Sur nos anciens modèles les feux de nos locomotives sont jaunes, ampoules ou leds. Sur les nouveaux tout est blanc.
Beaucoup de puristes changent les feux jaunes pour des blancs, car les jaunes ne sont pas soit-distant, conforme à la réalité.
Est-ce exact ?. je ne me souviens pas de la couleur des feux des locomotives quand j’étais petit.
Moi je les laisse comme ca, je trouve que ca va avec. C’est comme sur nos voitures autrefois, on mettait des ampoules jaunes.
Quel est donc la vérité, et si c’est exact que les feux étaient aussi blancs, alors pourquoi les fabricants ont choisi le jaune.
Philippe
Bonjour Philippe
Je ne suis pas un spécialiste. Pour moi les locos électrique et diesel avaient des feux électriques (couleur blanc chaud)
Je crois que les locos vapeurs à partir de 1935 avaient également des feux électriques) et avant cela des lampes (pétrole, acétylène, autre je ne sais pas)
Il n’y a pas de raisons d’avoir des feux jaunes je crois mais chacun son gout.
Les très anciens wagons étaient éclairés au gaz (jusqu’en 1910, 1920 je ne sais pas exactement)
Merci pour tes informations. Il me semble effectivement que les vapeurs avaient une dynamo pour l’éclairage de la machine.
Elles avaient des ampoules à incandescence comme à la maison.
D’après moi, ça donnait un ton un peu jaune.
En tout cas les feux jaunes de mes vieilles locos me vont bien.
Ça fait une différence avec les modernes.
ps: mon fils habite une ancienne maison ayant appartenue aux chemins de fer Hollandais. La Staatsspoorwegen. Maintenant la NS. C’était des maisons pour les employés des chemins de fer.
Dans celle de mon fils a vécu une famille dont le mari était lampiste. Son travail consistait à allumer les feux des signaux, de la gare et des voitures. Un travail avec beaucoup de responsabilités.
C’est une question de température de couleur. Tant que l’on utilisait que des lampes à incandescence (à filament), la lumière était plus chaude (température de couleur autour de 2500K).
Ce n’est que sur le matériel très moderne que les feux de signalisation avant (et arrière) passent progressivement aux LEDs. J’ai écrit tout un article là-dessus dans “Chemins de fer”…
Et encore, jusqu’aux matériels les plus récents, la SNCF n’acceptait pas les DEL pour les feux de route.
Quant aux ampoules jaunes sur les véhicules automobiles, c’était encore une de ces gauloiseries administratives dont la France a le secret.
Ces feux jaunes ont été introduits dans les années 30 pour pouvoir mieux distinguer la nuit les véhicules d’origine étrangère dont les feux étaient blancs… Attitude parano qui ne nous a pas donné la victoire pour autant ! Cela n’a pas empêché les chars de Guderian de descendre jusqu’à Bordeaux en 1940.
Merci pour ces informations bien intéressantes. Mais bon, nos chers fabricants de petits trains, ne sont pas idiots que cela, et ils avaient choisi pour la couleur jaune des feux.
Philippe
je dois avoir quelque part dans un vieux numéro d’Historail un article sur les lampisteries en France.
Pour l’Allemagne, les feux électriques ont été introduits progressivement depuis les années 1930. Les premières 01 ont été livrées avec des lampes à gaz. Les dernières locomotives éclairées au gaz ont été feraillées dans les années 1960 (DB) voire encore plus tard (DR). Ce n’étaient que des veilleuses !
Au milieu des années 1950, la DB espérait pouvoir augmenter la puissance lumineuse pour pouvoir utiliser des panneaux à réflexion renvoyant la lumière des feux des trains, au lieu de les éclairer activement.
Étant donné qu’on ne poussait pas les ampoules au maximum de leur puissance - préférant la longévité, et ne cherchant pas à avoir des projecteurs longue durée -, leur lumière fut plutôt jaunâtre, voire orange.
Or, les DEL jaunes correspondent au plus à la lumière des lampes à huile. Le feu des lampes à gaz (acétylène) est plus bleuâtre.
Personnellement je préfère les ampoules aux DEL, quoi de mieux qu’une ampoule pour donner une lumière d’ampoule ?
Bonjour à tous,
J’ai retrouvé une ancienne photo d’une De 4/4 CFF affectée à la ligne du Seetal, qui a la particularité de voisiner la route le long de son parcours. Les phares inférieures étaient jaunes.
Oh tiens, cette motrice me rappelle d’anciens souvenirs. Avec mon épouse on allait souvent le week-end faire un tour au bord du lac de Hallwil à Beinwil an See.
Je me souviens bien du train qui longeait le bord de la route, et passait dans le centre des villages. Par contre je me souviens plus de la couleur des feux.
Sincèrement.
Philippe
Il est bien évident que pour des raisons inhérentes aux lois de la physique, une ampoule à filament donnera toujours sur nos modèles réduits une lumière plus chaude qu’une DEL…
La difficulté est qu’une ampoule à filament chauffe et reste fragile. De plus, leur miniaturisation ne s’est pas vraiment accompagnée d’une plus grande longévité, bien au contraire. Et le plus souvent, il est difficile de les remplacer.
Il est donc tentant de les remplacer par des DEL quasi inusables (enfin sauf chez ceux qui oublient d’ajouter la résistance de limitation de courant qui va bien… ). Mais il est vrai que la lumière émise n’est pas vraiment celle connue sur la plupart des matériels ferroviaires existants, même si l’invasion des DEL y est aussi de plus en plus fréquente, notamment sur le matériel dernier cri.
Il faut donc chercher à n’installer que des diodes canon ou des CMS émettant une lumière chaude… mais pitié, pas jaune (sauf sur l’automotrice “Seetalbahn” ) ! Le choix est aujourd’hui suffisamment vaste.
Un autre facteur important souvent négligé est de ne pas hésiter à monter des résistances série d’une valeur bien plus importante (2x, 3x) que ce qui est généralement préconisé. Un courant de 1mA est dans la plupart des cas suffisant pour simuler des feux d’intensité correcte. Combien de modèles voit-on tourner sur les réseaux avec une signalisation d’avant digne de projecteurs de DCA et une signalisation d’arrière dont les lanternes éclairent la campagne jusqu’à 3-4 km derrière le train. J’ai vu récemment circuler sur le réseau H0 de l’AFAC un TGV “éclairé” sur lequel on devait tourner un film dans chaque voiture tellement l’éclairage intérieur était violent. Donc doucement, très doucement avec les éclairages…
Je suis de ton avis. Je suis monté à maintes fois dans des cabines de locomotives, eh oui autrefois on avait pas toutes ces règles de sécurité. On était moins titillant sur ce sujet.
J’ai accompagné plusieurs fois des mécaniciens sur des voyages de nuit, et je peux vous dire que l’on y voit que dalle. J’ai fais une fois le Bordeaux Irun a 200kms. Pour la première fois ça fait peur, le train défile à pleine vitesse, et devant tout est noir.
Les feux ne sont que pour signaler sa présence, mais n’éclairent presque rien.
Philippe
Mes propos précédents ne concernaient que les modèles réduits.
Dans la réalité, les choses ont bien changé.
Dans tes exemples, cela devait être du matériel bien vieux.
J’ai roulé en Allemagne et en Suisse sur du matériel récent, et je t’assure que les feux de route à diagramme aplati équipés de DEL à haute puissance (70000 cd et plus) éclairent jusqu’à 300 m devant soi en alignement droit (DB type 101)… Comme sur les automobiles, on doit basculer des feux de route aux feux de croisement/lanternes lorsque se présente un train croiseur pour ne pas éblouir le conducteur sur l’autre voie.
La fois ou j’ai fais le trajet Bordeaux-Irun , c’était en 77 sur une 2D2.
Si mes souvenirs sont bons les Ae 6/6 Suisse n’avaient pas aussi de feux bien puissants.
Enfin ça remonte a pas mal de temps.
Maintenant on a bien plus la chance de monter en cabine de conduite.
La dernière fois que j’ai pu le faire c’est y a bien 5 années passées en Allemagne, sur une DB baureihe 101. Super sympa ce trajet.
De Munster à Berlin.
Philippe
). Mais il est vrai que la lumière émise n’est pas vraiment celle connue sur la plupart des matériels ferroviaires existants, même si l’invasion des DEL y est aussi de plus en plus fréquente, notamment sur le matériel dernier cri.
) ! Le choix est aujourd’hui suffisamment vaste.