Bonsoir,
Que voilà une longue longue boite Märklin …
Mais que contient-elle ?..
Amicalement
Bernard
Bernard,
La fameuse locomotive électrique Suisse, articulée au milieu.
Ae 8/14 il me semble.
Philippe
Bon sang, vous devenez forts les gars ! Le suspens n’a même pas tenu 10 mins !!
Amicalement
Bernard
C’est aussi un peu normal d’avoir trouvé assez rapidement. Des machines longues et récentes en ce moment, il n’y en a pas des tonnes. En voyant la boite, j’ai pensé tout comme Philippe. On te l’accorde, sur ce coup-là, le suspens a été bref
Bonjour,
Bon, le suspens n’a pas tenu bien longtemps, il s’agit effectivement de la locomotive double Ae 8/14 surnommée “Landilok”
Possédant ce modèle en Roco, je ferais de temps à autre une petite comparaison; Pour info, ce modèle Roco faisant maintenant doublon, je m’en dessaisi. A vos MP
Si la boite ne comporte aucun signe distinctif, c’est sa longueur qui interpelle comme la petite BR80 posée dessus le montre
Une fois le couvercle glissé, on découvre la machine soigneusement protégée dans son berceau en plastique rigide et ses feutres de protection:
On a alors accès en dessous de la machine à un compartiment qui contient les classiques documentations:
De même, on trouve pas moins de 4 sachets d’accessoires:
le support pour aider à l’attelage ou au dételage des deux motrices
deux palettes de pantographes plus larges pour circuler sous caténaire
deux jupes frontales ainsi que les durites de frein pour la vitrine (on dépose alors les attelages)
des coffres à fixer sous le chassis uniquement pour la vitrine (ou les grands rayons ?)
Lors de la sortie des deux motrices, il faut veiller à ne pas manipuler à la main les pantographes qui sont motorisés:
De même il n’est pas recommandé de laisser reposer les machines sur le toit à cause de ces pantographes :
Un petit coup d’oeil sur les dessous de l’engin … on voit que les deux parties sont livrées non attelées, c’est donc à l’amateur de réaliser cette opération toujours délicate.
Il n’y a qu’un ski placé d’un coté mais assez excentré, ce qui peut poser problème sur des zones d’arret si le ski est orienté vers l’arrière de l’ensemble. Il aurait été adéquat de le placer plutot vers le centre des éléments.
Sinon les deux machines sont motorisées avec chacune les quatres essieux moteurs, dont un bandagé:
Le modèle Roco lui est livré déjà attelé et est équipé de deux skis. Côté mécanique, on est sur la même architecture avec les deux éléments motorisés par chacun les quatre essieux:
Pour la pesée, c’est une première, un kilo tout rond Ce n’est pas vraiment une surprise avec en fait deux locomotives avec caisse métallique. Ca devrait tracter (très) lourd avec 8 essieux moteurs
Bien, après avoir attelé les deux éléments (dieu que je n’aime pas cette opération où on a toujours peur de casser la barre d’attelage ou une pinoche de contact …), on pose le tout sur la voie et la magie du Mfx fait son oeuvre …
… pour obtenir la machine déclarée dans la centrale (si compatible Mfx, ici une CS3+) …
… avec toutes ses fonctions digitales:
Fin de la 1ère partie, la suite avec la séance photos un peu plus tard
Amicalement
Bernard
Bonjour,
pour donner une explication terminologique du surnom de cette locomotive “Landi-Lok”, il faut savoir qu’elle a été présentée au public lors de l’Exposition nationale suisse de 1939.
Cette exposition nationale, ou “Landesausstellung” en allemand et “Landi” en dialecte, a donc donné son nom à cette locomotive qui était alors la loco électrique la plus puissante au monde (8170 kW), orgueil de l’industrie électrotechnique suisse de l’époque. Elle est conservée de nos jours sous une forme non opérationnelle au Musée suisse des Transports de Lucerne.
La difficulté est qu’elle n’a jamais pu être exploitée à sa puissance maximale, car délicate à conduire aux vitesses basses du fait de patinages dus à une puissance trop élevée. Elle a connu une descendance par moitiés sous la forme des Ae 4/6 10801 à 10812 construites entre 1941 et 1945.
Ces dernières n’étaient toutefois pas une réussite, même déclinées en 1,5 kV continu dans la série 1000 (1A)'Bo(A1) des Pays-Bas, et se sont vu damer le pion en 1944 par l’Ae 4/4 du BLS, première locomotive électrique de vitesse sans essieux porteurs. On ne devait ensuite plus construire que des locomotives à adhérence totale.
Surtout si on ne peut pas mettre la tortue sur le dos à cause des pantos hyper fragiles. Idéalement on aimerait un attelage magnétique avec détrompeur pour la partie éléctrique, et un discret crochet d’ancrage pour relier les deux éléments physiquement (et solidement vu le poids).
Une belle bestiole en tout cas , qui tracte sans doute mieux au 1/87 que dans la vraie vie donc
Bonjour,
Bien, entrons dans le vif du sujet avec la séance photo de la chose
La machine est très longue car il s’agit en définitive de deux machines couplées en UM de façon définitive:
L’attelage à élongation permet un espace entre les deux unités assez réduit
Les deux pantographes sont motorisés. J’apprécie leur finesse notamment les palettes, Märklin s’est bien amélioré sur ce point, mais qu’en est-il de leur robustesse lorsque la machine roule sous caténaire ?
La notice précise bien qu’en ce cas, il est recommandé d’installer des palettes plus larges (mais moins fines du coup):
La ligne de toiture est très fouillée
On a la classique “triple A” en marche avant …
… accompagné de l’éclairage des cabines (non inversé selon le sens de marche). J’apprécie l’effet de cet éclairage pas trop puissant; On a vraiment l’impression d’une ampoule au plafond de la cabine
La face arrière comprend au choix un fanal blanc …
… ou rouge:
Dernier raffinement, la signalisation spécifique à la circulation à contre voie avec le fanal supérieur blanc remplacé par un rouge:
Les essieux glaces ne sont pas très fins mais certainement costauds et probablement pas enclins à se semer le long du réseau …
Les compartiments moteur sont éclairés:
Comme déjà évoqué, l’attelage entre les deux demi-motrices est à élongation
Les cabines sont finement reproduites avec les volants de traction
Voilà qui conclut cette séance photos
Au plaisir d’échanger sur cette imposante machine
Amicalement
Bernard
Une bien belle et imposante machine !
La finition semble très bonne, avec entre autre une belle amélioration des pantographes (il doit y avoir un mécanisme à cames plutôt qu’à fil de pêche). Les vitres et essuies glaces gagnent à progresser eux aussi (point faible de la marque à mon sens).
Je possède la version 37595, un peu plus lourde 1110gr. L’attelage à élongation n’est pas suffisant pour prendre une contre courbe (ex : deux aiguillages l’un derrière l’autre (type 24611/24612). La double motorisation est monstrueuse, aucun soucis à déplacer ce mastodonte.
Enjoy !
Je la trouve vraiment canon. Je dois me calmer sur les dépenses donc le craquage attendra, mais je mets cette machine sur la liste.
Ce qui m’agace un peu - mais toutes les marques font cela: on éclaire les cabines mais on ne met pas un conducteur dedans…dommage, cela enlève beaucoup à l’intérêt de l’éclairage selon moi. Le démontage des cabines par la suite n’est pas toujours simple et/ou on risque de casser quelque chose. Mettez-nous des conducteurs en usine !
Pour l’attelage conducteur délicat à boucler, cela aussi est devenu une norme. Mais là en l’occurence, on ne peut mettre la bête sur le dos, cela doit très très chi**t, effectivement
Pour le reste elle me plait à mort. Une petite vidéo peut-être Bernard ?
Bonjour,
Voici quelques photos entre les modèles Roco et Märklin.
Le modèle Roco présente encore très bien, même s’il ne dispose pas des mêmes raffinements que la Märklin:
On remarque un espace légèrement plus important sur la Roco. Cet espace peut être réduit avec un timon plus court fourni avec la machine:
Les lignes de toiture sont très proches, seuls les pantographes motorisés de la Märklin sont plus fins mais peut être au détriment de leur solidité surtout si la machine circule sous caténaire (en ce cas, il faut monter une palette large sur la Märklin qui met celle-ci au niveau de la Roco):
Les essuie-glaces ne sont pas montés sur la Roco mais sont plus fins sur cette dernière que sur la Märklin:
La Roco dispose de la signalisation arrière suisse comme la Märklin (mais uniquement de couleur blanche):
Les compartiments moteur ne sont pas éclairés sur la Roco ainsi que les cabines:
En conclusion, la Roco tient la comparaison sans rougir face à la Märklin, certes avec moins d’équipements digitaux mais avec un budget sans comparaison
Côté fonctionnement, c’est du Roco, donc souple et puissant. Sur ce plan, les deux modèles sont équivalents, juste les deux frotteurs de la Roco sont un peu bruyants mais cela peut se remplacer par des skis silencieux.
Amicalement
Bernard
PS: les deux modèles étant en doublons, je me sépare du modèle Roco. A vos MP
Bonjour,
Petite séance photo de famille pour les trois Ae 8/14, les 11801,11851 et 11852:
Alors … laquelle preférez vous ?
Amicalement
Bernard
Bonjour Jerôme,
Un dans chaque cabine ? J’espère qu’ils sauront se concerter pour ne pas tirer sur le manche à hue et à dia…
Bonjour,
Pour ce qui est de la hauteur des pantographes, ils sont réglables (via les cv adéquates).
Mais avant tout, là encore, il faut que la voie soit super bien posée.
Laisser 1 mm (peut-être 2 mm) entre la caténaire et le dessus de la palette pour faire illusion que la palette touche le fil.
Je préfère celle du milieu… mais elles sont toutes les 3 très belles et je n’y connais pas grand-chose !
Belle journée
Thierry
Relativement à la vraie machine sans doute la première version qui s’apparente aux 4/7, 3/6 etc.
Entre les deux modèles de Landilok peut-être la Roco, pour la différence de prix très élevée.
Bonne journée
Claudio
Personnellement je me passerais très bien des deux.
J’ai eu le loisir d’observer des trains dans des gares, de nuit - et les conducteurs n’allument pas souvent le plafonnier. (Il en est de même des plafonniers dans les postes de commande d’aiguillages.) Au contraire, ils évitent de s’éblouir, parce qu’ils auraient besoin d’un certain temps pour adapter leurs yeux à nouveau à la pénombre ambiante.
Il y a une petite lupiote pour pouvoir lire le tableau horaires et vitesses (aujourd’hui c’est tout sur écrans, mais à l’époque des locos dont nous parlons ici c’était format papier), à une lumière vraiment faible, et l’éclairage des écrans de vitesse tension et puissance, les témoins lumineux - et c’est tout.
Le plafonnier ne sert qu’au moment qu’un machiniste prend ou quitte son service, qu’il s’installe dans la cabine ou ramasse ses affaires, quand il inscrit dans le cahier des doléances ses observations.
Donc, l’éclairage des cabines est superflu à mes yeux, tout comme l’éclairage de la salle des machines qui ne sert qu’en cas d’incident et quand on démarre la loco au dépôt. Et donc, je n’aurai pas besoin d’un machiniste visible.
Mais que chacun en pense ce qu’il veut…
Je ne suis pas en désaccord, nous sommes tres loin du domaine de l’indispensable…meme si, personnellement, j’aime bien apercevoir un conducteur dans une cabine, éclairée ou non. Et je n’en mets qu’un seul, la cabine opposée reste vide
Bien entendu, comme en voiture, un conducteur (censé) ne roule pas de nuit avec ses plafonniers allumés. Lorsque je programme mes décodeurs, je rajoute d’ailleurs la condition de l’exctinction du plafonnier a la mise en marche de la loco, avant ou arriere. Le réglage de la luminosité d’une micro DEL peut aussi etre problématique pour un rendu blafard vraisembable, il faut avoir la main lourde sur la valeur de la résistance - voire meme “tricher” en réduisant l’intensité lumineuse via le décodeur directement.
Je souhaite avoir un ou deux personnages dans les locomotives.
Un modèle réduit est une reproduction à l’échelle réduite d’un modèle original. Il devrait donc inclure toutes les fonctionnalités du modèle original, telles que l’éclairage, le son et les diverses fonctions, surtout au prix auquel ils sont proposés.
Aucun compromis ne devrait être fait.
Eh bien… alors, le rayon minimal que peuvent passer les locomotives se situe généralement entre 150 et 200 mètres, les bogies d’une vapeur ont un débattement latéral de 150 mm.
La longueur d’un aiguillage 49-190-1:7,5 (vitesse maximale en voie droite 100 km/h, vitesse maximale en voie déviée 40 km/h) dont les mesures sont inscrites dans le dessin suivant
Epaisseur du fil de caténaire 16,7Hz 15kV : 10 à 12 mm. D’autres fils de la caténaire sont bien plus fins, parfois en 10mm² soit un diamètre entre 3 et 4 mm.
L’Ae 8/14 “Landilok” dont nous parlons ici dispose de 8 essieux moteurs, mus chacun par un moteur indépendant et suspendu de sorte que son poids ne repose pas directement sur l’essieu.
C’est juste une petite liste de quelques éléments impossibles à reproduire en H0 - peut-être, si tu disposes d’une cathédrale desaffectée, tu peux construire des aiguillages à l’échelle, mais les amateurs TGV vont mordre le citron. car un seul aiguillage grande vitesse mesure 250 mètres.
Les boîtiers NEM 362, les attelages, le fait de ne pas pouvoir ouvrir les portes des cabines…
Le modélisme est plein de compromis de toutes sortes.
Et puis, le modélisme est un domaine de bricolage et d’inventivité. Si tu veux avoir des personnages dans les cabines (qui doivent déguerpir dès qu’on change de sens de marche, si aucun compromis ne doit être fait !), libre à toi de les y positionner. Si tu veux que la chasse d’eau dans les voitures fonctionne, libre à toi de la bricoler.
Mais si tu veux qu’on te livre tout cela déjà fait - alors tu es client typique non pas de la production industrielle mais des manufactures de petites séries de 5, 10, 20, 50 exemplaires de modèles qui ne rouleront jamais parce qu’il est impossible de confectionner un réseau pour eux : le moindre changement de température ou d’humidité ferait que les rails ne seraient plus assez droits.
Sans même penser au prix - ces modèles valent leur poids en or et même parfois plus.