Bonjour,
j’ai retrouvé ces deux locomotives et elles fonctionnent pas trop mal (ça fait 30 ans qu’elles étaient sur une étagère) mais j’ai quelques questions et problèmes les concernant.
Pour la SK800 et la TM800 : il m’a été recommandé de les huiler en suivant les instructions sur la notice, mais je ne les ai pas … si quelqu’un peu m’expliquer où il faut mettre une ou deux gouttes d’huile je me lancerai dans l’opération
Pour la TM800, elle a un problème “d’inverseur” le mécanisme se bloque (est-ce le ressort de retour qui est trop faible ou tout simplement de la poussière qui grippe ?) , j’ai réussi à le débloquer en la démontant, mais depuis nous ne faisons plus de changement de sens de la marche.
D’autre part je ne sais s’il est normal que les roues soient bloquées : on peut faire tourner celles de la SK800 à la main, pas celles de la TM800.
En outre je viens de m’apercevoir qu’aucune des deux n’a d’ampoule … Celles-ci sont-elles standard ?
Merci pour toutes les réponses que vous pourrez m’apporter, je suis totalement néophyte comme vous l’aurez compris
our l’huile surtout prendre de l’huile Marklin….
Mais pas trop d’huile quand même juste quelques gouttes à peine avec le bec verseur bien fait par Marklin.
Pour l’endroit : dans les engrenages du moteur.
Pour le reste et le blocage de la TM800 essayer de mettre la loco sur des rails (après huilage léger des engrenages) et tenter à la main de la faire rouler en appuyant assez fortement. Il est possible que cela débloque le grippage du moteur du à son inaction….
Pour l’inversement du sens de marche un ressort neuf peut-être tenté, de même que fluidifier le mouvement du bras prévu à cet effet peut aider.
Pour les ampoules on en trouve je pense des neuves.
Personnellement je m’approvisionne chez Le Pullman à Paris rue d’Amsterdam. Ils ont pratiquement tout le matériel Marklin sur place et peuvent aussi apporter des conseils.
En espérant que cela va vous dépanner.
Mon expérience des Machines Marklin est qu’elles sont vraiment très solides malgré le temps et pratiquement insubmersible !!!
Merci pour votre réponse.
J’ai déjà commandé un frotteur et un transfo chez Pullman et je pense y faire un saut cette semaine pour acheter quelques pièces. En particulier des balais (cuivre et graphite) car ils sont bien attaqués (je ne pense pas qu’ils aient jamais été changés) et il semble (d’après ce que j’ai pu lire à droite à gauche) que ça pourrait expliquer les problèmes rencontrés avec la TM800. Je vais donc rajouter de l’huile à ma petite liste
Bonne journée
Un nouveau soucis sur la TM800 ! elle ne va plus qu’en marche arrière. Lorsque je la met en marche avant (manuellement car à l’impulsion l’inverseur ne fonctionne plus, par contre j’ai réglé le ressort et plus de problème en manuel) le pignon (voir photo jointe flèche rouge ) tourne à vide -sans entrainer les roues- … si quelqu’un avait une idée, ou un schéma que je comprenne comment ça fonctionne.
Sinon il y avait ce qui ressemble à du feutre à l’endroit indiqué par la flèche jaune, vu l’état dans lequel il était je l’ai retiré, peut-on en retrouver ?
Je ne connais pas bien ce modèle, mais je possède une 3005 avec un inverseur manuel. Quand vous dites “je fais fonctionner manuellement l’inverseur”, c’est à partir d’un levier ?? Il faudrait voir ce qui se passe sur les contacts de l’inverseur, ou faire une photo de dessus dans les deux positions AV et AR.
Il devrait y avoir permutation de la commande vers la masse entre les deux fils rouges qui alimentent l’inducteur : la bobine qu’on voit à la gauche de la photo.
Je joins un schéma de principe des motorisations analogiques année 60 pour information. Les “800” sont plus anciennes.
Pour le pignon c’est plus ennuyeux et je ne suis pas mécanicien. Comment se comporte t’il en marche arrière ?? Bouge t’il latéralement ?
Pour le “petit feutre”, ça ne doit pas être facile à trouver. Aujourd’hui sur des machines d’une quinzaine d’années, cela ressemble à un petit bout de mousse synthétique.
Un possesseur des machines de ce type pourra peut-être avoir une réponse plus pertinente
Merci pour le schéma, ça ressemble vraiment à l’engin
Oui je fais fonctionner l’inverseur avec le levier, quand il est en marche arrière, tout se passe bien, pas contre en marche avant le pignon (d’entrainement ?) tourne mais le mouvement n’est pas transmis au pignon des roues. Il y a effectivement du jeu latéral … je pense que du coup les engrenages se désemboitent et je ne me sens pas capable de démonter la bête. Je vais essayer de trouver quelqu’un qui s’y connait un peu dans mon entourage.
Pour ce qui est du petit feutre, je pense qu’il sert uniquement à amortir la liaison avec la partie habillage de la loco, je vais en faire un avec de la feutrine, je ne pense pas que ça pose de problème.
Bonne soirée
Bienvenue sur le Forum avec un peu de retard.
Voici un[size=200]lien[/size] avec un démontage partiel de ta loco pour un entretien.
Dans mes lointains souvenirs de loco à levier d’inverseur, ne faut-il pas une double inversion pour que celle-ci soit effective.
Sur les machines avec inverseur et roues dentées, il y a toujours une position stand-by entre la marche avant et arrière.
Sinon, regarder si les lamelles de l’inverseur font bien contact. Tendre ou détendre ces lamelles en y faisant une petite pression avec un cure-dents.
Oui il faut effectivement activer deux fois le levier pour inverser le sens de la marche et de ce côté là ça fonctionne, le pignon indiqué par la flèche rouge change bien de sens de rotation. C’est donc après que ça se gâte.
Bien reçu pour la goutte d’huile.
d’après mes recherches, dans les vieilles locomotives du type 800, le feutre à huile était vraiment du feutre ou du coton feutré. Contrairement aux derniers modèles où c’était un truc en mousse-plastique, susceptible de se décomposer et de coller l’axe dans son roulement…
Il faudrait remplacer ce petit bout de feutre, il sert à assurer la lubrification du moteur.
Par contre, Märklin indique bien dans les notices qu’il faut mettre UNE goutte d’huile sur les roulements, pas deux et pas plus. UNE SEULE. Bien des gens pensent que “viel hilft viel” (mettre beaucoup a beaucoup d’effet), mais malheureusement l’effet n’est pas celui recherché, mais un encrassement et de la machine et des voies. Je parle d’expérience, il est possible de noyer le bruit du moteur dans de l’huile, mais alors ça dégouline partout comme la bave d’un bouledogue.
Également à proscrire : pousser de force un moteur bloqué en actionnant sur les roues. Pourquoi ?
Le moteur a peu de couple mais tourne à grande vitesse. Le mouvement est démultiplié pour donner un avancement bien plus lent aux roues, mais plus puissant.
En actionnant les engrenages à l’envers, on crée une grande force sur la première roue dentée, qui est conçue pour transmettre beaucoup de m (mouvement) mais peu de N (force en Newton). D’autant plus que la force créée par nos mains dépasse largement celle du moteur… Et donc, il y a un risque très élevé d’endommager la ou les premières roues dentées de l’engrenage.
Si un moteur ne tourne pas, on le démonte, au besoin avec du WD-40. On le nettoie et on vérifie si les engrenages sans moteur tournent bien.
