J’ai une question au sujet de la motrice citée en titre. Je suis intéressé par l’acquisition d’une telle machine. Il existe plusieurs fabricants l’ayant réalisée:
Liliput: celle que j’ai vue me semble pas trop mal mais l’entrainement Buchli me semble un peu trop clair et les mains-courantes ne sont pas peintes en jaune. Pas de son. J’ai une opportunité à CHF 198.-.
Hag (la dernière): un poil mieux mais beaucoup plus chère. La partie des roues est plus sombre et me semble plus correspondre à la réalité. Les mains-courantes sont jaunes. Suis pas convaincu par les lanternes. Pas de son. Opportunité à CHF 420.-.
Fulgurex: jolie mais chère. Pas d’offre en ce moment en 3 rails.
Piko: grande inconnue, elle va bientôt sortir. Possibilité de sonorisation et un éclairage a priori plus travaillé. Le prix annoncé avec la sonorisation est de 450.- environ.
Avez-vous des avis sur la question ? Que valent les locomotives Piko ? Je ne connais pas bien cette marque .
Je possède une seule Piko, la 050 Etat.
Très bon ralenti, silence de fonctionnement, digitale sans le son.
Très bien détaillée, ne sème pas de pièces le long des voies.
Courbes de vitesses difficiles à régler (avec une MS2)
J’ai une bonne quinzaine de loc Piko.
J’ai quelques vapeurs qui ne valent de loin pas Märklin par contre les dernières arrivées (GTW, Vectron,…) sont vraiment bonnes.
La Liliput est d’un autre temps et la HAG très décevante.
Perso, j’espérais que Märklin fasse l’effort de la sortie mais finalement Piko sera probablement mieux que les références précitées.
La Liliput, c’est du bon Liliput de l’époque. Le bas de caisse en gris clair et les mains courantes de couleur bronze foncé cela correspond au début de service de ces locs. C’est de la bonne mécanique (en tout cas celle de la famille tourne toujours comme une horloge) et l’effort de traction est très bon, pratiquement au niveau d’une 3050 Märklin. Les deux essieux moteurs aux extrémités sont fixes et entrainés, les deux centraux sont libres et coulissent latéralement pour prendre les courbes.
La Hag, c’est du Hag, tout métal mais pas forcement très détaillée (mais à mon gout quand-même mieux que l’Ae 8/14 de Märklin), une excellente mécanique et un moteur comme d’habitude chez eux. Les 4 essieux moteurs sont groupés en deux bogies dont un moteur. Effectivement le plastique des lanternes est trop claire et la couleur fait plastique (on dirait qu’ils ont oublié de les peindre ). Mais en service cela ne se remarque pas trop.
Quand à la Piko je m’attends à une machine dans la qualité des quelques anciennes électriques allemandes de la gamme Classic (E04 et E93) dont les photos semble montrer une très bonne apparence (pas d’effet plastique). Rien à voir avec les modèles Hobby de la marque.
La Liliput est la variante BBC, Hag a sorti les deux versions BBC et Secheron, alors que la Piko sera la reproduction de la variante MFO, avec une toiture différente et une caisse plus courte, compensée en longueur par une surépaisseur de la traverse porte-tampons.
Dire du bien d’un modèle pas encore sorti et dont personne n’a vu un proto c’est un peu … prétentieux surtout que Piko c’est pas Roco. Moulages plus grossiers et moteurs souvent bruyant.
Je l’ai aussi commandé car c’est un modèle que je n’ai pas mais je ne m’attends pas à la panacée.
Selon mon fournisseur (Margaudtrains), je le cite :* l’Ae 4/7 sera très réussie ; c’était déjà vu d’entrée, car c’est une série ARWICO et non Piko !*
Alors, même si c’est du plastique, je la veuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuux !!!
À noter que selon l’importateur suisse, deux Sound Decoder seront disponibles pour ces locomotives : articles 56367 pour Ae 4/7 MFO, et 56378 pour Ae 4/7 BBC ! Ceci voudrait peut-être dire que ARWICO et/ou Piko envisagent d’autres modèles, telle une BBC (Brown, Boveri & Cie) ???
Dernière chose : je suis un inconditionnel des HAG nouvelle génération, mais pour les GTW j’ai choisi les Piko ; et je ne regrette pas ! Et comme je ne suis pas non plus emballé par leurs modèles d’Ae 4/7, je vais faire confiance à Piko.
Après avoir reçu mon exemplaire, j’ai commandé le module sonore qui se monte après coup. Il faut changer le décodeur, démonter la platine et fixer le haut parleur dans le châssis, dans un petit logement rond prévu à cet effet. On soude les deux fils du haut parleur sur la platine et le tour est joué.
La CS3 enregistre alors la locomotive comme s’il s’agissait d’une nouvelle machine et les icônes des fonctions apparaissent automatiquement, au contraire de la version “silencieuse” sur laquelle il faut attribuer manuellement les icônes des fonctions d’éclairage. Il y a 16 fonctions reconnues. Il doit y en avoir un peu plus car j’ai perdu l’éclairage intérieur de la salle des machines mais ce n’est pas catastrophique.
Il apparaît aussi (peut-être existait-il auparavant mais je ne l’avais pas vu) le petit feu rouge central juste au niveau de la cabine de conduite qui s’illumine avec la fonction dédiée. Petite question: dans quelle circonstance ce petit feu s’allume-t-il ? Manoeuvres ? Autre ?
Il s’agit du signal d’autorisation de marche ! Autrefois lors d’une circulation à contre-voie, le mécanicien allumait le phare supérieur du véhicule de tête en rouge, afin d’indiquer que son convoi circulait sur la voie de droite. La couleur s’obtenait soit avec une seconde ampoule dans le phare pour les engins modernes, soit en plaçant une lentille devant le phare. Je présume que c’est le cas des Ae 4/7, mais sans certitude, un ancien conducteur pourra le confirmer…
De temps à autre, un mécanicien oubliait en quittant la contre-voie de remettre son feu supérieur en blanc, et un cantonnier du service de la voie ou tout autre cheminot, voyant le signal d’autorisation de marche, se plaçait sur la mauvaise voie… parfois hélas avec une issue fatale.
De nos jours ce signal n’existe plus, mais j’ignore depuis quand ! En tout cas, dans les années 1990, époque de ma formation aux CFF, le signal d’autorisation de marche n’était déjà plus repris dans les règlements.
À part ça, Piko annonce une nouvelle Ae 4/7 avec le numéro de série 10961 ! Il s’agit d’un engin construit par BBC Baden, donc pas de la même série que la première Ae 4/7 Piko, numérotée 10990 et sortie des usines MFO à Oerlikon. Vivement les “romandes” de SAAS Sécheron.
Selon le site de CFF Historic, seules les exemplaires no 10939–10951 et 11009–11017 de cette dernière série pouvaient circuler en unités multiples.
Merci Stéphane pour ces précieux renseignements. Je me posais également la même question.
Pour ce qui est de la version BBC, elle est déjà commandée…
D’après la discussion que j’avais eu avec le responsable d’Arwico (importateur de Piko en Suisse et commanditaire de toutes ces belles choses que cette firme produit). Il ne s’agit pas de la dernière déclinaison prévu.
Je trouve incroyable comme la Suisse est gâtée cette année en matière de nouveautés de la part de tous les fabricants.
Plus sérieusement, je n’en sais rien… On ne distingue pas grand chose dans le livre « Locomotives et automotrices CFF », édité par le secrétariat général CFF, édition 1990.
En résumé : il y a eu 127 locomotives, numérotées 10901 à 11027, et fabriquées par BBC à Baden, MFO à Oerlikon et SAAS Sécheron à Genève :
10901–19016 : BBC
10917–10918 : MFO
10919–10931 : MFO, mais avec équipement BBC
10932–10938 : BBC
10939–10951 : SAAS, avec commande multiple
10952–10972 : BBC (10961 : annoncée par Piko)
10973–11002 : MFO, avec frein électrique à récupération (10990 : sortie par Piko)
11003–11108 : BBC
11109-11017 : SAAS, avec commande multiple
11018-11027 : BBC
Il semblerait que la 10990, déjà réalisée par Piko, se réfère au second plan, et que la future 10961 au premier plan. Je n’ai trouvé que deux différences : un appareillage supplémentaire sur le toit (sans doute en rapport avec le frein électrique à récupération) et des tampons munis d’un support de 170 mm… Quant aux Sécheron, la disposition des jalousies latérales est bien différente, mais la longueur reste la même.
Voilà, je n’en sais pas plus…
Quelqu’un dans la salle est-il en possession d’un ou deux kilos d’aspirine SVP ?
Et pourtant tu as 95% des infos sous les yeux!
Le (constructeur) mécanicien de toutes les machines est la SLM, mais les équipements électriques sont développé par chacun des (constructeurs) électriciens.
La machine BBC corresponds à l’évolution de la 3/6, sans changement fondamental.
La machine MFO reçoit le freinage électrique, nécessitant quelques équipements complémentaire, ce qui ajoute du poids, pour compenser le châssis est raccourcis et deux poutres en bois sont placée derrière les tampons histoire de conserver la même longueur. (Est-ce qu’il y a aussi un problème de masse linéaire, je ne sais pas)
Pour la commutation des crans, la machine de Sécheron est équipée de contacteurs individuels (à commande électropneumatique mais je n’en suis plus sur) à la place d’un commutateur rotatif. Cette spécificité permettra aux CFF de les équipés bien plus tard d’une commande multiple car il est relativement simple de commander en parallèle les contacteurs individuels par une liaison électrique entre les deux machines.
Se sont les grandes différence entre les machines, mais comme je l’ai dit, chaque électricien à revu la partie électrotechnique plus ou moins à sa guise.
Je dirais à peine 50%… Il faut encore prendre en compte que certaines machines ont vu la dépose de l’un de leurs pantographes ! Lesquelles ? Aucune idée. Principalement des Sécheron, mais il me semble aussi des BBC et MFO. Bon, ce n’est pas d’origine !
Mais grâce à toi Sylvain qui nous a amené 45% d’explication, on frôle les 95% !
Et pourtant, selon les plans ci-dessus, la MFO est plus longue de 2x 170 mm, ce qui correspond à un support ou précisément à une poutre entre tampons et châssis ; mais la longueur de ce dernier reste identique (empattement entre essieux extrêmes : 12’675 mm) !
C’est bien ça, je l’ai souligné quelques messages plus tôt : il y a un appareillage supplémentaire sur le toit (sans doute en rapport avec le frein électrique à récupération). Reste à trouver quels exemplaires ont eu un de leurs pantographes supprimé, et de quel côté !
*« De 1927 à 1935, 127 Ae 4/7 (10901–11027) furent construites en tout, la production de la partie électrique était partagée entre les trois entreprises BBC, MFO (10917–10918; 10973–11002) et SAAS (10939–10951; 11009–11017).
« En outre, chacune de ces entreprises installa dans sa locomotive son propre système de commande. Les locomotives construites par MFO (10973–11002) furent en complément équipée avec un frein électrique. En raison de cela, pour ne pas dépasser le poids au mètre (7,2 t/m), ces locomotives furent rallongées artificiellement au moyen de deux traverses en chêne. »*
comme d’habitude chez eux. Les 4 essieux moteurs sont groupés en deux bogies dont un moteur. Effectivement le plastique des lanternes est trop claire et la couleur fait plastique (on dirait qu’ils ont oublié de les peindre 
). Mais en service cela ne se remarque pas trop.
À part ça, Piko annonce une nouvelle Ae 4/7 avec le numéro de série 10961 ! Il s’agit d’un engin construit par BBC Baden, donc pas de la même série que la première Ae 4/7 Piko, numérotée 10990 et sortie des usines MFO à Oerlikon. Vivement les “romandes” de SAAS Sécheron.
Selon le 
Il semblerait que la 10990, déjà réalisée par Piko, se réfère au second plan, et que la future 10961 au premier plan. Je n’ai trouvé que deux différences : un appareillage supplémentaire sur le toit (sans doute en rapport avec le frein électrique à récupération) et des tampons munis d’un support de 170 mm… Quant aux Sécheron, la disposition des jalousies latérales est bien différente, mais la longueur reste la même.
Je dirais à peine 50%… Il faut encore prendre en compte que certaines machines ont vu la dépose de l’un de leurs pantographes ! Lesquelles ? Aucune idée. Principalement des Sécheron, mais il me semble aussi des BBC et MFO. Bon, ce n’est pas d’origine !