Locomotive E91 de la DRG / PIKO 51549

J’ai le plaisir de vous présenter une de mes dernières acquisitions, un modèle PIKO AC SOUND.

  • La E 91 est une locomotive électrique lourde conçue pour le trafic de marchandises sur les lignes électrifiées en Allemagne.
  • Elle a été développée au début des années 1920 par la DRG.
  • Elle devait remplacer les locomotives à vapeur dans les zones montagneuses, notamment en Bavière, avec une traction plus efficace et moins coûteuse à long terme.

Construction

  • Les premières unités ont été livrées en 1925.
  • Construites principalement par AEG et Krauss, les locomotives E 91 étaient des machines robustes avec une architecture particulière :
    • Disposition en trois caisses : deux caisses motrices aux extrémités et une caisse centrale avec les équipements électriques.
    • Essieux couplés (système de transmission rigide) pour améliorer l’adhérence sur terrains difficiles.

Caractéristiques techniques

  • Type : locomotive électrique de marchandises
  • Disposition des essieux : (1′C)+(C1′) (soit 1 bogie à un essieu porteur + 3 essieux moteurs par caisse motrice)
  • Tension : 15 kV, 16⅔ Hz courant alternatif
  • Vitesse maximale : environ 55 km/h
  • Puissance : environ 1800 kW
  • Poids : autour de 120 tonnes

Utilisation

  • Principalement utilisée dans le sud de l’Allemagne, notamment sur les lignes alpines de Bavière.
  • Connue pour sa fiabilité, sa force de traction et sa durabilité, elle a été utilisée pendant plusieurs décennies.

Fin de carrière

  • Rebaptisée class 191 sous la numérotation de la DB (Deutsche Bundesbahn) après la Seconde Guerre mondiale.
  • Les dernières unités ont été retirées du service dans les années 1970.
  • Certaines locomotives ont été préservées dans des musées ferroviaires en Allemagne.

Modèle réduit

  • Modèle de la gamme EXPERT qui je dois avouer est très détaillé, il manquait toutefois un tampon à la livraison qui n’était pas dans la boite… Son poids est de 560gr malgré une machine en plastique (idem à ROCO). La machine est présentée sur un socle qui bloque ses mouvements dans la boîte.
  • Equipé du fameux Smartdecoder 4.1 compatible mfx enfin presque… Dans ce mode d’utilisation, vous n’avez que 20 fonctions et une accessibilité des CV dangeureuse. Donc CV12 à 6 pour passage en DCC.
  • Les fonctions sont nombreuses et les sons très bons, j’aurai aimé augmenter le volume sur le son de marche de la locomotive. Pour les autres, ils sont suffisants. Pour l’instant à part le volume général, je n’ai pas trouvé le CV spécifique (compris entre les CV 900 et 931).
  • Le couple moteur/decodeur faisait à l’instar du modèle présenté par Bernard, un grésillement prononcé. Donc passage du CV53 de 20 à 120 et le bruit a disparu.
  • Mise en marche de la locomotive : le ralenti est très bon (pas au niveau des ROCO tout de même) et la mise en vitesse souple, quand à la vitesse maximale elle n’est pas élevée comme le modèle réel. La puissance de traction est bonne, contrôlée à la poussée du doigt sur la voie.
  • La locomotive passe partout sur mon réseau R1et R2, aiguillages enroulés et triples.
  • Le patin est un Marklin de grande taille, ceux que j’aime le moins car pas très discret. J’ai effectué un petit réglage de planéité pour améliorer les choses.

Les plus :v:

  • Modèle très détaillé et lourd
  • Les sons sont bien rendus et sont nombreux
  • Eclairages cabines et compartiment des machines
  • Roulage sans histoire sur mon réseau avec une bonne puissance de traction

Les moins :-1:

  • Décodeur pas encore totalement compatible mfx
  • Pas encore trouvé le réglage volume d’une fonction spécifique ( on s’y perd dans les CV )
  • Réglage de la fréquence de contrôle du moteur à rectifier pour gagner en silence
  • Pas de personnage dans la cabine

Les photos :camera:









10 « J'aime »

Très belle machine et chouette présentation !

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Pareil, j’aime beaucoup ces machines articulées en plusieurs parties. De mon côté, j’ai réservé la 38950 E95 chez Marklin. Cette PIKO est splendide. PIKO a l’air de faire de jolies choses en 3 rails. Cela mérite de garder un œil ouvert sur ce fabricant.

La E95 me plait aussi beaucoup, elle existait chez BRAWA depuis longtemps et maintenant prévue chez Marklin avec un power pack. A suivre…

Belle bête.
Si un jour on peut la comparer avec le modèle Märklin ?

Pour être plus complet concernant les E91:
-Dès 1922 la DRG passa commande de 30 locomotives électriques pour trains de marchandises lourds de type C + C destinées aux services de chemin de fer de montagne
-Elles furent livrées par Krauss-Maffei (éléments mécaniques) et Wasseg (éléments électriques) en 1925 et 1926.
-16 unités furent affectées au réseau ferroviaire bavarois. Elles reçurent la désignation EG 5 22 501-516 de la part de l’ administration du groupe bavarois. Les 14 autres machines furent déployées sur le réseau silésien sous les numéros EG 581 Breslau à EG 594 Breslau.
-À partir de 1927, elles reçurent les numéros d’immatriculation E 91 01-16 et E 91 81-94 (E91.0)

  • En 1927, 4 autres locomotives furent livrées, commandées avec des numéros d’exploitation bavarois, mais livrées avec les nouveaux numéros E 91 17 – 20 .

  • L’extension du réseau et l’augmentation du trafic nécessitant davantage de locomotives électriques, la DRG passa en 1927 une commande supplémentaire de douze E 91 afin de répondre aux besoins les plus urgents. Ces locomotives devaient être équipées d’un frein électrique pour tracter des trains lourds sur de longues pentes.

  • Les locomotives furent livrées en 1929 par AEG et Wasseg sous les numéros E 91 95-106

  • Afin de les distinguer de l’ancien modèle, elles furent regroupées dans la nouvelle série E 91.9

-Lors de la nouvelle numérotation UIC en 1968, les E91.0 furent classées dans la série BR 191 001 à 020, 081, 088 à 094. Les E91.9 furent classées dans la série BR 191 097 à 102.
Les deux séries furent retirées du service en 1975.

wikipédia

J’ai eu l’occasion de posséder le modèle BR191 « patiné » Marklin 37294. Vous trouverez des photos ci-dessous.

Bien que les détails et la finition n’aient pas été exceptionnels, le moteur était excessivement bruyant, ce qui explique pourquoi je ne l’ai pas conservé. Malgré un nombre de fonctions moindre, il présentait l’avantage d’avoir un conducteur dans la cabine.

Les sons étaient clairs et puissants, et la locomotive avait une force de traction remarquable malgré ses trois essieux moteurs. Cependant, le patin était tout aussi bruyant que celui de la PIKO, le « géant » de Marklin.

Voilà ce dont je me souviens.

À mon avis, Marklin a deux difficultés principales dans la reproduction en général : les vitres et les pantographes. Les deux ne sont pas assez finement reproduites.



4 « J'aime »

N’empêche que c’était une superbe machine !

Pantographes et archets “kolossal” !

1 « J'aime »

Bonsoir,

Félicitations pour cette superbe acquisition, ces vieilles électriques allemandes sont superbes.
J’en ai eu plusieurs de chez Maerklin, que j’ai revendue avec le temps, il me reste la E91 grise comme cette Piko.
Elle est en ce moment chez notre ami Bernard qui se charge de la digitaliser, c’est un modèle d’origine 5 pôles avec régulation électronique de la vitesse.
Philippe

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Bonjour,

Voici une petite vidéo de ma E91 référence 3528 analogique, vitesse minimum.
Ces anciennes séries 35 avec régulation électronique du moteur étaient très très bonnes.
Philippe

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Impressionnant
Jolie machine

Philippe

C’est en marge du sujet - mais je suis absolument d’accord. La régulation a été reprise dans les décodeurs 6090 (c90) et 60902 et est toujours à la hauteur, même si on peut trouver aujourd’hui que seulement 14 crans de vitesse ce n’est pas beaucoup.

Merci à @mfxman pour son impression. J’ai dans mes tiroirs l’ancêtre de toutes les E91 Märklin (3329), mais d’une photo à l’autre c’est un peu difficile de comparer. Il est vrai que la 3329 est de 1986, beaucoup d’eau a passé sous les ponts de la Seine. Et du Rhin donc… :slight_smile:

j’aime bien ce genre de machine et en plus ici il a la marque “AEG” : c’est du sérieux

je me permets une petite anecdote, c’est un peu compliqué mais je ne sais pas le dire autrement :
j’ai connu le père (Jean Golard) d’un compagnon d’école primaire puis par après (Charles Golard)

après le guerre de 40,
Jean a travaillé à la SNCB et s’occupait entre autre de l’ajustement des compteurs de vitesse sur les machines,
aussi sur la localisation de pannes sur des câbles électriques avec un pont de Wheatstone mais c’est un détail,
soit :

en ayant des connaissances en Néerlandais, Jean a su se débrouiller en Allemand et c’est ainsi qu’il était en charge des locomotives électriques (qui venaient d’Allemagne en dommage de guerre);
seulement il y avait des relais qui grillaient et alors,
lors d’une de ses visites en Allemagne il s’est confié à l’Ingénieur Allemand (Here xxx je ne sais plus ce qu’il m’a dit car cela date de 40 ans) à ce sujet ;
et bien l’Ingénieur a été dans une armoire des pièces de réserves pour lui fournir un bon nombre de ces relais !
Chapeau à l’Ingénieur Allemand.

merci à me rappeler ces souvenirs
Patrice