Après des années de construction de réseaux avec décors, je me lance dans la construction de matériel roulant, suite au passage devant moi d’un train spécial “Euroswitch” transportant des “coupons” de voie et d’aiguillages. Grandeur réelle.
Je me lance donc dans cette aventure qui réclame de me mettre au CAD et à l’impression 3D. Au vu de discussions sur ce forum et d’autres, je ne suis pas sûr de me lancer dans l’impression moi-même, il y a trop de choix à faire entre la taille de la tête, le matériau, etc.
Après bien des recherches sur le net, j’ai trouvé une ou deux photos, et en cherchant plus avant, déduit qu’il s’agissait de la production d’un membre d’un club suisse qui avait publié un article dans une revue suisse la revue Eisenbahn-Amateur 12/06, décrivant la construction scratch d’un wagon pupitre pour transport d’aiguillages. Contacté, l’auteur m’en a envoyé une copie, ainsi que quelques conseils de réalisation, Un grand merci à lui, et j’espère être à la hauteur de sa réalisation que voici.
Je me suis donc mis au CAD, j’ai choisi FreeCAD pour son prix car je en compte pas me mettre à la fabrication effrénée de modèle. Les fonctionnalités nécessaires s’y trouvent.
et me voici parti. J’ai dessiné quelques éléments à faire imprimer. J’ai trouvé une imprimeur 3D en France qui a réalisé les pièces demandées, Sculpteo.com. C’est un peu cher pour faire un wagon, mais moins que l’imprimante.
Entretemps, j’ai découvert un fabriquant de modèle 3D en France également qui propose des pièces de décors, des wagons et des chargements, https://www.modelisme-impression3d.fr/ qui propose de tels wagons, avec plus de détails et avec un prix plus abordable. J’en ai acheté un que je construirai lorsque le projet sera terminé.
J’ai également commandé un chargement de wagon de travaux pour la pose de voies, ce qui comprend un petit bobcat assez sympa ainsi que des traverses. J’avais un wagon plat de Märklin start-up que j’ai peint en jaune et voici un premier élément du convoi de pose de voies.
Oui, Sylvain, il s’agit bien de Hägendorf pur le chargement et de Lausanne pour la mise en place.
Dire que la SNCF a longtemps refusé l’emploi de ces wagons tableaux par orgueil et pesanteurs syndicales. Cela n’avait pas été inventé par un polytechnicien, donc indigne du réseau français… Ils ont fini par y venir, contraints et forcés, du fait de l’énorme gain de temps et de travail apporté.
Le travail continue. Une petite intervention me privant de mon apprentissage de golf et me soustrayant aux travaux lourds de jardinages pour quelques semaines, je reprends la construction de mon wagon pupitre. Du moins le premier, car je pense en construire 2, si pas 3.
Les plateaux sont faits, le grillage provient d’un kit de clôture Faller (N° 180433), difficile à coller sur le nylon de cadre et très difficile à garder droit. Mais derrière un aiguillage, cela ne se verra pas je pense.
Ensuite, j’ai fixé les bogies, achetés chez “Modélisme & Impressions 3D” avec les éléments pour faire les autres wagons pupitre. Il m’a fallu ruser un peu pour les attacher mais le wagon est maintenant sur roues.
La prochaine étape consistera à monter les boitier d’attelage avant de monter les plateaux sur les vérins et accrocher le tout sur la poutre centrale. Viendra alors la couche finale des inscriptions à réaliser en décalques en espérant que mon imprimante (2D) fonctionne encore.
Voici mon wagon pupitre presque terminé. Il me reste à ajouter les attelages ainsi que quelques détails comme les tampons, les volants de frein et des poignées. Mais il faudra attendre un peu que je puisse aller m’approvisionner chez un détaillant.
Les travaux ont continué sur le wagon pupitre. J’ai terminé les attelages en sacrifiant un petit wagon plat de chez Roco. Les attelages sont à bonne hauteur mais fixés à la poutre centrale. J’aurais dû baser les mesures de pose sur un bogie existant, au lieu d’essayer d’ajuster un attelage par après, mea maxima culpa.
Et, cerise sur le gâteau, le chargement de ce wagon surprenant. Un croisement peco streamline code 75, un peu raccourci pour la cause (encore un sacrifice). Les sangles sont en papier collé sur les rails et la cadre du wagon. Une autre solution pourrait être envisagée plus tard.
Il ne reste plus qu’à l’exposer sur le réseau, avec le petit wagon plat chargé de traverses. Le wagon restera en exposition statique. Il est très long et bas mais en plus les bogies sont un peu trop rigides, il n’y a pas de jeu vertical ou latéral. Ajoutons à cela les attelages fixes, bonjours les dégâts dans les courbes et aiguillages. (Un comble pour un wagon porte aiguillage ).
J’avoue peu humblement être satisfait de cette première incursion dans la construction ferroviaire. Cette réalisation reste dans la philosophie d’Allen McLelland du “convincing enough” et pas dans une optique de concours ou d’exposition. Je ne suis pas assez patient et précis pour envisager de tels challenges. Mais faites vous plaisir, …
Ce wagon restera plus que probablement le plus cher de mon inventaire car la production de pièces 3D par unité chez un imprimeur coûte la peau des fesses. Mon prochain wagon sera fait à partir d’un kit produit en petite série et nettement moins cher.
Je me suis remis à la construction des wagons pupitre Matisa en kits achetés chez Modélisme & impression 3D. La construction est plus simple car il y a nettement moins de pièces que dans celui que j’ai fait fabriquer à partir du plan d’un modéliste Suisse qui avait publié dans une revue la construction “scratch” de wagon.
Il reste évidement à nettoyer la grille de l’excès de peinture, mais c’est long et ch*****. Et bien sûr à charger ces wagons d’aiguillages ou de coupons de voies qui cacheront une bonne partie de la peinture excédentaire. Voici donc un train de transport de voies comme on peut en voir dans la réalité.
Je pense que c’est depuis la fin du XXème siècle, ou début du XXIème. La société Matisa existe depuis la fin de la deuxième guère et est spécialisée dans les équipements de pose et entretien des voies. Les wagons pupitre ne sont qu’une partie de son activité.
J’en ai vu un convoi, à peu près de la composition de mon modèle près de chez moi il y a 3 ou 4 ans. J’ai été impressionné et j’ai cherché à m’en procurer un ou deux exemplaires, sans succès jusqu’à il y a 2 ans. Comme décrit dans le sujet, j’ai dessiné les pièces en FreeCAD à partir d’un plan publié dans une revue et fais imprimer ces pièces en 3D. C’est assez cher à faire. J’ai également pu avoir les inscriptions et logos du modéliste qui a publié l’article. Ensuite j’ai découvert les réalisations de Modélisme et Impressions 3D, qui sont moins chères (environ 60€) mais sans les inscriptions. J’ai donc réutilisé le fichier reçus précédemment.
Cette société propose beaucoup de petits articles sympas à assembler et peindre, tant en matériel d’entretien des voies que scènes industrielles ou ferroviaires.
Peut-être, mais je n’ai pas pensé à une autre solution que le grillage que j’avais. Les 2 derniers wagons, eux, ont leur grillage imprimé en 3D en 1 pièce avec la structure du plateau.
