La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonjour Pascal,

Merci pour ton appréciation encourageante, mais il faut rester sage. Je ne suis qu’un débutant dans cet art difficile de l’illusionnisme. Néanmoins, c’est un début encourageant.
Il est vrai qu’on y prend vite goût. S’en est presque addictif, même si pour le coup on peut en consommer sans aucune modération. Moralité, tout mon parc va passer à la casserole !
Car je ne me verrai plus faire circuler des wagons “tous neufs sortis de leur boite”. Y’A pas photo. Sauf peut-être pour une rame historique qui pourrait justifier d’être rutilante. Mais une telle rame dans ma petite ZI, peu de chance.
Merci de ton intérêt pour ce sujet
Manu

Bonjour Fred,
“Très doué” faut le dire vite, car je suis loin d’atteindre la perfection de certains dans ce domaine. C’est une pratique que je découvre, ou plutôt pour laquelle j’ose enfin me lancer. Dire que je suis passé à coté pendant tant d’années ! Mais je ne regrette absolument pas d’avoir franchi le pas. C’est vraiment un boulot agréable et idéal pour des petites séances de travail au coin du feu (ou à coté du radiateur au choix) que l’on peut faire sur le coin d’une table sans avoir à s’isoler dans la pièce du réseau. Je ne peux que t’inviter à t’y essayer sur un vieux wagon d’occasion. Car en plus, il ne faut pas un atelier peinture démentiel pour débuter : quelques tubes d’acrylique bien choisis, un peu de terre à décor, quelques pinceaux,… et hop le tour est joué.
merci de ta visite encourageante.
Manu

Salut Vincent,

Disons que çà commence à y ressembler un peu. Mais je commence à mieux appréhender les couleurs, les dosages et les méthodes d’application. Petit à petit l’oiseau fait son nid.
merci de tes amicales visites
Manu

Bonsoir Philippe,

C’est exactement ce que je me suis dit de 1975 à 2000… mais en réalité, c’est beaucoup plus facile qu’il n’y parait, même si bien sûr mes premières patines sont perfectibles.
Surtout n’hésite pas à sauter le pas sur un vieux wagon d’occasion ! Avec seulement quelques tubes d’acrylique, un peu de terres à décor et quelques pinceaux, on arrive déjà à un résultat sympathique. Il faut juste avoir à l’esprit de travailler avec des lavis (peintures très très diluées) que tu passes en couches successives. C’est le nombre de passes qui va accentuer les effets. Tu remarqueras par ailleurs que ces premiers essais ont été réalisés sur de wagons à parois métalliques et non en bois. C’est plus simple pour un débutant comme moi.
Franchement, tu devrais sauter le pas avec un vieux wagon d’occasion. Tu verras, on y arrive assez vite et on y prend goût !
Merci pour tes appréciations encourageantes.
Manu

Bonjour Jérôme,

Surprenante appréhension de la part d’un modéliste qui nous a pourtant démontré son savoir-faire. Sans doute les wagons en I sont plus chers, ce qui explique sans doute cette crainte. Ceci dit, rien ne t’empêche de t’exercer sur un ou deux vieux wagons ho d’occasion pour te faire la main. Connaissant ton talent, tu devrais vite devenir accro ! D’autant qu’un wagon I doit être plus facile à travailler dans le détail.
Je ne peux que t’y encourager, d’autant qu’avec des acryliques très diluées tu as de la marge pour rectifier éventuellement.
je suis sûr qu’un de tes wagons en I patiné cà aurait vraiment de la gueule.
Merci pour tes visites amicales
Manu

[size=200]Bientôt une seconde machine pour la CIC ?[/size]
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Épisode 74 - Alors que la CIC vient de passer commande de huit nouveaux wagons, on apprend que la jeune compagnie pourrait recevoir prochainement une seconde locomotive.**

De notre correspondant local

Dans notre édition du 10 novembre (voir épisode 71), nous nous faisions l’écho de l’acquisition de huit nouveaux wagons par la dynamique compagnie installée en région parisienne. De source confidentielle, nous avons appris cette nuit que cette toute jeune entreprise ferroviaire s’apprêterait également à recevoir une seconde machine.

Solidarités entre compagnies

Suite au reportage et sensible à la démarche de la CIC, le président d’une compagnie étrangère, célèbre pour son réseau montagnard d’une exceptionnelle qualité, a souhaité apporter son soutien en offrant l’une de ces anciennes machines.

" Je ne savais pas si la CIC était attachée spécifiquement à du matériel français ou si elle envisageait de s’ouvrir aux matériels d’autres pays pour ses futures acquisitions. Mais notre réseau dispose d’une petite locomotive allemande BR80 déjà ancienne que je compte remplacer par un modèle identique avec une motorisation et une électronique plus récente. J’ai donc pensé que la BR80, machine de manoeuvres par destination, pourrait mener une seconde vie sur le réseau de la CIC pour étoffer son parc traction " déclare, sous couvert d’anonymat, le président de la généreuse compagnie.


[size=85]Photo 355 - Couverture fictive de la revue (bien réelle) “Objectif Rail” proposée par un contributeur du forum LR.[/size]

Joint par téléphone par notre rédaction, Manu93, président de la CIC, s’est réjouis en ces terme de cette offre. " La démarche de la CIC - compagnie ferrofiaire fictive NDLR - a retenu l’attention des lecteurs, comme en témoigne la fidélité croissante des lectorats tant sur le blog que sur les forums et réseaux sociaux. Notre compagnie dispose d’une faible capacité d’auto-financement et il n’est pas facile de dégager des lignes budgétaires pour l’acquisition des matériels roulants. Le soutien des autres compagnies nous est donc d’une aide précieuse. Je tiens d’ailleurs à souligner l’exceptionnelle solidarité qui prévaut sur le forum 3 Rails d’où émanent tous nos généreux donateurs et contributeurs ".

Et le président de la CIC de poursuivre : " Les ateliers de peinture de la CIC tournent à plein régime pour reconfigurer les wagons offerts par Olivier, un autre donateur, début octobre, en vue de constituer la rame de service de la compagnie : citernes de carburant, tombereaux de sable et de charbon et wagons ateliers. La BR80, avec son électronique Delta, pourrait parfaitement convenir à la traction de cette rame en devenir. Je tiens une fois de plus à remercier chaleureusement notre généreux donateur ".

La locomotive devrait être expédiée de l’étranger prochainement. Nous espérons pouvoir interviewer ce contributeur à l 'occasion de cette prochaine livraison.

J.E.N.B. (avec agences locales)

Bonsoir
Je constate que je deviens accro à ce post.
Dès qu’il y a du neuf, je m’y précipite.
C’est grave docteur ?
En tout cas, c’est beau.

Vincent

Bonsoir Manu :wink:

Bravo à la CIC pour son développement et félicitations au généreux donateur qui se soucie du développement de cette petite compagnie très intéressante.
Je crois en effet que cette BR80 viendra efficacement renforcer le parc traction.
Vivement que cette machine arrive ! Elle aurait transité lors de son périple depuis son pays d’origine par la Romandie que je n’en serais guère étonné.

Très bon week-end à toi,
Vincent

Bonsoir Vincent
C’est une adiction sans risque, rassure toi.
Merci de ton intérêt pour ce fil.
A+
Manu

Contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas un expert de la peinture… Je me fais conseiller et aider par les membres du club ATCAR !

En fait j’ai toujours voulu conserver a l’état d’origine avec les boîtes et dans un Etat parfait tous mes trains.
Je me suis fait violence pour réaliser mon ballastre car il fallait mettre de la colle et “salir” les coupons de rails !
C’est grave docteur ?

Bon ceci etant je vais prendre un moment pour me lancer . J’ai d’ailleurs une idée . Je vais modifier un wagon couvert en wagon d’entretien des caténaires qui me servira de base d’exercice et d’outil pour vérifier et aligner mes caténaires .
Une remarque , je ne parle jamais de prix mais du plaisir à partager avec les amis dans la passion des trains

Bon dimanche
Jerome

Bonjour,

Je suis un peu de ton avis Jérôme concernant l’état de conservation de mes trains.
Mais… quand j’observe le rouge pétant des bogies “pur plastique” de la BR042, il me vient parfois une envie de les salir.
Les salir des façon réversible est-ce possible ?

Une peinture à l’eau comme celle que l’on donne à nos petits gosses pour dessiner serait-elle lavable en cas de besoin ?
Je crois que je vais essayer sur un support pas trop dommage.

Bon dimanche.

Bonjour
Je me mêle du débat sur la patine.
Pour la patine des matériels, j’ai longtemps hésité et j’ai pris une position simple :

  • matériel coûteux ou absolument impeccable même d’occasion, je laisse d’origine.
  • locos abimées achetées d’occasion ou wagons achetés 10 euros d’occasion sur la baie, je patine si cela améliore l’aspect.

Pour un boggie de locomotive, cela peut être amusant de demander combien coûte un boggie neuf (la partie plastique). Si c’est peu onéreux, on se fait un boggie patiné, et on garde l’origine dans la boite.

Vincent

Bonjour Vincent,

Je viens de recevoir des nouvelles de mon généreux donateur : la loco est en cours d’emballage et devrait être expédiée demain.

Quant à son origine, je crois que tu as vu juste. Pour avoir ce flair, tu as du abuser des “Columbo” par le passé.
Bon dimanche et merci de tes visites
Manu

Bonjour Jérôme,

Dans ma pratique antérieure je n’ai jamais patiné mon matériel, Marklin principalement. Par peur de mal faire mais aussi dans un esprit pur collectionneur.

C’est un choix qui était essentiellement guidé par un côté spéculatif (valeur de la collection) imposé par les dictats de l’époque : “du matériel marklin, ça ne se patine pas ! Sacrilège !” . Et je regrette de ne pas m’y être mis plus tôt.

Mais maintenant que j’ai goûté à la patine, franchement j’y ai pris goût. Et tout mon parc va passer à la casserole. Les wagons sont bien plus réalistes et deviennent ainsi des pièces uniques. C’est sans doute aussi vrai pour du matériel plus ancien d’occasion qui, par la patine, retrouve une seconde jeunesse.

Si tu fais un test sur ton véhicule catenaire, tu risques d’y prendre goût. …

Merci de tes visites
Manu

Bonjour Pierre,
Il y a eu dans numéro récent de Loco-Revue un encart sur des patines réversibles. De mémoire c’était une sorte d’encre. Je ne sais pas si un article plus détaillé à été publié dans un des numéros suivants. En tout cas, la patine réversible semble exister.
Essaie toi sur un matériel d’occasion qui ne craint rien et tiens nous au courant.
Bon dimanche
Manu

Hello Vincent

Patine or not patine ? Comme je le disais à Jérôme et Pierre, moi aussi j’avais cette position “no patine” sur mon matériel précédent. Quand j’ai été contraint de tout revendre, sans doute en ai-je tiré un bon prix.

Pour autant une patine aurait-elle vraiment dévalorisé les modèles ? Pas certain. A l’époque d’internet tout se vend. Et ne suis pas certain qu’une belle patine fasse renoncer un acheteur pour se simple motif si le matériel est complet et en bon état par ailleurs.

En tout cas, maintenant que je me sens plus à l’aise et vus mes premiers essais, je suis enthousiaste et tout mon parc actuel et à venir va passer à la casserole. Et si j’avais encore mon ancienne collection je la patinerais également.

Vaste débat.
Bon dimanche
Manu

:smiley:
Effectivement Manu, c’est une série que j’adorais :wink:
Mais surtout, ton généreux donateur est une personne que j’apprécie énormément, tant pour son travail que sa personnalité, et son désir de voir ta petite compagnie régionale prendre son envol ne m’étonne pas de lui.

Amicalement,
Vincent

Bonsoir Vincent,

Cette petite BR80 est tout a fait adaptée à ce type de circulation sur voies de dessertes. Elle aura notamment en charge la circulation de ma rame de service.
Et il m’avait bien semblé comprendre que tu connaissais ce généreux donateur vue ta façon d’en parler et d’échanger sur vos fils respectifs.
Merci de ton intérêt
Manu

[size=200]Patine : Une seconde citerne de carburant
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**Épisode 75 - Après une longue période de réflexion, je me décide à patiner la seconde citerne à carburant offerte par Olivier. Après les soucis rencontrés sur l’exemplaire précédent, je modifie un peu la technique. Retour d’expérience.
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Parmi les wagons offerts par Olivier début octobre, il y avait deux wagons citernes Märklin datant des années 1990 : L’un sérigraphié “Téxaco” et l’autre “BP”. Je n’ai eu aucun scrupule à m’exercer à la patine sur le premier car sa tampographie était très dégradée sur l’un des cotés. En revanche, pour le second, j’y ai réfléchi plusieurs jours. Je m’en explique.

Un wagon pour une rame de parade

Patiner, c’est avant tout reproduire au plus près de la réalité. Avant de se lancer, il convient donc de définir la future utilisation de ce wagon.

Le wagon* BP* est certes âgé, mais il est en très bon état. Hormis une ou deux pointes de rouille sur les tampons, le wagon est complet, son marquage, tant sur la citerne que les plaques d’immatriculations, relativement bien conservé, à peine délavé. Même ses vieux attelages métalliques sont au gabarit et absolument pas faussés, ce qui est rare pour un wagon de cet âge.


[size=85]Photo 356 : Le wagon citerne Märklin 4644 à l’éffigie de “BP”. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Ce wagon peut-il être incorporé au parc des unités destinées aux manœuvres intensives qui sont la raison d’être de ce module “Z.I. Nord”. ? En réalité non, et ce pour deux raisons :

  • La première concerne les attelages justement. Ils sont anciens, volumineux et pas très compatibles avec les attelages courts de la marque en particulier ceux de ma 050 TA 23 qui a pour mission de réaliser ces multiples manœuvres. Il me faut donc envisager son utilisation en rame complète non sécable. De ces rames qui animent ma ZI en la traversant, voire s’y arrêtant un temps, mais qui, ni ne dépose, ni ne reprend de wagon. Une rame de parade en quelque sorte.

N’oublions pas que " Z.I. Nord " n’est qu’un “morceau” de la ligne de la CIC : Tous les trains ne s’y arrêtent pas. Il y a d’autres entreprises à desservir, ailleurs, hors scène. Ce qui peut justifier toute circulation marchandises y compris en train complet.

  • la seconde est d’ordre esthétique : Le wagon a presque vingt-cinq ans d’âge. Il est évident qu’il ne répond plus aux standards esthétiques actuels de finesse des détails. Ceci est d’autant plus flagrant s’il est à coté d’un wagon récent, y compris un wagon de la gamme simplifiée dite “Start-up” de la marque.

Patiner pour retracer une histoire

La philosophie de la patine est là : Retracer la vie d’un matériel en reproduisant les empreintes du temps.


[size=85]Photo 357 : A gauche, le wagon citerne Märklin 4750 patiné (ex Texaco) et à droite le wagon citerne Märklin 4644 en livrée BP. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Je destine donc mon wagon à mon parc de service, ces matériels de seconde main (au propre comme au figuré) utilisés par la compagnie pour son usage interne : Transport de sable pour la sablerie, transport de ballast pour les réfections ponctuelles, transport de charbon et de carburant pour les engins moteurs et wagon atelier.

Ma citerne sera donc destinée au ravitaillement de mon futur dépôt (N’oublions pas qu’une extension est désormais envisagée…). Wagon ancien, je vais donc le traiter comme le wagon citerne précédent pour avoir deux wagons semblables sans être rigoureusement identiques. Ces deux citernes feront ainsi un ensemble harmonieux indissociable. J’envisage même de virer les attelages d’origine pour les remplacer par une barre fixe.

Mise en peinture

La technique de base ayant déjà été expliquée dans l’épisode 68, je vous invite à vous y référer. Le wagon est décapé à l’acétone à l’exception du logo. Surprise, sous la peinture verte, le plastique de la citerne est teinté dans la masse dans le même vert.

Pour le wagon précédent, j’avais rencontré des difficultés pour la mise en peinture de la citerne : peinture pas assez fluide, teinte ratée, pinceau pas adapté, …

Cette fois, je me prépare un godet de peinture grise acrylique (produits Pébéo pour mémoire). Le godet est un simple récipient de sauce soja récupéré d’un restaurant asiatique (En modélisme, on ne jette rien, on réutilise tout). Avec son couvercle étanche, je vais pouvoir conserver ma peinture sur plusieurs jours sans risque d’évaporation. Car la mise en peinture va nécessiter plusieurs couches.

Je mélange donc une belle noisette de “Blanc de titane” avec un peu d’ “ombre naturelle” et de “noir de mars”. L’ “ombre naturelle” est une nouveauté pour moi. C’est donc la première fois que je vais l’utiliser. Je vous invite à lire le tuto dédié sur “Le blog d’Elisa” (blog.arvibel.fr/2015/03/lindispensable-terre-dombre-naturelle/ ) Le tout est dilué avec quelques gouttes d’alcool à 70°. J’obtiens ainsi un joli gris bien plus agréable, pas trop foncé et assez fluide. La quantité doit être suffisante pour plusieurs jours de travail sur la citerne ainsi que le châssis. Il vaut mieux en avoir de trop que pas assez.


[size=85]Photo 358 : Première couche de peinture sur la citerne du wagon Märklin 4644. Notez le godet permettant de conserver le mélange plusieurs jours, la largeur du pinceau et les baguettes de maintien. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le logo

Dans un premier temps, j’ai imaginé pouvoir conserver uniquement le logo “BP”. Je l’ai donc masqué avec un morceau de ruban adhésif aux contours découpés au cutter, directement sur la citerne. Très mauvaise idée !

Après avoir appliqué plusieurs couches de mon mélange, chaque couche étant poncée, les traces de cutter sont restées indélébiles et vraiment très moches. J’ai finalement retiré l’adhésif et ai fait une croix sur le logo en décidant de le masquer définitivement. Nouveau ponçage et nouvelle couche de peinture. J’ai répété l’opération sur plusieurs jours.

La peinture a été appliquée cette fois avec un pinceau plat N°10. Le résultat est plus satisfaisant.


[size=85]Photo 359 : Différentes étapes pour masquer le logo et peindre la citerne sur le wagon Märklin 4644. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Une prochaine fois, j’essaierai de recouvrir le logo puis de le nettoyer immédiatement au coton-tige imbibé d’alcool à 70°.

Le châssis

Les temps de séchages entre chaque couche de la citerne ont été mis à profit pour travailler sur le châssis et les garde-corps. J’ai pris un peu de mon mélange initial pour faire un second godet d’un gris un peu plus foncé. J’ai traité le châssis avec ce second mélange.

Pour cette étape, peu de différence avec la citerne précédente.

La rouille

Le résultat obtenu sur la première citerne me convenait. J’ai donc réitéré le processus : Application d’un peu de colle en bombe sur les futurs points de rouille et application au pinceau de terre à décor (TAD) “rouge brique” à ces endroits. L’application est généreuse et se fait au dessus du pot de TAD pour immédiatement récupérer le surplus. J’obtiens ainsi une belle couche de rouille qui sera ensuite atténuée par la TAD noir poussière.

J’en profite pour passer un peu de cette TAD rouge sur les tampons, la passerelle et le garde corps.

Le lavis de gasoil

C’est un vieux wagon mal entretenu. C’est pourquoi il y a beaucoup de traces de gasoil sur la citerne qui émanent de l’orifice de remplissage et qui s’étendent par gravité. Le lavis est réalisé avec du “noir de mars” très dilué à l’alcool à 70° et appliqué par couches successives. J’alterne applications au pinceau et retouches au coton-tige jusqu’à obtenir l’effet désiré. Finalement, ce n’est pas si simple si on ne veut pas tomber dans l’outrance.


[size=85]Photo 360 : Le wagon citerne Märklin 4644 patiné. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

En conclusion

La patine de ce wagon a été mieux appréhendée, hormis le traitement du logo qui s’est révélée catastrophique. Les wagons d’occasion sont faits pour cela : apprendre.

Le résultat obtenu me convient. Mes deux citernes forment désormais un ensemble harmonieux pour ravitailler mon dépôt en gestation et s’incorporent parfaitement avec mon tombereau Ocem 29 plein de sable et mon wagon atelier.

Il ne manque plus à ces unités que des marquages adéquats par décalcomanies spécifiques que je pourrais trouver sans doute chez “Tchoutchou.fr”. Complétée de deux tombereaux chargés de charbons, cette rame de service pourra trouver sa place sur une voie de débord dans un futur dépôt.


[size=85]Photo 361 : Le wagon citerne Märklin 4644 patiné est incorporé à une rame de service de la CIC. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La patine permet ainsi à ces wagons anciens de masquer leur année de fabrication (une génération déjà !) et de côtoyer des modèles plus récents dans ma “Z.I. Nord”.

Emmanuel

Bravo Manu!
Très joli rendu qui donne en effet l’envie d’essayer … :study: