La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonsoir Pierre et Vincent,
Bonsoir à tous,

J’espère que vous avez passé de belles fêtes de Noël.
De mon côté, le Père Noël à pris du retard car il vient d’Allemagne et il n’avait pas tout en stock,… Donc suspens !
Malgré tout, je ne suis pas rentré les mains vides puisqu’on m’a offert une belle Dremel 3000 avec un kit de 100 accessoires. Belle pièce !

Merci de votre intérêt pour ce fil,
Emmanuel

Un bien beau cadeau Emmanuel !!

tu réalisais déjà des pièces de très belle facture, et bien avec cet outillage tu vas touché la perfections !!! :cheers:

bonne soirée !

Bonsoir Manu :wink:

Superbe cadeau que tu as reçu là, tu vas voir, l’essayer c’est l’adopter et tu ne sauras pratiquement plus t’en passer.

Amicalement,
Vincent

Bonjour Manu
Voilà un bien beau cadeau qui va t’être très utile!
Bonne continuation

Petit bonjour en passant,

juste pour vous dire que j’ai parcouru votre blog ce matin, et qu’il est fort bien réalisé. J’ai encore appris des choses dans ma chasse perpétuelle aux idées.

Au plaisir de vous lire.

Pascal :sleep:

[size=200]Décor : seconde cour pavée dans ZI Nord
[/size]

Épisode 83 - Retour au décor avec la création d’une seconde cour pavée dans ma ZI Nord.

J’ai déjà eu l’occasion de vous expliquer la technique utilisée lors de la réalisation d’une première cour pavée (épisodes 35 & 38) pour mon embranchement du premier plan (Embranchement E3ab sur le plan ci-dessous). Je ne rappellerai donc ici que les principales étapes.


Aujourd’hui, je vais travailler une seconde cour pavée pour l’embranchement E2. La future activité industrielle n’est à ce jour pas encore définie : Il pourrait s’agit d’un ferrailleur indépendant - comme sur le module original “La rue de Suède” de Yann Baude - ou bien de la cour extérieure de l’entrepôt en construction. Un grossiste en matériaux de construction pourrait alors convenir à ces deux embranchements E1 & E2. L’essentiel étant de prévoir une activité qui justifie une grande variété de chargements.

Sur sa face Est, coté accès des véhicules routiers, seront posés une clôture et un portail

Le gabarit

Aucune de mes voies n’est volontairement rectiligne puisque mes embranchements sont en voies flexibles. Je prépare donc un gabarit en carton Canson pour délimiter les contours de cet espace. Cette cour pavée aura une longueur de 40cm pour une largeur variant de 12 à 14 cm. Une fois le gabarit établi, je reporte les côtes sur un Carton-Plume de 10 mm d’épaisseur.


[size=85]Photo 393 : Traçage du gabarit de la seconde cour pavée dans ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Le Carton-Plume est découpé avec un cutter à lame neuve aux bonnes dimensions et est ensuite délicatement pelé sur une face.


[size=85]Photo 394 : Le Carton-Plume est pelé délicatement. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

La gravure

Vous vous sentez d’attaque ? Car il y a plus de 5 000 pavés à se taper !

Pour cette étape j’ai besoin :

  • d’une chute de carton de calendrier de 2 mm d’épaisseur et d’une longueur d’environ 20 cm ;
  • un critérium 0,7 mmHB2 ;
  • une règle métallique plate graduée ;
  • une lampe de bureau avec éclairage blanc froid ;
  • éventuellement une loupe ;
  • et une bonne dose de patience.

Je commence par graver les traits perpendiculaires aux voies de chemin de fer : Un trait tous les 2 mm. La chute de carton de calendrier me sert de guide. Jusque là, tout va bien.

Les zones déjà gravées sont protégées par un simple carton d’emballage pour éviter notamment les traces de doigts ou les points d’appuis de la main.

Puis j’attaque la gravure des lignes transverses. Il faut travailler pavé par pavé puisque chaque rangée est décalée par rapport à la suivante. C’est la partie la plus fastidieuse. Il ne faut pas oublier de reposer la vue régulièrement.


[size=85]Photo 395 : Gravure du Carton-plume pour une seconde cour pavée. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Après quelques heures de travail, on obtient une belle plaque de pavés gravés.

La patine

Si fumer est dangereux pour la santé, les cendre de cigarettes peuvent être recyclées. Bien réduites en poudre, je les utilise comme une terre à décor. Beaucoup moins fine cependant.

Après avoir déposé la plaque sur du papier journal en protection du plan de travail, je dépose ma cendre en petits tas sur la gravure avec une petite cuillère. Ne vous inquiétez pas pour la quantité. Tout le travail se fait à sec.

Avec un pinceau-brosse un peu large (un n°10 par exemple), je brosse délicatement la plaque. La cendre va s’incruster dans les sillons et accrocher à la surface donnant ainsi une teinte grisâtre à la plaque. Il faut alterner les passes horizontales et verticales.


[size=85]Photo 396 : Patine de la cour avec de la cendre de cigarette. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Contrairement à une vraie terre à décor très fine, la cendre s’enlève assez facilement. On peut donc travailler sans crainte. On peut poser la plaque gravée sur sa tranche et tapoter au dos avec le manche du pinceau : La cendre tombe facilement.

[size=85]Photos 397 à 400 : La seconde cour pavée dans la ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Sur certains points j’ajoute un peu de terres à décor “vert-mousse” et “noir-poussière”.

On recommence ainsi jusqu’à obtention de la teinte souhaitée, puis le tout est fixé par un bon voile de vernis mat.

Une après-midi de travail plus tard, je peux maintenant poser la plaque dans son environnement. Elle sera collée plus tard.

Emmanuel

Source : letraindemanu.canalblog.com/archives/2017/12/26/35983982.html

Bonjour André, Xavier, Vincent et Pascal,
Bonjour à tous,

Effectivement, c’est un bien beau cadeau. Mais je compte sur vous pour l’apprivoiser.
Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année.
Emmanuel

[size=200]Un nouvel équipement pour l’atelier[/size]

Épisode 84 - Les fêtes de Noêl sont, pour les modélistes, l’occasion de se voir offrir des objets liés à leur passion. Pour les ferroviphiles, on pense immédiatement et naturellement aux locomotives et aux wagons. Pourtant, le modélisme ferroviaire ne se limite pas aux seuls matériels roulants. C’est dans cet esprit que mon gendre m’a fait la surprise de m’offrir un outil incontournable pour l’atelier.

C’est un rituel : dès le 25 décembre, les modélistes ferroviares sont heureux de présenter à leur communauté les cadeaux reçus. Il s’agit pour la grande majorité d’entre eux de locomotives convoitées et de wagons espérés. Pour autant, c’est un peu oublier que le modélisme c’est en fait et surtout tout le reste. L’atelier, même s’il est moins exposé sur les réseaux sociaux - à tort -, n’en reste pas moins un espace fondamental. Peintures et pinceaux, petits outillages,… sont souvent des acquisions onéreuses et pourtant indispensables.

Une Dremel 3000-15 pour l’atelier

Marque déposée, “Dremel” désigne usuellement un outils électro-portatif mutifonctions. Avec ses différents accessoires, il permet de couper, sculpter, graver, défoncer, meuler, polir, affuter et nettoyer. C’est donc un appareil polyvalent, ergonomique et compact.

Le modèle 3000 a une puissance de 130 W et une vitesse variable (5 pas) de 10 000 à 33 000 tr/mn.


[size=85]Photo 402 : La Dremel 3000-15 pour l’atelier. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Livré dans une sacoche de rangement l’appareil est fourni avec quinze accessoires de base.

Un kit de 100 accessoires

De nombreux accessoires sont proposés par la marque, individuellement ou en kits spécialisés ou polyvalents. Il convient d’acquérir au moins un kit de base puisque la plupart des accessoires ont une durée de vie limitée par leur usure normale.

Pour ma part, c’est un kit polyvalent de 100 pièces qui m’a été offert avec l’appareil.


[size=85]Photo 403 : Kit de 100 accessoires pour la Dremel 3000. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Il va maintenant me falloir apprendre à apprivoiser ce nouvel outillage pour profiter pleinement de tout son potentiel. Que mes lecteurs n’hésitent à partager leurs conseils.

Voilà en tout cas un bien joli cadeau de Noël. Et pour le coup, c’est une vraie surprise ! Merci à mon gendre pour cet excellente idée.

Emmanuel

Source : letraindemanu.canalblog.com/archives/2017/12/27/35992108.html

Bonsoir,

un parcours sans faute et excellente prestation de pavage. Quelle patience, quel courage… Pour ma part, j’ai choisi la facilité et les textures “redutex”.

Comptez-vous noyer également les voies dans les pavés ?

Bien cordialement

Pascal :sleep:

Bonsoir Pascal,

Merci pour ton appréciation sur les pavés. Ce n’est qu’une technique parmi de nombreuses autres exposées sur les forums. Son avantage primordiale est sa facilité de mise en oeuvre et son coût dérisoire pour un résultat honorable. Surtout que le décor environnant n’est pas encore en place (végétation, …).

Les voies noyées me tenteraient bien, mais la problématique est le rail central : Comment lui assurer une continuité physique, électrique et surtout esthétique ? Si certains ont des suggestions…

Par ailleurs, je suis favorable au tutoiement, c’est plus convivial.
Merci de ton intérêt.
Je te souhaite de joyeuses fêtes de fin d’années.

Emmanuel

Bonsoir Manu,

Bien du plaisir avec ta nouvelle Dremel.
Tu verras c’est un outil qui devient vite indispensable.

[size=200]Halte à la désinformation : les passages à niveaux français ne sont pas dangereux ![/size]

Episode 86 - Depuis le drame survenu à Millas, les réseaux sociaux sont inondés de publications plus ou moins farfelues laissant croire que les passages à niveau français sont d’une extrême dangerosité. C’est une tromperie majeure, car c’est oublier que 98% des accidents survenus sur ces points sensibles sont dûs à l’imprudence ou aux infractions commises par les automobilistes.

Cet billet d’opjnion a été publié dans le forum « le bistrot de la gare »

**[size=150]Je vous souhaite à tous une très belle année 2018.

Puisse-t-elle vous apporter joies familiales et réussites professionnelles.
Et plein de projets modélistes.[/size]**

Bonjour Vincent,

J’espère que tu as passé d’agreables fêtes.
Je te souhaite une très belle année 2018, pleine de tonus, de joies et de réussites.
Emmanuel

Re… Bonne année Manu ! :slight_smile:
Serais-tu devenu insomniaque ??? :lol!:
…Ou un lève-tôt ?

Bonne journée et fais gaffe aux heures sup… :laughing:

bonjour Pierre,

Effectivement, toujours beaucoup de soucis coté horaires et qualité de sommeil… Ça fait des années que ça dure.

[size=200]Bilan d’étape en ce début d’année
[/size]

Épisode 87 - Le nouvel an, c’est généralement l’heure du bilan et des bonnes résolutions. Bonne occasion donc pour ce second bilan d’étape.

Voilà neuf mois que les travaux ont débuté et que le blog « letraindemanu » a été lancé. Et les résultats, tant en termes d’avancée des travaux que d’audiences, sont réellement encourageants.

Le module : côté technique

Le module « ZI Nord », nom définitif de cette revisitation de «* La rue de Suède* » de Yann Baude , est installé dans une pièce dédiée sur son piètement et est quasiment opérationnel. Il ne lui manquent plus que sa coulisse rabattable gauche et son module d’extension droit pour être totalement fonctionnel et permettre une véritable exploitation.


[size=85]Photo 410 : La BR80 en tête d’un train de desserte vers le faisceau d’échange. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

D’un point de vue technique, il me reste aussi à construire le tableau de commande et de contrôle, motoriser quelques aiguilles et installer le sémaphore de sortie Ouest.

● **Les objectifs 2018
**
Je m’étais fixé une période de un an pour avoir un premier module exploitable. Ce sont bien sûr les contraintes budgétaires qui dictent les délais des travaux, mais j’espère tout de même pouvoir terminer les coulisses d’ici à fin mars prochain. Ainsi peut-être serais-je à même de lancer la construction du second module dès le second semestre.

Le module : côté décor

Côté décor, il me reste encore beaucoup de travail avec la construction de bâtiments, la mise en place de la végétation, le peuplement de la zone industrielle, l’installation des éclairages extérieurs, l’implantation des clôtures, l’aménagement du passage à niveau,…


[size=85]Photo 411 : Vue aérienne de la sortie Est de ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Les objectifs 2018

Par nature, un décor n’est jamais terminé et est en constante évolution. Toutefois, j’espère pouvoir bâtir la plupart des bâtiments raccordés aux embranchements et commencer à leur donner un peu de vie.

Le parc roulant

Après seulement neuf mois, la CIC compte déjà deux locomotives à vapeur, dix-huit wagons et une voiture. C’est bien plus que je ne l’espérais pour cette première année de relance. Ceci n’a été possible que grâce aux dons. Je remercie ici à nouveau mes généreux contributeurs.

Le parc tracé est en cours de patine.

Les objectifs 2018

Sauf opportunité aux rayons occasions, il n’est pas prévu d’acquérir une nouvelle locomotive cette année. Faute de crédit suffisant. En revanche, l’idée d’améliorer la BR80 offerte par Pierre en 2017 fait son chemin. Si sa taille le permet - rien n’est moins sur - peut-être pourrait-elle se voir dotée d’un décodeur sonore pour remplacer son électronique Delta d’origine ?


[size=85]Photo 412 : la 050 TA é" SNCF et la BR80 se croisent dans ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

L’intégralité du parc tracté passera à l’atelier peinture afin d’être patiné.

Les réseaux sociaux

Le blog et la page Facebook associée ont su fidéliser un lectorat en augmentation constante.

Ainsi le blog a-t-il reçu la visite de 19849 internautes pour un total de 32957 pages lues sur les 9 premiers mois d’existence.

Le récent article sur les passages à niveau a suscité beaucoup d’intérêt et a été partagé plus de 2100 fois sur facebook, preuve que les articles plus généralistes retiennent votre attention.

Les objectifs 2018

Poursuivre les publications spécifiques au réseau, appréciées pour leur rédaction didactique, et enrichir l’éditorial en étoffant la rubrique “actualités”.

Concernant les réseaux sociaux, il faut également citer les deux forums auxquels je contribue : Le fil ouvert sur le forum LR Presse a ainsi été visité 30600 fois, et celui ouvert sur le forum 3rails a attiré 10700 modélistes. Les échanges et commentaires sont plus nombreux sur les forums que sur le blog, ce qui est normal puisque c’est le principe même des forums.

réseaux sociaux 01.jpg
[size=85]Photo 413 : réseaux sociaux, image d’illustration. Source : internet[/size]

En neuf mois, les réseaux sociaux ont donc suscité 74257 visites.

Merci de votre intérêt et de votre fidélité sur ces pages.

A tous, je vous renouvelle tous mes voeux de bonheur pour cette nouvelle année qui débute. Puisse-t-elle vous apporter joies familiales et réussites dans vos projets.

Emmanuel

Bonsoir Emmanuel et encore merci pour tes voeux également.
Les fêtes se sont passées tranquillement et de manière agréable en compagnie de ma mère.
J’espère que tu as passé de bonnes fêtes également.

Woaw, vraiment impressionnant la fréquentation de ton blog et tes posts, mais amplement mérité !
Ton travail et ton blog sont un véritable travail de pro et ce n’est que juste retour.

Amicalement,
Vincent

[size=200]Bien bricoler en toute sécurité[/size]

**Épisode 88 - Dans sa pratique quotidienne, le modéliste ferroviaire est amené à utiliser des appareils dangereux et des produits nocifs. Il est donc pertinent de prévenir les risques et rappeler les règles de sécurité et de bonnes procédures pour s’adonner à ce loisir en toute quiétude. **

Avec 4,5 millions de recours aux urgences, 500 000 hospitalisations et 20 000 décès par an [1], l’accident de la vie courante est un enjeu majeur de Santé publique. Parmi ces chiffres inquiétants, un site de prévention dénombre 300 000 accidents pour la seule activité de bricolage et jardinage [2]. Et comme dans la majorité des accidents, le facteur humain est prépondérant.

letraindemanu (414) regles de securite bricolage.jpg
[size=85]Photo 414 : règles de sécurité pour le bricolage. Source : internet, Brady.co.uk[/size]

Le modélisme ferroviaire, avec ses outils dangereux et ses produits nocifs, n’échappe pas à ces risques qu’il convient de rappeler. Et pas seulement que pour les débutants, puisqu’une étude déjà ancienne de l’Institut de veille sanitaire pointe la tranche d’âge 25/44 ans comme principale victime [3].

1. Prévention individuelle

Être dans de bonnes conditions psychiques

●** Pas de bricolage après avoir consommé de l’alcool**. Cela peut paraitre évident, mais c’est nécessaire. On oublie donc la séance de travail le dimanche après un bon déjeuner familial bien arrosé. Exit également la petite mousse rafraîchissante pendant une pause meridienne. On réserve ce temps de convivialité quand tout est fini, l’outillage rangé et la pièce nettoyée pour admirer l’avancée des travaux.

Pas de bricolage sous certains traitements médicaux. Beaucoup de médicaments entrainent des troubles de la vigilance. Et pas que des traitements psychotropes (anxiolytiques, anti-dépresseurs,…) ! Des médicaments cardio-vasculaires, neurologiques… peuvent influencer la concentration et les reflexes. Ils sont généralement signalés par des pictogrammes sur leur emballage.

Tous les patients sous antiagrégants plaquettaires (aspirine, Plavix®, …) ou anticoagulants saignent facilement et plus longtemps et cicatrisent plus difficilement. Sous ces traitements, on fait donc preuve de plus de vigilance. On met également à jour sa vaccination anti-tétanique. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin, pharmacien ou infirmière.

Pas de bricolage de mauvaise humeur. Il faut être serein. Pas de séance donc après une engueulade avec un parent, une prise de tête avec Chéri-chéri, ou après avoir ouvert le dernier courrier de rappel des impôts et ses 10% d’augmentation. La moindre contrariété durant la séance risque de tourner à la catastrophe : accident physique mais aussi ratage artistique.

Des vêtements adaptés.

L’idéal, c’est la salopette dédiée. On privilégie les manches courtes et on évite les vêtements trop amples qui risquent de s’accrocher ou ceux trop serrés qui gêneront les mouvements. On préfère des vêtements en coton plutôt que synthétiques moins vulnérables aux produits chimiques et au feu.

●** Les chaussures doivent être confortables**, de préférence renforcées à leur extrémité (chaussures dites de sécurité). Et surtout anti-dérapantes. Chaussure de sécurité n’est plus synonyme de grosse godasse de chantier. On trouve des basckets renforcées très adaptées à notre pratique.


[size=85]Photo 415 : équipements individuels de sécurité. Source : Internet, Askabox.fr[/size]

Les cheveux longs, c’est beau. Mais ça peut présenter non seulement une gêne mais surtout un vrai risque, notamment avec les outils motorisés. Les cheveux longs sont donc attachés. L’idéal est même de les couvrir d’une charlotte.

On retire également ses bijoux. Non seulement ils peuvent gêner les mouvements mais en plus ils ne font pas bon ménage avec nos produits chimiques et nos contorsions (montres, bracelets, bagues et colliers). Les grosses boucles d’oreilles sont proscrites.

Indispensables lunettes

Les yeux sont précieux et fragiles. Il ne faut pas hésiter à investir dans des lunettes de protection de qualité. C’est un investissement durable et primordial. Il faut protéger les yeux des éclats et corps etrangers (travaux sur les bois, métaux et plastiques), les préserver de toutes projections (solvants, décapants, …) ainsi que des nombreuses poussières (sciage, ponçage, …). Leur taille doit permettre le port d’éventuelles lunettes correctrices.

Les lunettes correctrices ne sont en aucun cas des protections suffisantes.

Voies respiratoires

Le port d’un masque anti-poussière est nécessaire pour toutes les opérations génératrices de particules fines : sciage et ponçage en particulier. Méfiez-vous des outils électriques sur lesquels on peut brancher le tuyau d’aspirateur. Non seulement cela ne protège pas à 100% des particules, mais surtout ils peuvent être une gêne dans le maniement de l’appareil. C’est le cas de la scie sauteuse notamment. Dangereux.

●** Il faut également protéger les voies aériennes** de la toxicité de nombreux produits volatiles. Les inhalations nocives peuvent conduire à des réactions allergiques voire des troubles neuro-musculaires. Cela est d’autant plus important que le temps d’exposition est long et l’atelier mal ventilé.

Tous les masques ont une durée de vie limitée.

Les mains

●** Il existe toute une panoplie de gants protecteurs** pour protéger nos mains des risques d’abrasions, d’entailles, de corps étrangers et de brûlures. En modélisme ferroviaire, les risques majeurs sont les entailles parfois profondes jusqu’aux tendons qui sont des urgences chirurgicales (scies diverses, cutter,…) et les corps étrangers (échardes, éclats,…).

2. Le bruit

Le bruit est à la fois un risque pour votre audition mais aussi une source de conflit avec le voisinage.

Protégez vos tympans avec des bouchons lors de l’utilisation d’appareillages bruyants. Le risque auditif est largement sous-estimé par les utilisateurs.

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[size=85]Photo 416 : Échelle des bruits. Source : internet[/size]

Pensez à respecter la tranquilité de votre entourage en bricolant à des heures décentes. En cas de gros oeuvre sur une journée, un petit mot aimable à l’attention de vos voisins évite souvent des conflits.

Si le “tapage” nocturne est réprimé, les “bruits de comportements” diurnes le sont tout autant. Ainsi, l’article R 1334-31 du Code de la santé publique stipule : « Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé, qu’une personne en soit elle-même à l’origine ou que ce soit par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un animal placé sous sa responsabilité.» [4]

3. Prévention des lieux.

Rangements

Aucun enfant ne doit pénétrer dans l’atelier sans la surveillance d’une personne expérimentée. Pour nos plus jeunes, plus l’apprentissage de la prévention est précoce, plus il est durable. Et le meilleur apprentissage, c’est le bon exemple donné par les adultes. Pour ce qui est du maniement des objets sensibles, il convient de s’adapter à la maturité, à la curiosité et la dextérité de l’enfant. Chacun évolue à son rythme.

Bien-sûr Medor et Tigrou sont interdits de séjour dans l’atelier ! D’autant plus qu’eux ne portent aucune protection.

Tous les produits dangereux sont rangés en hauteur, hors de portée des enfants. Si besoin le placard est muni d’un verrouillage.

Les produits inflammables sont de préférence rangés dans une armoire ou une cantine métallique dédiée qui retardera un éventuel départ de feu. Fermée à clef, elle évitera des mains inexpérimentées.

Les outils électroportatifs sont rangés dans leur boite d’origine avec leur notice et leur accès est sécurisé. On ne laisse jamais un outil électroportatif inutilisé branché sur la prise secteur. Exit la prise multiple avec interrupteur ! C’est le meilleur moyen pour oublier de déconnecter l’appareil et le laisser sous tension.

Plan de travail

La pièce est suffisamment éclairée et ventilée.

Le plan de travail est dégagé, propre et surtout stable. On préfère un établi fixe ou portatif aux tréteaux qui permet une meilleure préhension des matériaux travaillés et supporte la charge vibratoire des outils. Si on a besoin de tréteaux, on choisit un modèle de qualité avec pieds antidérapants. D’expérience, des tréteaux standards ripent trop facilement et leur système de blocage n’est pas assez résistant. C’est dangereux !

On protège son dos en privilégiant la position assise ou debout. Une bonne planification des travaux évite des contorsions inutiles et fatigantes.

L’installation électrique prévoit suffisamment de prises de courant pour limiter au maximum l’emploi des rallonges sources de chutes. De préférence, l’atelier dispose de son propre disjoncteur.

●** Le sol est sec et rien ne traine**. Trébucher avec la scie sauteuse c’est dangereux. Avec la perceuse aussi d’ailleurs.

Élimination des déchets

Recyclage interne. En modélisme ferroviaire, on récupère beaucoup, que ce soit des objets de la vie courante ou des rebuts de nos travaux. Prévoyez une zone de stockage propre et sèche pour conserver vos objets en séparant les produits inflammables des materiaux combustibles (bois, cartons, plastiques).

Une poubelle spécifique est prévue pour vos déchets techniques et rangée hors de portée de enfants. Profitons-en pour adopter une pratique éco-responsable : on trie ses déchets et on élimine les produits chimiques par des circuits adaptés. La plupart des communes ou agglomérations sont équipées de déchetterie.

4. Risque incendie

Le modélisme est une pratique à risque d’incendie élevé. La structure en bois du réseau est par nature une matière inflammable. Ce risque est accentué par un décor constitué de produits synthétiques (flocages, maquettes,…) et de produits dérivés du bois (carton).


[size=85]Photo 417 : sécurité incendie, pictogramme. Source : internet[/size]

Par ailleurs, la pièce qui accueille le réseau est souvent un grenier ou une cave avec des matériaux d’isolation à proximité immédiate. En cave, le réseau est parfois à proximité de gaines techniques ou d’appareillages sources de chaleur qu’il convient d’isoler. En étage, le réseau doit être espacé d’un éventuel conduit de cheminée, plus encore s’il s’agit d’un foyer ouvert.

Les incendies de produits à base de polystyrène ou assimilés (Depron, carton plume, isolants thermiques,…) sont particulièrement redoutables de nocivité.

La présence de transformateurs, de moteurs (y compris en très basse tension du réseau modèle !), d’outillages électriques (attention au fer à souder !) et de produits chimiques sont des facteurs de risques (moteur d’aiguille en surchauffe par exemple) qui doivent être anticipés et apprivoisés.

Il est donc prudent d’équiper votre atelier d’un extincteur. Pour un petit réseau dans une chambre d’ado, un 2kg en poudre ABC suffit. Pour un réseau dans une pièce dédiée (grenier en particulier), équipez-vous d’un 6kg.

On ne fume pas dans l’atelier

5. Éventuellement soigner

● Compte-tenu des risques, l’atelier est doté d’un kit de premiers soins pour faire face à une blessure : pansement et désinfectant (plaie simple), compresses stériles et bandages (plaie plus grave ou brûlure), pansement compressif (plaie très hémorragique), pince à échardes (corps étranger), flacon de sérum physiologique (rince-oeil), …

**6. La prévention est avant tout une philosophie de vie **: les dangers s’évaluent et les risques se maitrisent pour toute activité de loisir. Le modélisme ferroviaire compris. L’adhésion à un club ou une association est une option pleine d’intérêt. Outre la convivialité, le plaisir du partage et l’apprentissage artistique, c’est un excellent lieu de formation aux bonnes pratiques de sécurité.

Après ce tour d’horizon généraliste, je reviendrai plus en détails sur certains outils dans un prochain billet.

Emmanuel

*[size=85]Sources :

[1] Ministère des Solidarités et de la Santé, chiffres clés mis à jour le 11 décembre 2015

[2] Site " comportement qui sauvent ", rubrique l’ "accident de bricolage "

[3] Enquête de 2000, Institut national de veille sanitaire, site du Minis tère des Solidarités et de la Santé

[4] Source Légifrance [/size]*

[size=200]Livraison du colis Modellbahnshop-Lippe[/size]
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Épisode 89 - Le Père Noël a enfin livré son colis en provenance d’Allemagne. Deux nouveaux wagons, trois bâtiments et des accessoires de décor ont été livrés hier à la compagnie.**

Si la Dremel (épisode 84) était offerte par mon gendre, les autres cadeaux de la famille ont été commandés en Allemagne chez Modellbahnshop-Lippe (MSL dans la suite du texte). Une partie des articles n’étant pas en stock chez ce distributeur au moment de la commande (clairement indiqué par des pastilles jaunes) passée le 17 décembre, il aura donc fallu attendre une dizaine de jours, délai annoncé, pour finalement réceptionner le colis le 4 janvier.


[size=85]Photo 418 : le colis Modellbahnshop-Lippe. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Comme pour la commande de mes rails en avril (épisode 8), le colis était très soigné et la livraison par DHL n’a pas posé de soucis particulier.
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Wishlist MSL : Satisfaction garantie**

A l’instar de ce qui se fait depuis longtemps pour les mariages, la « wishlist », liste de souhaits en français, vous garantit des cadeaux qui font forcément plaisir et surtout sans risque de bourde de la part de votre bienfaiteur. Et pour cause ! C’est vous-même qui pré-sélectionnez les articles.

Nos proches ne sont pas nécessairement des spécialistes de la chose ferroviaire et parfois moins encore au fait du cahier des charges techniques de notre réseau. Hormis l’échelle de réduction visible à l’oeil d’un profane, nos choix d’époque, de système de traction, de type et dimensions de bâtiments, etc…ne leur sont pas forcement bien connus.

Bien-sûr, pour établir vos wishlists chez MSL - vous pouvez en créer plusieurs - il vous faut créer un compte client. Cela implique qu’un de vos proches dispose de votre login pour accéder à votre compte. Personnellement, j’avais établi cinq wishlist thématiques (locomotives, wagons, voitures, bâtiment/environnement et personnages/véhicules) avec au total 129 références avec une très large plage de prix. Car il faut que chacun se sente à l’aise sur son budget et puisse s’impliquer dans la personnalisation du cadeau.

Avec ce système, quelle que soit la valeur du cadeau, celui qui offre est à 100% garanti de vous faire plaisir. C’est appréciable pour tous.
**
Deux nouveaux wagons**

Deux nouveaux wagons viennent ainsi compléter le parc roulant. Le premier (Marklin 44610) est un wagon à ballast type Talbot de la DB AG (V), le second (Marklin 4431) est un tombereau El-u 061de la DB avec chargement de charbon (IV). Ces deux wagons sont de la gamme “Marklin Start-up”. Comme tous les wagons de la CIC, ils passeront à l’atelier peinture pour y recevoir une patine. Puis ils seront directement affectés au service interne de la compagnie, le premier pour l’entretien des voies, le second pour approvisionner le futur dépôt (Photos 419 et 420 ci-dessous).

letraindemanu (419) wagon a ballast Marklin 44610.jpg

ldtraindemanu (420) wagon tombereau El-u 061 marklin 4431.jpg

Trois nouveaux bâtiments

Cette année, le Père Noël est aussi bâtisseur puisqu’un bâtiment industriel, un hangar à marchandises et une lampisterie ont ainsi été offerts à la compagnie.

Le premier (Faller 120152) est un bâtiment technique avec quai et grue de chargement. Bien que le choix ne soit pas définitif, il est probable qu’il soit installé au droit de la voie embranchée E3a, embranchement d’un distributeur de produits énergétiques, au premier plan coté Est (produits pétroliers, charbon, gaz et bois de chauffage).

letraindemanu (422) hangar a marchandises faller 120154.jpg

Le second (Faller 120154) est un hangar à marchandises en briques et bois, de taille plus modeste et plus ancien également. Il devrait être implanté sur l’embranchement E2, au premier plan coté Ouest. La thématique des embranchements E1 et E2 est toujours en cours de reflexion, même si l’idée d’un grossiste en materiaux de construction aurait ma préférence du fait de la grande variété des chargements et donc de wagons qui pourraient transiter (photos 421 et 422 ci-dessous).

Si ces deux premières maquettes sont de Faller, une valeur sûre, la troisième est de Joswood, marque bénéficiant d’avis favorables sur les forums, mais qui m’est inconnue dans la pratique. Ce sont des maquettes en laser-cut. Il s’agit de la référence 19007, initialement une lampisterie. Mais je suppose qu’on peut l’envisager à une autres destination. Ce sera donc pour moi l’occasion de découvrir cette marque et de vous faire part de ce retour d’expérience.

Des accessoires de décor

Une adorable charrette de marque Preiser (28084) avec caisses de chargement et deux manutentionnaires va pouvoir agrémenter l’une des cours de la zone industrielle, un chargement de pommes de terres (Modelbahn Engl 313) permettra de diversifier les transports de mon Omm 52, ainsi que des troncs d’arbres (Faller 180925). Un flacon de colle Faller pour maquettes plastiques complète opportunément ce beau colis de Noël.

Je remercie mes proches, mon épouse et mes enfants, pour ces choix pertinents qui vont permettre de poursuivre l’urbanisation et la décoration de la ZI Nord. Tout cela annonce de prochaines longues séances de constructions et de peinture.

Emmanuel

[size=85]Cet article ne revêt aucun caractère publicitaire et est rédigé en toute indépendance éditoriale. Les informations et tarifs portés à la connaissance des lecteurs sont sous toutes réserves. [/size]

**[size=200]Soignez la présentation : le module “ZI nord[/size]” enfin baptisé !
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Épisode 91 - Après neuf mois de travaux, le premier module est enfin baptisé. A cette occasion, on soigne la présentation.

Après neuf mois de travaux, ma “Rue de Suède” n’a plus beaucoup de ressemblance avec l’œuvre originale de Yann Baude hormis le plan des voies. Et encore ! Avec 50cm de plus, toutes les voies s’en trouvent rallongées, l’embranchement du premier plan est dédoublé, un quai en îlot trône au centre de “ma zone”, le fond de décor est peint au lieu d’être photographié, les bâtiments ne se ressemblent pas, ma signalisation est plus complexe,… Bref, mon module devient une œuvre à part entière, une œuvre originale, avec sa personnalité, ses qualités et ses défauts aussi. Il était donc grand temps de symboliser cette forme d’indépendance et de personnaliser l’ouvrage en baptisant officiellement le module.


[size=85]Photo 425 : Les lettres du titrage avant peinture. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

" Z.I. Nord " sera donc le nom définitif de ce module qui s’annonce comme le plus abouti de mes réseaux en vingt-six ans de modélisme ferroviaire.

Et parce que le contenant vaut autant que le contenu, si ce n’est plus, il était nécessaire de soigner la présentation. Pour soi déjà, puisque nous sommes le premier spectateur de notre propre réseau au quotidien ! Pour la famille et les amis aussi. Pour que notre “petit monde imaginaire” s’intègre au nid familial, attire le regard de l’épouse, des enfants et des amis et suggère l’envie de partager. Qu’il soit temporaire chez Manon, escamotable chez Pierre, en étagère chez Vince ou en modules chez Manu, notre réseau doit être beau !




[size=85]Photos 426 à 428 : Le module ZI Nord enfin baptisé. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Dès le début donc, la façade du module a été considérée comme un élément de décor à part entière, pour guider le regard. Avec le nom “de l’œuvre” inscrit sur le bandeau supérieur pour immédiatement plonger le spectateur dans l’ambiance. Un petit bonus pour moins de quinze euros, dont trois euros de lettres.

Il s’agit de lettres prédécoupées vendues en différentes tailles et plusieurs polices chez Truffaut, découpées dans une sorte de carton-bois et peintes en “gris pierre” avec une bombe de la gamme “Do It” de chez Marabu (la même gamme que pour les boiseries de ma façade d’usine) trouvé chez le même fournisseur. Épaisses de 5mm, elles passent tout juste entre la façade et le Polyglass. Collés à la colle cyanoacrylate, ces éléments forment un titrage du plus bel effet.

Le sigle de la compagnie “CIC” et l’année “1960” compléteront prochainement ce titrage.

Il est temps de retourner à l’atelier pour la suite des travaux. Pas moins de dix wagons sont en attente de patine et quatre bâtiments sont en cours de construction. 2018 s’annonce sous de belles perspectives !

Emmanuel