Les 2D2 9100 ont été construite après la seconde guerre mondiale suite à l’électrification
de la ligne Paris - Lyon. Ces locomotives partagaient leur configuration d’essieux avec
les locomotives à vapeur, c’est a dire que les essieux moteurs étaient montés rigides alors
qu’à chaque extrémité, un bogie assurait la bonne inscription en courbe, d’où leur nom :
2D2, essieux moteurs encadrés par 2 bogies de 2 essieux porteurs
Cette technologie, assez ancienne, avait été choisie par prudence, puisqu’à l’époque de
leur construction, on ne savait pas si la meilleure solution était d’utiliser des locomotives
à adhérence totale (les BB et les CC) ou si au contraire, il fallait utiliser la technique 2D2,
déjà connue et éprouvée sur des séries plus ancienne
Finalement, le choix ne sera définitivement tranché qu’en 1955 où les BB 9004 et CC 7107
atteignirent 331 km/h, asseyant définitivement la technologie de l’adhérence totale
Malgré cela, les 2D2 ont assuré un service exemplaire sur le Sud-Est, autant en tête de trains
rapides lourds, que d’express ou de messageries. Leur carrière s’est terminée fin 1993, alors que
les dernières survivantes n’assuraient plus que des services de messageries et de marchandises
Les 2D2 9100 resteront dans les mémoires comme les dernières locomotives
de conception 2D2, dont elles constituèrent l’ultime aboutissement
Elles étaient surnommées par les CRL (conducteurs de ligne) les “batteuses”,
“les boeufs”, “les dragues” ou encore “les lévriers aux moustaches dorées”
Après leur radiation deux machines ont été préservées :
la 2D2 9134 à Saint-Etienne par l’ASMA :
Association de Sauvegarde de Matériel Ancien
Elle a finalement été démolie au mois d’avril 2008,
après plus de vingt ans de préservation à Saint-Étienne
la 2D2 9135 à Paris-Charolais par l’AFCL :
Association Française de Conservation de Locomotives
Elle a a été transférée les 14 et 15 novembre du dépôt de
Paris-Charolais vers la rotonde du dépôt d’Ambérieu-en-Bugey
J’admire cette machine toutes les semaines au départ de Paris Lyon depuis les TGV que j’emprunte. Il arrive que certains TGV partant des voies 17 et plus passent trés près d’elle !
Enfant, j’ai emprunté des trains remorqués par cette machine jusqu’à LAROCHE MIGENNES (vapeur ensuite) puis jusuq’à LYON.
Un ancien conducteur de TGV m’a confié qu’à l’époque personne ne voulait la piloter et maintenant tout le monde se précipite : vrai ou faux ?
J’admire cette machine toutes les semaines au départ de Paris Lyon depuis les TGV que j’emprunte. Il arrive que certains TGV partant des voies 17 et plus passent trés près d’elle !JLG
Après leur radiation deux machines ont été préservées :
la 2D2 9135 à Paris-Charolais par l’AFCL :
Association Française de Conservation de Locomotives
Elle a a été transférée les 14 et 15 novembre du dépôt de
Paris-Charolais vers la rotonde du dépôt d’Ambérieu-en-Bugey
Bonjour,
Depuis mi-novembre, il n’y a plus grand chose à admirer à Paris-Charolais
Bonjour ! La 2D2 en illustration…
Un TAC (Train auto couchettes) en provenance de la RFA (Allemagne de l’Ouest), composé de matériel roulant de la DB (voitures-lits, couchettes et porte-autos) et remorqué par la 2D2 9120 du dépôt de Lyon-Mouche à Mornas (entre Valence et Avignon) se dirigeait vers le midi de la France en août 1983. Source : “Rail Magazine n° 93 - janvier 1985” - Photo : O. Constant
Je me rappelle, gamin, des rapides tirés par ces 2D2 au début des années 70, entre Paris Gare de Lyon et Sens, avec voitures UIC/USI.
A la Gare de Lyon, je me régalais à comparer les différences entre une 2D2 9100 et une CC 7100 stationnées côte à côte. Que de souvenirs… et de nostalgie.
Quand Roco a sorti son modèle en 3 rails, je n’ai pas hésité une seconde, et je ne le regrette vraiment pas. Je ne peux que le conseiller à tous les amoureux de cette belle machine 8)
quand je vois cette 2D2 , je pense surtout à la fameuse repro qu 'en avait fait JEP !
C’ etait du 3 rails mais continu .
Par contre , le plastique etait une vrai catastrophe , et les engrenage d 'assez mauvaise qualité egalement …
…!Bonjour !
En plastique ? J’avais un léger doute…
Effectivement, d’après l’ouvrage JEP de Clive Lamming (Éd. LR Presse - 2008), contrairement à la vapeur 232, la caisse n’était pas en métal moulé…mais sans autre précision sur la nature des matériaux…
Par contre, pour la 060 DB (CC65000), c’était bien une caisse en plastique et un chassis en zamac. Photo produite à titre documentaire et issue de cet ouvrage.
Bonjour ! La 2D2 en illustration…
Un TAC (Train auto couchettes) en provenance de la RFA (Allemagne de l’Ouest), composé de matériel roulant de la DB (voitures-lits, couchettes et porte-autos) et remorqué par la 2D2 9120 du dépôt de Lyon-Mouche à Mornas (entre Valence et Avignon) se dirigeait vers le midi de la France en août 1983. Source : “Rail Magazine n° 93 - janvier 1985” - Photo : O. Constant
A Mornas la montagne est à gauche (Est) en regardant vers le Sud. Le train descendant devrait être sur la voie 1. Il est sur la voie 2, c’est un train montant. La sortie Sud est en courbe dans une tranchée d’où la falaise n’est plus visible, et se serait située à droite.
La lumière est au soleil couchant, venant de droite c’est à dire l’Ouest. Donc la machine est face au nord, c’est un train montant.
Selon les vendredi il y avait 2 à 4 trains semblables les soirs d’été, qui passaient vers 20:30 /21:00 heures à Lyon Brotteaux, pour changement de conducteur. Si le soleil se couchait à Mornas la photo a été prise sur Août. Il y avait aussi une rame hollandaise certains jours.
Le terminus était Narbonne, passant vers 19:30 à Mornas le train auto couchettes n’avait pas de sens avec une arrivée vers minuit. Il allait vers l’Allemagne.
En principe ces trains étaient réservés aux CC 7100, une 2D2 pour ce service est rare (je n’en n’ai jamais vu) . Fin Août, les rames étaient coupées, avec un train autos, et un train couchettes. Je n’en n’ai aucune photo car il faisait nuit à Lyon où j’habitais lors des passages, les photos ne pouvaient se faire qu’en juin /juillet.
Toujours le vendredi mais vers 17 heures à Lyon , passait une train de permissionnaires, toujours tiré par une 2D2, et composé de B 11.
Dans les curiosités figurait un W le dimanche vers 15 heures au départ de Lyon Guillotère composé de toutes révisions d’Oullins voitures. Se mélangeaient, corail, DEV, fourgons…
c 'etait un plastique au melange des plus douteux …
le viellissement est nul !
mais en effet le chassis etait en zamac , comme pour la 060 .
là encore , mefiance . la peste du zamac les touche très souvent …
C’était les débuts de matières plastiques, selon les lots la qualité différait. J’ai vu des bananes jaunies, mais d’autres en parfait état.
A partir de 1952 les problèmes du zamac ont été résolus, je n’ai jamais vu de machine Jep avec la zinkpest (et pas métal fatigue qui s’applique à l’alu des avions). J’ai peut-être eu de la chance, où ne suis pas allé aux endrois où cela se trouve.
Concernant la 2D2 JEP, je confirme qu’il s"agit d’une caisse en matière plastique qui vieillit très mal, d’ailleurs sur la photo de Daniel, le lanternau s’est cintré en banane…
D’autre part, cette machine est relativement grossière et plus proche de l’esprit jouet que modèle.
Par contre, dans les mêmes années, TAB a sorti un modéle beaucoup plus fidèle et en zamak!
