La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Il me semble que ce fer à souder risque d’être trop gros pour certains travaux d’électronique.
Bref, il y a des modèles spécialement bien adaptés pour notre hobby.
Qu’en pensez vous les copains ?

Bonsoir,
Effectivement j’ai du m’y prendre comme un manche, pourtant j’avais acheté des petits disques qui m’ont été présentés comme adaptés a ce travail, mais n’ayant pas de Démel, je les avais installés sur une petite visseuse. Bon ce n’est pas grave, j’ai remplacé par des coupons. Mes rails flexibles m’ont servis pour mes voies de dessertes.
Merci de ta visite et de ton intérêt pour ce fil.
A+
Manu

Bonsoir,

Non, je ne me décourage pas. Ce problème de rail flexible, je l’avais connu lors de ma pratique précédente. Bon, visiblement, je ne m’y suis toujours pas faiit quinze ans plus tard. Ce n’est pas bien grave, j’ai remplacé les flexibles par des coupons, et les flexibles ont été utilisés pour les voies de dessertes.
Merci de ta visite
A+
Manu

Bonsoir,

Pour le fer à souder, c’est essentiellement pour de l’électricité basique puisque je n’envisage pas actuellement de travaux électroniques (sur des décodeurs par exemple). C’est donc pour souder des câbles sur des eclisses, pour étamer les câbles, pour les barrettes de connectiques,…

Pour de l’électronique j’avais lu qu’il fallait utiliser des 20w. Est-ce correct ?

Merci de ta visite
A+
Manu

Bonsoir,
Pour couper les rails, on peut utiliser une pince XURON.
A chercher sur internet.
A n’utiliser que pour couper les rails pour ne pas l’abîmer …
Vivement la suite du réseau !!
Vincent

Bonsoir,

Effectivement, quand j’ai acheté les disques, j’avais repéré cette pince en rayon, mais le vendeur m’a quand même conseillé d’opter pour les disques. Il pensait que cette pince n’était pas conseillée pour les rails Marklin qui, selon lui, sont bien plus résistants que les autres marques. Dont acte. Quelqu’un a une expérience de cette pince sur des détails Marklin ?

Merci de ta visite et de ton intérêt
A+
Manu

Bonsoir

je me pose la question pour la pince xuron depuis très longtemps et il faut que je prenne un morceau de rail pour ma prochaine visite de salon car à priori ça coupe tout sauf les marklin

pour les disques le grand diamètre va bien il permet un dégagement plus important de la machine. Je ai aussi essayé le flexible, ça manque de rigiditer et trop de casse.

pour les coupes en pleine voie une coupe oblique est préférable et à consolider par une goûté de cyano qui préserve aussi l isolation électrique

Bonsoir

Les disques de Dremel sont prévu pour fonctionner à grande vitesse, ils remplacent ainsi la force par la vitesse.
Les utiliser avec un perceuse n’est pas bon, ils sont soumis à des contraires trop fortes et cassent.
Perso je n’ai fais que quelques essais, mais c’était réussi.

Delias

Bonjour Patrice,
Effectivement, il parait que ça coupe bien… Sauf les rails Marklin, du moins selon le vendeur.

Par contre il est vrai aussi que j’avais réussi, il y a quelques années, à couper mes rails k déjà fixés, en particulier lors des découpes de sections pour la rétro-signalisation.

Bon, pour ce qui concerne ce module en particulier, j’ai contourné le problème avec des coupons de voie. Et comme mes courbes sont de 90 cm, rayon des aiguillages élancés, ce n’est pas trop grave.

Si tu fais un essai avec la pince, tiens nous informés. Elle m’était proposée à 25€, de mémoire.

Merci de ton intervention
A+
Manu

Bonsoir,

Tu as sans doute raison, mes disques devaient être adaptés mais pas ma visseuse, bien que j’ai par le passé réussi ainsi à sectionner des rails proprement. Mais il s’agissait de decoupes sur des rails déjà fixés, pour câbler de la rétrosignalisation. J’ai contourné le problème pour ce module en me rabattant sur des coupons, mais je garde tes conseils - vos conseils en incluant les précédents intervenants - pour les futures extensions.

Merci pour ton intervention et ton intérêt
A+
Manu

[size=150]Choix de la centrale digitale[/size]

**Épisode 11 - Choisir sa centrale digitale est une étape importante puisqu’il s’agit d’un investissement onéreux dans le cadre d’une activité forcément évolutive. **

Quelle centrale digitale choisir pour son réseau ? Il serait d’ailleurs plus juste de se questionner ainsi : “Qu’attend-on de sa centrale digitale ?” puisqu’aujourd’hui on peut presque tout demander à sa centrale, jusqu’aux automatismes les plus compliqués.

De plus, il me faut imperativement une alimentation et au moins une locomotive pour tester électriquement ma voie avant sa fixation définitive. La centrale est donc indispensable pour la poursuite de mes travaux.

La Mobile Station 2 Märklin

Ma modeste zone industrielle se verra peut-être complétée d’extensions futures si notre Grand Modéliste décide de m’en laisser le temps mais, quoi qu’il arrive, mon budget ne m’autorisera qu’un tout aussi modeste parc roulant. Ma centrale doit donc être capable de gérer tout au plus une dizaine de locomotives.

[size=85]Photo 33 : La Mobile Station 2 référence 60657 de chez Märklin. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Je n’ai aucunement besoin d’automatisme (type cantons de BAL ou tracages d’itineraires) car je n’envisage que des accessoires pilotés classiquement en analogique (quelques aiguillages et signaux). Mon choix se porte donc sur la Mobile Station 2, réference 60657 de chez Märklin (photo 33 ci-dessus). De couleur noire, elle a parfois été appelée par erreur “Mobile station 3” pour la distinguer de sa version précédente à coque grise, dont il existe également une version Trix pour le 2Rails. La version noire ne diffère de la version grise que par sa couleur. Technologiquement, elles sont identiques.

Pour fonctionner, cette centrale nécessite une alimentation électrique référence 66361 qui délivre un courant de 18v DC / 36VA et un boitier de raccordement digital 60116 (photo 34 ci-dessous). La puissance délivrée est de 1,9 A ce qui est là encore modeste, mais en 2017, les machines sont becoup moins gourmandes. Pour peu que les accessoires soient connectés à un transfo analogique annexe, la puissance est suffisante pour mon installation. Il est possible de brancher deux Mobiles Station sur ce boitier.


[size=85]
Photo 34 : Boitier d’alimentation digital Marklin 60116 Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Ces derniers mois, Marklin propose un coffret de départ digital réference 29000 qui comprend une Mobile Station 2, le boitier de raccordement, l’alimentation et un ovale de voie C au rayon R2 au prix attractif de 149,99€. Ce coffret répond très précisément à mes besoins.

C’est au magasin Au Pullman, adresse parisienne bien connue des Marklinistes, que vais acheter cette centrale. Le matériel électronique est un matériel fragile susceptible de mises à jour ou de pannes et donc nécessitant possiblement un retour en service après-vente. Il me semble donc plus prudent de l’acquérir en boutique.

N’ayant pas besoin des coupons de voie la Mobile Station 2, l’alimentation, le boitier de raccordement et les documents annexés me sont vendus pour 120€, ce qui représente une économie substentielle de 30€, ce qui n’est pas négligeable.

Ce n’est certes qu’une centrale d’entrée de gamme, mais elle me permettra déjà de commander jusqu’à 11 engins moteur simultanément, d’accéder à 16 fonctions par locomotives, de paramétrer mes machines (nom, logo, numéro, vitesses mini et maxi, accélération et décélération, fonctions, volume sonore,…) et de piloter jusqu’à 320 articles électromagnétiques (sous réserve de les équiper des décodeurs adaptés, ce qui représente un coût non négligeable).

De quoi déjà profiter pleinement de mes futurs engins moteur.

Bien sûr, pour cette gamme de produit, pas question de piloter mon réseau par ordinateur ou par smartphone, pas de possibilité de commuter des itinéraires comme avec l’ancien Mémory, mais vous l’aurez compris, vue la taille de mon module, toutes ces fonctionnalités me sont superflues.

Un jour peut-être, si mes extensions me permettent de boucler une pièce, une belle Centrale Station pourrait remplacer cette Mobile Station… On peut toujours fantasmer.

il n’y a pas que Drem… qui fait des petites perceuses, la mienne est de marque Bl… et De…, orange donc, un cadeau de fête des pères très utile d’ailleurs…
c’est peut-être bien moins résistant mais suffisant pour l’utilisation que l’on en a.
enfin effectivement les disques de grand diamètres sont plus appropriés.

Sinon, pour mes modules, les rails de raccordement de bout de module, sont tous des morceaux de voies droit ou courbe, j’ai fait ceci afin de pouvoir changer à moindre frais les endroits qui peuvent craindre en cas de catastrophe… j’ai une boite avec un tas de bouts de voie avec soit une éclisse tordue, une traverse cassée,… qui me sert à çà.

Bonjour à tous,

Merci Alain pour cette “discrétion” quant à la désignation des marques de perceuses ! :cheers:
D’accord, il y aurait bien d’autres fabricants de petites perceuses que nous pourrions citer !

D’ailleurs, pour autant que cela ne soit pas présenté comme une publicité exagérée, on peut parfaitement mentionner, dans le cadre d’une discussion, les marques de fabriques des outils que nous utilisons pour nos petits trains, au même titre que les marques de ces derniers. :wink:

Pour ma part, j’ai fait le choix de “Proxxon”, après d’autres expériences moins heureuses de mini-perceuses… :angry:
Par contre, utiliser le nom d’une marque comme “Dremel” (nom propre) au lieu de “perceuse” (nom commun), cela revient à utiliser à la place d’un nom commun comme “réfrigérateur”, le nom “propre” d’une marque “historique” dudit appareil !
C’est vrai, c’est dans le langage courant… :arrow_right:
Il y aurait bien d’autres (mauvais) exemples similaires (la fenêtre de toit, le coupe-vent, le nettoyeur haute pression…)

Bonne journée ! :sunny:

OK, mais j’ai bien précisé “Dremel par exemple”… Pour situer l’engin…
Par ailleurs j’utilise également d’autres marques de mini-perceuses dont les outils (hors de prix chez “D”) sont compatibles.

J’ajouterais au sujet de la découpe de rails :
Penser à bien bloquer la section restante au bord d’une table avec un serre-joint ou une pince musclée.
L’effet de rotation pousse toujours à tout mettre de travers. :confused:

Merci pour ces précisions concernant notre outillage.

Peut-être va-t-il falloir que j’envisage l’acquisition d’un tel produit à l’avenir. Est-ce vraiment un investissement rentable pour un petit module ? Pour la construction de mes futurs bâtiments ?

Merci de vos visites et de vos avis éclairés.

Manu

Bonjour,

Face à mes premiers déboires, j’ai effectivement tenté de bien caler le rail avec un serre-joint. Mes résultats n’ont pas été plus probants. Mauvais disque (trop petit, car mal conseillé en boutique sans doute), outils moteur pas adapté au travail, et comme je m’y suis pris comme un manche, le résultat a été décevant.

Je garde vos conseils pour mes futures extensions.

Merci de ta visite et de ton intervention
A+
Manu

[size=150]Première locomotive pour la compagnie[/size]

Épisode 12 - Une locomotive à vapeur pour ma zone industrielle

L’arrivée du premier engin de traction est une étape fondamentale, tant sur le plan affectif que technologique. Qui ne se souvient pas en effet de sa première locomoitive ? Qu’il s’agisse d’un cadeau ou d’un choix personnel, cette acquisition concrétise le projet de réseau et donne le top départ de l’exploitation.

Les critères qui ont prévalu à mon choix

Pour ma zone industrielle, il me faut du matériel court, compatible avec la longueur de mes voies et cohérent avec le thème reproduit. Un engin de manœuvres est donc parfaitement adapté à mon module.

Compte tenu du budget alloué à mon hobby, ma première locomotive restera sans doute ma seule machine pendant quelques mois. Mon choix doit donc être particulièrement réfléchi.

[size=85]Photo 36 : Locomotive SNCF 050 TA 23 Märklin 37167[/size]

Comme bon nombre de modélistes, les locomotives à vapeur ont un attrait tout particulier, sans doute par nostalgie d’une époque révolue, mais aussi par contraste vis-à-vis des motrices contemporaines plus uniformes et standardisées. Le panache de fumée, les bielles en mouvement et les odeurs particulières caractérisaient ces engins de traction. Les locomotives à vapeur, c’est aussi leur environnement avec des parcs à charbon et des grues à eau aujourd’hui disparus, voire des installations plus complexes tels les ponts-tournant ou les rotondes.

Vous l’aurez compris, je souhaite donc acquérir une locomotive à vapeur qui me rappellera ma collection antérieure parmi laquelle je comptais quelques belles références Märklin dont plusieurs avec tender-cabine. Mais pour ce module, du moins tant qu’il ne compte pas d’extension suffisante, une vapeur à tender attelé est un peu disproportionnée. Il me faut donc chercher une locomoitive-tender.

[size=85]Photo 37 : Locomotive SNCF 050 TA 23 Märklin 37167[/size]

Dans un premier temps, j’avais envisagé l’achat du coffret de départ numérique " Trafic marchandises de l’époque III " réference 29721 comprenant une locomotive de type 050 série 94 de la DB, cinq wagons, une Mobile Station et ses accessoires ainsi que des éléments de voie C avec voie d’évitement et voie de garage. Un beau coffret au prix attractif - par rapport aux éléments vendus séparément - de 499€. Néanmoins, préférant la voie K et ayant déjà acquis la centrale digitale, ce coffret présentait moins d’intéret à mes yeux, même si la locomotive-tender correspondait vraiment à mes aspirations.

J’ai donc recherché une locomotive semblable chez Marklin sous une référence individuelle et suis tombé sur la 050 TA 23 de la SNCF proposée dans les programmes 2014/2015 à 2016/2017 et qui n’est plus produite à ce jour. J’ai lu de nombreuses critiques favorables sur nos forums concernant tant cette référence Märklin que son homologue Trix 2 Rails, en particulier ses belles qualités de roulement au ralenti. Ces avis ont entériné mon choix.

[size=85]Photo 38 : Locomotive SNCF 050 TA 23 Märklin 37167[/size]

Après quelques recherches sur internet, j’ai réussi à en trouver un exemplaire à la boutique parisienne “Au Pullman”.

Une locomotive digitalsound

Pour ce premier engin de mon parc traction qui s’annonce modeste, je tenais donc absolument à acquérir une machine digitale sonore pour profiter pleinement de cette “quatrième dimension” dans ma petite zone industrielle, même si je comprends parfaitement que cet aspect puisse être superflu pour celui qui fait circuler plusieurs machines simultanément sur un réseau plus vaste.

[size=85]Photo 39 : Locomotive SNCF 050 TA 23 Märklin 37167[/size]

Comme la plupart des locomotives à vapeur Märklin, un dispositif fumigène peut être installé en option. Même s’il est d’un réalisme parfois contesté par les puristes et que son emploi n’est pas dénué d’inconvénients - toxicité pulmonaire et dépôts de matière grasse sur la machine notamment - il apporte néanmoins une dimension supplémentaire au jeu que j’apprécie. Je garde en effet un souvenir particulier de l’odeur specifique de ce fumigène lorsque mon réseau d’adolescent était installé dans la cave du pavillon de mes parents. J’ai donc demandé au vendeur de m’installer le dispositif Marklin 72270 lors de l’achat.

Cette locomotive est dotée de 16 fonctions dont 11 fonctions sonores. La photo 40 présente en détail ces paramètres.

[size=85]Photo 40 : Locomotive SNCF 050 TA 23 Märklin 37167 - Tableau des fonctions digitales, extrait du mode d’emploi.[/size]

Comme toutes les machines digitales récentes, plusieurs paramètres peuvent être personnalisés : vitesse maxi, vitesse mini, accélération, décélération, compensation de charge,… Mes réglages personnels ont visé à mettre en valeur ses capacités de roulement au ralenti pour de belles opérations de manoeuvres dans ma zone.

Pour ceux qui possèdent une Central Station, il est possible d’utiliser d’autres fonctions très réalistes de cette locomotive au format MFX avec notamment la simulation du poste de conduite, la gestion du combustible,… Et éventuellement les pannes en cas de ravitaillement insuffisant.

Quelques pièces de détaillage sont jointes au modèle.

Pour conclure ce billet, je suis ravi du choix de ce bel engin de traction qui devrait me permettre des manoeuvres réalistes dans ma petite zone industrielle. Quand mon projet sera plus avancé, je vous en proposerai une vidéo.

Il est grand temps de retourner à la pose de ma voie.

Bonjour Manu,

Il y aurait aussi la pince à couper les rails de marque Xuron, parmi d’autres solutions.
Pour la voie HOe (ou N), c’est très efficace, avec un petit “coup” de petite lime pour la finition…
Maintenant, en HO, cela devrait aussi être efficace (pour ma part, pas d’expérience avec la voie C), malgré un profil de rail plus généreux… ; voir ici :

[size=150]LIEN[/size]

…celui-ci mentionné parmi d’autres distributeurs. :joker:

Mieux vaut tester sur un rail HS auparavant, maintenu par un étau, en appuyant assez fort, et en terminant l’opération en pliant le rail…

A bientôt ! :wink:

Bonjour JC,

Effectivement, cette pince était en rayon lorsque j’ai acheté les disques. Mais le vendeur a été assez catégorique : sur les rails Märklin, il ne me garantissait pas le résultat. Cet avis a d’ailleurs été partagé sur ce fil par un autre intervenant dans les commentàires précédents.

Quelqu’un a-t-il un retour d’expérience sur les rails (vlie K) de notre marque fétiche ? Peut-être y-a-t-il un topic traitant spécifiquement de ce problème de section de rail ?

Merci pour ton intervention et et ton intérêt pour ce fil
A+
Manu

[size=150]Du ballast gratuit pour ma zone industrielle[/size]

Épisode 13 - Avant de débuter l’étape de la pose de la voie, il est temps de fabriquer le ballast. Pour ce faire, je vais utiliser un produit naturel : le sable.

Il existe dans le commerce d’excellents produits pour reproduire le ballast, avec une large palette de couleurs et à différentes granulométries. Les tarifs varient selon la qualité des références et des points de vente mais restent relativement abordables tant que l’on a pas des dizaines de mètres de voies à traiter. Bien que ma surface soit modeste et toujours dans l’optique d’un réseau à moindre frais, j’opte pour une matière naturelle et gratuite : le sable.
**
Au bord du canal**

Il y a non loin de mon domicile le Canal de l’Ourcq où quelques entreprises de matériaux reçoivent et expédient par voie fluviale. Et bien que les aires de stockage soient interdites au public, il y a sur le chemin de halage du sable tombé des chargeuses. Il y a donc là suffisamment de sable pour mon réseau. J’en rempli un grand cabas et ramène la marchandise en vue de son traitement.

Autre avantage, selon les régions et les artères de transport, on peut trouver des sables de différentes teintes.

220px-Canal_de_l'Ourcq_a_Bondy_P1080487.JPG

[size=85]Photo 41 : Sablières au bord du canal. Source : Wiki médias Commons[/size]

La première étape va consister à stériliser ce sable pour le débarrasser de ses micro-organismes. Je l’étale donc sur les plaques de mon four de cuisine et le cuit à 210° (thermostat 7) pendant quatre heures.
**
Obtenir la bonne granulométrie**

Cette étape de stérilisation faite, il est temps de procéder au sassage pour obtenir la bonne granulométrie.

Dans un premier temps, je vais utiliser un chinois de grande taille - celui de la cuisine, qu’il convient de soigneusement désinfecter à la Javel après opérations. Ce tamis extrêmement fin va me permettre de séparer les différents grains du sable pour ne garder que le sable le plus fin. Ce sable, digne des plages exotiques les plus douces est entreposé dans grande boite en plastique (ancienne boite de gateaux pour chien) et me servira pour tous mes revêtements : pistes de bord de voie, surfaçage de quais, asphalte de routes,…

Il me faut ensuite pratiquer un second tamisage du sable restant pour séparer les grains les plus gros. Pour ce faire, j’utilise le panier troué d’un cuiseur vapeur. Les grains les plus gros retenus par le tamis sont mis de coté dans une autre boite plastique. Ils sont trop volumineux pour mon ballast, mais me seront utiles pour d’autres parties de décor tels des éboulis.

De ces deux premières opérations, j’ai donc séparé le sable le plus fin et les grains les plus gros. Il me reste donc des grains intermédiaires qu’il me faut séparer en deux catégories. Pour ce faire, j’utilise un gros pot a épices dont j’elargis très légèrement les trous. Les grains les plus fins obtenus seront mon futur ballast, les grains moyens résiduels seront mis de coté pour une utilisation ultérieure éventuelle.

De toutes ces opérations, un peu fastidieuses je le reconnais, j’ai donc obtenu quatre granulométries :

  • Du sable très fin pour mes pistes ;

-Des petits grains pour mon ballast ;

  • Des grains moyens

  • Et des grains plus gros pour d’autres utilisations dans mon décor.

Certains considéreront cette étape comme une “économie de bout de chandelle”. Somme toute, j’ai “seulement” économisé entre quinze et trente euros comparé à du ballast acheté dans le commerce, hors frais de port. Ça peut paraitre peu, mais cela me dégagera le budget d’un wagon. C’est toujours ça de gagné. Et en plus, j’ai fait une petite promenade. Que demander de plus ?

Il est donc grand temps de poser les voies.