La reconstitution de mon ancien parc de locomotives disparu continue:
Ce n’est pas Noël tous les jours…
A la recherche d’une V200 “Deutsche Bundesbahn” (écrit en toutes lettres) comme celle que je possédais il y a fort longtemps, je n’ai déniché qu’un modèle “SBB CFF” * que Märklin avait étonnamment aussi produit en son temps.
D’un prix un peu élevé et analogique, j’ai renoncé.
Mais pour rester dans la traction diesel, j’ai fini par jeter mon dévolu sur une V 100-20 multi-usages dont j’apprécie surtout la forme plutôt fonctionnelle (quoique un peu dépouillée) et convenant bien à mon époque de référence.
Ce tracteur de tunnels (dans ses derniers états de service) sera parfait pour suppléer à mon ancienne BR 260 analogique que je ne peux pas intégrer dans un réseau digital, hélas mais que je compte bien conserver…
les V200 sans la “galette” DB sont nombreuses sur ebay, malheureusement souvent dans un état … éh bien. Mais nous aussi portons les traces de la vie.
À titre d’exemple et sans intérêt aucun en ce qui me concerne : ebay.de/itm/B-21-Marklin-302 … SwzaJX4Cs0
C’est une des rares exceptions, elle est en état merveilleux et vaut son prix. Après, pour l’envoi en confédération helvétique, il va falloir voir. Ça coûte cher. Mais encore, à 100€ port compris, elle vaudrait son tarif.
Sauf qu’elle est analogique…
Évidemment, ce serait un avantage de connaître quelqu’un en région frontalière qui pourrait servir d’intermédiaire pour éviter les frais de port internationaux et les tracas de douane… Je sais qu’il y a un commerçant côté allemand qui offre des adresses de boîte à lettres, où les voisins suisses peuvent donc réserver une adresse et aller chercher leurs colis.
En attendant, la V100 /212 est une très belle machine ; elle m’intéresse aussi depuis longtemps mais j’hésite, hésite… faudrait que je fasse quelques bourses, la prochaine fois que je serai en Allemagne.
“Parenthèse”…
Bonjour Wolfram, merci pour tes recherches.
Pour avoir des années durant restauré des voitures anciennes, il y a longtemps que j’ai solutionné le problème de nos voraces frais d’envois en Suisse.
Pour les petites choses, ces frais de douane, ouverture du colis etc dépassent souvent-même le prix de la marchandise.
Le bureau de Poste le plus proche en France est à 34 km. Dans un sens ou dans l’autre (envoi ou réception) je passe la douane sans taxes à payer pour des marchandises de moins de Chf 300.- par personne. Je reçois mes colis “Colissimo” Poste restante.
… et puis, j’ai acheté, payé du matériel annoncé “Märklin” via petites annonces. Au reçu… c’était du Lima
On ne m’y reprendra plus… je veux voir, toucher la marchandise.
“Fin de parenthèse”.
Je me disais bien que je l’avais déjà vu passer et en faisant un petit tour dans le placard où sont stockés une partie de mes machines, j’ai remis la main sur la 37925. Et c’est vrai quelle est canon !!!
Laurent
[size=85]Faudra tout de même que je me décide un de ces quatre à référencer ce que j’ai dans ma collec.[/size]
En cette fin d’année à la recherche d’une 150 Z digitale ou au moins Delta, je n’ai trouvé qu’une version SNCB dont la teinte verte ne m’a pas tapé dans l’œil…
… pas plus d’ailleurs qu’une BR 50 de la DB si je n’étais tombé sur celle-ci :
Une version Norvégienne de la BR 52, évolution de la 50 et fabriquée à plus de 6’000 exemplaires, elle a été en service dans de nombreux pays autres que l’Allemagne après-guerre.
Elle conserve évidemment les caractéristiques esthétiques principales de la 150 Z avec l’avantage de me la faire très vite oublier d’autant-plus qu’elle est digitale.(mfx)
Cette “Reihe 63a” de la NSB m’a séduite par la couleur plutôt non-conventionnelle de son embiellage, ses jantes rouges, sa cabine fermée et son tender “bassine”.
Du feu sans fumée et sans chaleur… Cette cheminée animée est purement décorative. Garantie sans particules, elle est autorisée en RP par tous temps
Pas de quoi mettre le feu à ce joli coffret collector de Märklin, série limitée sortie en février 2005 et au catalogue de 2006.
Je rêvait depuis un moment d’une BR 96 de 1923, et suis tombé sur cette Bayerische Gt 2×4/4 Mallet de la première série construite en 1913.
Ce coffret en bois d’une série unique a été produit par Märklin pour les 200 ans du Royaume de Bavière, agrémenté d’une authentique photo d’époque d’un photographe dont je ne me souviens plus le nom, mais qui aurait mis sur pellicule au cours de sa vie plus de 6’000 véhicules ferroviaires de la DRG et de la DB.
Cette machine issue du génie industriel Bavarois inspire à mon sens la puissance tranquille de la traction vapeur.
Conçue au début du 20éme par J. A. von Maffei, Anton Hammel (1857–1925), les mêmes ingénieurs avaient développé la célèbre S 3/6 à quatre cylindres.
Entre 1913 et 1914 la première série produite et mise en service fut de 15 unités.
Faite pour tirer des charges de 465 tonnes à 25 km/h sur des rampes de 25‰ sa vitesse de pointe n’allait pas au-delà de 50 km/h.
Anecdote: Cette machine avec son numéro de série 5752 illustre même un article de Wikipedia sur ce sujet : de.wikipedia.org/wiki/Bayerische_Gt_2%C3%974/4
Il faut croire que Märklin a spécialement bien réussi cette reproduction…
Cette machine boucle pour l’instant ma série d’acquisitions. La modestie de mon réseau ne me permet pas vraiment d’aller au-delà.
Sauf collection bien-sûr, mais ce n’est pas mon but premier Je me réjouis de les voir évoluer dans ce qui sera mon décor des années soixante.
Il me reste à acquérir quelques wagons pour essayer de composer des rames cohérentes.
Il est vrai que dans ma quête de matériel roulant j’ai eu beaucoup de chance.
Si j’ai fait quelques erreurs de (re-) débutant, j’ai pu ramener sans trop de problèmes ce parc à ce qui m’est accessible en l’état de mes maigres connaissances en matière de gestion numérique. Connaissances qui ne demandent qu’à être acquises au fur et à mesure.
Vous l’aurez remarqué et comme je l’ai déjà écrit ailleurs, c’est d’abord l’histoire réelle de mes machines qui prime dans mes choix.
Un peu comme dans la voiture ancienne, c’est aussi une sorte de refus d’une certaine modernité qui dicte mes choix.
J’ai connu les années 50, 60 c’est le mode de vie de cette époque que je vais essayer de reproduire, époque on l’on avait à faire à de vrais cheminots plus qu’aux transporteurs “tiroir-caisse” auxquels on est confrontés de nos jours. C’est le ressenti vrai ou faux que j’en ai aujourd’hui.
Il n’y a guère plus que la magie des petits trains pour matérialiser un peu nos rêves d’une époque révolue…
A+
Pierre
Pierre a écrit : Il n’y a guère plus que la magie des petits trains pour matérialiser un peu nos rêves d’une époque révolue…
Opinion que je partage tout à fait. Rien de tel que nos petits modèles réduits pour extraire de notre mémoire le souffle et l’odeur du charbon mouillé qu’ exhalaient les vapeurs en service après guerre !
Je marche sur la tête…
J’ai décidé de récupérer ma 150 Z que je viens de racheter par téléphone…
Aucune de mes machines n’égale sa pureté de ligne, cette aspect simple, fluide, qui me l’a rendue si attachante en un rien de temps.
Je l’ai tellement photographiée que j’en ai été pris de remords.
C’est Sylvain et Laure qui ont raison, je la fais digitaliser.
J’ai trouvé quelqu’un de la région qui me fera le passage en digital avec un nouveau moteur. Avant que j’apprenne à le faire…
Et puis… une base BR 50 est une machine tout de même intéressante, la BR 52, machine de guerre, avait été drastiquement simplifiée.
J’aurai donc un modèle export de chacune avec son histoire.