La vie des boutiques de trains : Nancy : le célèbre magasin de petits trains d'Yvette fête ses cinquante ans!

Belle longévité pour ce magasin, auquel je me souviens m’être rendu avec mon grand-père il y a une petite trentaine d’années pour y acheter quelques rails…
Souhaitons à ce magasin encore de belles années ! Et la santé à sa propriétaire.

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Bonjour,

Oui, mais… Compte tenu de l’âge de la propriétaire, il est est certain qu’elle ne présidera aux destinés de son commerce pendant 50 années supplémentaires.

Sa succession est-elle préparée et assurée ? Ce n’est pas sombrer dans le pessimisme mais plutôt faire preuve de réalisme que de poser la question. Mais il est vrai que les Français détiennent la médaille d’or en matière de déni des réalités. Cela se vérifie chaque jour et en tous domaines.

Bonjour Philou75,

La réalité n’est elle pas aussi qui la succession d’Yvette est une question qui ne se pose pas ?

Quand Yvette cessera son activité, et ça arrivera, soit il n’y aura plus de commerce soit quelqu’un se “dévouera” pour reprendre le commerce. Je doute que sa succession soit un souci pour Yvette. Si c’est un souci pour certains, ils savent ce qu’ils doivent faire.

Félicitations à Yvette.

Bonjour…
Nous y sommes passé…
une dame très gentille et très serviable…
-Un commerce comme à l’ ancienne et avec du Marklin…
des tas de references et etc…
Et pour la reprise du magasin , il y a surement un jeune sur les 10 millions de chômeur pour reprendre l’ affaire…

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Qu’est-ce que tu penses que ça lui coûtera de racheter le magasin à la vieille dame (ou aux héritiers), et d’où il tiendra les fonds ? L’ANPE ne lui fera pas le crédit…

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Bonjour Wolfram. Il faudrait effectivement être très mal conseillé pour racheter au 21ème siècle le fonds de commerce d’un petit magasin de jouets.

Lorsque Yvette cessera son activité, il y aura une liquidation générale. Le stock sera vendu à 30% de sa valeur et l’immeuble sera vendu ou loué.

À ce moment là, plus besoin d’un capital de départ… Il suffit de faire ce que la majorité des indépendants font et qu’Yvette et son mari ont fait : on part de zéro. On commence par créer un magasin virtuel avec un simple point de retrait ouvert le samedi et petit à petit on crée (elles ne tombent pas du ciel…) des opportunités et on se développe.

Mais, il faut le vouloir…

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ahhhh … Nancy Train !!!

C’était à 2 pas de mon ancienne adresse nancéienne : la belle rue de la Commanderie, l’avenue Foch, la rue Jeanne d’Arc, le quartier de la gare …

De bons souvenirs de 1996 à 2002 : les années pendant lesquelles j’avais repris la pratique du train avec un coffret de démarrage en voie M …

Ça dépend. Si le magasin a une clientèle fidèle, et si on a le temps de faire une transition glissante, se faire connaître des clients avant que l’ancien(ne) propriétaire quitte le commerce pour de bon, alors ça peut être tout à fait intéressant. Mais le capital doit être là, quand même.

Le magasin à Pontivy, qui a été cambriolé en automne dernier, a commencé comme tu le décris. Mais alors il faut avoir quelque chose de particulier, que n’ont pas les autres. Rodolphe Braud (qui s’est retiré de l’entreprise depuis) était un des rares vendeurs du SPROG, et il a entretenu à côté du commerce un forum.
Mais sans attraction spéciale, on aura peu de chances de tenir contre les magasins établis qui vendent tous par internet et peuvent, du fait de leur volume de commandes, offrir des prix plus intéressants que le petit débutant.

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Bonjour Wolfram. Je partage entièrement ton analyse.

Se lancer dans une activité comme indépendant n’est pas une sinécure. Je parle d’expérience.

Il faut d’abord travailler. Beaucoup travailler. Travailler 60h/semaine est la règle, les 10 premières années. Il faut sacrifier ses loisirs et beaucoup d’autres choses.

Il faut ensuite faire preuve d’imagination en inventant ce que les concurrents n’ont pas imaginé mais qu’ils ne manqueront pas de copier… Il faut être le premier. Il n’y a guère de place pour les suiveurs.

Heureusement, à force de travail, d’inventivité et de qualité du service, il est possible de se faire une place au soleil. Là aussi je parle d’expérience.

Bonne journée.

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Alors , à vous lire…
Les carottes sont cuites , il ne vous restera que d’ acheter sur le web…
bien triste avenir…

Du tout, Marc, mais pas du tout.

Les magasins bien établis existent, et il leur appartient comme à tout commerçant, à commencer par le maraîcher sur le marché hebdomadaire, à bien satisfaire leurs clients pour qu’ils reviennent et passent le mot.
Mais pour celui qui arrive, nouveau, dans un marché très limité, où le nombre de clients potentiels est petit et où ils ont déjà tous trouvé plus ou moins leurs commerçants préférés, là il est très difficile de se créer sa niche.

D’où mon opinion que si quelqu’un commence dès maintenant à s’investir avec Madame Yvette et à ses côtés, à se faire apprécier par les clients et qu’ils comprennent que quand elle se retire, ils ne seront pas laissés pour compte, alors il pourra acquérir peut-être pas une mine d’or mais au moins un commerce bien établi qui fait vivre celui qui s’y investit.

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Oui , il suffit de voir fermer les magasins les un après les autres…
Sa ne sert à rien de se voiler la face…
Les français aujourd’hui , cherche plus, le comment de pouvoir manger à la fin du mois.
Vu le prix des locomotives , des wagons , et pire encore du bout de rails l’ avenir et noir…
Les salaires ne suivent plus l’ inflation ,
Même pour moi , retraité ,je n’ achète plu que de l’ occasion , et si je devais me lancer dans la construction d’ un réseau , pour moi , sa serait impossible…
8 voitures voyageurs à un peu moins de 100 euro, ou encore une locomotive analogique à 300 euro ,
Bientôt , meme pour acheter de l’ occasion, il faudra pouvoir payer en 2 ou 3 fois…
-Heureusement pour moi , j’ ai acheté mon materiel avant l’ inflation , et je finirais ma vie avec mes vieux wagons jouef des années 1960 , acheté pour 3,00 franc ou mes anciens wagons Marklin qui roulent très bien sur la voie K…
Si j’ arrive à acheter une locomotive neuve , c’ est un exploit…
je n’ arrive plus à vivre mes rêves , mais je peux encore continuer à river…
je suis sur , que c’ est le cas de beaucoup de collègues , enfin , se sont les mots des gens lors des visites des expositions de petits trains…
Comme je le dis aux gens qui rechignent.
Oui , c’ est faisable , en achetant sur les brocantes de trains et de faire rouler dans un club…
Mon magasin fétiche vient de claquer la porte à Colmar…

La maison des trains ?
Elle continue sur internet. J’ai visité la boutique, il y a quelques années, et je n’étais pas emballé, ni par l’accueil ni par le niveau des prix, j’ai trouvé mieux, à l’époque, à quelques petits kilomètres plus loin et un peu plus à l’est. Depuis, de l’eau a passé sous les ponts de la Petite Venise, et j’étais très, très loin de Colmar pour quelques années, mais je ne suis pas trop surpris de l’abandon de la boutique, d’autant plus que l’accès au centre ville de Colmar devient de plus en plus difficile, et pour la clientèle vieillissante d’une telle boutique les bras deviennent long à force de porter des locomotives et wagons sur des kilomètres.

Tu es souvent en Alsace ?

Bonjour à tous,

Je viens de faire un tour sur le site est tout le stock a quasiment été vendu
J’y étais passé une fois lors d’une visite au marché de Noel.
C’est toujours le même problème, on pleure la fermeture des magasins mais on cherche toujours le meilleur prix….
Et je ne parle pas des fans d’Amazon, alibaba ou temu…

Que dire de plus

Philippe

oui…
Mon oncle qui était résistant ,comme son père , a du se sauver rapidement de Dunkerque lors des arrestations par la police Allemande, il a rejoint la première armée en fin 1944 , et il est mort le 2 février 1945 à 18 ans lors des combats devant Colmar.
Donc , oui, je suis un peu du coin.
je préfère toujours acheter dans un magasin ou à un collègue…
En magasin , il y a toujours une bonne discussion avec le vendeur , puis il y a les essais sur voie…
Sa permet de voir si la loco a des roues voilées, si des problèmes de motorisation.
Sa permet aussi de faire les opérations de montage de décodeur, voir de le changer par un professionnel et meme de revoir les CV sur la locomotive…
Il n’ y a rien de mieux que de devoir aller en magasin , et surtout si la locomotive a des problèmes, ce magasin se charge du suivi des reparations…

  • A un collègue , car il y a encore des gens honnête qui avertissent des déboires de la locomotive ou bien sur des qualité…
    Ici , il faut faire plus ou moins 100 KM pour un aller retour , les magasins se font rare , il y en a encore 1 à Lille ou je prends le train pour paris au Pullman…
  • ou en Belgique voir VanBiervliet.com | Ingelmünster, Belgique revendeur Marklin bien connu des Belges…
    oui , que dire de plus.

Nous aurions pu nous y croiser, 1996 c’est aussi l’année à laquelle j’ai débuté la pratique du train avec un coffret de démarrage en voie C, dans un appartement rue Henri Poincaré…
A quelques pas de la gare, et pas loin de cette boutique.

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Je partage ma préférence pour les détaillants “physiques”, par rapport au net.
J’ai la chance de vivre à 5 km de la douane suisse et lorsque je me rends chez mon détaillant de trains je jouis d’une belle vue de la gare de Chiasso avec les Giruno qui passent, les Siemens qui manœuvrent etc; quand j’ouvre la porte je suis déjà dans le mood de me faire un cadeau.
Le visiter est un plaisir, on se tutoie, il me montre les nouveautés et les occasions, il récupère les petites pièces de rechange et s’il n’y a pas d’autres clients j’ai droit à quelques anecdotes de son expérience en Conducteur chez SBB CFF FFS
Je suis conscient de payer plus cher par rapport au net, encore plus maintenant avec le CHF très fort, mais je renonce volontiers à quelques achats par an pour ces avantages.
Sans cette situation très avantageuse, étant donné que à Como lle dernier détaillant a décidé de renoncer aux trains pour vendre des tonnes de miniatures économiques de Ferrari aux touristes, il me faudrait aller à Milano (45 km) donc autoroute + recherche énervante d’un parking où bien train + transport en commun pour me rendre chez un détaillant, c’est à dire une demi journée presque.
Je ne suis pas sûr que, dans ce cas j’accepterais d’acheter seulement sur le net en restant fidèle’ à cet hobby comme maintenant et je crains que je finirais par m’éloigner inexorablement des petits trains.
Je souhaite donc à ce magasin de Nancy de trouver une voie pour continuer à exister pour la joie des passionnés.
Bon après midi à tous.
Claudio

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Bonjour,

Pareil pour moi, je préfère acheter dans un magasin que sur le net. Acheter une locomotive à plus de 400 euros sans l’avoir vu de ses propres yeux, ça n’a pas la même valeur.
J’ai été plusieurs fois chez MSL Lippe à Detmold pour acheter quelque chose, et même temps regardez les nouveautés, les occasions, discuter avec le vendeur, et surtout de profiter de la journée.
Avec toutes ces nouveautés, qui soit disant sont des séries uniques, on est tenté à acheter beaucoup plus rapidement, sans avoir eu le temps de bien réfléchir si ce modèle en valait le coup où pas.
Acheter sur le net en un clic de souris et en payant en 4 fois, je n’aime pas du tout cette méthode. Tout est fait pour que l’on consomme sans vraiment réfléchir.
On achète par impulsion tout simplement, et ensuite le truc se retrouve dans un placard parmi tant d’autres.
Rêver devant une vitrine n’est ce pas beau.
Philippe

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