Signaux - Autre question concernant les signaux d'avertissement

Bonsoir,

Il y a peu, j’ai fais l’acquisition de deux signaux 70392 à simple palette. Aujourd’hui, j’ai passé commande de deux signaux d’avertissement 70361 simple pour compléter.
Juste une question, faut-il les positionner assez loin en amont des deux autres ?
Comme je ne possède pas un réseau de très grande dimension, j’avais prévu de les coller en entrée de voie de gare à l’opposé des deux autres en sortie. A votre avis ?

:thinking:

Dans la vraie vie, ils servent à séparer les cantons.

Dans ton cas, tu peux mettre les signaux d’annonce en entrée de gare et les signaux principaux en sortie. J’ai fait ça sur le Poissyneum.

A.

Bonsoir

La réponse d’Antoine c’est la philosophie française, pas allemande…

C’est un signal d’avertissement, il prévient le mécanicien de l’état du signal principal (ceux à palette)
Il est placé aussi loin que nécessaire et aussi près que possible du signal principal. :wink:
Il est simplement à distance de freinage du signal principal, dépend donc des limitations de vitesse et de la déclivité de la ligne.

En ligne secondaire cela se compte déjà en centaines de mètre, voir plus d’un kilomètre pour les lignes rapides.

Sylvain

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Même chose en France, en fait. Ce qu’évoque Antoine concerne le bloc automatique lumineux. En règle générale, en BAL, le signal d’entrée de canton comporte 3 feux : vert=voie libre ; jaune=avertissement, le signal suivant est fermé (sémaphore ou carré) ; 1 feu rouge=sémaphore, le canton suivant est occupé, marquer l’arrêt, avec possibilité d’entrer dans le canton en marche à vue. Le carré, deux feux rouges, arrêt absolu, peut être présenté (entrée de gare, zone d’aiguille). Un feu jaune clignotant=préavertissement, le signal suivant est à l’avertissement (sur les lignes à vitesse >= 160 km/h.
En signalisation mécanique, l’avertissement est (était) présenté à distance suffisante pour permettre au train de s’arrêter (disons 1000 à 1500 mètres). Il est (était) souvent précédé d’un disque rouge protégeant la zone limite de manœuvre d’une gare.
En modèle réduit, mettre l’avertissement en entrée de gare ou à une longueur de train du signal d’arrêt paraît une bonne idée.
Bonne soirée, Alain

Merci pour vos réponses. N’étant pas de la SNCF, j’avais besoin de précisions et vous me les avez données.

Vu le grandeur du Bondyneum, je vais faire comme Antoine comme je l’ai indiqué dans ma question plus haut, d’autant que les signaux que j’attends sont à deux position ouvert ou fermé.

Laurent

Bonjour,

La seule réponse pertinente est celle de Sylvain.

Quand on veut réaliser un réseau “Alsace-Lorraine”, c’est la signalisation allemande qu’il convient de prendre en compte. La SNCF (qui n’existait du reste pas à l’époque) n’a rien à voir là-dedans. Lorsque l’Alsace a été réoccupée en 1918 par les colonisateurs jacobins, le système unifié allemand (bloc alternatif à restitution d’assentiment) avait été jugé “trop compliqué” par la Compagnie de l’Est* qui l’avait laissé en place. En France, il n’y avait à l’époque rien d’équivalent et d’aussi moderne. Il y avait bien le fameux bloc Lartigue, mais ce n’était pas le même selon les réseaux…

Le signal avancé (Vorsignal), aussi dénommé “œuf sur le plat” dans le jargon cheminot allemand, rappelle comme son nom l’indique la position d’un signal principal en aval. Il est placé à distance de freinage de ce signal principal selon la vitesse pratiquée en ligne. Règle empirique : 1000m si 100km/h, 800 m si 80km/h, 600m si 60km/h. Faire le calcul au 1/87e… :slightly_smiling_face:

Le placer seul en entrée de gare me paraît une hérésie, ou relève plutôt de la licence poétique modélistique. Ces signaux existaient bien en entrée de gare, mais associés au signal principal protégeant l’entrée de la gare (signal à double palette). Ils répétaient en effet la position du signal de sortie (généralement monopalette).

Sur nos réseaux étriqués, le disposer à distance de la longueur de la rame la plus courte relève déjà de la gageure. Ces signaux avancés ne peuvent donc servir en fait qu’à animer le décor. Ils sont jolis, coloriés, animés d’un mouvement original. :grinning:

L’ordre de succession correct est donc :

  • À distance, signal avancé à palette verticale orientable (positions possibles Vr0, Vr1, Vr2), associé à la “lettre de condoléance”
  • En entrée de gare, signal avancé du signal de sortie (positions possibles Vr0, Vr1, Vr2) disposé au pied du signal d’entrée à deux palettes (positions possibles Hp0, Hp1, Hp2)
  • En sortie de gare, signal principal à une ou deux palettes (positions possibles Hp0, Hp1, Hp2) selon la configuration de la sortie.

Tout le reste n’est que fantaisie.

Philippe
(* qui a manipulé ces postes mécaniques en Suisse dans leur version Jüdel ou Bruchsal G et H, dont le maniement était parfaitement compréhensible et assimilable pour un esprit moyen mais apparemment hermétique aux polytechniciens qui faisaient la loi sur les réseaux français)

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Vous ne pouvez pas comprendre, en France on est beaucoup d’adepte de “pourquoi faire simple quand on peux faire compliqué” cela permet la masturbation mentale et la complication inutile.
Quand ça marche plus, on casse tout et on repaye… Coluche disait : “qui sème des fonctionnaires, récolte des impôts” et on sait bien ici que les polytechniciens sont de haut fonctionnaires, bien payés…
pour que le salaire “moyen” du fonctionnaire français (dixit les journaux) est de 2700€ et sachant que les secrétaires et les agents de voirie sont payés au SMIC, il doit en avoir des haut fonctionnaires (inutiles) pour relever la moyenne…
et oui tout ça m’énerve… :frowning_face:
désolé pour cette aparté
Alain

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