et les aiguillages peints au pinceau. Mes traverses et mes flancs de rails sont donc de couleur marron, “kakao” plus précisément pour les traverses et “brun vieux wagon” pour les aiguilles.

[size=85]Photo 61 : Les voies vues ici après patine. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Je vais faire une première passe avec de la terre à décor “Terre rouge brique” de chez FR Décor. Les terres à décor sont des poudres contenant des pigments de peinture. On les utilise souvent à sec, comme ici. Il faut être très parcimonieux car certaines erreurs sont irréversibles. On travaille toujours à doses infinitésimales avec des gestes doux, en commencant par les teintes les plus claires pour finir avec les teintes les plus foncées.

Avec un petit pinceau n°4, je dépose un peu de cette poudre sur les champignons et j’etale aussi sur les flancs de rails. Je traite environ une traverse sur deux sur toute la longueur des voies, à l’exception de la patte mobile des aiguillages. Quand toute la voie a reçu cette première passe de rouge, je change de pinceau pour une brosse n°8. A sec, j’étale bien les pigments pour teinter traverses et ballast. Ce travail se termine avec une brosse à dent usagée et on brosse parallèlement aux rails. Ce brossage doit être énergique pour bien incruster la poudre dans les graviers.

La plateforme dans son ensemble a donc pris une teinte rouge qui témoigne d’un trafic important. J’espère en effet un trafic intensif dans ma future zone industrielle, y compris des rames complètes qui ne feraient que transiter.

Je fais ensuite une seconde passe avec une terre “noir poussière 67013” de chez Heico-Modell (ex SAI 9507). Cette fois, je dépose de chaque coté du plot central, là encore une traverse sur deux, puis pinceau brosse 8 et brossage énergique.

On termine cette phase par un passage de l’aspirateur sur toutes les voies. Tous les pigments encore volatiles vont disparaitre et ne restent que ceux incrustés dans le ballast.

[size=85]Photo 62 : Les voies vues ici après patine. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

La voie est maintenant patinée. il ne reste plus qu’à nettoyer le dessus des rails de roulement et des plots.

A la prochaine séance, je commencerai le câblage électrique.

Emmanuel