Bonsoir Philippe,
Je n’ai pas souvent l’occasion d’aller en expo. Alors fallait marquer le coup ! Et puis ca permet aux copains qui n’ont pas pu y aller de faire une visite virtuelle.
J’ai hésité à prendre des vidéos, car c’est !e montage qui prend ensuite beaucoup de temps.
Merci de ta visite.
Emmanuel
De rien, avec plaisir Vincent.
Bonjour Manu,
J’imagine que comme pour moi qui suis peu adepte des expos tu t’en est mis plein les yeux.
La seule que j’ai vue pour l’instant était celle de Thonon à l’instigation de Jérôme.
Ce qui m’impressionne, c’est la somme de travail et d’ingéniosité des créateurs des ces réseaux-modules.
Merci pour le partage. 
Bonsoir Pierre,
Le nombre d’expos en région parisienne à diminué sérieusement. Et les expos en régions sont souvent de belles manifestations, mais se pose alors le cout du déplacement (Sedan, Chartres,…). Mais bon, c’est pas grave. L’année dernière, j’avais pu me faire Ferrovi’art 2o17 à Romainville, Fede Rail à Rosny, “la gare” à Noisy-le-Sec. C’est déjà pas si mal. Et puis pour toutes les autres, il y a les photos et vidéos des copains.
Mais c’est vrai qu’à Saint-Mandé il y avait quantité ET qualité. Un jour de reportage et trois jours de mise en pages…
Emmanuel
Bonjour,
C’est très beau fil, avec de superbes photos, et de très bons commentaires. J’adore ce réseau Cantalien de l’AMCL. Comme le dit Manu, il est très épuré, c’est ca quinlui donne toute cette réalité et ce charme de paysage montagneux.
Bravo pour ce magnifique reportage.
Philippe
Bonjour Philippe,
Merci pour ton appréciation.
Effectivement, il y avait de bien jolis réseaux. Dommage que mon appareil photo ne restitue pas a leur juste valeur les qualités esthétiques de ces réalisations.
Merci de ta visite.
Emmanuel
Bonjour Emmanuel,
je reprends l’intégralité du message parce qu’il date déjà d’il y a quelques jours et n’est plus sur la même page que ma réponse.
Personnellement j’estime que ce n’est pas difficile de monter un décodeur 60972 dans une locomotive. Parce que la chose est d’abord tout simple : on n’y monte que le support. Celui-là a déjà tous les fils fixés sur les différents points de soudure ; il s’agirait plutôt d’en enlever ceux dont on se passera.
Avant cela, il faut évidemment changer le moteur de la loco, mais là encore ce n’est pas sorcier, et je suis certain que ces petites soudures ne te feront pas de nuits blanches.
De plus, la révision de la loco n’est pas difficile, c’est une demi-heure de travail qu’on peut faire à la maison et qu’on devrait savoir faire surtout si on ne veut pas y consacrer régulièrement une cinquantaine d’Euros en main d’oeuvre.
Enfin, mon opinion…
Je n’ai pas pris beaucoup de photos lors de la transformation de ma 38 1807, et encore moins fait de vidéo, mais ça pourra se faire à l’occasion. Pour l’instant j’ai une révision-nettoyage à faire sur une loco digitalisée qui arrive aux 50 heures de fonctionnement chez moi et qui montre quelques signes d’encrassement ; puis (probablement en mai) je passerai à la digitalisation d’au moins une autre machine, sinon plusieurs. Et là je pourrai faire un tuto.
D’ailleurs, comme je connais le comportement des locos delta, et que je sais bien que les décodeurs 6080 donnent un comportement comparable aux delta, je suis certain que tu songeras bientôt à changer le décodeur de la petite 80.
Et si je n’étais pas à trois heures de Paris, je te proposerais bien qu’on s’y mette ensemble…
Bonjour Wolfram,
Je te remercie pour toutes ces précisions. Mais ceci ne pourra pas se faire de suite. Il me faut en effet budgéter l’opération chirurgicale de la bête et de plus, mes coulisses sont plus urgentes, car sans elles, point d’exploitation sérieuse.
Comme çà, ca te laisse le temps de me préparer ton tuto. Avec les bonnes références et un bon tuto, pourquoi pas ?
On se tiens au courant.
Merci encore
Emmanuel
Bonjour,
Je pense qu’un bon tuto de Wolfram ne sera pas de trop pour cette opération relativement simple qui consiste à souder quelques fils dans le bon ordre.
Seulement, çà ne se limite pas uniquement à çà…
Quid de la programmation ensuite ?
Parce qu’à voir la complexité des manuels des décodeurs, une chatte n’y retrouverait pas forcément ses petits… 
Mais quelque part je devrais en prendre de la graine et essayer de m’y mettre aussi si l’occasion se présente.
Merci Pierre, bonne question !
Wolfram, une réponse peut-être ?
Bonne journée.
[size=200]Montage d’un heurtoir à led Bois-Modelisme[/size]
Épisode 101 - Mes embranchements nécessitent quatre heurtoirs. Dans l’esprit de ce réseau expérimental, je décide donc de partir à la découverte des produits “Bois-Modélisme” puisque cette enseigne propose un kit avec led violette.
Je n’ai jamais monté de kit en bois découpé au laser. Le heurtoir proposé par Bois-Modelisme est donc tout approprié pour une séance de découverte et d’apprentissage.
[size=85]Photo 489 : le kit de heurtoir avec led de chez Bois-Modélisme. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]
Le modèle est en médium de 3mm et contre-plaqué de 1mm et le kit contient 10 pièces en comptant la led CMS fournie. Le feu violet n’est pas ici obligatoire - c’est une ITE et non une voie de service -, mais j’ai fais ce choix pour agrémenter visuellement le module. L’assemblage se fait à la colle à bois appliquée avec un pinceau dédié. Les pièces sont simplement égrappées avec un cutter fin à lame neuve.
Un bon éclairage du plan de travail est indispensable. Une loupe est un plus.
Montage du heurtoir
Les pieds sont collés sur leur socle, face extérieure du pied coté encoche du socle (photo 490 ci-dessous).
Puis la traverse de tamponnement est enfichée sur les ergots. Les ergots n’étant pas au centre, il faut veiller à les placer en haut (voir la photo 491de face).
[size=85]Photos 490 et 491 : Montage d’un heurtoir avec led de chez Bois-Modélisme. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]
Je colle ensuite les fixations sur les socles en m’aidant de l’encoche et en veillant à respecter les faces externes.
Puis je fixe la cible et son cerclage. Avec un trombone je vérifie le bon alignement des trous.
Cette première phase de montage nécessite du soin en raison de la petitesse des pièces, mais ne présente pas de difficulté particulière. Les découpes sont précises.
Peinture
Il est nécessaire de peindre avant de travailler sur la led qui est un élément fragile.
Pour la teinte, je n’ai aucun conseil particulier à prodiguer en raison de la multitude de possibilités offertes dans la réalité. Le mieux est de fouiller le net et d’y trouver un modèle qui vous convient à reproduire.
J’ai opté pour du blanc acrylique Pébéo sur ce premier modèle. Moi qui fais toujours une première passe un peu diluée, j’ai été surpris par l’absorption du matériau. J’ai donc passé plusieurs couches de moins en moins diluées.
Montage de la led CMS
C’est la première fois que je manipule une led aussi minuscule avec des fils aussi fins. Les fils sont émaillés, ce qui signifie qu’ils peuvent se toucher sans risque de court-circuit, sauf bien sûr à leur extrémité. Par convention, le fil le plus long est le positif.
La led se place en insérant les fils par la face avant, coté cerclage. Il faut manipuler délicatement car le risque est évidemment l’arrachement accidentel d’un fil. Un peu de colle cyanoacrylate (voir mise à jour) est déposée au cure-dent dans le logement de la lampe puis la led est immédiatement insérée. Ensuite, à l’aide d’une pince à pansement en plastique que j’écarte, je plaque les fils sur l’intérieur d’un pied, puis dépose une goutte de colle cyanoacrylate. Une nouvelle couche de peinture camoufle ces fils cuivrés.
Branchement électrique
La led à une tension de seuil de 1,9V (tension minimale pour l’allumage), une tension conseillée de 3V et un ampérage de 20mA. Il faut donc impérativement insérer une résistance sur le positif. La valeur de la résistance dépend de votre tension d’alimentation et se calcule facilement par la formule suivante :
[size=120]R = ( Ualim - Uled ) /** I**led[/size]
R est la Résistance en Ohms.** Ualim est la tension d’alimentation en Volts (On se base toujours sur la tension maximale possible du circuit). Uled est la tension de seuil de la led en Volts (si elle n’est pas connue, on calcule sur 3V). Iled est l’ampérage de la led en Ampères.
Pour cette led en particulier on a donc : R = ( 16V - 1,9V ) / 20mA = 14,1V / 0,02A = 705 Ohms. On choisit alors la résistance standard immédiatement supérieure.
Pour éviter une luminosité trop importante, j’ai opté pour une résistance de 2200 Ohms (2,2 kOhms). Il n’y a pas de sens pour le montage de la résistance.
[size=85]
Photo 492 : Montage de la led CMS sur le heurtoir Bois-Modélisme. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]
Les fils d’origine de la led sont d’environ 14cm. Un trou de 2mm est percé avec la Drémel juste a l’arrière du heurtoir et raccordée sous le réseau au fer à souder. J’ai opté pour un raccordement en 14V alternatif, sortie accessoires d’un transformateur Fleischman. En principe, il faudrait monter une diode standard entre le positif et le négatif de la led pour que le courant ne passe que dans un sens. Je ne l’ai pas fais, mais le clignotement n’est pas perceptible visuellement.
Patine et mise en place
J’ai appliqué un peu (un peu trop d’ailleurs) de peinture noire sur la traverse aux points de contact avec les tampons, puis patiné le heurtoir avec mes habituelles terres à décor. Un voile de vernis en bombe fixe le tout.
Le butoir à ensuite été collé à son emplacement définitif avec de la colle cyanoacrylate déposée sur les rails.
[size=85]Photo 493 : Le heurtoir Bois-Modélisme en place sur l’un de mes embranchements de ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]
En conclusion, j’ai été agréablement surpris par ce kit facile à monter même s’il nécessite du soin et de bons yeux. La led CMS fournie est d’un excellent rendu et ce butoir met en valeur cette fin de voie pour un prix très raisonnable. Plus encore comparé à un butoir Marklin en plastique, plus cher et moins beau.
Ce kit a été acheté 5€ sur le stand Bois-Modélisme à l’exposition de Saint-Mandé. Je ne peux donc pas formuler d’avis sur une commande en e-commerce avec ce fournisseur.
Attention, la résistance n’est pas incluse dans le set. J’ai acheté un sachet de 10 résistances de 2,2 kOhms pour 0,80€ sur le stand de Lapierre Modélisme lors du même événement. Ça m’en fait une petite réserve pour de futurs travaux électriques.
J’ai un peu été dérouté par l’absorption de la matière lors de la phase de peinture, et mes traces de graisses de tampons sont un peu trop prononcées. Je ferai une retouche lorsque je ferai le suivant.
Emmanuel
Mise à jour du 29 janvier 2018 à 21h52 : un lecteur m’informe que la colle cyanoacrylate attaque le vernis des fils émaillés. Colle donc parfaitement déconseillée pour l’usage que j’en ai fait. Une goutte de colle à bois est donc plus appropriée.
*size=85 les hyperliens ne sont accessibles qu’à partir du blog.
Cet article ne revêt aucun caractère publicitaire et est rédigé en toute indépendance éditoriale. Les informations et tarifs portés à la connaissance des lecteurs sont sous toutes réserves. Contact : letraindemanu(at)gmail.com[/size]*
Bonjour à tous
Souder est un art! Bon là je prêche pour ma paroisse.
Non plus sérieusement, réaliser de bonne soudure requière quand même un petit tour de main. Donc pour ceux qui le ferait pour la première fois, je recommande quand même de s’entrainer un minimum avec du fil de même taille sur les plaquettes laiton en L qui servent de prise de masse sur le moteur, l’ancien porte balais et les pattes des condensateurs retirés, car c’est ce qui est le plus proche en termes de durée de chauffage (durée en quelques secondes pas plus)!
Toute la programmation des CV reste optionnelle! Dans le cadre d’un montage d’un 60972, ou d’un ESU V4 avec un kit moteur 60941/60943/60944 qui se contente de ne gérer que le moteur et les feux avant et arrière, il n’y a pratiquement rien à programmer. Le réglage moteur, bien que pas parfait, sera déjà pas mal. Ensuite avec un ESU on peut se contenter de programmer les paramètres moteur selon la table présente dans la notice. Avec un 60972 il faudra indiqué le type de moteur correspondant aux kits (C90 sauf erreur).
Bonne journée
Delias
Bonjour tout le monde,
J’y viens, j’y viens, à la pause café…
Effectivement, il y a beaucoup de cv qu’on peut dérégler. Et je ne dispose que d’une MS1 et de quoi programmer en DCC. Avec une CSx c’est bien plus facile.
Mais, il n’y a pas besoin de tant de programmation qu’on pourrait croire, Delias l’a déjà dit. Ce que j’ai fait, moi, sur les MLD/3 :
En DCC, j’ai indiqué le bon moteur, c90 en effet, et le type de réglage souhaité (pour moi c’est PID que je préfère). Et j’ai réglé le cv 77 sur 7 (ou était-ce le 7 sur 77 ? Je ne me souviens plus), avant de mettre la loco sur un circuit (avec de grands virages, pas de R1 et l’entrée des virages obligatoirement en R3) et la démarrer. Là, elle a effectué un auto-réglage (pour la 01 081 je l’ai répété parce que le résultat ne me convenait pas). Après, j’ai encore baissé l’intensité des feux, mais c’est déjà optionnel.
Puis, avec la MS1 j’ai donné un nom à la locomotive par lequel elle se présentera si je la connecte à une MS ou CS, chez un ami par exemple. Et surtout j’ai réglé la vitesse maximale, l’accélération et décélération selon mes convenances. J’aurais pu le faire en DCC, mais pour l’occasion c’était plus simple en mfx. La prochaine fois, comme j’ai maintenant une centrale digne de ce nom qui permet de programmer sur le réseau en POM (programmation on main, programmation sur la voie principale), je le ferai probablement avec la RedBox.
Après, il est possible avec ces décodeurs de programmer plein de choses, attelages et fumigène et que sais-je d’autre, avec beaucoup de réglages pour chaque fonction et chaque touche f - là je vous avoue que j’ai eu beau étudier le manuel avec l’extension qu’on trouve sur le site maerklin.de, je n’en ai pas compris grand’chose. Là, à mon avis, il vaut mieux avoir soit une CS1/2/3 soit le programmeur 60971, dont l’acquisition est envisagée pour 2020 ou 2021. 
Merci manu pour ce partage d’expérience
Jerome
Bonjour Manu,
Ils sont vraiment sympa ces buttoirs. Je n’avais jamais vu cette lumière violette sur un buttoir et je te remercie pour cet éclaircissement sur son utilité.
Pour les traces de tampons, quelqu’un, sur le forum, utilisait un wagon sur lequel il mettait de la peinture sur les tampons et les appliquaient alors sur le buttoir. Le rendu était très sympa.
Sincèrement Mark
Bonsoir Jérôme,
De rien, avec plaisir.
Ce butoir existe aussi en Zéro mais pas au 1/32. Mais peut être peut il en faire à la demande ?
Merci de ta visite.
Emmanuel
Bonsoir Mark
Il s’agit juste d’une utilisation particulière du carré violet. Il permet un meilleur repérage du heurtoir même de nuit.
De manière similaire, en Suisse en plus du signal d’arrêt (un disque rouge barré d’une ligne blanche) on trouvera un feu rouge sur la plupart des heurtoirs abordé régulièrement. Et en Allemagne c’est le signal SH0 mécanique (feux lumineux blanc rond avec une barre à l’horizontale) qui est parfois utilisé et qui est reprit sur les heurtoir Märklin.
A Genève du temps de la signalisation française, il y avait même un feu présentant le carré français à la hauteur du heurtoir de la voie 5 (voie courte en impasse depuis la France destinée aux navettes de et vers La Plaine.)
Delias
bonsoir Sylvain
Merci pour ce complément d’information.
Ce serait bien de retrouver une photo de cette particularité genevoise.
Merci de ta visite
Emmanuel
[size=200]Réflexions sur le tableau de commande et de contrôle[/size]
Épisode 102 - La conception du tableau de commande nécessite une étude soigneuse pour en faire un outil ergonomique et esthétique.
Tout réseau de chemin de fer nécessite un ou plusieurs postes de commande, selon sa taille, pour commander les appareils de voie et la signalisation, voire enclencher des itinéraires. La solution la plus complète, et donc la plus onéreuse, est la commande informatisée par une centrale numérique (digitale) pilotée par ordinateur. Elle nécessite effectivement un décodeur par appareil.
La philosophie du réseau
Pour mémoire, ce réseau s’inscrit dans un budget contraint. Par ailleurs, sa superficie ne justifie aucun automatisme. La commande numérique n’est donc dédiée qu’à la traction : la Mobile-Station 2, centrale Märklin d’entrée de gamme, n’est utilisée que pour piloter mes locomotives et bénéficier de leurs fonctions. Tout le reste du réseau - *aiguilles, signaux, éclairages,… *- est géré classiquement en analogique. Les signaux n’ont aucune influence sur la marche des trains. De même, il n’y a pas d’enclenchement d’itinéraires : les aiguilles sont manuelles, même si certaines seront sans doute motorisées par la suite. Cela nécessiterait en effet beaucoup de relais qui ont également un coût.
L’opérateur doit remplir les rôles d’aiguilleur en composant les itinéraires manuellement et de machiniste en respectant à vue la signalisation. Cette dernière nécessite donc d’être reportée sur un synoptique. Certains signaux de la ligne ne sont en effet figurés que sur ce poste géographique, étant trop distants pour être implantés physiquement sur le réseau, mais néanmoins nécessaires pour une bonne cohérence de l’ensemble.
[size=85]Photo 494 : Réflexions préliminaires sur le tableau de commande. Source : ©letraindemanu sur Canalblog[/size]
Un synoptique pour allonger la ligne
Le module “ZI Nord”, en cours de construction, ne fait que 202cm de long. Une courte extension est prévue sur la droite avec un module d’angle aveugle (virage quart de cercle en rayon R2 de 43cm) et un module décoré d’environ 150 cm passant au dessus de l’atelier et provisoirement appelé “ZI Est”.
Le synoptique doit permettre d’allonger artificiellement la ligne en évoquant notamment des signaux non représentés sur les modules car trop distants. C’est le cas par exemple du disque (D1) qui protège les manoeuvres sur l’entrée Ouest de “ZI Nord”.
Cahier des charges
Le synoptique sera réalisé sur une planche de contreplaqué de 3mm renforcée par un cadre en tasseaux. D’une longueur de 158cm, entre les deux pieds avants de “ZI Nord” sur lesquels il sera fixé, la largeur sera d’une vingtaine de centimètres.
● Tracé des voies
La couleur de fond sera blanche car elle mettra plus en valeur la reproduction des cibles lumineuses en papier Canson noir. Plusieurs couches de blanc acrylique et de ponçages doivent me permettre d’obtenir un fond blanc bien lisse et soyeux.
Le tracé des voies sera peint en noir de façon géométrique, de la coulisse Ouest à la coulisse Est incluses. Les croisements de route (passage à niveau) seront figurés en gris. Un éventuel cours d’eau sur “ZI Est” serait évoqué en bleu.
● Les signaux ferroviaires
Seront représentés, d’Ouest en Est :
- Le disque D1 : il protège l’entrée Ouest de “ZI Nord” et n’est visible que sur le synoptique (Trop distant pour être représenté physiquement). Il pourra présenter le disque (D, un feu rouge et un feu jaune sur une ligne horizontale) et l’avertissement (A, un feu orange). Par défaut, le disque est fermé.
Pour mémoire, “ZI Nord” est d’arrêt général.
- le sémaphore S2 : il assure le cantonnement vers la coulisse Ouest et sera physiquement implanté sur le module. Il peut présenter le sémaphore de Bloc manuel, non franchissable (S, un feu rouge) ou la voie libre (VL, un feu vert). Les manoeuvres se font sous sémaphore fermé et sous la protection du disque D1, fermé également. Par défaut, le sémaphore est fermé.
- Le carré C1 : implanté à droite de la voie principale en sortie Est. Il est déjà installé sur le module. Il peut présenter le carré (C, deux feux rouges), l’autorisation de manoeuvre (M, un feu blanc, en principe clignotant) et la voie libre (VL, un feu vert et oeilleton blanc). Par défaut, C1 est fermé. Les manoeuvres se font sous Blanc allumé et carré C2 fermé, jusqu’au guidon d’arrêt GA1 fermé.
- Le carré C3 : implanté à gauche de la voie d’évitement en sortie Est. Lui aussi est déjà positionné. Par défaut C2 est fermé et peut présenter les mêmes indications que C1.
- Le guidon d’arrêt GA1 : non visible sur le réseau car situé sur le module aveugle sensé représenter une longue distance entre les deux modules, il présente en principe une bande rouge lumineuse pour indiquer la limite de manoeuvre. Il n’est donc allumé que conjointement au blanc de C1 ou C3. Sur le synotique il sera figuré par un feu rouge. Par défaut le GA est ouvert (éteint).
- Le carré C2 : non visible sur le réseau car situé sur le module aveugle, il sera uniquement figuré sur le synoptique. Il est sensé protéger les manoeuvres à l’entrée Est de “ZI Nord”. Par défaut, C2 est fermé et peut présenter le carré ou l’avertissement, la gare étant d’arrêt général.
- Le disque D2 : situé sur le futur module “ZI Est”, où il sera physiquement implanté (en compressant les longueurs), il protégera les manoeuvres dans “ZI Est” des trains venant de la coulisse Est. Il pourra présenter le disque, l’avertissement (si carré C2 fermé) ou la voie libre (si carré C2 est à l’avertissement). Par défaut le disque D2 est fermé.
● L’occupation des voies
La faible surface du réseau et l’absence de gare et grand tronçon cachés ne justifient pas de retrosignalisation d’occupation. Seul le module aveugle d’angle de verra doté d’un voyant d’occupation par mesure de sécurité. La détection se fera par circuit de voie sur toute la longueur de cette courte section.
● Les passages à niveau
Le PN 23 (dans “ZI Nord”) et un éventuel PN22 (dans “ZI Est”) seront matérialisés par des leds rouges clignotantes sur le synoptique. Quatre par PN. Physiquement, ces PN seront équipés de panneaux surmontés de leds CMS rouges clignotantes pré-câblées montées sur les panneaux de signalisation routière. J’y ai pris goût depuis la construction de mon heurtoir Bois-Modelisme avec led CMS violette. D’éventuelles barrières roulantes ou pivotantes non fonctionnelles seront installées en position fermée. C’est la solution la plus économique. Un module sonore sera peut être ajouté.
Le PN23 sera actionné manuellement et le PN22 sans doute par détection de voie.
Le matériel nécessaire
Pour les voyants de répétition sur le synoptique, il me faut :
● Les leds (*)
⊙ 11 leds 3mm rouges (2V 20mA) : 1 D1 + 1 S2 + 2 C1 + 2 C3 + 2 GA1 + 2 C2 + 1 D2 ;
⊙ 5 leds 3mm jaunes (2V 20mA) : 2 D1 + 1 C2 + 2 D2 ;
⊙ 4 leds 3mm vertes (3,2V 20mA) : 1 S2 + 1 C1 + 1C3 + 1 D2 ;
⊙ 5 leds 3mm violettes (3V 20mA, feux de heutoirs) ;
⊙ 14 leds 3mm blanches (répétition des positions d’aiguillage lorsqu’ils seront motorisés avec des moteurs suportant un contact permanent) ;
⊙ 3 leds 3mm blanches clignotantes (3,2V 20mA) : 1 C1 + 1 C3 + 1 témoin occupation voie module aveugle ;
⊙ 8 leds 3mm rouges clignotantes (2V 30mA, feux du synoptique pour 2 PN) ;
⊙ leds bleus pour les incompatibilités (2V 20mA);
⊙ 8 leds CMS rouges clignotantes (2V 20 mA, feux des PN sur les modules) ;
⊙ 10 leds CMS oranges ou jaunes clignotantes (2V 20mA, signalisation routière)
(*) Le jaune est préféré à l’orange pour offir un meilleur contraste avec !es nombreuses leds rouges sur le synoptique
● Les résistances
¤ 100 resistances 467 Homs arrondies à 1 kHoms pour les leds 3mm fixes ou clignotantes ;
●** Les interrupteurs**
Il me faut :
◎ 15 inverseurs bipolaires 2 x on/on pour les signaux visibles et figurés (dont 2 pour C1 et 2 pour C2 qui ont trois trois indications) ainsi que pour les aiguilles ;
◎ 2 interrupteurs bipolaires 2 x on/off pour les PN ;
◎ une dizaine d’interrupteurs 1 x on/off pour les éclairages (bâtiments, lampadaires,…)
● câbles et accessoires
-
Rouleaux de 10m de fil 0,14 en rouge, orange, vert, blanc ou gris, jaune, marron ;
-
Dominos pour les connexions,
-
fer à souder.
-
les différents marquages devraient être réalisés à la Dymo®.
La plupart des composants électroniques devraient être achetés chez Lapierre-Modelisme sous réserve de leur stock.
Il me reste encore quelques jours pour affiner ces réflexions liminaires. J’accueillerais avec plaisir vos suggestions d’améliorations.
Emmanuel
Bonjour Mannu, bonjour a Tous,
Description du projet toujours très détaillée et très complète.
Je suis particuliérement interressé par lecablage automatique du passage à niveau.
Bonne continuation
Jérôme