Je suis en train de réaliser un nouveau réseaux de grande envergure et je viens de tomber sur un os. J’ai réalisé une première partie de maquette avec la gare cachée principale d’une longueur de 8 [m] (4 modules de 2 [m]) disposant de 35 voies.
Sur cette parties j’ai donc 84 section de rétrosignalisations réalisée par l’isolation d’un des 2 rails. Afin d’organiser au mieux la maquette j’ai prévu de regrouper les décodeurs en “tableaux électriques” afin de faciliter la gestion et la maintenance. De ce fait le groupe des 6 décodeurs se retrouvent sur un 5ème module acolé au 4ème module.
Ma problématique est la suivante :
Je rencontre des problèmes de rétrosignalisation avec quasi toutes les sections de voies dont les câbles ont une distance supérieure à 9[m]. Les voies restent occupée même lorsqu’il n’y a plus de train dessus.
J’utilise des cavaliers maison afin de maintenir les câbles de rétrosignalisation distant les uns des autres pour éviter toutes interférence. J’ai également évité de faire passer des câbles d’alimentation à proximité.
J’ai réalisé des essais en plaçant un décodeur de rétrosignalisation à mi parcours (~4 [m]) des câbles de rétrosignalisation et la aucun problème tout fonctionne parfaitement. idem pour l’autre section de fils.
La problématique survient donc à partir d’une certaine longueur.
Décodeurs de rétrosignalisation : LDT RM-88-N & RM-88-N-O :
J’ai essayé de placer des diodes comme conseillé par LDT en cas d’interférences mais cela n’a rien changé.
Les câbles employés pour la rétrosignalisation sont des câbles basique dont la section est de 1.5 [mm^2].
Dès lors que faire ?
Utiliser des câbles blindés ?
Rapprocher obligatoirement les décodeurs de rétrosignalisation ?
Bonjour,
Si j’ai bien compris tu utilises un fil seul pour la liaison entre le rail coupé et l’entrée du décodeur s88 (par point de rétro).
Si ton décodeur possède une entrée “Masse” ou “Ground”, et que ta centrale n’interdit pas ce câblage (PB sur les anciennes CS2 je crois), peux-tu essayer de remplacer le fil actif par une paire torsadée.
Pour cela, un fil de la paire torsadée est le signal actif provenant du rail coupé et allant vers l’entrée du détecteur S88.
Le second fil de la paire torsadée est relié au fil brun du rail coupé (l’autre côté de la voie, celle qui n’est pas coupée), et à l’autre bout, à l’entrée masse du décodeur.
Si cela fonctionne pour un point, cela fonctionnera pour les autres car la masse d’accompagnement du fil actif réduit de 90% les perturbations de mode commun et améliore la référence du 0V pour les décodeurs type S88 qui fonctionnent par comparaison de niveau de tension.
Sur mon circuit, toute la rétro signalisation est câblée de cette façon et à ce jour, je n’ai pas de soucis de “fausse détection”.
C’est juste une info sans garantie de fonctionnement.
A toi de voir si cela peut aider.
Rémi
Tu suis ma façon de faire et qui est plutôt celle recommandée pour éviter les parasites. Un bus S88 court et de longue liaisons jusqu’aux voies (et pas l’inverse) car les entrées des S88 sont mieux déparasitées que le bus. Sur le réseau du grand-papa qu’il avait également câblé de la sorte, on atteignait les 6 m de connection pour la dizaine de voies de contact les plus lointaines et aucun problème.
Quelques questions pour m’aider à éventuellement mieux cerner le problème. Est-ce que les deux types de modules de rétro-signalisation sont affectés de manière identique (les normaux, les optiques)? Est-ce que les occupations fantômes sont parasitaires ou permanentes? Est-ce qu’elles sont toujours présentes quand l’alimentation des voies est interrompue (bon avec les modules optiques la rétro est coupée quand l’alimentation des voies est coupée )?
Après je verrais 4 pistes d’amélioration, même si je ne suis pas certain que chaqu’une apporte vraiment quelque chose dans ton cas particulier.
1: Câbler le retour en petite section, le couplage capacitif entre le signal digital et les fils de retour dépend directement de la section des câbles, mettre des 0.15mm² divise par dix le couplage par rapport au 1.5mm², et comme il n’y a qu’un faible courant dans ces fils, une grosse section n’apporte rien!
2: Apparemment les modules LDT peuvent être alimenté en 12V, donc utiliser un hôte de bus (centrale, HSI-88) travaillant en 12V, ou un ampli de bus S88 augmentant la tension à 12V. (Là je connais mal les produits qui font cela)
3: Mettre des pull-up additionnelles sur les entrées du S88, elle devront être alimentée par une tension égale au V+ du bus S88. Il semblerait d’après la liste des composants des modules que les pull-up internes soient de 100K pour le RM-88-N et 22K pour le RM-88-N-O. Des pull-up externes de 5K à 10K ne feront pas de mal. Mais attention à la consommation cumulée de toutes ces résistances, l’alimentation utilisée devra pouvoir tenir la charge.
4: Regrouper les câbles rouge et brun des feeders, pour que leur couplage à distance soit minimal. Ceux-là se doivent d’être en 1.5mm², mais idéalement pour réduire les parasites qu’ils génèrent ils doivent passer dans le même trou de la plaquette de support si tu utilises le même principe pour les tenir en place.
PS: le couplage ou les couplages, c’est les couplage capacitif (par la tension) et inductif (par les courants) entre les conducteurs et qui sont les deux moyens physiques qu’ont les parasites pour passer d’un câble à un autre.
Merci à Remy et Delias pour cette belle réactivité.
Alors je ne suis de loin pas à ma première maquette donc oui les problèmes de parasitage avec des câbles trop long entre les modules de rétrosignalisation j’ai déjà connu par le passé
Donc depuis j’ai appliqué la méthode de rapprocher les modules. Bien que depuis j’ai découvert qu’il existait chez Tams un s88-Repeater permettant de dépasser les 30 [m] de câbles RJ45 !
Mais j’avoue ne jamais avoir testé cette solution.
Pour répondre au intérrogation de Delias, j’ai les mêmes résultat entre les RM-88-N et les RM-88-N-Opto (ce n’ai donc pas une histoire de décodeur hélas), et les occupations sont permanantes (pas de parasitage)
Voilà les schémas de raccordement que j’ai utilisé.
Remy, je n’ai jamais eu vent de cette méthode utilisant 2 fils torsadé mais pourquoi pas tester. Cela ne sera pas compatible avec les RM-88-N-Opto, mais avec le RM-88-N cela est envisageable. Je ferais donc une tentative se week-end.
Il va également falloir que j’étudie de près les 3 premières propositions d’amélioration de Délias.
Quant la 4ème j’utilise un système de fixation différent directement sous les planches du module pour les câbles rouge et brun des feeders qui ont une section de 2,5mm² (je sais je me suis emporté )
D’ailleur dans mon cas le câble rouge n’est pas forcément rouge. Cela me permet de mieux identifier les différents circuits géré par les booster
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