Sommes-nous chanceux ? Evolution du choix, de la technique et du réalisme de nos modèles

Il me semble que l’attitude des jeunes d’aujourd’hui est souvent décrite de la même manière non ? “tout et tout de suite”. Une possible corrélation ?! :sweat_smile:

Ma conclusion de ces différentes réflexions, qui rejoignent largemment mes propres expériences: entre la richesse de matériel promise sur le papier (du catalogue) et ce qui finit sur le réseau, il y un monde de nos jours. Les contraintes de budget ne sont pas toujours le problème. Et la boulimie semble être la stratégie gagnante du moment mais là, du coup, l’argent redevient le problème pour la plupart. Tout cela est limpide et sain ! :ok_hand:

Bonjour,

Je pense que c’est plutot lié à deux facteurs:

  • l’ennemi juré d’une entreprise est le stock; cela coute cher et ne rapporte rien à court terme. Et on sait qu’il faut générer des profits le plus rapidement possible. Les quantités de matériels sont donc produites au plus juste pour tout vendre rapidement et éviter ce fameux stock, quitte à engendrer la frustration de ceux qui n’ont pu acquérir l’objet de leur désir dans les temps.

  • cette production dite “en série limité” provoque une sentiment d’urgence chez l’acheteur pour l’inciter à l’acheter rapidement pour éviter de rater le modèle. Une des règles de base de la société de consommation dans laquelle on vit consiste à ce que l’acheteur ne réfléchisse pas à son achat mais qu’un achat compulsif soit déclenché …

Bienvenue dans un monde meilleur …

Amicalement

Bernard

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Pourvu que l’on ne tombe pas dans “Le meilleur des mondes” (Aldous Huxley).

Cdlt,

Claude papaciela

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Bonjour Dimitri.

Sommes nous chanceux ? Je crois finalement que nous sommes doublement chanceux.

Chanceux, tout d’abord, parce ce que nous avons profité de toute l’évolution que vous soulignez. C’était l’époque où on ne voyait que les avantages de la “société de consommation” et pas ses conséquences.

Bien sûr les stocks généraient des surcoûts et donc une augmentation du prix de vente, mais on ne se plaignent pas. Bien sûr, les stocks généraient des invendus et donc des déchets et donc de la pollution, mais on ne se plaignait pas.

Chanceux, aussi, de quitter ce monde de gaspillage, de pollution et d’irresponsabilité, pour entrer dans un monde effectivement meilleur.

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Cela, c’est bien dit et tout à fait exact. :+1:

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Ça c’est vrai aujourd’hui comme autrefois. Quand je regarde ce qui est proposé sur Leboncoin, et à des prix souvent exorbitants, ce sont toujours les modèles qu’on trouvait dans les pack de démarrage ou pack de train. On y trouve des E41, des V200 parfois, des BR 89, des E63 - mais pas de CCS (3015), pas de E10, rarement des BR 01 (les packs étaient chers…). Par contre, la diversité, et la fluctuation d’un catalogue au suivant, a beaucoup augmenté.
Quant au budget, une BR 86 analogique m’a coûté, en 1985, 165 DM soit environ 500 FF. Cette même année sur le voyage d’été, le litre de gasoil à la pompe (en ville, pas sur l’autoroute) était à 2,40FF, la locomotive donc à un peux plus de 200 litres de gasoil.
Le modèle digital, s’il était sorti, devait être autour de 280 DM soit 850 FF ou 360 litres de gasoil si je calcule bien. Donc, les prix n’ont pas tellement augmenté depuis 40 ans, comparés à d’autres.

Ce ne sont pas que des jeunes. Ce sont tout autant les octogénaires. Sauf que ces derniers l’ont connu autrement (et ont connu les autoroutes sans limitation de vitesse autre que celle, technique, des voitures, tout à fait suffisante !), alors que les jeunes ne connaissent que ce que nous leur avons appris. Nous, les admirateurs de Concorde, de TGV, du 200 à l’heure.

Je mettrai bien des guillemets autour de “meilleur”.

… qui dans l’original s’appelle “Brave New World”, litt. “monde nouveau et courageux”. Certainement ironique…

Ça reste encore à voir, et quand on regarde les informations du jour, on n’y est pas, mais pas du tout.
N’empêche que nous avons effectivement la chance de le faire, à condition que le Grand Frère à Moscou ne nous mette pas de bâtons dans les roues. Mais espérons, et oeuvrons !

En même temps cela veut dire pour beaucoup de choses revenir aux habitudes de nos grands-parents. Quand je vois mes villageois, ils se souviennent que de leur enfance il n’y avait pas de poubelles : le peu de déchets qu’ils avaient était majoritairement compostable. Pas d’emballages jetables, peu ou pas de restes de nourriture… et ils chauffaient une pièce dans la maison, parfois deux, et pas à 22 degrés centigrade…
mais bon. C’est une autre histoire.

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Bonjour Wolfram. Vous soulignez à juste titre, sans me contredire d’ailleurs, que nous ne vivons pas encore dans un monde meilleur mais que nous ne faisons qu’y entrer.

Pour être accueilli dans ce monde meilleur, nous allons évidemment (ça c’est un clin d’œil à Jérôme) devoir faire ce que les personnes polies font: s’essuyer les pieds ! Je crois même que certains vont devoir se déchausser…

PS: J’ai beaucoup aimé le “oeuvrons” !

nous sommes bien d’accord !

… et pas mal nettoyer, chacun devant sa porte, déjà. Notre empreinte environementale est immense. Mais encore, sont fermées des lignes de chemin de fer, alors que la file des camions est longue et pourrait facilement être remplacée par un transport ferroviaire, si seulement on voulait.

Mais bon, on sort du sujet ici ; on n’est plus dans la technique et le réalisme de nos petits trains.

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