Bonsoir à tous,
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Ca se passe ici : MATERIELS FERROVIAIRES D’OCCASION AUX ENCHÈRES
Bonnes enchères 
Nous pourrions en acheter une et la floquer aux couleurs du forum ?
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Hello,
Excellente idée, en plus ce sont des diesels de TSO 
Reste un léger problème à résoudre : on la pose où ensuite ? 
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Je suis certain qu’il y a au moins un membre qui habite à côté d’une voie désaffectée ou d’une gare de triage inutilisée ? 
J’ai un grand jardin, mais je pense que Mme n’aimerai pas…
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Bonjour,
Je suis au regret de refroidir un peu vos ardeurs.
Ne songez pas la garer sur des voies appartenant à SNCF Réseau. Personne ne vous donnera l’autorisation. Car plus personne ne sait en haut lieu ce qu’est réellement le chemin de fer.
Je suis membre du bureau de l’association E525 qui gère la préservation de la 2D2 5525, actuellement garée au dépôt PO d’Ivry.
Pour vous donner une simple idée des joyeusetés de l’entreprise, la voie où est garée la loco est accessible par un aiguillage. Mais cet appareil de voie est administrativement déclassé, ce qui signifie qu’il ne peut pas être manœuvré et a fortiori franchi. Personne dans un dépôt ou un site d’entretien ne donnera donc l’autorisation de nous mettre à disposition un locotracteur pour la bouger et la sortir de là. La dernière fois, il y a déjà des années, que nous l’avons sortie pour la présenter en exposition statique à Toulouse, il a fallu monter jusqu’au ministère des Transports pour obtenir le sésame qui allait bien. Personne n’a voulu, ceci à tous les niveaux hiérarchiques de la SNCF, prendre la responsabilité d’une dérogation à un règlement débile.
Or Ivry nous a donné congé pour son hébergement… “Cachez-nous ces vieilleries que nous ne saurions voir…”. Comment la sortir de là physiquement et juridiquement ?
Et pourtant : nous aurions dû pouvoir la sortir pour l’acheminer en Suisse aux ateliers de Bellinzone qui disposaient encore pour un temps fini des moyens de levage et des rechanges (notamment transmission Büchli) pour les Ae 4/7 des CFF, cousines des 5500 du PO. Mais pour la déplacer dans le Tessin (et je ne vous parle pas du casse-tête douanier), il faut qu’elle obtienne l’autorisation de rouler, même comme véhicule remorqué. Or les réservoirs d’air principaux ne disposent plus de certificats de contrôle valables. Donc impossible de la faire circuler comme véhicule, du moins en France.
Nous aimerions bien faire “retimbrer” ces réservoirs d’air, mais ceux-ci sont situés contre la caisse, derrière les bogies porteurs AV et AR. Pour accéder aux réservoirs, il faut donc déposer les bogies. La manière la plus simple utilisée il y a quelques années consistait à les déposer par la plateforme élévatrice d’un tour en fosse. En 1 heure max; l’affaire était réglée. Mais la SNCF affirme ne plus avoir une heure de tour en fosse à distraire au profit d’une association. Ceux qui ont l’occasion de jeter un œil dans ces ateliers n’y constatent pas une activité bouillonnante justifiant l’application des 3/8. C’est comme dans les arsenaux de la Marine: Ceux qui y font un infarctus, ce n’est pas à cause du burn out ou d’un quelconque stress accumulé au boulot.
Alors penser obtenir la moindre aide de cette maison de fous qu’est devenue la SNCF, ne rêvez pas.
Et quand bien même, vous aurez garé votre locomotive dans un jardin, votre enthousiasme disparaîtra vite face aux difficultés de son entretien… Vous êtes donc prévenus.
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Ce n’est pas que la SNCF, c’est général. La France est devenu un pays de formulaires en tout genre et de parapluies de toutes tailles. Les plus belles initiatives sont systématiquement bloquées par l’administration et par l’incompétence. C’est triste alors que ces machines font aussi parties de notre patrimoine.
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Le club du Teil en Ardèche (ville où il y a eu un tremblement de terre le 11 novembre 2019),
dont je fais partie, est propriétaire d’un locotracteur Moyse.
Une personne du club, ancien cheminot, ne voulant pas le voir partir loin, car il venait de l’usine “Lafarge” du sud de la ville, c’est occupé de tout. Le prix n’avait rien à voir, il était du “Franc symbolique”. Maintenant, nous essayons de faire des démarches pour le refiler à la commune, comme elle se trouve sur le bas coté d’une déviation, mais comme elle a “d’autres chiens à battre”, je ne connais pas les responsabilités s’il y a chute, dégradation, accident.
Heureusement que je bosse chez SNCF Réseau et non SNCF 
A.
PS : le parapluitage est un sport national, qui est LOIN d’être spécifique à la SNCF. Étant cadre chez Réseau, j’en vois passer des vertes et des pas mûres. Et l’énergie débordante que je peux régulièrement avoir est souvent mise à mal.
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Bonjour Antoine,
J’ai une connaissance suffisamment approfondie du monde du chemin de fer pour savoir que les bonnes volontés lucides existent au sein de la Grande maison. Le drame est, comme vous l’écrivez, que la “bonne énergie” est toujours anéantie par les pesanteurs et les attitudes irraisonnées des dirigeants. Je n’en veux que pour preuve l’hémorragie persistante depuis des années des cadres de valeurs de la maison (je ne citerais pas de noms mais la liste est longue) qui ont préféré exercer leurs talents ailleurs, faute d’avoir été entendus plutôt que d’être méprisés par les énarques qui ne connaissent rien au rail. G. Pepy qui a présidé la maison pendant près de 20 ans est l’exemple le plus parfait de ces fossoyeurs du chemin de fer.
Un quidam, gros client de la SNCF, nous a récemment mis en copie à l’AFAC d’un courrier envoyé à Dieu le Père et à toute la hiérarchie républicaine jusqu’à son sacristain et dont Luc Lallemand, votre PDG, était également destinataire.
L’essentiel de qui figurait dans ce courrier consistait en quelques mots à expliquer que le rail doit s’aligner sur la demande voire l’attente des usagers et non l’inverse et donnait quelques pistes pour faire à nouveau aimer le chemin de fer aux Français.
Mais dans notre république bananière, cela tient du rêve. L’État comme tutelle clame dans les médias que la part du rail en matière de politique de transports doit être sensiblement augmentée mais s’en moque totalement et reste tétanisé par la mafia des inspecteurs des Finances de Bercy qui tient à tout prix à équilibrer la cash-flow de SNCF Réseau. Le ministère de l’Écologie qui devrait monter au créneau car intéressé au plus haut point ne jure que par l’hydrogène, dont le fiasco est prévisible, et de toutes façons n’a pas le droit au chapitre face aux Frères Rappetout des Finances.
Quant aux dirigeants de la grande maison, les plus lucides sont parfaitement au courant, mais considèrent qu’ils sont les meilleurs et que la France n’a de leçons à recevoir de personne, surtout pas de ses voisins directs. Leur réponse est donc : Circulez, il n’y a rien à voir !
Comme officier de marine, je sais aussi pertinemment que le “parapluitage” est un sport national très prisé qui devrait être inscrit aux JO pour donner l’espoir de glaner quelques médailles d’or supplémentaires. Ce qui dans le domaine militaire aboutit aux nos “brillantes victoires” de 1870, 1918, 1940, 1954… en attendant la prochaine déculotée, malgré le dévouement et le professionnalisme des humbles et des sans-grade qui ont encore la foi et œuvrent dans les unités.
Mon propos au sujet de “On se cotise ?” n’avait donc pour seul but que de faire ouvrir les yeux sur les tristes réalités de notre monde “progressiste”, citoyen et engagé…
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Malheureusement j’ai l’impression que les problèmes de la SNCF sont insolubles…
D’un coté il y a les énarques que tu décris, mais de l’autre il y a des syndicats toujours prompt à prendre les clients en otage…
A la rochelle lors de la dernière gréve un train de céréales affrété par la coop atlantique, gros exportateur depuis le port de la rochelle est resté bloqué 3 semaines.
La loco était d’une compagnie privée (conduite par un jeune retraité qui arrondi grassement sa retraite à 50 ans ) mais pas de bol il y avait un aiguillage à proximité du port et l’aiguilleur lui qui était de la grande maison était en grève…
Après je vois de temps à autre sur un autre forum des gens qui se lamentent qu’on ne redéveloppe pas le fret…
Même une compagnie nationale doit respecter ses clients et certains ne le comprendront jamais…
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D’où la nécessité de fermer la boutique pour inventaire et virer de force tous les éléments néfastes, syndicalistes de nuisance compris.
Quel voeu pieux mon cher camarade de l’armée de mer !