Bonsoir,
Je poste ces 2 photos prises sur Facebook. Elles parlent d’elle-même.
Philippe
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Bonjour Philippe,
En quoi ces images parlent-elles “d’elle-même” ?
La photo du haut a bien sûr été réalisée à la gare du Nord à Paris. Ces deux machines étaient rattachées au dépôt de La Chapelle.
C’était en effet de très belles “machines de polytechniciens”, flatteuses pour l’ego national, mais difficiles à conduire et encore plus difficiles à entretenir et à réparer. Elles étaient en outre pour leur malheur au centre de la guéguerre fratricide (bien française) entre les ingénieurs De Casso et Chapelon…
Elles ne pouvaient pas être engagées jusqu’à Bruxelles comme toutes les machines du Nord, puisque leur stocker ne s’accommodait pas du charbon belge. 
Elles tiraient certes le maximum de “profit” thermodynamique du dernier gramme de charbon, mais à quel prix ? Trop compliquées, souvent en avarie, elles n’auront pas duré longtemps. Comparées aux increvables 141R à simple expansion, elles n’étaient pas taillées pour l’exploitation ferroviaire. Or le propre du chemin de fer, c’est d’offrir au voyageur des trains qui roulent à l’heure chaque jour que le bon Dieu fait.
La traction électrique les a remplacées bien plus efficacement.
Un bel objet de musée, pour Mulhouse…
Bonjour Philou,
Eh bien ces photos, pas besoin de les commenter, la beauté parle d’elle même.
Mon grand-père était mécanicien au réseau État sur les 241. L’équipe de conduite de la 232 U1 pouvait rattraper une bonne demi-heure de retard en partant de la frontière belge pour Paris Nord.
Très délicates en entretien mais magnifiques à admirer.
Philippe
oui , j’ ajouterais qu’ il y a de nos jours trés peu de cheminot qui se font photographier devant la machine de leur train ou TGV…
oui , toute une époque…
dommage en 1970 , notre directeur d’ école nous a donné à chacun un appareil photo afin de prendre de belles photos , j’ en ai profité pour prendre les différentes locomotives à vapeur qui passaient derrière la maison , après le développement de la pellicule, il les a toute arrachée en maugréant que je n’ avais rien pris d’ intéressant… Hélas , que donnerais -je pas pour avoir les photos de nos jours…
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On ne peut pas lui enlever cette esthétique fabuleuse, et si elle venait à être proposée en H0 moderne trouverait foule d’acquéreurs.
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Bonjour,
Je dois avouer qu’elles avaient de la gueule…
Bigre ! Il fallait lui intenter un procès pour atteinte au droit d’auteur. De plus, il n’avait pas le droit de garer les négatifs. Et cet iconoclaste était directeur d’école…