J’ai une question bête qui sur ce forum ne trouvera que des réponses intelligentes
J’envisage d’utiliser des attelages conducteurs pour éclairer des voitures ou wagons. Des attelages à un seul contact car la masse peut être facilement prise sur les essieux des wagons.
Ma question est:
Si j’équipe mes motrices avec ce genre d’attelage, est-ce que je ne risque pas de créer un court-circuit en attelant un wagon dont l’attelage est métallique et fixé sur le chassie, donc à la masse?
Si la réponse est positive, alors je devrais obligatoirement atteler le premier wagon équipé d’un attelage , style NEM, en plastique !!!
Bien sur, tous les autres wagons ne seront plus alimentés…
Y’a un risque !!!
Est-il préférable d’équiper une voiture d’un frotteur et d’attelages conducteurs et d’atteler uniquement d’autres wagons équipés aussi d’attelage conducteurs.
Mais le Pb reste le même si j’attelle un wagon avec attelage à la masse.
J’espère avoir été clair dans l’exposition de mes doutes et vous remercie d’éclairer ma lanterne sans faire de court circuit.
Question pas si bete puisque, pas plus tard que hier soir, en voulant raccorder mes voitures éclairées avec ces attelages conducteur a un pole, j’ai crée un court-circuit avec l’attelage métal d’une de mes vieilles locos analogiques. Pas de casse donc, mais avertissement a la vigilance.
Cela dit, sur les locos numériques récentes avec boitier d’attelage NEM je ne pense qu’il y ait un grand risque puisque le boitier NEM est en plastique - donc pas de contact électrique avec le chassis a la masse.
Si tu souhaites accrocher un wagon avec attelage en métal, il faudra donc que cela se fasse au moyen d’un attelage non-conducteur (standard). Mes rames éclairées (avec 1 frotteur puis attelage conducteur NEM pour apporter le courant traction a toutes les voitures) forment un ensemble que je ne mélange pas, donc je n’ai pas le meme probleme.
En fait, puisque tu parlais des attelages conducteurs pour une “motrice” dans le titre, cela m’a conduit a questionner ce que je - et tout le monde - fais…je m’explique.
L’installation d’un frotteur sur une voiture constitue un frein assez significatif a l’avancement de la rame éclairée (meme un seul frotteur pour l’ensemble de la rame). Je me demandais alors pourquoi on ne pourrait pas tout simplement récuperer ce courant traction du frotteur de la motrice et le rapatrier a la rame qui suit avec un attelage conducteur dans le boitier NEM sur la loco ? Cela demanderait “juste” 2 points de soudure (un sur le frotteur de la loco, un sur l’attelage conducteur a proximité) et un petit fil discret qui relie les 2.
Mais en fait non…c’est pas terrible comme idée. Il faudrait que:
Toutes les locos du parc soient équipées d’attelage conducteur si on compte varier les combinaisons locos / rames.
Et, de plus, il faudrait mettre des attelages conducteur des 2 cotés de la loco pour assurer la reversibilité - et ca c’est déja plus pénible a réaliser (notamment cacher le fil correctement).
Bref, conclusion de mon questionnement stérile: je pense que mettre un frotteur sur une voiture pour éclairer une rame, cela reste la meilleure solution et c’est pour cela que tout le monde fait ainsi !
La plupart des attelages métalliques des vieilles locos peuvent se remplacer par des boitier NEM. Donc si ces vieux attelages posent probleme, il y a très probablement une solution.
Notamment les références Marklin suivantes:
E404020: Kupplungsschacht 2 St Modelleisenbahn (€7.50 les 2)
E274670: Kupplungsdeichsel 10 St Modelleisenbahn (€7.50 les 10)
Ce fut ma conclusion apres l’expérience du court-circuit hier: remplacer ces vieux attelages métal au fur et a mesure…et pas que pour raisons esthétiques.
J’ai une rame Märklin équipée d’origine d’attelages conducteurs, la boite 26543 (BR 23 + Silberlinge). Elle a deux frotteurs.
La raison est très simple, c’est une rame réversible, et en cas de canton avec un module de freinage, si le frotteur est à l’arrière de la rame, elle freinera bien trop tard. Ditto pour les capteurs de passage à frotteur. C’est pour cela que la rame a un circuit spécial pour toujours capter le signal à l’avant.
Bonjour à toustes,
Concernant la réversibilité, le problème ne se pose pas si la détection est faite par circuit de voie (pontage assuré par le premier essieu conducteur du train).
Concernant l’alimentation de la rame, l’éclairage de mes rames voyageurs est assuré par les locos, ce qui évite le frotteur sur la rame et d’avoir une rame garée éclairée (sauf à couper le courant traction dans les garages). J’utilise actuellement l’attelage conducteur Märklin. Il faut en équiper les locos concernées et les voitures. Un petit fil le raccorde à chaque extrémité au circuit de la loco (rouge). Chaque voiture prend le courant retour (marron) sur un bogie. Ça fonctionne bien, mais l’attelage et le dételage sont moins efficients qu’avec un attelage normal.
Je teste actuellement pour une rame l’attelage à deux conducteurs. Le Viessmann et le Piko sont en lices. À suivre.
Bonne journée,
Alain
Je m’étais posé la question sous une forme encore plus sophistiquée, car je ne prenais pas la tension d’alimentation directement sur le patin de la locomotive, mais sur une sortie du décodeur… pour pouvoir allumer et éteindre l’éclairage de la rame à ma guise. Réalisant tout de suite le danger d’un tel montage en cas de contact avec un attelage métallique à la masse, je me suis dit qu’il fallait impérativement prévoir un microrelais piloté par le décodeur pour assurer la fonction. La difficulté est toutefois le manque de place disponible dans la caisse et je n’ai pas poursuivi dans cette voie.
J’ai donc considéré plusieurs cas de figure :
Sur ma rame régionale réversible (Silberlingen), les attelages conducteurs partent de la voiture pilote (modifiée avec platine Keller et décodeur ESU Fx 4.0) dont le décodeur prévoit une fonction éclairage de la voiture… qui alimente du coup les trois autres voitures. Heureusement que les LED ne consomment pas beaucoup de courant et cela fonctionne à merveille. C’est la 120 DB qui assure la fonction traction de cette rame que je voulais équiper afin de pouvoir éclairer la rame à partir de la locomotive. De temps à autre, la rame circule en diesel avec ma 286.
Mon unique autre rame éclairée est alimentée par une pile de 9V logée dans le fourgon avec une ligne de train bifilaire.
Quant à mes wagons de queue des convois de fret, c’est selon.
Les fanaux à lampe flash type CFF sont alimentés par une pile de 1,5 V et un circuit clignoteur électronique.
D’autres ont recours à la fameuse pile de 9V… qui sert aussi de lest.
Et puis là où c’est impossible, “autoroute roulante” à wagons surbaissés Ralpin par ex., la fin de convoi est signalée comme dans la réalité par deux plaques blanc/rouge réfléchissantes (disponibles dans le commerce). Cette signalisation de fin de convoi non lumineuse est admise en Allemagne et en Suisse, même de nuit, sur les lignes équipées du bloc automatique ou en ETCS2 et je m’en accommode donc parfaitement sans remords.
J’ai ainsi renoncé au système avec frotteur sur voiture ou wagon qui freine les rames et ajoute du bruit sans nécessité.
Je vais donc éviter les patins, attelages conducteurs et me tourner sur un système à pile avec un interrupteur dont j’ignore le nom mais qui se commande au passage d’un aimant.
Si tes attelages électriques assurent la continuité électrique de la rame, assurent-ils aussi l’alimentation de l’automotrice arrière ou tout au moins celle du frotteur arrière ? Cela me paraît problématique…
Je suppose que tes deux automotrices sont pilotées simultanément par la fonction “unités multiples”.
Bonjour à tous et toutes
Merci pour ce sujet vraiment intéressant.
De mon point de vue:
la réduction du nombre de frotteurs a vraiment un intéret (frottements, bruits, perte de force de traction, cout de remplacement des frotteurs) et donc équiper sa loco d"attelages conducteurs a un intéret indiscutable et c’est très facile.
il y a 3 mais (2 seulement pour moi car pas de Relex métallique chez moi) 1- pas de mélanges avec les anciens attelages métalliques, 2 difficulté / impossibilité a atteler un attelage conducteur avec un attelage normal (il n’y a pas de creusement pour permettre à la lame conductrice de rentrer dans l’attelage normal) Ce point disparait avec les nouveaux attelages où une cavité permet de les coupler avec des attelages conducteurs, 3 difficulté à atteler et dételer de façon fiable et automatique
l’inversion de frotteurs sur un train navette n’est plus utile si on utilise un Rocrail ou équivalent. On peut ainsi faire “de la pousse” avec un train de marchandise sur une butte de triage, etc
Note: Märklin a recommendé le changement des attelages courts pour le nouveau type surbaissé et je viens de réaliser pourquoi: dans les courbes les nouveaux wagons avec tampons bien placés vont “ramponner” (accrocher) avec les anciens attelages. Il faut donc changer tous les attelages à terme.
Sauf erreur, ces nouveaux attelages surbaissés sont compatibles avec les attelages standards. Donc à ne changer que sur le matériel dont la hauteur des tampons est conforme à la norme NEM.
J’appuie totalement l’analyse de Jean.
Notamment, la difficulté d’atteler/dételer, qui me semble d’ailleurs particulière à certains couples engin/voiture sans que je comprenne pourquoi, est un vrai souci en exploitation courante.
Amicalement,
Alain
Oui, si l’on fait beaucoup de manœuvres… Mais c’est plutôt plus rare avec des rames voyageurs, surtout si elles sont éclairées. Chez moi, comme le plus souvent dans la réalité, leur composition est immuable.
Il n’est vrai qu’il n’est pas recommandé de mettre des wagons intercalés entre deux locos fonctionnant en duo. La pousse en queue attelée d’un long convoi de fret n’est pas vraiment réalisable sur nos réseaux. Il faudrait déjà que tous nos wagons soient correctement lestés.
Mais si le jambon du sandwich ne comporte que deux voitures, le risque est sûrement moindre.
Dans mon cas, beaucoup de manœuvres de remise en tête d’engins après entrée au terminus. Le dételage/attelage doit donc être fiable.
C’est ce pourquoi je disais dans un post précédent que je teste actuellement les attelages à deux conducteurs Viessmann et Piko, sans en être encore aux conclusions.
Ce que je constate pour l’instant est que :
l’un et l’autre sont « relativement » fiables
le contact électrique Piko est meilleur que le Viessmann
ils sont fragiles en cas de déraillement (cassure du contact supérieur du Viessmann et de la joue plastique du contact du Piko)…
et que l’un et l’autre coûtent un bras !
Donc pas vraiment emballé à date.