Une partie de mon histoire professionelle

salut
dans le petit film il y a
la gare de Clabecq délabrée qui se trouve près de MON USINE
il reste des wagons en triste état
je me souviens avoir pris une micheline jaune et rouge à la gare de Tubize quand les bus étaient en retard pour arriver ici
il y a même des vues de voies que je n’ai jamais vu car c’était la formation des trains apres le chargement des tôles et brames finies et avant le déchargement supplémentairement du coke en plus que par péniches

il y avait 2 sites dans l’usine
l’ancienne usine
il y avait des magasin à tôles, une “ancienne aciérie” et un ancien laminoir
il ne reste plus que le petit haut fourneau N°3 avec le chargement et les Cowpers
maintenant ailleurs c’est tout plat avec de nouvelles constructions d’habitations
à un certain moment on vois le plan de coulée du HF6 car il c’était le plus grand

et la nouvelle usine qui fonctionne encore après le démantèlement de son aciérie et de sa coulée continue qui à l’époque de sa construction était à la pointe du progrès

bref on vois des rails et du matériel “roulant” qui intéressera peut-être les amateurs de vieillissement de wagons …



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Bonsoir
Je me pemets de rebondir sur ton histoire.
Dans mon passé d’ingénieur j’ai eu à intervenir sur une acièrie située vers Charleroi.
Un train de laminoirs pour billettes chaudes (900°C) pour laquelle nous (Trindel et l’IRSID) avions développé une commande de cisaille à la volée par mesure de corrélation optique (mesure de défilement des taches optiques sur le fer rouge. Hélas, déjà à l’époque (1973) l’industrie allait très mal.
Ma contribution était le programme de corrélation entre l’inertie de la cisaille et la billette (1 m / seconde) afin de déclencher la découpe au bon moment de la tête de billette contenant des impuretés.
Désolé pour cette petite trabche de vie en début d’activité…
Amicalement
Jean

salut Johnjeanb, bon rebondissement, vous avez un beau parcours professionnel,
au sujet de cisaille pour billette :
je me souviens d’un engin spectaculaire à l’ancienne usine (MON USINE aussi),
c’était un bras articulé qui prenait et cisaillait la billette en mouvement
le mouvement du bras de la cisaille est A et quand elle arrive en F :
le chat de la cisaille est refermé, le bout tombe dans un bac et la billette continue

à la nouvelle usine :
la brame est réchauffée dans un des fours (depuis que la coulée continue n’existe plus)
elle est défournée puis par le train de rouleaux, décalaminée puis dégrossie par le train dégrossisseur,
le Quarto, par la cage du twin (à cause des moteurs jumeaux, un moteur est composé de deux induits 600 V en série)
le train de rouleaux continue pour passer dans une planeuse à chaux, si cela se fait la tôle est mise sur un refroidisseur pour tôles fortes, si non la planeuse à chaud est retirée mais la tôle passe dans la cisaille rotative se trouve juste avant le train finisseur, elle tourne pour tronquer le bout de la tôle en mouvement
merci
P