Problème avec CS1 Märklin 60212 version 2.0.4 qui reboote en continu

Bonjours à Tous!

Il y a bien longtemps que je ne me suis pas connecté à votre forum et j’y reviens humblement à la recherche d’une réponse à une question que je n’arrive pas à résoudre.

Mon réseau, Bruxelbourg Central (qui a fait l’objet d’un fil sur le forum) a été piloté depuis le début de sa construction en 2007 par une centrale CS1 60212 équipée du module Sniffer permettant la connexion d’un module S88. Son manuel la présente comme “Mit Update”.

Cette centrale a parfaitement fonctionné jusqu’il y a peu et gérait notamment avec une facilité de programmation déconcertante des trajets en navette de locomotives trois rails de toutes marques et décodeurs. Un jour dernier, lors de son allumage comme à l’accoutumée, la centrale a entamé son initialisation tout à fait normalement (une sorte de curseur balaie l’écran de gauche à droite en aller et retour), puis le bouton rouge “stop” s’est allumé, puis le bouton vert et, pendant une fraction de seconde, le dernier écran affichant les deux dernières locos utilisées est apparu.

Sauf que…immédiatement, l’écran est devenu uniformément blanc (ocre en vérité) et s’est mis à osciller entre cet affichage blanc et la page de démarrage en boucles d’environ 45 secondes.

J’ai tout essayé: changer les piles, poser une loco sur la voie ou non, appuyer sur les boutons pendant la phase d’initialisation, changer d’alimentation…Rien n’y fait. Elle est prisonnière d’une boucle d’initialisation sans fin dont je ne sais comment sortir.

Ma question est simplissime: la centrale doit-elle être considérée comme perdue ou y a-t-il quelque chose qui puisse être fait pour la récupérer?

Un grand merci d’avance pour toute aide et/ou suggestion

Pierre “Rock”

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Bonsoir Pierre
Ma CS1(h/w Märklin update, s/w 2.04 update) m’avait donné comme soucis un contact permanent sur l’écran tactile par la partie avant du boitier.
La CS1 fonctionne très bien sans piles
Sans pouvoir rien affirmer, une de mes centrales CS2 (60215) a également des problèmes pour démarrer. L’écran s’affiche, la barre de progrès continue vers la droite et pour toujours alors que ma “bonne CS2” a sa barre de progrès qui ne va que jusqu’au milieu en ensuite la phase II du boot fait apparaitre les régulateurs, etc.

Tout ceci pour dire plusieurs choses:

  • le non démarrage correct semble être une façon récurrente pour une Central Station de mourir (nombreux témoignages)
  • une partie du “bootloader” est sur mémoire effaçable électriquement et que celles-ci finissent par rendre l"âme
  • la CS2 et bien sût aussi la CS1 ne sont plus réparables par disparition de certains composants. Inutile de renvoyer à Märklin la CS1 qui était conçue par ESU et est en charge de sa maintenance (mais plus maintenant)…

Désolé pour la mauvaise nouvelle
Jean

Merci Jean,

Je m’en doutais bien mais je cultivais un ultime espoir.

La suite de l’aventure est intéressante aussi. Enfin, rageante serait plus approprié:

J’ai acheté une CS2 d’occasion mais quasi neuve, une 60215 avec ma mise à jour “Spielewelt” qui fonctionne parfaitement. Mais, car il y en a un, elle est incapable de piloter les trains en navette sur mon réseau car ce dernier a été cantonné et câblé suivant les instructions données pour la CS1. Et la CS2 ne fonctionne pas de la même manière.

Je m’explique: sur la CS1, on place à chaque extrémité de son parcours navette un contact de rétrosignalisation qui peut être une détection par les essieux ou un ILS (reed). On relie ces contacts à un S88 et on définit dans la centrale un parcours incluant ces deux contacts.

Pour mettre une loco en navette sur ce parcours, on place la locomotive au delà du contact de la gare 1 et on la fait démarrer en direction de la gare 2 à la vitesse choisie sur le tachymètre. En passant sur le contact, la loco l’active brièvement puis le dépasse. A ce moment, on appuie sur le bouton “stop”, on va sur la page “modifier loco” et on sélectionne le parcours navette sur lequel se trouve la loco. On appuie ensuite sur le bouton start et la loco repart à sa vitesse jusqu’à passer sur le contact de la gare 2. Ce faisant, elle ralentit puis s’arrête; les feux s’inversent puis la loco repart dans l’autre sens jusqu’au contact de la gare 1 et ainsi de suite.

Sur la CS2, on ne définit pas de parcours navettes. On assigne un parcours à la loco. Mais au final, on indique les numéros des contacts des deux gares du trajet. Ici, pas besoin d’amener la loco derrière le contact 1. Il suffit d’activer la fonction navette associée à la locomotive et elle démarre. Arrivée sur le contact de la gare 2, elle ralentit puis s’arrête. Donc tout semble se dérouler à l’identique. Jusqu’au redémarrage de la loco en sens inverse. Dès qu’elle repasse sur le contact de la gare 2, elle s’arrête et repart dans l’autre sens pour se réarrêter immédiatement après. Elle se met donc à osciller de 10 à 15 cm de par et d’autre du contact de la gare 2 jusqu’à ce qu’on interrompe le processus.

Pourquoi? Parce qu’apparemment, avec la CS2, toute les roues de la loco doivent rester dans la zone de contact. Tout le canton de gare de freinage et arrêt doit mettre le S88 en contact et le maintenir fermé pendant la phase d’inversion de marche. Une simple impulsion ne suffit plus.

Avec pour conséquence que pour que ça marche sur mon réseau, il faut modifier le câblage et l’isolation des voies de chaque gare navette. Et donc en déferrer la moitié.

Je ne souviens pas d’avoir vu Märklin prévenir ses clients qui avaient établi des parcours navettes en suivant les instructions de la CS1 qu’ils ne pourraient pas les utiliser avec la CS2.
Même chez Windows, les anciens fichiers Word ou Excel sont lus par les versions plus récentes des logiciels. Chez Märklin, non.

Je n’ai donc d’autre solution - à part déferrer mon réseau - que de revenir à une CS1. D’où ma question initiale concernant son éventuelle récupération.

Bonjour Pierre,

Je t’invite à regarder sur ce lien, il y a assez bien de CS1 en vente et de tous les prix. Privilégie les vendeurs qui acceptent les retours.

Cordialement,
Vincent

Bonsoir

Sur la CS2 on peut définir des trains navettes:

  • passer en mode édition (on passe en écran bleu et en bas à gauche on peut sélectionner “trains navette”
  • sur cet écran train navette on sélectionne les contacts début, milieu (facultatif) et fin.
  • sur la CS2 et la CS3, Märklin s’appuie de plus en plus sur la notion d’occupation et c’est vrai, les contacts de trains navette ne doivent pas être impulsionnels (c.a.d. sans relais Reed etc). Ou, plus exactement, si le contact est dépassé, il ne doit plus refaire contact lorsque la loco commence son chemin retour. Par exemple, l’utilisation d’un rail de contact directionnel (bascule activée par le frotteur.24994, 24194, 24294) fonctionne très bien (pas l’idéal mais ça marche)

En fait le passage de la CS1 (ESU) à la CS2 (Märklin) a marqué une vraie rupture et je n’ai jamais vu un paper décrivant une transition facile (jusqu’au fiche de puissance dont le cablage est inversé.

Comment faire?
Une possibilité est de faire les trains navettes par des séquences MEMORY avec l’adjonction d’une logique supplémentaire de blocage de la 2ème impulsion après le dépassement (par exemple un relais qui est activé par le contact START et qui empêche une 2ème impulsion.
Lorsque la loco arrive sur le contact END, le relais retourne dans son état initial, bloque l’impulsion END et autorise l’impulsion START (à nouveau).

Bon, c’est un peu lourd mais il faut juste faire passer les contacts START et END par le relais et activer le relais en même temps que l’inversion de sens de la loco.

Donc la sequence (MEMORY) activée par le contact START: arréter la loco, temporisation d’arrêt, relais en position B (coupe START et autorise END), redémarre la loco

De même la séquence activée par le contact END: arréter la loco, temporisation d’arrêt, relais en position A (coupe END et autorise START), redémarre la loco

Beaucoup de baratin mais ce n’est pas si compliqué.
Amicalement
Jean
PS Franchement, sauf à trouver une CS1 pour une bouchée de pain, je crois qu"en racheter une serait une perte d’argent. Affaire d’opinion.

Merci Vincent, je suis un habitué d’eBay et je suis plusieurs centrales en vente.

Jean,

J’ai 6 trajets navettes. Quatre en gare en liaison avec les voies de garage pour les manoeuvres et deux lignes de tram. Cela ferait donc 6 relais et, je suppose, au moins deux K83 pour les piloter à partir de la centrale.

Techniquement, c’est possible. Mais pratiquement, aller installer des K83 et des relais et reprendre tout le câblage sous le réseau dans sa configuration et son emplacement actuels serait assez difficile et vraiment pénible à réaliser.

Je dispose d’une MS2 très récente pour programmer les décodeurs. Pour le reste, la CS1 ne servirait qu’au roulement. Et le DCC n’est pas une priorité. Je fonctionne en MM et mfx depuis mes débuts en trois rails et ça me convient.

De plus, je n’ai évoqué que le blocage rédhibitoire que je rencontre avec la CS2. Mais il y a deux “reculs” importants de plus que j’ai constatés par rapport à la CS1.

Pour les navettes toujours: sur la CS1, on let la loco en route à la vitesse de son choix et on indique à la centrale sur quel trajet navette elle va rouler.
Sur la CS2, on met la loco individuellement en fonction navette et on est limité en vitesse basse à 20% de la Vmax programmée sur le décodeur. Or j’ai des locos qui peuvent faire de la ligne et du triage. Si je réduis la Vmax sur le décodeur, elles rouleront trop lentement en ligne. Si je maintiens la Vmax, elles rouleront trop vite en triage. Si je pouvais rencontrer l’idiot qui a décidé de limiter la vitesse basse en navette à 20% de la Vmax, je lui en toucherais deux mots.

Pour le keyboard ensuite: Sur la CS1, le keyboard de départ est une page blanche. On y aligne les accessoires que l’on veut dans l’ordre que l’on souhaite et on leur affecte n’importe quelle adresse. On peut donc avoir côte à côte une aiguille à l’adresse 1, un feu à l’adresse 37 et un décrocheur à l’adresse 77. Sur la CS2, non. Les accessoires sont alignés dans l’ordre numérique des adresses. Pour pouvoir reconstruire le keyboard que j’avais sur ma CS1, il me faut reprogrammer toutes les adresses des aiguilles et des K83 qui pilotent les feux dans un ordre précis. Les aiguilles sont ballastées et intégrées dans le réseau. Donc modifier les adresses = déferrer. Si c’est le même idiot qui a décidé de cela, j’aurais un autre mot à lui toucher.

Ma conclusion d’utilisateur est formée en tout cas: la CS2 est en apparence plus moderne mais en pratique en régression par rapport à la CS1. Et si on ne fait pas d’automatismes ni de Spielewelt, la MS2 fait exactement la même chose pour 6 fois moins cher.

Bonjour
Je vois que vous êtes un passionné de la CS1 et je crois qu’avec les années vous vous êtes habitué à elle

Oui les navettes ont une limite basse de vitesse MAIS,

  • avec la plupart des locos actuelles (mSD2 ou mSD3), il y a une simulation d’inertie et la courbe de vitesse est ajustable et est le plus souvent “exponentielle” ou “très exponentielle” ce qui veut dire que 20% correspond à une vitesse extrèmement basse et cette disposition de 20% ne pose aucun problème
  • avec les 2 actions que je vous suggérais vous pouvez inclure la commande de vitesse que vous souhaitez.

C’est vrai que la CS2 est aussi une “page blanche” comme la CS1 mais que les adresses sont implicites (pas d’autres critères de tri) ce qui n’est plus le cas sur la CS3 (critères par le nom, l’adresse ou le type de “périphérique”).
Je crois que vous n’êtes pas très entousiaste à l’idée de refaire toute la programmation et je vous comprends.
A l’usage la CS2 s’avère bien plus puissante que la CS1 (5A au lieu de 2 A, bien plus riche de possibilités que la CS1 ou la MS2. Il faut juste sauter le pas. L’écran est incomparablement plus riche que celui de la CS1 et il y a des mises à jour périodiques alors que pour la CS1 tout s’est arrété il y a 13 ans environ.
Amicalement
Jean

J’ai beaucoup de locos déjà anciennes avec un décodeur C90 à clavier ou un Fx des débuts. Dans leur cas, pas de courbe exponentielle. Mais indépendamment de tout ça, je trouve inacceptable la limite en vitesse basse à 20% du Vmax. Pourquoi? C’est idiot.

Pour modifier l’adresse de mes accessoires, notamment les aiguilles en voie C avec moteur et décodeur sous le ballast et la voie insérée et ballastée sur le réseau, je dois tout déferrer! Même pas en rêve.
Pour le reste, les “richesses” de la CS2 sont des choses dont je n’ai pas besoin pour l’exploitation de mon réseau. Depuis la panne de la CS1, j’exploite avec une MS2 qui suffit largement au fonctionnement. (Le réseau mesure 3m80 sur 98cm sans gare cachée. Les 5A ne me servent à rien).

Donc ma conclusion reste négative: je ne vois pour ce qui concerne l’exploitation de mon réseau aucun progrès ni amélioration, bien au contraire, si ce n’est l’écran en couleurs. Tout le reste est plus complexe ou plus limité.

En conclusion, je remercie sincèrement tous ceux qui m’ont apporté des explication et de l’aide. Je les remercie pour le temps consacré à préparer leurs réponses. Cela m’a permis de bien comprendre les principes de fonctionnement de la CS2 qui convient très certainement aux utilisateurs l’ayant achetée en connaissance de cause.
J’aurais probablement dû poser les questions concernant ma configuration préalablement à un achat. Je dirai que j’ai naïvement cru que Märklin avait assuré une continuité dans la gestion des fonctions essentielles tout en en proposant de nouvelles. Ce n’est pas tout à fait le cas. Je referai donc l’acquisition d’une CS1.

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Bonjour
j’ai suivi votre post et il me semble qu’il y a qu’une solution
Oubliez les keyboards et mettez-vous au TCO avec une CS3
pas besoin de modifier des adresses ou des numérotations ,il faut juste les placer au bon emplacement
sur le TCO

André

Bonsoir Pierre “Rock”

Pour moi un Keyboard qui n’est pas fixe et donc qui n’est pas fonctionnel tant qu’il n’est pas configuré n’est pas un Keyboard utilisable. Donc avis opposé à toi.
Rien ne t’empêche de faire un Layout “Keyboard” où les aiguillages et signaux sont dans l’ordre qui te conviens.

On peut même configurer l’article lors de la première pose sur le Layout, pas besoin de passer par le Keyboard par avant, donc même quantité de manipulations que la configuration du Keyboard sur CS3 (plus ou moins identique à la CS1 si j’ai bien compris). Par contre cela ne fonctionne que si l’article n’a pas encore été configuré. Sinon il faut faire un reset dans le Keyboard.

La fonction navette est également réalisable par le Memory, et là le réglage de vitesse se fera au pro mile de la vitesse maxi (la CS2 travaille avec 1000 pas de vitesse pour tous les protocoles.)
Par contre comme c’est plus flexible, c’est un peu plus long à programmer (car il faut définir plus de chose).
Pour une simple navette, il faut deux itinéraires, un pour chaque fin. En plus il est possible de conditionner chaque lancement à une entrée S88 séparée, donc une sortie de k84/M84 raccordée à une entrée de s88 par train permet de remettre en place le fonctionnement selon CS1, sur le principe expliqué plus haut, mais en plus simple électriquement parlant. J’ai toujours regretter que la condition ne puisse être que sur les s88 et non sur une valeur interne (comme un signal).

Et on peut bloquer le lancement automatique des itinéraires (un blocage / autorisation par ligne de 8 itinéraires). Donc si on met les deux (ou plus) itinéraires d’un train sur la ligne (et que l’on laisse libre les autres) il est possible d’activer et d’arrêter l’automatisme. Par contre attention il faut arrêter la loco manuellement, et pour le démarrage il y a aussi quelques actions à faire.

La CS3 permettrait de le faire avec les macro, mais faute de vrai documentation impossible pour l’instant d’être catégorique. Je viens d’en trouver une à pas trop cher, peut-être que j’explorerais les possibilités dans le futur.

Quand à la CS1, à l’époque de sa conception, les puces de mémoires EEPROM (c’est ce que Jean indique) étaient données pour une durée de rétention des données de 10 ans, c’est ce qui se faisait de mieux à l’époque.
10 ans c’est le moment où le taux de défaillance commence sérieusement à grimper, après sur un lot, certaines puces vont tenir facilement le double.
A l’heure actuel la même donnée c’est allongée à 20ans.

Donc acheter maintenant, une centrale qui n’est plus fabriquées depuis plus de 10 ans, c’est prendre le risque qu’elle claque d’un jour à l’autre sans préavis. C’est pareil pour les CD, les clés USB et les SSD.

Sylvain

Bonsoir Sylvain,

Oui, apparemment on peut avec la CS2. Mais façon usine à gaz. Par contre, je retiens tes remarques à propos des EEPROM des CS1. Je me souviens en effet (dans des appareils de laboratoire) de cette limite de 10 ans. C’est bien pour cela que je n’ai pas racheté d’entrée une CS1 et essayé la CS2. Mais elle va repartir sur le marché. Trop compliqué, trop long à faire. Plus envie de passer du temps sur des centrales.

Sinon, d’accord pour les CD-Rom. Mais pas les CD d’usine qui ne sont pas des dispositifs magnétiques mais purement optiques. J’ai acheté des CD avant même que les lecteurs ne soient disponibles sur le marché. En 1982. Je les ai encore tous et après 41 ans, tous fonctionnent comme au premier jour.

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Ayant poursuivi mes essais, non pas avec le memory mais avec la programmation des navettes associées aux locomotives, j’ai réussi à faire circuler des trains en navettes aux conditions suivantes:

J’utilise comme détection d’entrée dans les gares navettes un couplage 24995 en voie C. L’activation du contact S88 correspondant se fait donc par transfert de courant d’un rail vers l’autre dans la section isolée. La distance entre les deux coupures de rail du couplage 24995 est de 95 mm. Comme la routine de navettes de la CS2 exige un contact permanent su S88, il faut qu’au moins un essieu conducteur soit toujours présent dans la zone de contact.
Sur cette base, en constituant des trains composés de wagons courts, cela fonctionne. Il ne doit jamais y avoir plus de 90 mm entre deux essieux.

Malgré cela, de temps en temps, il y a des ratés. Recherchant pourquoi, je me suis aperçu que certains wagons à deux essieux roulent sur trois roues en fonction de la différence de hauteur de leurs attelages respectifs. De ce fait, l’un des essieux n’est plus conducteur, ce qui induit la rupture de contact à son passage sur le couplage 24995. Il faut donc bien sélectionner l’ordre d’attelage en fonction de leur hauteur ou plus simplement remplacer les attelages Märklin par des Goldorak ou des Harpons Roco. Avec eux, cela attèle bien à plat.

On peut aussi lester les wagons davantage. Mais on entre à nouveau dans les solutions bricolées.

Tout cela me conforte cependant dans l’idée que je me suis faite il y a déjà longtemps concernant le petit train. Quels que soient les constructeurs, sans exception, ce n’est pas fiable. Rien ne fonctionne jamais comme annoncé. On est dans le coup de bol permanent quand ça marche.

Bonjour
Apparemment, vous avez dégagé les zones d’extrémité de la navette.

Ce qu’il vous faut:

  • une pince coupante
  • des capuchons d’isolation de rails C 74030 (8 pièces par sachet)
  • accéder à au moins 25 cm de rail du réseau existant

Ce qu’il faut faire

  • couper les pontages des rails C (2 pontage par rail C) et bien écarter les 2 extrémités de languette coupée
  • choisir, un des 2 rails comme étant à isoler et munir à chaque extrémité de la zone d’un capuchon 74030
  • raccorder la portion de rail isolée à l’entrée S88 choisie

La solution n’est pas bricolée et fonctionne à tous les coups
Note à propos de votre idée: les petits trains sont délicats et c’est une école de patience et d’instruction. Une fois cela dit, tout fonctionne très bien (au moins en Märklin.
Amicalement
Jean

Merci Jean, mais pour ce faire, il me faut déferrer mon réseau. C’est à dire arracher au moins 30cm de voie ballastée et encastrée dans le sol du réseau à 7 endroits différents dont deux sous la halle de la gare.
Comme ici:

Cette option ne peut-être prise en compte.

J’ai bien compris le principe maintenant, mais son application n’est pas possible sans destruction d’une grande partie du décor.