Rétrosignalisation avec module Digikeijs DR4088

Bonjour à tous,

En pleine construction de mon réseau, je dois choisir un module de rétrosignalisation (DR4088 chez Digikeijs). Mais lequel choisir ?
Je vous présente mon réseau:
3 rails, Märklin mais en DCC, voie K, je vais utiliser la centrale Digikeijs DR5000 et le logiciel ITrain. Taille moyenne, 34 cantons et une soixantaine de zones de détection, environ 5m x 1m.

Premier choix à faire: le mode de détection. En 3 rails, on a la possibilité de faire soit par consommation de courant, soit par retour de masse. Le premier est plus facile à mettre en oeuvre et permet un retour de masse sur deux rails, mais est un poil plus chère et ne permet pas de détecter la présence des wagons non consommateurs de courant. Le deuxième, par retour de masse, a les avantages et inconvénients opposés. Avez-vous des avis supplémentaires à partager ?

Deuxième choix: le bus. S88 ? Loconet ? R-Bus ? Là, je suis déjà beaucoup plus dans le flou. Si j’ai bien compris, le R-Bus est utile dans le cas d’une utilisation avec Roco, ce qui n’est pas mon cas. Puis-je donc l’éliminer ? Et pour S88 et Loconet, c’est quoi la différence ? Est-il possible d’avoir avec l’un ou l’autre l’identification et la vitesse réelle de la loco qui occupe la zone de détection ?

D’avance, un grand merci pour vos conseils. :smiley:

Bonjour à tous
Bienvenue à Caillou08 (drôle de prénom!) dans notre forum.

Ne pas utiliser la détection par rail en mode 3 rails serait une grosse erreur.

Le détection par consommation de courant est réservée au 2 rails qui ne peuvent faire autrement. Dans cette technique, en 2 rails on a au moins la possibilité de graphiter les essieux pour que chaque wagon soit détecté (Il faut une résistance de 10 kOhm ou moins sur un module 60882 Märklin).

En 3 rails cette technique de détection est pire car seuls les véhicules avec un frotteur (et une consommation) seraient détectés (autant dire qu’on est revenu aux années 50 avec ses rails pédales).

Le bruits des frotteurs ainsi que la force de traction rend l’approche, heu… , pas convainquante du tout
Pour référence, j’utilise une CS3, Rocrail et la détection par “3ème rail”
Amicalement
Jean

Merci johnjeanb pour ta réponse. Mon vrai prénom est Pierre !
Je me rends compte que parler de “retour de masse” est inapproprié. “Détection par rail” est plus explicite !

Oui Pierre
Pas de problème l’essentiel est de se comprendre
Jean

Bonjour

Je rejoins Johnjean, sauf que Digikeijs :triumph:
La centrale n’a pas d’isolation galvanique et sa masse n’est pas celle de la voie. Il n’est pas possible d’utiliser la détection “3 rails” avec des modules standard. Il faut prendre des modules à isolation galvanique dont quelques modèles sont disponibles. (c’est indiqué dans la notice des DR4088)

Le choix du bus, c’est un peu kif-kif, ils ne se branchent pas tous de la même manière (possibilité d’étoile chez certains, d’autre c’est obligatoirement en chaine.)

Bonne suite

Sylvain

Le rail pédale date de 1964 :), avant il n’y avait que des voies de contact, comme maintenant…

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Bonjour et bienvenue sur le forum.

Sur mon mini-réseau (voie M, digitalisé et commandé par EcoS2, détecteurs Litfinsky) je n’utilise la détection par consommation de courant que pour “remplacer” les contacteurs à sélection de sens dont la fiabilité n’a jamais été à la hauteur des fonctions de commande censées être assurées.

Le signal émis ne me sert en effet que pour “ouvrir” la voie devant un train puisque je préfère le bloc automatique dit “fermé” ou “d’approche” comme en Suisse. La perte de sélectivité de sens de marche n’est donc pas un inconvénient majeur.

Pour la détection d’occupation, je n’utilise donc que les rails dits “de contact” éventuellement “chaînés” pour couvrir des sections longues.

Dans la version analogique précédente du réseau, chaque rail de contact était associé à un circuit temporisateur avec µP 555 commuté en 6V= et commandant un relais 6V. La temporisation à la libération, réglée entre 4 et 6 secondes selon l’emplacement permettait la simulation (sur deux ou trois contacts successifs) d’occupations continues de tronçons longs et, autre avantage majeur, éliminait d’office les rebonds des relais dus aux mauvais contacts.

Je regrette du reste beaucoup avoir dû renoncer à ce système de détection par manque de place “sous table”, car la fiabilité de détection par rails de contact et chaîne s88 laisse beaucoup à désirer. Malgré le blindage de toutes les liaisons, je ne suis toujours pas parvenu à éviter certains phénomènes de “diaphonie” qui m’obligent à n’utiliser cette détection que pour le fun d’un tableau de contrôle optique, la détection sérieuse de signalisation étant assurée par les sections à détection de courant.

Bonjour Caillou08 et à toustes,

D’accord avec Sylvain et Jean, dans ton cas, détection par circuit de voie, je n’hésiterais pas. C’est ce que j’ai choisi personnellement : voie K et Peco, CS3, S88, circuit de voie, le fonctionnement et la détection de tout matériel roulant est impeccable. Les plus légers peuvent nécessiter un petit lest notamment si la voie est sale. Attention : les rails des TJD et aiguilles petit rayon sont en court circuit, les isoler des zones de détection mitoyennes par des éclisses isolantes.
Bon courage,
Alain