La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonjour Manu,
J’ai mis une led quelconque, un condensateur et un redresseur pour passer le courant en continue.
J’essayerai d’ouvrir le wagon pour faire une photo.

Vincent

Merci pour les infos Vincent.
A+
Manu

[size=200]Patine : Une citerne pour mon parc de service[/size]

**Episode 68 - Nouvelle séance d’apprentissage dans le domaine de la patine avec un wagon citerne Märklin. Malgré un exercice plus difficile que prévu, me voici en présence d’un sympathique véhicule qui complétera mon parc de service de la CIC.
**
Pour ce quatrième exercice de patine sur le matériel roulant tracté, je jette mon dévolu sur l’un des wagons citernes offerts très gentiment par Olivier début octobre (voir épisode 58). Il s’agit d’un modèle à deux essieux édité en de nombreuses livrées par Märklin ces dernières années. Il s’agit de la référence 4750 en livrée “Texaco” et muni d’anciens attelages à boucles métalliques (Photo 326 ci-dessous).


[size=85]Photo 326 : Trois wagons offerts par un modéliste. A l’arrière plan, un vieux bi-foudre Jouef. Au premier plan, deux wagons citernes Märklin dont la référence 4750 en livrée “Texaco”. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

C’est un wagon ancien qui date du début des années 1990 et si la tampographie est acceptable sur la face visible sur la photo, l’autre coté est plus abîmé (Photo 327 ci-dessous). Je n’ai donc aucun regret à expérimenter une patine.


[size=85]Photo 327 : La tampographie très détériorée sur l’autre face du wagon citerne Märklin 4750 en livrée Texaco. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Mise en peinture

C’est l’étape qui m’a posé le plus de soucis.

Contrairement aux wagons précédents (tombereau Ocem 29, tombereau Omm 52 et Couvert Gs-uv213), pour lesquels j’avais eu peu de travaux préparatoires, cette citerne et son marquage abîmé nécessitent d’être entièrement repeinte.

La première étape consiste donc à mettre ma citerne à nue. Après avoir retiré les essieux, il suffit de dévisser les deux vis des attelages pour que l’ensemble des composants se séparent : attelages, plaques latérales d’identification, châssis et citerne. L’échelle et l’accès supérieur se désolidarisent de leur logement facilement.


[size=85]Photo 328 : Le wagon citerne Märklin 4750 démonté. La tampographie Texaco est supprimée avec de l’acétone. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Je frotte ensuite la citerne (et elle seule) avec un chiffon imbibé d’acétone. La tampographie disparaît immédiatement. Attention, cette opération est irréversible ! Quand tout le marquage a disparu et que la citerne est à nue, je la passe au papier de verre fin puis je la nettoie sous l’eau chaude avec un peu de produit dégraissant frotté avec une éponge. Laisser sécher.

Pour l’opération de peinture (acrylique), je choisis un gris clair. Je mélange donc un gris “graphite” 134 de chez Pébéo mélangé au “blanc titane” de la marque. Une fois la teinte choisie obtenue après un mélange de plusieurs minutes, le tout est dilué avec quelques gouttes d’alcool médicinal à 70°. La peinture doit être malgré tout assez consistante. Pour maintenir la citerne durant cette opération, j’insère la pointe de baguettes d’un restaurant asiatique dans les trous sous la citerne, l’autre extrémité (carrée) étant plantée dans une chute de polystyrène.

C’est l’application de cette peinture au pinceau qui m’a posé le plus de problème. Visiblement, je n’ai pas la bonne technique ni les bons pinceaux, car des traces de pinceau apparaissent. En plus, après séchage, la teinte finale est bien plus foncée qu’envisagée, ce qui ne me convient pas (Photo 329 ci-dessous).


[size=85]Photo 329 : Première tentative décevante de mise en peinture du wagon citerne Märklin 4750 Texaco. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Moralité, j’ai tout recommencé : ponçage et nouvelle application de peinture, un peu plus claire cette fois. Avec une dilution plus importante, les traces de pinceau sont atténuées mais la peinture coule par gravité.

Pour une prochaine citerne, je pense que je réaliserai la phase de peinture avec de la peinture en bombe.

Pour le châssis, pas de soucis particulier. Je choisis un gris plus foncé appliqué au pinceau N°2 en épargnant les marquages.

L’échelle et la rambarde sont peints en gris moyen. La encore, pas de problème particulier si ce n’est que la pièce n’est pas très fine. Sans doute des rambardes en laitons seraient plus agréables à l’oeil. Peut-être une modification à prévoir ultérieurement.

Rouille

Pour cette citerne destinée à mon parc de service, je souhaite suggérer un wagon ayant déjà bien servi. Pour ce faire, je pulvérise un peu de colle en bombe sur quelques endroits de la citerne. Cela crée quelques aspérités. Après séchage, j’applique de la terre à décor rouge brique sur ces endroits précis. L’application est généreuse : Je dépose sans étaler, wagon au dessus de la boite de terre à décor. Le surplus retombe dans le contenant par simple tapotement du wagon. J’obtiens de belles tâches qui sont fixées avec un très léger voile de vernis.

Lavis

La suite des opérations consistent en un lavis de noir. Du noir Pébéo dilué dans de l’alcool à 70°. Les premières passes sont foireuses car pas assez diluées (Photo 330 ci-dessous). Je nettoie à l’alcool à 70° et recommence. L’avantage de ce diluant est qu’il permet des rectifications assez facilement et peut se travailler avec des passages au coton-tige.


[size=85]Photo 330 : La citerne lors de sa seconde mise en peinture (A) puis les différents essais de lavis. Source : letraindemanu sur Canalblog.
[/size]

Le lavis est étalé en partant de l’ouvrant supérieur puis s’élargit à mi hauteur. La gravité fait le reste. L’idée étant de reproduire des traces de gasoil sur un wagon destiné au transport de carburant d’un futur engin diesel. Eh, oui ! L’espoir fait vivre et donc j’espère pouvoir acquérir dans les prochains mois un locotracteur diesel qui serait le bienvenu pour épauler ma vaillante mais unique locomotive à vapeur. Il faut que je pense à budgéter cet investissement.

Lorsque le lavis est satisfaisant, un voile de vernis est pulvérisé sur la citerne.

Terre à décor

C’est principalement de la terre à décor noir poussière qui est utilisée en repassant sur les traces du lavis précédent afin d’en atténuer les contours.

Pour le châssis, j’applique la même méthode que celle utilisée pour mes wagons précédents : Ocre foncé, ocre clair, rouge brique et noir poussière. Ayant déjà décrit la technique dans les épisodes récents, je n’y reviendrai pas.

L’échelle et la rambarde reçoivent également un traitement à base de terre à décor rouge brique et noir poussière. Idem pour les plaques d’identification, les rambardes de passerelle et les marchepieds.


[size=85]Photo 331 : Travail à la terre à décor sur le wagon citerne Märklin 4750 Texaco. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Toutes les pièces terminées reçoivent un voile léger de vernis qui fixe la patine et protège le wagon pendant les manipulations.

Conclusion

Ce quatrième exercice s’est avéré plus compliqué que prévu notamment pour la première phase de mise en peinture et le premier essai de lavis.

Au final, malgré les déboires successifs, j’obtiens un wagon citerne bien vétuste, en particulier l’application de colle en bombe m’a permis de figurer des écaillements de peinture rouillée. Son aspect final est sans doute perfectible mais de toute façon plus pertinent que le marquage d’origine très dégradé. Il conviendra très bien pour le transport de carburant de la compagnie et permet son intégration dans une rame de service de la CIC aux cotés de mon tombereau Ocem 29 chargé de sable.


Une nouvelle livrée qui, je l’espère, plaira à Olivier, mon généreux donateur que je remercie encore à travers ces lignes. Ce wagon Märklin qui date déjà d’un quart de siècle va pouvoir vivre une nouvelle vie dans ma zone industrielle. Sans doute pourrais-je trouver chez un de nos artisans des marquages adéquats en décalcomanies.


[size=85]Photos 332 & 333 : Le wagon citerne Märklin 4750 Texaco dans sa nouvelle livrée est incorporée au parc de service. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Il ne me reste plus qu’à lui créer sa carte-wagon.

Emmanuel

Ca le fait !
Et j’aime la méthode : on finit un truc à fond avant d’en entamer un autre …

Bonsoir Vincent,

Des fois c’est bien aussi de faire une pause dans un dossier et de s’occuper d’un autre. Ça permet de prendre du recul.
Et parfois on n’à pas le choix d’alterner , par exemple lorsqu’on est obligé d’attendre 24h de séchage d’une peinture.
Bon, il va falloir penser à terminer mon entrepôt. …
A+
Manu

Toujours épaté par la qualité et la minutie de ton travail.

Chapeau

Cordialement

Pascal

Bonsoir,

Votre travail est vraiment magnifique. La patine change tout dans nos petits trains.

Au plaisir.

Pascal :sleep:

[size=200]**“Z.I. Nord” déménage : Une pièce dédiée pour le réseau et l’atelier
**[/size]
Épisode 70 - Tous les modélistes ferroviaires en rêvent : disposer d’une pièce dédiée pour y construire leur réseau. Malheureusement, les conditions économiques et les prix des logements obligent la plupart d’entre-nous à réviser drastiquement nos prétentions à la baisse. La conquête d’un nouveau territoire est dès lors un temps fort dans l’élaboration du projet.

" Le modéliste ferroviaire est un drôle d’animal " écrivais-je récemment dans un billet d’humeur traitant de notre incroyable capacité explorationnelle à conquérir de nouveaux espaces (Épisode 55). Alors, forcément, lorsqu’une pièce du logement familiale se libère, cela ouvre de nouvelles perspectives.

Toujours prévoir le déménagement du Réseau


Cette nouvelle étape dans mon projet m’amène à évoquer un point trop souvent négligé par beaucoup de modélistes : le déménagement du réseau.

N’oublions pas que le réseau est une œuvre qui s’étale sur de nombreuses années. Il représente un investissement financier conséquent et des centaines d’heures de travail. Or la vie est parsemée d’évènements parfois imprévisibles et brutaux qui impliquent des changements d’habitat : la santé, le handicap, l’emploi, et les recompositions familiales en étant les plus importantes. Et rien n’est plus désolant que de devoir se séparer, ou pire (!), détruire une telle œuvre artistique simplement parce qu’on n’a pas prévu de passer le réseau par une porte, une fenêtre ou un simple escalier !

Bien-sûr, une construction modulaire telle que “Z.I. Nord” (nom définitif de mon premier module) se prête parfaitement à ce genre d’exercice. Elle a même été choisie pour cette seule raison.

Même un réseau beaucoup plus grand, voire monolithique, peut parfaitement se déménager si son transport a été intégré dès le début de la construction. Certes, cela nécessite une planification rigoureuse et une construction soignée pour réaliser les segmentations physiques et électriques. De même, cela augmente un peu le coût de l’infrastructure, mais cette dépense supplémentaire est immédiatement amortie dès le premier déplacement.

D’ailleurs la dimension de mon module, 202 x 50 x 40 cm semble être une dimension maximum. D’autant que cela représente un poids non négligeable. Il est costaud le module ! La prochaine fois, je travaillerai sur du 150 de long pour un transport plus aisé.

Un oiseau quitte le nid


Si certains déménagements sont imposés par des évènements tragiques, d’autres sont, fort heureusement, plus gais. Dans mon cas, c’est ma fille aînée (à gauche sur la photo 338 ci-dessus avec sa référente de promo lors de la cérémonie publique de remise des diplômes à la mairie de Bobigny) qui prend son envol et quitte le nid parental. Il faut dire que 2017 aura été pour elle un millésime exceptionnel : Diplôme d’état d’infirmière, début de carrière dans la foulée, premier appartement avec son compagnon après quatre années d’une liaison stable, PACS prévu d’ici à la fin de l’année,… Je sens que je ne vais pas tarder à devenir grand-père.

La suite, vous l’aurez compris, est qu’une chambre vient de se libérer dans notre appartement. Et comme Dame Nature a horreur du vide…

"*** Z.I. Nord*** ", après sept mois de squat dans le salon familial, a donc migré dans la pièce voisine. Et comme mon gendre s’est séparé de son bureau estudiantin (lui aussi a débuté sa carrière cette année), j’ai donc récupéré ce meuble robuste qui va pouvoir accueillir toute la partie atelier. Voilà une belle surface de travail pour créer mes maquettes et patiner mes wagons. Je me suis déjà préparé une wishlist sur Modellbahnshop-lippe.com

Une extension pour " Z.I. Nord "

Toujours dans l’esprit de conquête spatiale qui anime nos cerveaux ferroviphiles, il va de soit que mes neurones, du moins ceux qui me restent, sont déjà sollicités pour imaginer et élaborer une extension au module d’origine. Sans doute sur une surface plus réduite car passant par dessus le bureau, un module supplémentaire d’environ 150 x 30 cm (hors courbe au rayon R2 pour joindre les deux éléments en L) permettrait de prolonger la ligne concédée à la Compagnie Industrielle et Commerciale et d’ajouter une voie de desserte : soit une nouvelle entreprise à desservir, soit un petit dépôt pour la CIC. Le choix n’est pas arrêté et je suis ouvert à vos suggestions.

L’importance de la famille

A l’occasion de cette expansion ferroviaire, je tiens à nouveau à remercier ma famille et en particulier mon épouse, sans laquelle ce projet initié il y a sept mois n’aurais jamais pu se concrétiser. Et je dois bien l’avouer, jamais je n’aurais imaginé pouvoir me replonger dans ma passion à l’automne de ma vie, construire un dernier réseau et retrouver tous ces plaisirs savourés pendant les trente-cinq années de ma première période.

Et même si le réseau est modeste, le parc roulant plus modique et les moyens financiers bien plus limités, j’ai malgré tout la chance d’avoir un espace pour mon univers miniature.

Avec de telle perspectives, la saison 2 du site “letraindemanu” s’annonce d’ores et déjà savoureuse : la production a signé pour 70 nouveaux épisodes pour le blog.

Mais avant d’attaquer les piètements du module "*** Z.I. Nord*** " maintenant à sa place définitive, il me faut retourner au chantier des enfants. Car oui, il y a un revers à la médaille : Je viens d’être réquisitionné pour refaire l’appartement des tourtereaux ! Électricité, peinture,…

Et en plus, aujourd’hui c’est l’anniversaire de patapouf. Deux ans le bestiaux ! Il devrait être remboursé par la Sécu, c’est mon meilleur médicament.

Emmanuel

Bonjour Pascal,

Disons qu’aujourd’hui j’aborde ma passion avec un peu plus de maturité. Avec beaucoup de lectures (sur les forums, les réseaux sociaux et les revues) je m’essaie à de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux. C’est en tout cas très motivant et je regrette de ne pas l’avoir pratiqué plus tôt.

merci pour tes visites encourageantes.
Manu

Bonjour Pascal,

Merci pour tes compliments motivants. mais je ne fais que découvrir de nouvelles méthodes. je sens que d’autres wagons vont passer à la casserole et peut-être un jour oserais-je patiner une loco Marklin à 350 euros…
Merci de tes visites.
Manu

Bonjour Manu,

Toujours un plaisir de te lire.
Félicitations à ta fille et bon anniversaire à Patapouf … et … content que par la même occasion tu te retrouves avec plus de place pour ta passion.
En effet, toujours prévoir le démontage pour un éventuel déplacement du réseau, trop peu y pensent.

Au plaisir,
Vincent

Bonsoir Vincent,
Merci pour eux.
Oui, un peu plus de place, ça va me permettre d’allonger le linéaire de 150/200 cm. Un embranchement supplémentaire ça va agrémenter le jeu. Ce qui fait que la CIC va devoir augmenter son parc wagons. La compagnie est en pourparler avec l’entrepreneur Xarklin sur le forum pour le rachat d’un lot de huit wagons ex-DR…
Merci de ta visite et de ton intérêt
Manu

Bonsoir Manu,

Très belles perspectives d’extension et d’achat de matériel !
Tu sais, les problèmes de places, je connais aussi, mon réseau se composant seulement de 2 modules de 2,05m x 0,50m :wink:

Une bien sympathique installation. Mon petit coin à moi est encore un peu, comment dire,… bordélique. … mais au final c’est un peu à ce résultat que j’aimerai parvenir : un ensemble en L, avec coulisses laterales avec un système de cassettes (style Train-Safe°). Bref de quoi m’occuper quelques temps.
A+
Manu

Bonjour,
Pas mal, il ne reste plus qu’a protéger ton circuit de la poussiéreuse.

Vue la configuration des lieux ce sera facile,

Roz

Joli Vincent mais…

Il faudra peut-être penser à lui donner du rail à bouffer à ta future 241 A 65.
Elle risque de s’ennuyer un peu non ? https://www.surlatoile.com/smileys/repository/Triste/larmes-aux-yeux-524.gif

Edit :* mes excuses, Manu… suis pas dans le bon sujet * :blush:

Bonjour Manu, Pierre et Roz

@ Manu : très bonne idée que celle de la cassette dont tu parles
@ Roland : effectivement, je vais devoir y penser et ce sera facile comme tu dis
@ Pierre : je sais, et c’est le cas de toutes mes machines. Je cogite sur le sujet…

Je replace quelques photos de mon réseau sur mon topic afin de ne pas polluer le sujet de Manu :wink:

Salut Roland,

Effectivement notre ami Vincent devrais envisager la protection de son réseau. C’est fou comme la poussière se faufile partout.

Moi, sur ZI Nord, j’ai résolu le problème avec du Polyglass*. Et depuis, mon module est bien plus propre malgré des contraintes importantes : nombreux chantiers de BTP à proximité et mon labrador avec des poils. Je ne regrette vraiment pas cet investissement.

Merci de ta visite
A+
Manu

C’est pas grave… ce genre de plantage nous arrive à tous. Bon, bah comme ça, tu as aussi pu voir où j’en étais dans mon projet.
Merci de ta visite
+
A+
Manu

Bonjour Vince,
Question roulage il me semblait me rappeler que tu avais prévu des extensions non décorées pour boucler le circuit. C’était en début de fil quand tu nous avais présentés tes ébauches de plans. Ce n’est plus d’actualité ?
En attendant je cherche des solutions à mes cassettes, car Train-Safe c’est du 1€ le cm… c’est beau mais cher. Faudrait que je construise moi même.
Manu