Bonsoir à Tous
Bonsoir wolfram
Merci à toi pour avoir relancé ce post.
De retour parmi vous après plusieurs mois d’absence, l’hiver arrivant il est temps d’hiberner au chaud et de refaire du petit train.
Comme beaucoup d’entre vous les petits bobos de la vie et le travail mon éloigné de notre passion commune ; de plus mon implication dans le domaine caritatif et associatif par le biais d’une association de motards à fortement occupé mes weekends.
Visites de motards hospitalisés à Paris, seuls et éloignés de leurs familles ; Ballades en motos et pique-niques aux profits des enfants défavorisés (battus, maltraités…) ou personnes handicapés, baptême de moto aux profits de diverses associations caritatives, lutte contre le cancer, contre la mucoviscidose …. Enfin de nombreuses actions dans se sens au guidon de ma machine.
Un groupe de motard très soudé et des épouses qui s’entendent à merveille.
Donc Saint Marc sur Line n’était pas mort mais bien endormis.
Pour la petite histoire il y a des wagons que j’apprécie plus particulièrement, que je possède en N’, en zero tel que le porte remorque UFR ou même maintenant en Ho grâce à REE.
7 exemplaires sont présents dans la collection de Saint Marc sur Line et un wagonnet de déchargement, kit résine et laiton de l’Obsidienne acheté il y a quelques années.
Donc l’idée de faire un petit terminal UFR au sein du dépôt de Saint sur Marc m’a paru évidente, mais la configuration actuelle du réseau ne me laisse pas beaucoup de choix
La photo en dessous déjà éditée au début de ce post montre une partie du réseau, notamment le dépôt sur la gauche. Le tracé des voies reste le même malgré une géométrie légèrement modifiée. Le tracé en rouge montre la pose d’un aiguillage supplémentaire sur la voie de stockage ou d’évitement, plus un coupon de voie pour le stationnement du wagonnet de déchargement UFR.
Le tracé vert montre l’installation de la rampe de déchargement, aiguille fermée la rame UFR n’aura qu’à refoulée contre le wagonnet, situation peu probable mais pas impossible car l’ensemble est bien rectiligne. Ne nous sommes pas là pour jouer aussi. Il reste néanmoins un petit problème dans mon scénario, comment sortir les remorques de cette enclave. En bas de la photo le premier aiguillage droit à été remplacé par une TJD donnant une voie en tiroir le long du module et tous ont été remplacés par des Peco modifiés, trop compliqué pour un passage planchéier sur les voies. Les dés sont jetés, ce sera un passage routier souterrain qui sera positionné dans le rectangle bleu à la place du bosquet d’arbre.

Ci-dessous pour commencer, la structure principale est découpée dans du carton bois de 3mm et mesure 30cm de long dont 5cm en dessous de réseau pour l’amorce du souterrain. La route est cintrée avant collage (colle vinylique blanche).La structure de la rampe est prête et reçoit un contour de parements de pierre réalisés avec deux profilés en evergreen ; le 1er profilé L inversé représente la base du parement et le débord de 2mm reposera sur le plant de roulement. Le 2eme profilé, un plat collé sur le dessus donne de la densité et permet les travaux à suivre. Le nouveau profilé obtenu est mesuré, les onglets coupés, les pierres sont tracées puis un coup de scie est fait pour continuer la gravure avec une pointe à tracer.
Le perçage pour les barrières est fait sur une cale en bois avec un foret de 0,4mm plus petit que nécessaire car la vitesse de rotation de la perceuse à colonne trop rapide à tendance à faire fondre le plastique, ils seront contre-percés plus tard après collage sur les murs avec un foret de 0,9 monté sur un mandrin à mains. Les profilés sont de nouveaux poncés puis recouvert d’un vernis spécial type apprêt de chez Tamya pour une meilleure accroche des peintures sur les plastiques. Les parements sont maintenant collés sur les murs avec de la colle néoprène.
La photo ci-dessous montre la fabrication du garde-corps en rond de laiton de 0,8 mm préalablement poncée (important pour la soudure) entre deux morceaux de papier de verre et afin de ne pas la tordre, le ponçage ne se fait que dans un seul sens; une barre de laiton plus fine aurait pu être utilisée mais j’ai eu des craintes d’une éventuelle fragilité.
La barrière est tracée sur du papier pour souder les barres horizontales maintenues par du scotch et les « jambes » de fixation. Une panne de fer à souder fine type crayon est utilisée, régulièrement nettoyée sur une éponge humide se qui permet aussi de faire baisser la température car une soudure qui roule et qui n’adhère pas au fer est un signe de chaleur excessive. Un flux est déposé au pinceau sur l’endroit à souder puis le fil de soudure est effleuré par la panne du fer et déposée sur les deux pièces à souder. L’ensemble est nettoyé avec du liquide vaisselle ce qui éliminera les résidus de flux et protégera les limes qui seront utiles à certains endroit, le crayon à fibre de verre fera le reste. Le bas des jambes seront coupées après les soudures.
Les murs à l’intérieur de la rampe sont recouverts d’une feuille de pierres déjà utilisée précédemment dans un autre montage, le mur d’enceinte de la halle à marchandise. L’ensemble du garde-corps est maintenant posé après avoir refait le perçage des pierres de parements.
Ci-dessous les murs reçoivent des jus d’acrylique noir puis après séchage un brossage à sec d’acrylique ocre et noir à certain endroit. Les parements de pierres reçoivent des jus de noir et d’ocre.
Le garde-corps est peint tout d’abord avec un apprêt puis un vert P836 type « EST » de Railcolor comme les portes de la cour de la halle aux marchandises, puis un vernis mat.
La route en papier de verre est peinte en gris clair dilué avec un petit rouleau puis plusieurs jus de différents noirs.
Les trottoirs sont confectionnés avec de l’evergreen et gravés de la même manière que les parements de pierres, puis peints avec des jus de gris, les joints en blanc et pour finir jus noir ; ils seront collés après peinture avec de la néoprène. Le fond du tunnel est simplement peint en noir.
La photo à suivre montre juste les deux animations pour signaler cet ensemble dans le dépôt ; un réverbère murale de marque veismann ton chaux est collé à l’entée du tunnel. Un feu jaune type croix de Saint André qui sera connecté sur un module de clignotement est installé au début de la décente pour prévenir d’un danger potentiel ; ce dernier est de fabrication maison.
A suivre, le feu clignotant est réalisé avec des chutes de kits laiton, un morceau de tube laiton de 1.4mm, une led jaune de 1.8mm, une résistance, une diode de protection et bien sur du fil électrique. Les pièces de laiton sont tracées puis découpées avec un ciseau à métal Xuron puis limées. Le support de lampe est percé en deux endroits pour souder le mat et positionner la led et deux traits de pliage assez profond sont réalisés. Avant pliage le laiton sera recuit avec un mini chalumeau ainsi que le parasol (plus communément appelé casquette) pour être mis en forme sur le talon d’un foret de 2mm. Le parasol est soudé sur l’écran. Le support de lampe est plié puis les deux pliages sont renforcés par un cordon de soudure, la led est soudée en suspension par la cathode (-) sur l’ensemble métallique et l’anode (+) avec le fil électrique lui-même inséré dans le mat sans oublier une petite isolation par précaution. Afin de ne rien détérioré l’écran est collé sur le support à la cyano, le tout nettoyé et peint. Après mise en place sur le trottoir une petite plaque de laiton est percée et soudée en dessous pour l’alimentation de la cathode, la résistance sur le positif et la diode sur le négatif.
voila, beaucoup de blabla pour mon retour parmi vous.
Bon pti train à Tous
Jean Marc 