La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonsoir Jérôme,

Le PN 2,qui sera sur ZI Est, sera simplement connecté par circuit de voie. Les deux files de rails faisant contact. Il me faudra certainement un interrupteur tripolaire pour adapter les distances selon le sens de circulation. Pour que le PN s’ouvre rapidement après passage.

Pour le PN1, dont la voirie existe dans ZI Nord, la commande sera manuelle par simp!e interrupteur en raison de la proximité immédiate du quai et du nombre de voie.

Les leds 3mm clignotantes pour la répétition au TCC et les leds CMS rouges clignotantes pour le PN lui même sont en commande et en attente de livraison. Pour les barrières, et par soucis d’économie, elles seront probablement roulantes en position fermées. J’ai déjà quelqu’es idée pour justifier de cette fermeture.

Merci de ta visite
Emmanuel

[size=200]Solidarité pour le TCC de la compagnie[/size]

Épisode 104 - L’article relatif aux réflexions préparatoires sur le tableau de commande et de contrôle a suscité un nouvel élan de solidarité de Marklinistes. Nouvelle rencontre chez Jeanne et Olivier, mécènes de la compagnie.

A peine mon article concernant l’étude du tableau de commande et de contrôle - TCC dans la suite du texte - a-t-il été publié (Épisode 102) que Jeanne et Olivier, généreux modélistes parisiens rencontrés en octobre dernier (Épisode 58), m’ont immédiatement recontacté pour me proposer gracieusement des composants nécessaires à sa construction.

Une fois de plus, j’ai bien choisi mon jour pour rendre visite à mes mécènes : Après la “Journée sans voiture” du mois d’octobre, c’est donc par cette journée d’intempéries hivernales que je me suis déplacé dans la capitale. Coup de bol, le RER et le métro ne fonctionnaient pas trop mal, du moins en ce début d’après-midi. J’en ai profité pour prendre quelques images de ma gare sous la neige. Ce n’est pas si fréquent.



[size=85]Photos 498 et 499 : Intempéries hivernales en région parisienne. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Une nouvelle fois, j’ai été reçu chaleureusement par mes hôtes et le café proposé était le bienvenu par cette journée glaciale.

Jeanne et Olivier sont immédiatement entrés dans le vif du sujet en m’offrant plusieurs boites de composants électriques et électroniques : interrupteurs divers, boutons poussoirs, leds variées et résistances de différentes puissances. Une grue à eau et un wagonnet complétaient cette donation. Le wagonnet est certes un peu désuet puisque c’est un Airfix probablement aussi âgé que moi, si ce n’est plus, mais qui pourrait très bien convenir comme objet de décoration sur la place de la gare. On trouve de telles reliques trônant sur des espaces verts fleuris dans de nombreuses villes de France.



[size=85]Photos 500 et 501 : Nombreux composants électriques offerts par Jeanne et Olivier. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size].

Nous avons poursuivi cette rencontre en parlant de la chose ferroviaire et du modélisme en particulier, Olivier profitant de l’occasion pour me présenter une autre de ses machines, une BB 66000 Piko en 3 rails digital. Un joli modèle très en rapport avec mon thème industriel et qui a retenu toute mon attention.

92210.jpg
[size=85]Photo 502 : locomotive Piko, image d’illustration.[/size]

Avant de prendre congé de mes hôtes, j’ai renouvelé ma proposition de nous retrouver prochainement chez moi cette fois, autour de " ZI Nord ", dès que les deux coulisses latérales auront été construites, pour une séance photo de quelques manoeuvres. Peut-être d’ici les vacances estivales ?

Ayant en stock une planche de CP 5mm et grâce au soutien de Jeanne et Olivier, il ne me manque plus que deux tasseaux pour débuter la construction du TCC de la compagnie dans les tous prochains jours.

Je leur renouvelle ici tous mes remerciements.

Emmanuel

Un seul mot … SUPER :cheers:

Bonjour Manu,

Joli, le coup de pinceau blanc en RP…
Nous on en avait l’habitude, sauf que cette année c’est même pas du saupoudrage qui repart le jour-même… :unamused:
…Sauf en montagne où-là ils croulent carrément sous des mètres et des mètres de neige.

Bof… aurait-on le temps que l’on mérite ? :laughing:

Bonjour Manu, bonjour à tous,

Tout d’abord encore bravo pour ce fil. Il est vivant et passionnant, et la minutie avec laquelle tu entreprends n’importe lequel de tes travaux est admirable.

Pour ce qui est de la BB 66000 de Piko, j’en ai une très ressemblante en livrée verte (BB63698 référence 96262). Mais je confesse que si c’est la première Piko que j’aie achetée, ce sera aussi la dernière. Je lui reproche deux choses :

  • d’abord le décodeur a un comportement bizarre. On a beau lui commander une vitesse nulle (avec une MS2), elle ne se tient jamais tranquille. Elle a toujours un frémissement périodique toute les deux ou trois secondes, voire même elle se met à avancer doucement par petits à coups. C’est quand même assez gênant. Bon, je pourrai éventuellement régler le problème en changeant le décodeur, mais …

  • Plus grave, Je lui trouve une qualité de roulement vraiment mauvaise. D’abord quand j’avais de la voie M, elle était juste inutilisable. Maintenant que je suis passé en voie C, ça reste encore très compliqué. En particulier, les bogies n’ont absolument aucun degré de débattement hors du plan de pose. Si les 8 roues ne sont pas posées exactement dans le même plan, il y en a au moins une ou deux qui se soulèvent et le déraillement arrive très vite. Moi qui ai un réseau avec des rampes dans lesquelles j’ai aussi des courbes R1, j’ai rapidement des soucis.

Voici pour mon petit retour d’expérience sur cette machine.

Cordialement

Pascal

Merci Vincent pour ton intéret pour ce fil.
Emmanuel

Bonjour Pierre,

Ma gare sous la neige, c’est assez rare et ça méritait d’être immortalisé.
Dommage que les Parisiens soient si vite débordés par une situation aussi banale en hiver ! 3 cm de neige et tout s’arrête ! Les trains au ralenti, les voitures en vrac, les livraisons suspendues… et après, la France se permet de se déclarer un pays dit “développé” !! Quelle rigolade !
merci de ta visite
Emmanuel

Bonjour Pascal,

Olivier va te haïr ! Moi qui envisageait peut-être de lui reprendre sa loco, voila un retour d’expérience qui me refroidit plus que la météo de ces derniers jours.
Peut-être est-ce une mauvaise série ?
Quelqu’un d’autre a-t-il un retour d’expérience sur cette machine Piko ?

Merci de tes appréciations et de ton intérêt pour ce fil.
Emmanuel

[size=200]Construction du tableau de commande et de contrôle[/size]

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Épisode 105 - Nous voici arrivés à l’étape de la fabrication du tableau de commande et de contrôle. Futur centre nerveux du réseau, c’est à la fois un outil technique primordial et un élément esthétique essentiel qu’il convient d’élaborer avec soin.

Qu’est ce qu’un tableau de commande et de contrôle - TCC dans la suite du texte - et qu’en attend-on ? Les réponses sont innombrables puisqu’elles dépendent de la taille du réseau, du tracé des voies, de son système d’exploitation, de son interconnexion éventuelle avec un PC et des choix esthétiques de son concepteur.

Le TCC, parfois désigné faussement par le sigle TCO (tableau de commande optique), permet de commander les signaux, aiguillages et itinéraires sur tout ou partie du réseau. Il permet également de contrôler les actions entreprises, généralement par des témoins lumineux : indications des signaux, positions des aiguilles, enclenchements d’itinéraires. Le TCC peut également regrouper les commandes d’un certain nombre d’accessoires : éclairages des bâtiments et de la voirie, animations diverses. Sur de grandes installations, il peut y avoir un TCC principal et des TCC partiels déportés (gare, dépot,…).

Je vais donc exposer les critères qui ont guidé mes choix.


[size=85]Photo 503 : Structure du TCC de la compagnie. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Un TCC esthétique

Tout comme la façade, le TCC doit valoriser l’esthétisme général du réseau et conférer un “air de grand” à cette modeste installation. Interrupteurs et voyants de répétition seront à eux seuls une animation à part entière. Disposant d’une grande longueur, 158 cm entre les deux pieds avant du module “ZI Nord”, j’ai pris la décision de représenter l’ensemble des voies du module “ZI Nord” mais aussi de l’extension future “ZI Est

Pour conserver la charte des teintes du réseau, la couleur de fond du TCC sera un “gris pierre”, pour rappeler la teinte utilisée pour le titrage du premier module et le “gris zingué” servira pour représenter les voies et les cibles.

Une signalisation plus complète

Pour mémoire, ma signalisation n’a aucune influence sur la marche des trains : l’opérateur doit donc tracer manuellement les itinéraires et respecter les signaux à vue. Les cibles étant équipées de leds CMS pas toujours très facilement visibles si l’on n’est pas dans l’axe du signal, la répétition au TCC sera la bienvenue pour l’exploitation.

Dans la mesure où la taille des modules ne permet pas d’implanter physiquement beaucoup de signaux, j’ai décidé de représenter sur le TCC quelques signaux distants : le disque Ouest ainsi que le guidon d’arrêt et le carré de protection Est qui seront dans le module aveugle. C’est donc un total de sept signaux ferroviaires qui figureront sur le synoptique. A cela il convient d’ajouter les deux passages à niveaux et le témoin d’occupation du module aveugle.

Le pupitre regroupera également une dizaine d’interrupteurs pour commander les différents éclairages des bâtiments, de la voie publique et d’éventuelles animations.

Enfin, les boutons poussoirs seront posés en prévision de la motorisation des aiguilles. N’ayant pas encore choisi cette motorisation - dans le projet initial, les aiguilles étaient prévues manuelles -, je ne sais pas s’il y aura rétrosignalisation de leur position.

La Mobile-Station 2 (MS2) sera encastrée dans le pupitre et maintenue par le dessous avec une plaque de CP5 montée sur tiges filetées boulonnées. Bien sûr, par cette disposition, la centrale devient une “Immobile-Station”. Ce choix est motivé par le risque de détérioration de sa prise et la faible surface du réseau (Photo 504 ci-dessous).


[size=85]Photo 504 : Encastrement de la Mobile-Station 2 Märklin dans le TCC. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Construction

Le pupitre est fabriqué avec une planche de CP 5mm (L 158 x l 34,5 cm) renforcée par des tasseaux en pin de section 22 x 28 mm collés à la colle vinylique et vissés. Les angles sont renforcés par des équerres métalliques (Photo 503 ci-dessus).

Le tableau est ensuite poncé à la ponceuse électrique au grain fin. Puis application de quatre couches de peinture acrylique “gris pierre” alternées avec des séquences de ponçage. Il faut obtenir un tableau soyeux et agréable au toucher.

La MS2 étant encastrée, il faut découper la plaque à la forme de la centrale. En raison de ses formes, courbes et volumes, il est nécessaire de fabriquer un gabarit de découpe en carton. Le gabarit pourra être recommencé autant que nécessaire, alors que la plaque ne pourra être découpée qu’une seule fois !

Puis, dans une chute de CP5, je découpe une plaque de 16 x 22 cm. Un trou de ○5mm est percé dans chaque angle. Une tige filetée de ○ 5mm est coupée avec un disque à tronconner sur la Drémel (à défaut, à la scie sauteuse) en quatre sections de 6 cm de longueur. La centrale, encastrée dans le pupitre par le dessous, est suite prise en sandwich entre le pupitre et la plaque de renfort fixée à ses quatre angles par les tiges filetées. Les quatre boulons (par tige) sont ensuite collés à la colle cyanoacrylate pour éviter tout desserrage dans le temps.

Interrupteurs et voyants

Je perce dix trous de ○ 12 mm en deux colonnes de cinq et dix trous de ○ 5mm. Dix interrupteurs unipolaires et dix leds y seront placés pour des circuits d’éclairage avec témoin de rappel. Pour un travail propre, un quadrillage est tracé avec un T de dessinateur.

Vient ensuite le moment délicat : celui du placement des signaux sur le synoptique et donc du tracé des voies. Je travaille au crayon à papier car des retouches sont inévitables. Il faut rappeler qu’aucun témoin ou interrupteur ne peut être placé à moins de 30mm du bord de la planche (présence des tasseaux de renfort en dessous).

Chaque signal sera représenté deux fois : une première fois implanté à coté de la voie à laquelle il s’adresse, sur le synoptique et une seconde fois à côté de la MS2 avec son ou ses interrupteurs. Pour chaque led standard, je perce un trou de ○ 5mm. Pour les leds clignotantes, un trou de ○ 3mm.


[size=85]Photo 505 : Perçage des trous pour les leds et les interrupteurs. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Chaque interrupteur ou inverseur nécessite un trou de ○ 6mm.

Chaque bouton poussoir, pour les aiguilles, nécessite un trou de ○ 7mm.

Lorsque tous les trous sont percés, un peu de pâte à bois est appliquée sur les écaillages. L’ensemble du panneau est ensuite poncé à la ponceuse électrique, grain fin, recto et verso.

Il est temps de repasser deux nouvelles couches de peinture “gris pierre”.

A suivre.

Emmanuel

Bonsoir Manu, bonsoir à Tous
Un projet de grande importance et bien pense !
Respect
Jerome

Superbe travail !

Pour la Piko, j’ai eu une Piko Expert BB461013 (AC 3 rails) avec le décodeur d’origine Piko.
Aucun problème rencontré avec ma voie C.

Pareil
J’ai la même loco et c’est un régal …
Vincent

bonjour Jerôme,

Projet de “grande importance”… C’est vite dit ! Ce n’est pour le moment qu’un module de 200x50… même si par la suite une extension est prévue, çà reste un réseau très modeste.
merci pour tes encouragements
Emmanuel

Elle me plait bien ta machine ! Elle aurait fière allure dans ma zone.

[size=200]Synoptique du tableau de commande et de contrôle[/size]

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Épisode 106 - Le traçage du synoptique est une étape un peu sensible puisqu’il va falloir reproduire proprement la ligne et ses signaux sur le tableau de commande et de contrôle - TCC - fraîchement peint.

Initialement, j’avais prévu de peindre le synoptique avec la même teinte “gris zingué” que ma façade. Mais un premier essai sur la partie gauche du TCC s’est vite avérée peu concluante en raison de la difficulté à obtenir un tracé sans bavure.

Je prends donc une décision radicale : les voies seront figurées avec du chatterton, ces rubans adhésifs isolants utilisés en électricité. Mon TCC ayant été peint et poncé soigneusement, j’ai un fond propre et lisse permettant une bonne adhérence.



[size=85]Photos 506 & 507 : Traçage du synoptique. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

La ligne principale et la voie d’évitement seront en noir. Les voies embranchées seront en bleu. La largeur du ruban est réduite à 6mm. Les découpes et les angles se font au cutter à lame impérativement neuve.

Les signaux ayant des parties arrondies (Disques, parties hautes et basses des cibles), je décide de les peindre. Il faudra deux applications pour obtenir un design acceptable. J’aurais pu les découper dans du carton Canson mais se posait alors le soucis des trous des feux puisque je n’ai pas d’emporte-pièce de ○5mm. Un morceau de chatterton noir figure le pied de chaque signal et donc le sens de circulation auquel il s’adresse. A cette occasion, le carré de sortie Est de la Voie principale était trop proche du point de convergence. J’ai donc rebouché le feux du haut à la pâte à bois et percé un nouveau trou plus bas. Une retouche de peinture masque cette opération. Les lecteurs les plus observateurs remarqueront à cette occasion que je me suis trompé de côté pour son implantation puisque le carré sur le module est à droite de la voie (avec une flèche).


[size=85]Photo 508 : Peinture des cibles sur le tableau de commande du réseau ho. Source : letraindemanu sur Canalblog.
[/size]

Une couche de vernis est ensuite appliquée sur tout le TCC en prenant soin de protéger la MS2.

Les Signaux représentés

De l’Ouest vers l’Est :

- Disque d’entré Ouest de ZI Nord : Le disque est un signal d’arrêt différé. Fermé, il présente un feu jaune et un feu rouge sur une ligne horizontale. Trop distant pour être représenté physiquement sur le réseau, il figure uniquement sur le TCC.

Il protège l’entrée Ouest du module “ZI Nord” lors des manoeuvres dans la zone industrielle. Par défaut, le disque est fermé. Lorsqu’il est ouvert pour faire entrer une rame de la coulisse Ouest, il présente systématiquement l’Avertissement (un feu jaune) puisque la gare est d’arrêt général.

- Le sémaphore sortie Ouest de ZI Nord: C’est un sémaphore de Bloc Manuel de Voie Unique (BMVU) qui s’adresse aux deux voies. Il sera représenté physiquement sur le réseau.

Il est donc non franchissable (Plaque BM a la place de la plaque F) car il protège d’une confrontation de contre-sens. Par défaut, le sémaphore est fermé (un feu rouge). Les manoeuvres se font sous sémaphore fermé, protégées par le disque Ouest fermé également. Le sémaphore n’est donc ouvert que le temps d’un départ vers la coulisse Ouest. Pour agrémenter le TCC, le sémaphore est représenté au synoptique par une seule led bi-colore (vert/rouge).

- Les carrés sortie Est de ZI Nord : Installés sur voie principale et voie d’évitement et présents physiquement sur le réseau.

Ce sont des cibles à cinq feux qui peuvent présenter le carré (deux feux rouges), l’autorisation de manoeuvre (un feu blanc) et la voie libre (un feu vert + oeilleton blanc). Ces deux signaux s’inscrivent dans le BMVU, gare type VD3142.

Les manoeuvres se font sous feu blanc jusqu’au Guidon d’arret (limite de manoeuvre) et sous protection d’un carré fermé en sens inverse (et non d’un disque).

- Le Guidon d’arret (GA) : il s’agit d’un panneau présentant en position fermée, dans la réalité, une bande lumineuse rouge horizontale. Sur le synoptique, le GA est simplement figuré par un feu rouge. Implanté dans le futur module aveugle d’angle, le GA ne sera pas présent physiquement sur le réseau étant non visible du spectateur.

Au synoptique, le GA dispose de son propre interrupteur. En effet, il ne peut être fermé (allumé) que conjointement avec l’un des feux blancs des carrés précédents pour les trains qui ne manoeuvrent que dans ZI Nord, mais peut être ouvert (éteint) si une manoeuvre doit aller jusque dans la future ZI Est. Cette manoeuvre est alors protégée par le disque Est.

- Le carré d’entrée Est dans ZI Nord : Ce signal est lui aussi dans le module aveugle et donc uniquement figuré au TCC. Il peut présenter le Carré ou l’avertissement.

- Le Disque Est : Sera physiquement présent sur le futur module ZI Est.

Fermé, il protégera les manoeuvre dans ZI Est. Ouvert, il présentera l’avertissement.

- Passages à niveau : Le PN dans ZI Nord est commandé manuellement en raison de sa proximité avec les quais. Au synoptique, la fermeture du PN enclenche un voyant clignotant rouge.

Un second PN est envisagé sur la future ZI Est.


[size=85]Photo 509 : Vue générale du tableau de commande du réseau en cours de construction. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Repérer tous les trous

La façade du TCC est désormais prête à recevoir ses leds et interrupteurs.

Pour un câblage sans soucis, il faut repérer et marquer tous les trous au verso avec une nomenclature qui ne prête pas à confusion : R, J, V, B pour les leds ○5mm Rouges, Jaunes, Vertes et Blanches. Rcli pour les leds clignotantes ○3mm rouges. Les interrupteurs sont repérés par leur nomenclature de vente (SPDT, DPDT,…).

Ce sont donc une centaine de trous qu’il faut repérer en faisant attention puisqu’au verso ces trous sont en “négatif” (en particulier le haut se retrouve en bas).


[size=85]Photo 5010 : Repérage des orifices sur le tableau de commande du réseau. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Prochaine étape : le câblage. J’espère que vous aimez la soudure !

Emmanuel

Superbe travail Manu !
Pour la BB, je l’avais trouvée sur eBay.de ou eBay.fr.
On la trouve assez facilement.

Bonjour a tous

Manu “Je prends donc une décision radicale : les voies seront figurées avec du chatterton, ces rubans adhésifs isolants utilisés en électricité”, j’ai déjà utilisé ce type de produit et le constat est que dans le temps ça ne vieilli pas très bien dans ce type d’application. Sur mon dernier TCO j’ai mis des filet pour voiture que l’on trouve en centre auto, pas une aussi vaste variété de couleur mais bon. Autre avantage ils existent en 2 ou 3 largeurs et surtout plus étroit que l’adhésif pour l’électricité, ce qui permet sans recoupe de faire des TCO plus compacts.

bonjour Patrice,

Merci pour cette excellente idée que j’ai relayée avec plaisir sur le blog. Vraiment !

merci de ta suggestion intelligente.

Emmanuel

[size=200]Câblage du tableau de commande et de contrôle[/size]

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**Épisode 107 - Il est temps d’installer et câbler les composants du tableau de commande et de contrôle. Bonne occasion pour évoquer un nouveau fournisseur : Lapierre Modélisme.
**
Il me manquait quelques composants pour mon TCC. Je les ai donc commandés chez Lapierre Modélisme, fournisseur découvert à l’exposition de Saint-Mandé : quelques leds, résistances et interrupteurs.

Livraison rapide mais …

Le site est agréable, l’architecture intuitive et les fiches produits claires. Commande passée le jeudi 8 au matin et reçue le mardi 13, les délais annoncés sur le site du fournisseur sont respectés et le colis est soigné. Malheureusement, il manque l’échantillon (0,10 €) et surtout je n’ai jamais reçu de SMS de suivi du colis pourtant facturé 0,40 €. Un comble pour une option de suivie généralement incluse chez les autres fournisseurs !

Un inverseur SPDT on/on s’est révélé défectueux (devenant de fait un simple interrupteur on/off !) et un second s’est brisé net lors de son montage sur le tableau. C’est balaud ! Et surtout il va me manquer deux inverseurs.

Les produits sont proprement emballés dans des petits sachets zippés bien pratiques pour le rangement. Sachets que je vous invite à conserver pour des usages ultérieurs.

Un câblage minutieux

Retour aux travaux d’électricité. Pour mémoire, mon TCC sera alimenté en 14V AC avec le transformateur Fleischman 6735 offert par Jeanne et Olivier en octobre dernier. Pour les soudures, j’utilise un fer a souder à 40w et un alliage à 60% étain et 40% de plomb.

Pour ces travaux, je décide de travailler signal par signal en commençant par le disque Ouest.

Il me faut quatre leds jaunes, deux leds rouges et un inverseur on/on. Les leds jaunes sont montées avec des résistances de 1 kOhms et les leds rouges avec des résistances de 560 Ohms (pour équilibrer la luminosité, les leds jaunes et blanches étant plus lumineuses que les rouges et vertes). Les composants sont d’abord testés. Puis je soude une résistance sur l’anode de chaque led (il n’y a pas de sens pour le montage de la résistance). L’anode est le pôle positif, c’est la patte la plus longue.


[size=85]Photo 511 : Câblage des leds du disque Ouest sur le tableau de commande. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Puis, à l’autre extrémité de la résistance, je soude un fil (couleur fil = couleur led) assez long pour joindre l’inverseur. Si deux leds doivent être alimentées simultanément (cas du disque ou du carré par exemple) les leds sont connectées ensemble pour n’avoir qu’un seul fil arrivant à l’inverseur.

Un fil noir est soudé à la cathode (pôle négatif, patte courte) et tiré jusqu’à une barrette de dominos qui sert de répartiteur de masse.

Toutes les soudures sont ensuite protégées par un isolant adhésif type chatterton (pour éviter tout court-circuit) en prenant soin de ne pas couvrir la résistance elle-même en raison de la dissipation de chaleur. La couleur du chatterton est la même que celle du fil.

Un fil rouge partant du domino répartiteur de phase est tiré jusqu’au pôle central de l’inverseur puis soudé. Un morceau de gaine themorétractable (5-6 cm) est placé ensuite sur la soudure.

Le fil rouge venant des leds rouge et jaune est soudé sur l’un des pôles de l’inverseur, le fil jaune venant de la seconde led jaune est soudé sur le second pole. N’oubliez pas d’engager vos morceaux de gaine thermorétractable avant les soudures !


[size=85]Photo 512 : câblage de l’inverseur du disque Ouest sur le tableau de commande. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Par convention, sur le TCC, les inverseurs en position haute devront donner la position “fermée” des signaux. Je teste une dernière fois mes circuits. Comme tout s’est bien passé jusqu’ici, mon inverseur est mis en place. Sur le chemin des câbles, je fixe des Serflex®, mais ils seront serrés à la fin des travaux, quand tous les câbles seront tirés. Cela va me permettre de rationaliser tout ce joli foutoir qui s’annonce.

Mon premier signal est opérationnel.

Le sémaphore

le sémaphore présente une particularité : Au synoptique il est représenté par des leds bi-colores rouge/vert. Les leds ont donc trois pattes : Une anode (+) et deux cathodes (-). Le commun est donc au positif alors que tous mes branchements sont au commun négatif, y compris mes signaux France Fournitures Modélisme. Pour ce qui me concerne, cela ne me gêne pas puisque j’alimente en 14V alternatif. Je soude donc ma résistance au commun.

Le sémaphore est branché, comme le disque précédent, sur un simple inverseur on/on.

Attention, ce signal étant présent physiquement sur le réseau, il me faut aussi un faisceau de branchement pour ledit signal en plus des signaux au synoptique. Une barrette de dominos est donc ajoutée pour un raccord ultérieur de ce signal, en n’oubliant pas le fil de masse, qui sera commun pour tous les signaux.


[size=85]Photo 513 : Barrette de dominos pour le branchement des signaux physiquement présents sur le réseau. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Les carrés

Les carrés ont une particularité : ils ont trois indications possibles. Il faut donc deux inverseurs par signal : Un premier inverseur, monopolaire, permet de choisir entre carré (deux feux rouges) et départ, le second, bipolaire, permet de choisir entre manoeuvre (un feu blanc) et voie libre (un feu vert, l’oeilleton n’étant pas représenté au synoptique).

L’inverseur bipolaire est ici justifié par l’interconnexion avec le guidon d’arrêt qui sera câblé ultérieurement.

Les leds sont câblées comme précédemment : Arrivée du (+) sur plot central du premier inverseur monopolaire. Fil rouge des leds rouges sur un plot. Le second plot est relié au plot central du second inverseur bipolaire qu’il alimente donc en (+).

Un bon schéma vaut mieux que de longs discours.


[size=85]Photo 514 : Câblage des carrés sur le tableau de commande du réseau. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Cas particulier du PN

Le PN est un cas particulier puisqu’il utilise des leds clignotantes. Or ces leds ne fonctionnement qu’avec du courant continu ! C’est là que je suis content d’avoir un transfo Fleischman qui délivre du courant traction en continu. Le PN sera donc branché sur ce circuit distinct où il faut impérativement respecter le (+) et le (-) des leds.

Cinq leds rouges clignotantes de ° 3mm sont installées au synoptique : une comme témoin près de l’interrupteur et quatre de part et d’autre de la route symbolisée en jaune sur le tableau. Elles sont branchées, comme les leds précédentes, avec une résistance de 560 Ohms par led.

L’inverseur défectueux, devenu par la force des choses un simple interrupteur, sera utilisé pour ce PN actionné manuellement.

Comme pour le sémaphore et les deux carrés, il faut prévoir un faisceau pour alimenter les leds CMS rouges clignotantes sur le module.

La moitié du TCC est désormais opérationnel et c’est déjà un beau foutoir de câbles sous le tableau.



[size=85]Photos 515 et 516 : Vue partiel du tableau de commande déjà câblé. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A suivre.

Emmanuel

Bonjour Emmanuel,

les rubans isolants ne m’inspirent pas confiance. Même le ruban “de qualité” (et qui a coûté le prix conséquent), collé comme sur tes dernières photos, ne tient pas longtemps, et bonjour le risque de faux contacts et courts-circuits.
Là, il vaut mieux opter pour de la gaine thermo-rétractable.

Quand à la locomotive Piko : ces locomotives ont un décodeur Uhlenbrock très mal réputé, justement avec les déboires décrits par notre ami. L’utilisation d’un décodeur esu (cher) ou D&H (bon et peu cher) peut transformer la loco.
En version sonorisée, les locos Piko ont un esu-Loksound qui a la fâcheuse tendance, dans ces locos-là, de parasiter le signal digital dans la voie, de sorte que d’autres locomotives montrent des dysfonctionnements (que souvent on leur attribue à tort).