Concernant le plateau tournant, j’ai monté les rambardes en fil de laiton de 0.5 mm, peint en noir au XF1 avec du blanc sur les extrémités. Il faut faire attention au bon alignement des trous dans le platelage lateral car un écart de 0.5 mm se voit vite. La aussi, si c’était à refaire, je prévoierai les trous au niveau de la bravure chimique. Les rambardes sont amovibles car en cas de déraillement au niveau du pont, il serait plus facile de remettre de nouvelles rambardes.
J’ai eu des soucis pour la peinture violette de la cocarde. J’ai voulu utiliser une peinture Prince Auguste violette (G87) mais j’ai constaté des difficultés d’accrochage , que ce soit au pinceau ou à l’aérographe (avec le diluant Prince Auguste adéquat). je me suis finalement rabattu sur la Tamiya X16 (purple). Si un membre dispose des nuanciers des différents fabricants de peinture avec les coloris SNCF ou ex-régions (surtout PLM), je suis preneur.
Photos du pont . note : les défauts de verticalité sont liés à la photo.
Concernant la cuve, j’ai passé une couche d’un mélange XF1 (Flat black) et de XF59 (desert yellow) pour imiter un beton qui est généralement ocre. Il va me rester à faire la patine de l’ensemble.
Pour les rambardes de ton pont qu’as tu utilisé?
Bonjour
Les rambardes sont donc faites en tiges de laiton de 0.5. J’ai dessiné très classiquement un gabarit ( il est recommandé de s’assurer que le positionnement des trous de support des montants est identique à celui du gabarit) sur une planche de médium (ou CTP). Je coupe deux morceaux de 230 mm qui vont constituer les rambardes horizontales et les maintiens sur la planche avec du scotch électrique (moins sensible à la chaleur que le scotch de bureau). Toujours dans la même tige de laiton, j’ai coupé 22 morceaux de 16 mm pour les montants de rambardes.
Je commence par souder trois morceaux à chaque extrémité pour bien positionner l’ensemble, qui sinon a tendance à de se déformer. Pour la soudure, j’utilise du flux pour accélérer le process et éviter que le montant devienne chaud rapidement et se dessoude à l’autre bout.
Cela c’est le principe, mais évidemment, avec la loi de l’emm… max, j’ai constaté que les trous percés dans le travelage ne sont pas bien positionnés (et pas forcément bien verticaux) et qu’il faut reprendre le positionnement des montants de la rambarde.
Il serait souhaitable de pouvoir positionner à blanc le montage chaque fois qu’un montant est soudé, mais cela suppose d’enlever et de remettre à chaque fois le montage sur le CTP avec les adhésifs.
Une fois les rambardes correctes, peinture noire mate et blanche pour les extrémités (j’ai constaté que sur certains ponts, toute la partie supérieure de la rambarde est peinte en blanc, sur d’autres il n’y a pas de peinture blanche).
Je passe enfin un voile de vernis mat Tamiya sur les parties peintes.
Je suis bluffé Patrick. C’est une réalisation exceptionnelle. Bravo également pour tes talents de pédagogue. On aimerait pouvoir se lancer comme toi dans une telle aventure.
Petite question : quel type d’aérographe utilises tu ?
Merci pour vos appréciations, mais c’est peu de choses par rapport à ce que font certains.
L’aérographe que j’utilise est un Paasche simple action, largement suffisant pour ce que je fait. J’ai un petit compresseur associé.
Concernant les peintures, j’utilise presque exclusivement de la Tamiya et Humbrol, ayant été décu par les Prince Auguste. Avec l’aéro, j’utilise peu de diluant (alcool isoproprylique, que l’on trouve dans les pharmacies, à un cout au moins moitié moindre que le diluant Tamiya), soit environ 20%.
Merci Patrick ! Très utile puisque j’attaque de mon côté mais sans laiton, du bois, du kit bashing de la voie C et avec une petite cabine, version belge du pont
Du coup j’ai une question … le collecteur sous le pont inverse tes deux fils rouge et noir. As-tu géré ce point là et si oui comment ?
Bon courage, surtout avec de la voie C pour ce pont.
Concernant le joint tournant, il me semble avoir refait un collecteur en gravant un circuit imprimé avec des pistes étamées circulaires qui évitaient justement le basculement des pistes. Sans passer par une attaque chimique, cela se fait facilement en méthode anglaise c. à dire en gravant les pistes d’un circuit imprimé vierge avec une mini fraiseuse.
Je ne peux que m’incliner bien bas devant une telle réalisation. C’est tout simplement magnifique.
Du coup, j’ai honte de ce que j’ai commencé à faire …
Mais ça motive et donne plein d’idée. Merci à @Julaye pour avoir remis ce post en visibilité.
D’un autre côté, mon réseau n’est toujours pas terminé car entre la fabrication des signaux mécaniques unifiés (il faudrait que je remette les photos suite à leur disparition avec imageshacks), la réalisation de voie métrique, 2 déménagements, les idées nouvelles de réseau , il a du mal à avancer.
Amicalement
Patrick
S-U-P-E-R-B-E!
