Bonjour à toutes et à tous,
Merci pour vos impressions et conseils éventuels, j’en aurai besoin.
Un petit historique sur le réseau initial présenté dans les photos du début de ce fil.
Tout a commencé par la passion de mon père pour les trains électriques et je ne sais pour quelle raison il s’est orienté vers du Marklin. Ayant passé toute sa vie professionnelle en afrique, il a acheté sa première locomotive (DL800) en Cote d’ivoire à la fin des années 50 et son premier vrai réseau en voie M était une grande boucle avec 4 aiguillages et une TJD, sans décor, installé dans un local au-dessus de son bureau. Suite à plusieurs déménagements successifs, il s’est “contenté” d’acheter du matériel et de préparer le futur réseau qu’il a finalement construit à sa retraite dans leur maison du sud-ouest.
Le réseau est semi-digital, seul les locos sont gérées par un ensemble Central-Command/Memory + 2 boosters. Les aiguillages, signaux et autres éléments tels que dételeurs et pont tournant étaient commandés par 2 TCO, un dans chaque pièce. Un bloc-system avec signaux mécaniques allemands sur le grand réseau permettait de faire “tourner” environ 6 trains simultanément.
Comme remarqué par Mentor, il y a une petite entorse aux picots (ou presque) avec le train à crémaillère Fleischman.
Evolution de ce réseau
Ayant aussi la passion des trains, j’avais dans l’idée de construire un réseau qui serait plus réaliste. Vivant à l’époque moi aussi en Afrique et n’ayant pas accès au réseau facilement et fréquemment, j’ai commencé à réfléchir à la manière de le faire évoluer pour qu’il soit plus conforme à mes envies. Etant un peu familier avec Autocad, j’ai passé pas mal de temps à créer une bibliothèque des voies M et K puis à tracer les plans du futur réseau avec ce logiciel.
**Plus de réalisme **
Je voulais positionner le réseau à l’époque III, fin des années 50, sans caténaire (pour le moment) dans la région ex-PLM. Seul problème : le matériel roulant est très hétéroclite, avec des locomotives toutes allemandes (sauf une 040D Fleischman modifié en 3 rails), une BB française, deux grosses diesel américaines, etc et peu de wagons SNCF. J’ai donc décidé de continuer en époque III et d’acheter progressivement du matériel roulant de cette époque tout en faisant rouler le matériel actuel en attendant. J’envisage de “franciser” les locomotives allemandes en re-peignant en noir les couleurs rouges sur les flancs et roues de ces dernières et en y apposant des filets et marquages SNCF. En effet, de nos jours, à part les connaisseurs et autres compteurs de rivets, rares sont les personnes qui peuvent faire la différence (dans le cas de réseaux personnels et non des réseaux d’exhibition).
Concernant la voie, j’ai opté par le remplacement de la voie M par de la voie K principalement dans les parties visibles avec utilisation au maximum de voies flexibles et aiguillages à grand rayon. J’ai profité que Verlinden à Bordeaux se débarrasse d’un important stock de voie et appareils en voie K pour acheter à faible prix suffisamment de voies pour une des 2 gares souterraines, l’autre restera pour quelque temps en voies M.
Concept d’exploitation
IL s’agit principalement d’une gare de passage en double voie avec le raccordement d’un troncon de voie en antenne (dans un premier temps, c’est l’embranchement vers le dépot situé dans la petite pièce). Cette gare de passage est alimenté en coulisses par deux gares cachées.
Basé donc sur le concept en os de chien et pour tenir compte de la “faible” longueur de la pièce principale (4.90m), le réseau à la forme d’un U légèrement ouvert (environ 10°) aux extrémités duquel se trouvent les 2 gares souterraines avec chacune 3 voies de garage. La longueur de chaque voie de garage est d’environ de 2.50m de manière de manière à permettre la constitution de rames avec au moins 6/7 voitures voyageurs ou une vingtaine de couverts.
Ces gares sont situées sous chacune des branches du U. La liaison entre les gares souterraines cachées et le niveau supérieur se fait par une rampe droite disposée sur l’un des côté du module et ce pour deux raisons : La première est lié au faible rayon de courbure ( 45 cm pour la voie intérieure) ce qui fait qu’au bout d’un cercle complet et avec une pente de 3%, le dénivelé obtenu est inférieur à 8 cm. La seconde est liée à la place qui aurait été prise par l’hélice sur le plateau de la gare souterraine et qui ne permettait plus d’avoir des voies de garage d’au moins 2.5m.
Sur l’une des branches du U un module de 4m (dénommé Nord) héberge la gare principale à double voie et 2 voies parallèles, auquel se raccorde une voie unique, prévue dans un premier temps pour être raccordée au dépôt. Une halle, une remise et un pont de retournement (Frateshi) sont associés à cette gare.
Sur l’autre branche du U, se trouve un module de 4m (dénommé Sud) une longue ligne droite, flanquée d’un côté par un terrain de golf (3 trous) et de l’autre, surplombant la voie, un petit terrain d’aviation en herbe.
Sur la partie courbe reliant les deux branches du U se trouve un pont à arches.
Les entrées/sorties des deux modules de 4 m sont aussi conçues pour pouvoir insérer d’autres modules, le cas échéant.
Constitution des Modules
Afin de pouvoir permettre un éventuel déplacement du réseau et son évolution, j’ai décidé de le diviser chaque module en deux éléments de 2m x 0.9m. (ils rentrent dans la voiture).
Lors de mes nombreuses lectures, j’avais été attiré par le concept des infrastructures en L (L girder) imaginées aux US. J’ai donc adopté cette approche mais en remplaçant les tasseaux en bois constituant les L par des cornières métalliques en L de 2m de 3cm x 3 cm et des longerons en bois de 2 cm x 3,5 cm perpendiculaires. Cela permettra d’avoir un accès relativement facile à la gare souterraine et au câblage. Attention cependant au caractère un peu agressif des cornières, il est bon de prévoir de la mousse de protection. Les pieds sont aussi en cornières. Des plaques de contreplaqué de 10 mm sur lesquelles reposent les voies des gares souterraines sont collées et vissées sur les longerons. Les voies sont toute posées sur du dépron de 6 mm.
Des chandelles soutiennent les plaques de contreplaqué pour les voies visibles situées au niveau supérieur et les éléments de décors. La hauteur des chandelles est ajustable pour permettre un plan de voie le plus horizontal possible.
Des photos et schémas suivront pour mieux expliquer.