Je vais essayer de répondre rapidement à toutes ces questions.
Mon réseau est une double voie réelle en forme de U, avec différentes liaisons pour passer d’un sens à l’autre et une grande gare cachée (pour 8 convois) + quelques voies qui permettent de mettre autres 5 convois en attente. Il y a 2 grandes gares de passage et une petite gare. Le tout pour 51 cantons.
D’abord, ce que j’ai fait avec rrtc : je gère actuellement 20 convois sur le réseau dont 7 à 9 en circulation le reste en gares cachées. Tout est géré en automatique (mais je peux prendre la main sur une rame et la conduire, charge à moi de respecter les vitesses et la signalisation). Les trains voyageurs courts s’arrêtent au milieu des quais, les rames voyageurs longues sont prioritaires sur le reste du trafic, la gare cachée récupère automatiquement un train dès qu’elle a une place pour en injecter un nouveau ce qui permet de varier les trains en circulation. J’ai aussi crée un petit compteur qui me donne en temps réel le nombre de trains en circulation en fonction de leurs catégories (je sais par exemple que j’ai 3 voyageurs GL, un voyageur court 2 frets lourds et un fret local qui tournent) et un autre compteur qui me donne le nombre de trains pour chaque sens de circulation. Ce qui permet de forcer les trains à prendre les liaison pour changer de sens et éviter ainsi d’avoir huit trains à la queue leu leu qui bouchonnent un peu sur un sens et un seul dans l’autre sens. Tout ça se fait sans que j’ai une seule instruction à donner. Toutes ces options de circulation peuvent être désactivées en un clic. Hier soir par exemple je me suis retrouvé avec 7 rames grandes lignes en même temps sur le réseau, ça fusait de partout c’était génial. J’ai donc bloqué la gestion automatique de la gare cachée pour profiter de ce moment.
Pour ce que RRTC ne sait pas faire, je n’en sais rien. Jusqu’à aujourd’hui j’ai toujours trouvé (ou été bien aidé sur le forum RRTC) une solution. Des fois c’est un peu tordu, mais ça marche.
C’est un logiciel très simple au début, mais on prend vite gout aux nombreuses options qu’il propose et aux possibilités qu’elles offrent. En plus la version démo n’est pas limitée (on peut programmer son réseau entier, tous les aiguillages, toute la rétro et toutes ses locos); seule l’exploitation réelle est limitée à 15 min.
Par contre, le point fondamental à respecter est la rétrosignalisation. Et la technique à éviter c’est la rétro par ils ou tout autre forme de contact fugitif (dixit le concepteur lui même). C’est faisable mais ça devient vite lourdingue. Et en plus c’est moins fiable. Il faut utiliser en voie M la détection par consommation de courant (passage obligé par des modules viessmann ou ldt) et en voie K ou C, bricoler ses rails pour isoler une file que l’on relie au module s88 classique marklin, ce qui fait un contact permanent dès qu’un essieu entre dans le canton (il met à la masse la file de rail isolée et le module s88 renvoie une information d’occupation tant qu’il reste un essieu dans le canton. Ca a aussi l’avantage de repérer tout wagon décroché et donc de verrouiller et protéger le canton.
Pour ce qui est du nombre de contacts par canton, ça dépend essentiellement du matériel. Avec un seul contact j’arrive à des arrêts à + ou - 5 cm (moteur 5 pôles minimum, et décodeur récent, les 6080 et 6090 c’est plutôt + ou - 20 cm). Je n’utilise un seul contact qu’en zone cachée ou en pleine ligne. Pour les voies en gare, c’est 3 contacts pour obtenir un arrêt au cm près au pied des signaux (si la voie est parcourable dans les deux sens, sinon c’est deux contacts).
Houa, à peine le temps d’écrire trois petites lignes de rien du tout que ça fuse de partout.
Si un grincheux m’offre la voie K en remplacement de toute ma voie M pourrie, j’accepte de bon cœur.
PS : sacré projet Jean-Louis, mais surement de sacrées compétences derrière aussi. Bon courage.