Bonjour à tous
Je m’étonne parfois des fluctuations parfois très importantes de certains pièces dites rares comme la Northlander(3150) 5000 ex ou sa 2ème version (37500)7000ex ou prototype X995 AMTRACK(83341)
12000 ??ex.
Mais j’ai récemment pu acquérir(eb) une rame ICE aux couleurs AMTRACK (3700 )5000 ex avec certificat,boite notice etc en état proche du neuf au prix de 222 € pour 2 motrices et 8 voitures.
En 1994 on se l’arrachait dans une fourchette de prix de 800 à 1200 €(!!).
La cote du Koll’s était en 2005 de 500 €
Ceux qui achetaient Märklin comme investissement rient jaune !!!
Enfin je pense que l’on tombe d’un excès dans l’autre mais j’aimerais avoir l’avis de quelques
membres éclairés
Bien à vous tous
jacounet/jacques
C’est le risque des investissements aux prix collector.
J’ai lu il n’y a pas longtemps que les tarifs des petits bouts de papier à valeur postale (dits timbres-poste) sont en chute libre, plus personne ne s’y intéresse, paraît-il.
Bonsoir
Confirmation pour les timbres-poste
On m’a dit que je revendais ma collection avec 10 ans de retard.
Si vous écrivez beaucoups, servez-vous de vos timbres à la valeur faciale …
Le matériel Märklin, c’est comme pour les oeuvres d’art et sur ce point le Koll’s n’est pas objectif.
Il détermine un prix selon la rareté.
Pour le matériel Belge, j’ai plus confiance en www.modelspoormagazine.com/fr/extra/168
Les prix sont une moyenne des prix des transactions réalisées sur l’année.
De toute manière le vendeur veut le prix fort, et l’acheteur dit que çà ne vaut rien et bon nombre
d’Ebayeurs se basent sur le Koll’s et ne parviennent pas à fourguer leur matériel.
Ma 2505 SNCB à vendre sur ce site serait-elle trop chère ?
Non pour le Koll’s, oui pour TMM :hs:
Olivier
Bonsoir,
Je pense qu’il faut distinguer trois choses qui permettent d’accorder plus ou moins de valeur à un modèle en tirage limité:
- d’une part, les livrées existantes sur des matériels revendus à l’étranger ou exportés sur la base d’un modèle construit en Europe: cas des Northlander et X 995 tout comme du démonstrateur ICE Amtrack (même si ce dernier n’a fait qu’un aller-retour sans contrat à la clé) qui ont réutilisé des moules déjà largement amortis.
- d’autres part, les livrées publicitaires éditées soit directement par Märklin (les locos “Finanzpresentation”) soit par différents magasins sur la base d’un modèle existant au catalogue mais avec des couleurs et / ou une numérotation fantaisiste: cas de la BR 216 avec les logos des différentes compagnies européennes de chemin de fer (référence 83019),
- Enfin les livrées événementielles portées furtivement par des matériels réels sur l’instigation d’un constructeur: cas de la BR 120 “Aprilscherz” réelle qui n’a conservé sa livrée qu’une journée et a été sortie par Märklin sous la référence 3173.
A cela vient malheureusement s’ajouter l’aspect spéculatif par rapport à la réputation de la marque, notamment par le biais de certains sites de ventes en ligne.
Pour reprendre l’exemple de la BR 120 “Aprilscherz”: sur près de 2000 exemplaires produits, 120 ont été numérotés et vendus aux enchères le 01er avril 1993, le reste a été ventilé chez les revendeurs. En France, le modèle se vendait 1200 francs de l’époque soit 183 Euros d’aujourd’hui. Sur la toile allemande , les “enchères” s’échelonnent actuellement de 400 à … 7000 Euros ! Sur un site d’annonces français, j’en ai trouvé une comme neuve à un peu moins de 300 Euros il y a un peu plus de un an.
A moins d’avoir vraiment les moyens, je crois que lorsque l’on recherche un modèle bien précis, il faut savoir prendre son temps et comparer (la toile permet facilement cette dernière chose).
Enfin, personnellement, je n’utilise pas le Koll’s; c’est bien pour donner une indication de la valeur du modèle, sa référence et quelquefois le nombre d’exemplaires produits; mais dans de nombreux cas, les estimations sont trop faibles ou trop fortes donc peu fiables.
je crois me souvenir que Koll veut être observateur du marché, mais dès qu’un observateur est utilisé pour déterminer des prix, il devient agent. C’est pareil pour l’argus des voitures.
Et effectivement, contrairement à autrefois, où il était relativement facile d’observer le marché des modèles en excellent état, puisque ça passait par les maisons d’enchéres et par les annonces des grands magazines, aujourd’hui il y a internet et on ne peut plus guère avoir une impression d’ensemble.
De toute façon, le marché c’est “je demande ce que ça me vaut, tu paies ce que ça te vaut - et soit on se retrouve, soit on passe son chemin”.