Prototype de caténaire en méplat de laiton

J’essaie de trouver un caténaire fonctionnel dans les endroits peu accessibles de mon réseau en construction, notamment dans la gare cachée dans laquelle je souhaite éviter les mâts pour en faciliter l’accès et l’intervention sur les trains. Je viens de tester l’assemblage d’un méplat de laiton de 5 x 0,5 mm, vissé sur une baguette de bois de 1,3 x 0,5 cm, le tout suspendu à des portiques placés au dessus des voies. L’essai a porté sur une soixantaine de cm et semble prometteur.
Deux photos (le mât sert de gabarit pour la hauteur) :



Et, en plus, ça marche :

Quelqu’un a-t-il tenter une expérience similaire ? Quels défauts peut-on attendre (usure, oxydation …) ?
Bonne soirée,
Eric

au club, dans les coulisses, la caténaire est remplacée par un simple fil de cuivre tendu, un fil électrique de 2,5mm² dénudé.

et dans ton cas, tu colles une punaise étamée tous les 15 cm et tu souderais le fil avec de l’étain

des fois, si cela peut aider

Bonjour

Un lien sur une solution Viessmann : [urlhttp://www.jura-modelisme.fr/materiel-de-voie/set-de-catenaire-de-tunnel-1.html]

On est sur du N mais cela doit exister en HO, je pense en avoir déjà vu! Ceci dit c’est l’idée des poteaux pour tenir le plat laiton qui est a retenir.

Bonjour Eric,

Quid des raccords entre deux tronçons successifs ?

Sinon, une autre solution que j’ai vu adoptée dans un club il y a bien des années et qui permet aux 3 railistes de recycler le matériel de deux ralistes :sunglasses: : le rail au mètre acheté d’occasion dans des bourses.
Coupé en deux en milieu de traverses, cela donne 2 mètres de caténaire (ou devrai je dire fil rigide de contact) que l’on cloue soit sur la planche du dessus soit sur une baguette comme dans ton cas.
Pour les raccord entre deux tronçons successifs, on place deux coupons en parallèle sur 3 centimètres de longueur et on prend soin de tailler chaque extrémité en biseau sur environ un centimètre pour assurer la transition du pantographe sans à-coup.
Pour le raccord caténaire classique / rail de contact, l’élément de caténaire est soudé sur l’un des côtés du rail de contact, le rail étant biseauté comme décrit plus haut.
Pour l’oxidation, le risque est minime et, en digital, rares sont les voies des gares cachées ayant une alimentation réelle par caténaire.

Je suis arrivé à cette idée en regardant en effet le système Viessmann qui existe en H0 (ctd-modellbahn.de/aid-4287–b-Viessmann-br-Oberleitung-b-br-Tunnel-br-Oberleitungsset-br-11-tlg-Viessmann-Oberleitung-Mast-Fahrdraht-Zubehoer.html) avec des mâts de 67 mm de haut et du ruban de laiton, qui coûte 26 euros les 3 m. Idem pour le système Erbert (erbert-signale.de/Eingang/unten/zub/page4.html) avec du méplat de laiton dont les trous s’enfichent dans des mâts. Il y a aussi le système Mader (roundhouse.ch/Oberleitungen_SBB/Mader_Bilder.htm), du fil rigide porté par des mâts. Il y en a sans doute d’autres que je n’ai pas repérés.
Mais il y a toujours des mâts, ce que je voulais éviter. Le fil de cuivre tendu ne fonctionne qu’un ligne droite, d’où le recours à une baguette que l’on peut courber pour suivre le rail. L’idée des rails coupés en deux est bonne ! Aurait-elle été moins chère que l’option méplat de laiton qui coûte 2 euros de le m chez Tarteix à Paris ? Il est vendu en bande de 10 m, donc pas trop de problème de raccord. En cas de nécessité, on peut toujours utiliser la méthode de Bertrand.
La prochaine étape sera le montage sur toute la gare cachée, voire l’ensemble des voies cachées.
Merci pour vos réponses.

Le système que vend Erbert est celui commercialisé initialement par son inventeur Hermann Reitz, ferroviphile décédé trop tôt, sous la marque herei. Je l’avais sur mon ancien réseau et ça marche bien.