Je finalise ma gare souterraine en rail M.
J’ai prévu un tas de cantons (et de la rétro-signalisation pour chacun), dont deux cantons avec une série d’aiguillage.
Mais j’ai l’impression que ces deux cantons avec plusieurs aiguillages et la rétro-signalisation de Ceux-ci posent problème. C’est un vrai sapin de noël (la rétro uniquement) quand j’allume. De plus, les loco n’ont pas l’air de fonctionner sur cette partie du circuit.
Est-ce un mauvaise idée de mettre de la rétro sur des cantons avec des aiguillages ?
Comment s’effectue ta rétrosignalisation ? Par consommation de courant ?
Si oui, les appareils de voie ne doivent pas être intégrés à ces tronçons normalement hors tension (de traction).
Si non, comment fonctionne-t-elle ? Par rails de contact (shuntage des deux files de rails) ou par contact par basculement sous l’action des frotteurs. Là, je ne vois pas bien comment les aiguillages peuvent être intégrés…
Si les locos ne sont pas alimentées quand elles sont présentes, il y a un problème avec le module de détection.
Oui j’ai oublié de préciser que je fonctionne en S88 DC par détection de courant pour ces sections là.
Indépendamment de ce qui se fait en réalité ou en modèle réduit, je voudrais savoir si cela pose un problème au niveau du signal/courant, de la détection, de la rétro, … , ou si c’est comme une section sans aiguillage ?
En fait, je me rends compte en écrivant, que mes aiguillages ne devraient pas fonctionner (sauf s’il y a une loco dessus) car ils ne sont pas alimentés. Correct ?
Or ils fonctionnent → je dois avoir oublié une isolation quelque part
→ ce système ne fonctionnera pas avec un logiciel car il sera incapable d’actionner les aiguillage électriquement. Correct ?
Conclusion : il faut que je supprime ces sections là et que je les alimentent normalement. Correct ?
Bonjour Olivier
Si je peux me permettre quelques observations
le fait d’utiliser la voie M et la consommation de courant N’IMPLIQUE EN AUCUN CAS que l’alimentation des aiguillages soit interrompue. Le O (brun) est sur toutes les voies M de la voie cachée et les aiguillages sont bien alimentés par le fil jaune (du 16 VAC ou le point milieu du décodeur selon que vous êtes en analogique ou digital pour les aiguillages).
le fait d’avoir des aiguillages dans la zone de stockage des trains (blocks) est à éviter dans la mesure du possible car detecter un occupation est plus compliqué avec un aiguillage. De plus cet aiguillage ne peut être manoeuvré dès qu’une occupation ou une réservation (un train arrive) se produit.
pourquoi vous enquiquiner avec votre detection par mesure de courant qui n’offre AUCUN avantage car seuls les véhicules avec frotteur et lampe sont détectés.
Alors que faire?
faire une longue isolation d’un des deux rails sur toute la longueur du block
travailler en impulsionnel par des rails de contact courts juste avant d’arriver sur la zone d’arrêt. Après tout pendant des décennies nous avons automatisé nos réseaux en voie M de cette façon
Comment utiliser les zones de détection de courant?
les isolations ne doivent installées QUE SUR le rail central et NON par des éclisses isolantes.
la mesure de consommation se fait par un module comme le 60882 où le B (rouge) vient de la centrale… Les sorties (16 par modules) sont utilisées pour alimenter le rail central de chaque section isolée. La détection ne se fera que lorqu’un véhicule consommateur (loco ou wagon éclairé) aura son fratteur dans la zone de détection.
Les fausses idées sur la détection de courant
elle est surtout faite pour le 2 rails. N’importe quel véhicule avec un essieu graphité est détecté ce qui est très facile, économique et rapide à réaliser. La sécurité est au rendez vous et aucune force de traction supplémentaire n’est requise.
en 3 rails, le graphitage est remplacé par l’installation d’un frotteur et d’une ampoule ou résistance pour consommer du courant. C’est couteux, cela fait un potin du diable et cela demande une très grande puissance de traction.
Les idées préconcues sur la détection
non, l’isolation d’un des 2 rails n’est pas infaisable en voie M, loin s’en faut.
le graphitage des essieux en deux rail est lui aussi simple et économique (une bouteille à moins de 9€,(Uhlenbrock 40410) un pinceau et un coup de pinceau sur chaque isolateur d’essieu.
Merci d’excuser mon coup de gueule.
Amicalement
Jean
Qu’entendez-vous par là ? Vous êtes bien en 3 rails, système Märklin ?
L’alimentation et la commande de vos aiguillages est totalement indépendante de votre détection par consommation de courant. Ne confondons pas le courant de traction qui est un signal modulé envoyé par la centrale et le courant d’alimentation des accessoires qui, en Märklin, est de l’alternatif 16V.
Vos aiguillages doivent donc fonctionner (c’est-à-dire pouvoir être basculés), qu’il y ait une locomotive ou un autre véhicule consommateur dessus.ou non.
Pourquoi votre système ne serait-il pas capable de commander les appareils de voie ???
Ces sections d’appareils de voie doivent avoir leur conducteur central (picots) alimentés en permanence par la centrale, sauf si vous voulez qu’ils servent à de la détection d’occupation. Mais je doute de la pertinence d’un tel montage, puisque votre centrale (c’est notamment le cas pour l’EcoS) ne peut pas signaler l’occupation d’un aiguillage.
Pourquoi s’embêter à vouloir faire un canton de 2 (ou plus) aiguillages qui se suivent ?
Normalement, un canton, c’est la portion de voie entre deux aiguillages, justement…
Thierry.
Jean, je sais que je suis têtu (et c’est peu dire ) mais pour moi, implémenter la détection par consommation est bcp plus facile à mettre ne place que l’isolation d’un des 2 rails.
Pour isoler un rail, il faut défaire tous les picots passer une gaine thermo rétractable, remettre dans les picots. Et ce pour plus de 100 rails !. J’en ai pour un temps fou.
NB : je présume qu’il faut aussi mettre l’éclisse dans la bande thermo en même temps que le rail
Alors, oui c’est moins bien, mais cela devrait fonctionner sans problème puisque c’est utiliser pour le 2 rail. Non ?
OK, comme je suis têtu mais toujours prêts à faire des essais et à apprendre, je vais refaire un essai d’isolement sur un rail M.
Merci, j’ignorais que pour les aiguilles c’était le O brun qui était utile (je pensais que c’était le rouge B).
Comment utiliser les zones de détection de courant? Ca, je l’avais bien compris. Mais merci pour le rappel.
NB : S88 DC : je suis en 3 rail C et M et pour la rétro sur mes rails M j’utilise de boitier 60882 (S88 DC) de Marklin
Cela fonctionne parfaitement et cela a été testé avec succès
Pour isoler la portion de rail voulue il suffit d’insérer un bout de carton entre les 2 languettes de voie M ce qui empêche le courant de passe sur les picots de la zone ainsi isolée
Et de relier un fil partant du fil qui court sous les picots au module de rétro
C’est évident… En voie M, la détection par consommation de courant est la seule manière simple et fiable de commander des processus de commande tels que ceux proposés par les systèmes RocRail, iTrain et autres.
Françis a résolu le problème sur son réseau en voie M en installant partout des éléments de contact pour shuntage par essieu dont il disposait apparemment en nombre. Du point de vue souplesse et détection d’occupation de cantons, cette solution n’est ni meilleure ni pire que celle par détection de consommation de courant. Elle convient parfaitement pour le déclenchement des processus de pilotage du réseau. En voie M, difficile de faire autrement.
La solution d’isoler une file de rail avec de la gaine thermo, dont on doit de plus dégager la partie supérieure sur la table de roulement, n’est ni esthétique, ni pratique, ni simple… Cela tient plus du bricolage et du pis-aller que d’une solution réaliste…
Pour ce qui est des boîtiers Märklin 60882 que je ne connais pas, leur inconvénient semble être de ne pouvoir les relier les uns aux autres que par ce câble plat 6 fils très sensible aux perturbations et influences électriques. Comme indiqué dans un poste précédent, j’utilise des modules RM-GB-8-N de LDT reliés à la chaîne de détection générale S88 par des câbles RJ45, ce qui a résolu quasiment toutes les difficultés de “diaphonie”.
Je n’ai isolé que les voies de gare et d’approche de gare avec de coûteux éléments 5115 conçus pour l’allongement des zones de détection de passage à niveau. Ceci uniquement pour l’affichage sur mon TCO. Les commandes d’itinéraires et de signaux sont assurées par de la détection par consommation de courant et quelques rares éléments 5146/5147 qui fonctionnent encore (peu fiables).
Pour votre info, j’ai fait un essaie d’isolement avec gaine hier.
Première tentative ratée car j’avais sans doute blessé la gaine en remettant les plots à la pince.
Deuxième tentative fructueuse (plot repoussé à la main - il faut de bons ongles), mais que pour 1 rail et sans connexion avec un autre. J’ai peur qu’en connectant les éclisses, on blesse l’isolant.
Cela m’a pris une heure pour 1 rail. On industrialisant la chose on doit pouvoir faire 5 rail par heure.
Donc, désolé Jean, mais je reste sur ma solution actuelle pour le moment. Même si les wagons ne sont pas détectés.
Entretemps, je me suis rendu compte que sur certaines portion de mes voie C, j’ai une résistance (0.7 M ohm → très élevée → faible connexion) qui n’est pas infinie entre les deux rails à certains endroits (alors que les connexions sont coupées pour la rétro).
Je ne vois que 2 raisons possibles et peut être combinées :
les boucles de retour en C n’ont été isolé que sur une seul rail → grossière erreur je présume.
une connexion entre les deux rails mal/pas coupée sur un rail.
En fait, après avoir fait plusieurs tests, je me rends compte que la résistance est induite par la connexion de certains mes rails au courant (rouge-brun).
D’où ma question subsidiaire : est-ce normal que dans un circuit électrique, on mesure une résistance qui est sans doute induite par … ? le bobinage ?
Qu’entends-tu par là ? Tu veux dire qu’il apparaît un faible courant de fuite sur des éléments de rail sous tension (de traction) ?
Une tension peut être induite, pas une résistance. De quel bobinage parles-tu ? Oui, le signal de traction est émis dans la bande de fréquence des 30 kHz (bande VLF), mais je doute qu’il se produise des fuites par inductance.
Tu parles de boucles de retour en C isolées sur une file de rails. Grossière erreur, selon tes propos. Quelle erreur ? Mais ne vas pas isoler les deux rails, car tes locos vont moins bien marcher.
Es-tu bien sûr qu’il ne subsiste pas un microcontact parasite quelque part ? Tes soudures sont-elles impeccables, sans débordement ou “tirage” de fils de flux ?
Ne possédant pas de voies de type C, je ne saurais dire si la conformation de leurs connexions fait peser un risque de courant de fuite. Les retours de terre sur nos réseaux sont rares et concernant surtout le grand chemin de fer électrifié en courant continu.
.
Pour ce qui concerne enfin la connexion en RJ45, l’embase RJ45 de l’EcoS n’est pas prévue pour raccorder une chaîne s88.
En fait, si je mets ma MS2 sur off et que je mesure la résistance entre mon rouge et mon brun à l’endroit ou il est connecté au rail, j’obtiens une résistance de 0.7 M ohms.
Donc, sans même s’occuper des rails, juste les fils de connexion pour apporter le courant.
Bonjour
Sur des rails C et K, je n’ai observé de réisitance que lors du ballastage ou de la peinture des rails. Ceci me faisait déclencher les détecteurs S88 jusqu’à ce que les produits soient secs.
A noter que le moindre contact avec les doigts même secs suffit à provoquer une détection. On est vraiment en haute impédence.
Amicalement
Jean
Merci pour les réponses.
Je refais une mesure sut la sortie de la Gleisbox pour compléter cette info.
Petite question supplémentaire : je présume que si j’ai oublié de couper le lien entre les deux rail sur mes rail C, la résistance mesurer devrait être de max quelques Ohms.
En d’autre termes, à partir de quelle valeur en Ohms je peux considérer qu’il ne s’agisse pas d’un problème de découplage des deux rails (en Marklin C uniquement) ?