La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

On s’installe pour suivre cela avec intérêt :sunny1:

Bonjour les amis et merci de votre intérêt pour ces nouveaux travaux. Voici donc la suite

[size=200]Voie noyée et cour en béton pour la nouvelle usine Ho[/size]

**Cour marchandises **

** Décor ] ● Épisode 224 - Après la belle exposition à la Cité des sciences et de l’industrie, retour aux travaux dans la zone industrielle. Aujourd’hui, je confectionne la cour de ma nouvelle usine. Travaux salissants en perspective.**

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Après la belle exposition de modélisme ferroviaire à la Cité des sciences et de l’industrie, il est temps de reprendre les aménagements dans la ZI Nord. Aujourd’hui, je construis la cour de ma nouvelle usine et je réalise une voie noyée.


[size=85]Photo 1339 : La cour de l’usine de la STPM avant travaux. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La conception de l’entreprise Laure Noirt m’a rappelé un fondamental : le décor se réalise toujours du fond vers l’avant du module. Sinon, c’est la galère assurée avec des risques de casse. Pour ma seconde entreprise dans la ZI Nord, l’entreprise STPM, je suis donc ce précepte de bon sens. Ma nouvelle usine étant construite, il me faut créer son environnement, au premier rang duquel sa cour marchandise. Elle recevra plus tard la plupart des matériaux stockables en extérieur (sable, graviers, briques,…). Attention à ne pas abîmer la maquette durant ces manipulations !

**Deux cours, une route et une voie noyée **

La STPM dispose de deux cours : celle du fond, à construire, recevra la nouvelle usine desservie par l’embranchement E1. Elle nécessite de noyer la voie E1 partiellement. Celle du devant sera pavée et est déjà construite. Il me faut enfin construire une voie d’accès à cette cour pavée en provenance de la rue du fond (qui n’a pas encore été baptisée). Je vais travailler avec du plâtre.


[size=85]Photo 1339 : Plan de la ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Voie noyée en 3 rails

S’il est facile de réaliser de la voie noyée en 2 rails, c’est beaucoup plus compliqué en 3 rails du fait des picots centraux. Ils sont indispensables pour l’alimentation par le ski des locomotives. Il faut donc préserver cette alimentation. J’ai essayé plusieurs techniques sur la voie K Märklin (collage, soudage,…). Mais rien de probant. Je prends donc une décision radicale : je découpe la voie d’origine (voie K courbable) et la remplace par des coupons de voie Jouef récupérée par ma brue. N’ayant pas de picots centraux, il est ainsi beaucoup plus simple d’y coller, au centre des traverses, un troisième rail issu de coupons de la même marque. La fixation se fait à la cyanoacrylate Colle 21.


[size=85]Photo 1340 : Confection de la voie noyée. Source : letraindemanu sur Canalblog
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Deux coupons ont été assemblés, chacun disposant d’un câble d’alimentation soudé. A noter que ces rails d’ancienne génération peuvent être facilement meulés à la Dremel pour diminuer la hauteur si besoin. La voie est ensuite collée à la colle blanche non diluée puis mise sous presse avec du poids (pour ma part, des boites en plastique de gâteaux pour chien, qui me servent à ranger ma quincaillerie). Cette colle vinylique est la seule qui permettent une modification ultérieure du tracé à l’avenir comme le prouvent les présents travaux. La voie est mise en place depuis maintenant deux ans et reste modifiable.


[size=85]Photo 1341 : Les deux coupons Jouef sont soudés puis câblés. la voie est mise sous presse, puis le premier plan est protégé par des champs opératoires pour pansements. Source : letraindemanu sur Canalblog. [/size]

Dalle en plâtre coulé

Pour la cour du fond, il faut que cette dernière soit au même niveau que ma route au niveau de l’Hôtel du Nord. Je décide de la construire en plâtre. Pour protéger la route à proximité de l’Hôtel du Nord, je dispose un morceau d’emballage en bois de fromage. (photo 1341 ci-dessus).

**Une route pour la cour pavée **

La seconde cour est pavée. Elle a été gravée dans du Carton-Plume® Canson. Elle est collée à son emplacement avec de la colle vinylique. La route qui y mène est fabriquée en plâtre également. Pour en délimiter les bords, je découpe des lamelles de Carton-Plume® que je fixe à la colle vinylique. Le plâtre y sera coulé.

**Le plâtre **

Pour éviter tout dommage au décor déjà en place, je le protège avec des champs opératoires pour pansements. Ils ont l’avantage d’être absorbants sur la face supérieure et imperméables sur leur verso. Ils sont tenus en place avec du chatterton. J’utilise du plâtre pour rebouchage à raison de deux doses de plâtre pour une dose d’eau. J’y ajoute de la colle vinylique pour renforcer son maintien. C’est un dosage un peu crémeux, mais suffisamment liquide pour s’étaler de façon homogène. Le plâtre est coulé et égalisé avec une chute de tasseau humide suffisamment longue (largeur de la cour).

Un essieu de ma boite à rabiots est passé, en forçant un peu, sur la voie noyée pour dégager l’espace de roulement. Il faut plusieurs passages, l’essieu étant nettoyé a l’eau entre chaque utilisation. Avec le dos d’une lame X-Acto (une lame usagée non jetée, car on ne jette rien en modélisme), je trace des rainures pas trop profondes pour restituer des joints de dilatation et obtenir des carreaux d’environ 44mm de côté. Il m’a fallu cinq jours pour que cela sèche.


[size=85]Photo 1342 : Coulage du plâtre. Le premier plan est prôtégé par des champs opératoires. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Une fois bien sec, je passe une cale à poncer avec du papier de verre à grains fins suivi d’un coup d’aspirateur. Il faut s’aider d’un pinceau à poils durs pour bien retirer la poussière de plâtre.

**Mise en peinture **

La mise en peinture est faite avec de la peinture acrylique Pébéo. Attention, cette peinture est exclusivement diluée avec de l’alcool à 70°. Ca s’évapore très vite, donc ca sèche rapidement et surtout on n’humidifie pas le plâtre. Le gris béton est obtenu en mélangeant : 3 noisettes de blanc de titane + 1 noisette de terre de Sienne naturelle + 1 noisette de noir de Mars. Le tout est très largement dilué. Prudence, cette catégorie de peinture fonce en séchant.

Implantation de l’usine

Il est temps de placer l’usine. Si besoin on repasse un coup de cale à poncer pour obtenir une surface bien plane. J’ai volontairement laissé 15mm entre le mur droit de l’usine et la route dont la largeur avait été volontairement sur-évaluée. Cela laissera de la place pour la clôture.

A suivre…

Emmanuel

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[size=200]Clôture en bois pour ma nouvelle usine[/size]

Environnement civil

** Clôture ] ● Épisode 225 - La cour en béton est coulée. Avant d’aménager ce nouvel espace, je recycle une boite d’emballage de fromage pour confectionner une première clôture à ma nouvelle entreprise. **

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Premiere phase d’une nouvelle série de travaux visant à aménager les deux cours marchandises de la nouvelle entreprise de travaux publics, la STPM [1], en travaillant du fond de décor vers le premier plan pour faciliter les manipulations.


[size=85]Photo 1344 : La cour d’usine à aménager. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Reprises de peinture

Avant de confectionner cette nouvelle clôture, j’applique de l’huile de cuisine sur les rails avec un coton-tige. Je dois en effet reprendre des points de peinture. L’huile empêchera la peinture de s’accrocher et facilitera le nettoyage final. Pour cette reprise, j’utilise le reliquat de peinture grise appliquée sur la cour et conservée dans un pot de soja (d’un resto asiatique) recyclé à cet effet. Son couvercle hermétique est bien pratique.

**Une boite de fromage recyclée **

Pendant le séchage, je récupère une boite carrée d’un fromage bien connu dans ma boite à rabiots. C’est une boite dont les parois du couvercle sont en bois léger (le couvercle étant en carton). Je découpe un tronçon à la bonne longueur avec un gros cutter dédié. La hauteur est de 28mm. Attention, ce bois fin est fragile. Un règle métallique carrée me guide et surtout protège les doigts en évitant le ripage de la lame. Plusieurs passes sont nécessaires pour une découpe sans risque de fragmentation.

Avec une pointe métallique, je trace des traits verticaux tous les 5mm pour figurer les planches. Là encore, trois passes permettent une bonne gravure. Puis, je frotte doucement toute la surface avec une grosse brosse métallique, dans le sens vertical, pour tracer les veines du bois. Les opérations sont réalisées sur l’autre face, la clôture étant visible des deux côtés.

Au cutter, je découpe le haut de quelques planches pour varier les hauteurs.


[size=85]Photo 1345 : Confection de la clôture de la nouvelle entreprise. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

La mise en peinture

A la différence de la clôture de l’entreprise Laure Noirt qui avait été peinte avec un " Brun vieux wagon " (612) de chez ABE, cette clôture est peinte à la Pébéo acrylique " ombre brûlée " diluée à l’alcool à 70°. Deux passes suffisent suivant la dilution. Ne pas oublier la tranche supérieure qui sera visible.

Après séchage, je travaille à la terre à décor : avec un pinceau à poils souples dédié, j’applique du Blanc de titane, puis de l’Ocre foncé et enfin du Noir poussière. Le tout est ensuite brossé avec une brosse à dents recyclée. Un voile de vernis mat en bombe fixe le tout. Bien-sur, ces opérations sont répétées sur l’autre face.

Les poteaux béton

Ils sont simplement confectionnés avec du bois type allumette (mais sans bout soufré) issu d’un lot récupéré par mon épouse. La longueur doit être supérieure à la hauteur souhaitée, ce qui facilitera le travail de peinture. Ils sont simplement peints avec la même peinture que la cour. Après séchage planté dans du polystyrène, ils sont coupes à la bonne longueur afin qu’ils dépassent un peut la clôture en bois. Les poteaux sont ensuite collés à la Colle 21 cyanoacrylate de chaque côté de la barrière.


[size=85]Photo 1346 : Travaux de peinture et de patine sur la barrière en bois. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

La barrière est enfin collée à son emplacement. Elle a légèrement bombé à cause de la peinture, mais en fait cela n’est pas grave, les clôtures industrielles anciennes étant souvent dégradées et rarement rectilignes.

Un arbre fait maison est implanté entre la clôture et le bâtiment.


[size=85]Photo 1347 : Implantation de la barrière en bois à son emplacement dans ZI Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Les bâtiments sont implantés provisoirement pour donner une idée du volume général final. A la prochaine étape, je vais traiter les sols.


[size=85]Photo 1348 : Implantation provisoire des bâtiments pour évaluer les volumes. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

A suivre donc…

Emmanuel

Bonjour Manu,

Superbe cette clôture !

Merci. Maintenant j’attaque le portail et l’implantation de l’entrepôt.

Voici la suite des travaux :

[size=200]Tulle et carton pour portail d’usine[/size]

Environnement civil

** Décor ] ● Épisode 226 - La cour de ma nouvelle entreprise est maintenant prête à recevoir son bâtiment et ses premiers aménagements. Je complète la clôture en bois d’un portail grillagé.

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La première clôture de la nouvelle entreprise est posée et un arbre fait maison a été planté. Je réalise une nouvelle clôture en bois qui sera placée dans le prolongement droit du bâtiment. La technique ayant été décrite à l’épisode précédent, je n’y reviendrai pas.


[size=85]Photo 1349 : Implantation de l’entrepôt Cités miniatures dans son environnement. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Un peu de végétation

L’espace entre l’entrepôt et la clôture va recevoir de la végétation. Un buisson haut, floraison violette, est implanté au pied de l’arbre. Il s’agit de la référence 50-5007 de chez MBR Modèl achetée il y a quelques mois à la boutique LR Presse et déjà utilisée à proximité de la première cabine d’aiguillage, à coté de l’entreprise Laure Noirt.

De la terre naturelle, tamisée et stérilisée au four, est répandue à sec sur la zone à traiter, en veillant à ne pas déborder sur l’emplacement de l’entrepôt. Le surplus est retiré au pinceau à poils souples. La terre est ensuite humidifiée avec un vaporisateur, ou mieux, un brumisateur. Quelques gros graviers sont disposés en bordure. Je fixe le tout avec une dilution de colle vinylique diluée (50% colle + 50% eau chaude + 2 gouttes de produit vaisselle) et diffusée en goutte à goutte à l’aide d’une aiguille intra-musculaire montée sur une seringue (bien tenir l’embout de l’aiguille pendant l’opération, sinon elle risque de se désadapter avec la pression exercée sur le piston de la seringue).

Des herbes hautes sont découpées dans un tapis MiniNatur référence 733-24 S, achetées il y a plusieurs mois chez Maketis, puis encollées à la colle vinylique non diluée et disposées sur la terre. Avec mon aiguille, j’injecte de la colle diluée aux " racines ". Un pot en verre rempli d’un peu de sable sert à maintenir une pression durant le séchage (une nuit).

Mise en place du bâtiment

Après avoir foré deux trous pour passer les câbles d’éclairage, le bâtiment est enfin implanté à son emplacement définitif. Il est fixé à la colle néoprène en gel.


[size=85]Photo 1350 : Intégration du nouvel entrepôt cités miniatures dans son environnement. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

De la terre et du sable naturel sont collés devant son socle, sauf au niveau des portes. J’y ajoute des touffes d’herbes MiniNatur 727-24 S.

Portail

Le portail sera présenté en position ouverte. Il ne sera donc visible que d’un seul côté. Dans ma boite à rabiots de maquettes laser-cut, je récupère une chute de carton de 1mm d’épaisseur et j’y découpe un cadre aux dimensions souhaitées. Il est peint en vert foncé avec de la peinture en bombe (gamme Do it ! de chez Marabu - Pas de peinture acrylique au pinceau car le carton risque de gondoler). Ne pas oublier de peindre les tranches intérieures et extérieures.

Un morceau de tulle est découpé aux dimensions du cadre. Il a été préalablement peint en " gris graphite " avec la même gamme de peinture en bombe. Quand tout est sec, le tulle est collé au dos du portail. J’applique alors de la terre à décor rouge brique sur l’ensemble du portail en insistant sur les montants verticaux latéraux et le montant horizontal du bas. Une passe de vert mousse suivie d’une passe de noir poussière complètent cette patine. Un voile de vernis mat en bombe fixe le tout.


[size=85]Photo 1351 : Construction du portail de l’usine avec du tulle et du carton. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le portail est ensuite collé sur son poteau, en position ouverte. Le grillage permet ainsi de voir la végétation qui se trouve derrière. Ces collages sont réalisés à la cyanoacrylate Colle 21 déposée au cure-dent.

Un peu de terre à décor ocre clair permet de patiner légèrement cette cour.




[size=85]Photos 1352 à 1354 : L’usine Cités miniatures dans son nouvel environnement. Le toit n’a pas été collé pour garder un accès à l’éclairage intérieur. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Départ en coulisse Ouest

La décor de la sortie Ouest va forcement impacter ma nouvelle entreprise, notamment son emprise foncière. Il me faut donc penser à cette partie du décor avant de poursuivre.


[size=85]Photo 1355 : Les cours et les bâtiments de l’entreprise STPM. Un camion-benne offert par Vincent lors de mon passage en bretagne trouve ici une place de choix. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Si le départ en coulisse Est, en fond de module, est masqué par les bâtiments de la société Laure Noirt, le départ en coulisse Ouest se trouve au premier plan. Je réfléchis dès à présent au décor qui permettrait de le rendre moins visible. J’ai envisagé un tunnel, ou plus exactement un pont transversal. Une façade d’usine pourrait alors servir de fond de décor. Un vieux pont de récupération est ici provisoirement installé pour donner une idée générale du volume. Si cette idée est retenue, se poserait alors la question du raccordement visuel entre ce pont, qui est à + 9 cm, et mon nouveau bâtiment au niveau 0. Considérant que le mur gauche n’est pas gravé, un talus ou un escarpement pourrait en être mitoyen.

A réfléchir donc…

Emmanuel

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Wouaw … superbe !

Bonjour Emmanuel,

j’ai rattrapé 15 mois d’absence dans ton fil. Si j’ajoute ma part aux louanges que chantent les camarades, tes chevilles ne passeront plus la porte… :wink:

Bon bref. La déco, c’est pas trop mon truc, on verra ce que je réaliserai quand ce sera l’heure, mais certainement pas d’une telle qualité que ce que tu nous montres.
En technique, là je me connais un peu.

Alors, d’abord un petit rectificatif :
il y a confusion sur les décodeurs Märklin à codage par micro-interrupteurs.
Certains mettent tout cela sous l’estampe “delta”, et c’est archi-faux.

Il y a, dans l’ordre historique :
]le décodeur 6080 Märklin Digital première génération. Il fonctionne avec les moteurs tous-courants (à stator bobiné). 8 petits “dips” pour le codage de l’adresse./:m]
]le décodeur 6081 Märklin Digital première génération qui se démarque du précédent parce qu’il est conçu pour les moteurs à courant continu. Pas de régulation de vitesse !/:m]
]des années plus tard, le décodeur 6090, toujours avec 8 dips, conçu pour moteur à courant continu (et vendu en kit avec ce qui fait aujourd’hui le moteur de rechange 60941). Ce décodeur comporte également deux petites vis-potentiomètres permettant de programmer la vitesse maximale de la loco, ainsi que les courbes d’accélération et freinage. En effet, c’est un décodeur à vitesse régulée et donc stabilisée. Les locomotives munies de ce décodeur ont des numéros de catalogue commençant par 37*.
Le décodeur 6081 a disparu du catalogue depuis quelque temps déjà, le 6080 va laisser sa place maintenant, au fur et à mesure que les modèles évoluent. /*:m]
Tous ces décodeurs fonctionnent sous la première version du protocole dit “Märklin-Motorola” (MM1) émise par la centrale 6020 et ont donc 14 pas de vitesse sans indication de direction (il y a une commande “change le sens de marche”) et une fonction commutable habituellement branchée sur les feux mais parfois aussi sur le telex (c’est le cas de la 260 n°3665 par exemple). L’intensité des feux est constante en fonctionnement digital; en fonctionnement analogique les feux sont éteints.

Puis, Märklin fait évoluer le protocole (qui devient ce qu’on appelle communément “MM2”). Il a toujours 14 pas de vitesse, mais indique clairement le sens de la marche (l’ordre est donc “vitesse 4 avant” ou “vitesse 4 arrière”). En plus, MM2 permet de commander 4 fonctions supplémentaires, f1 à f4.
Il y a une nouvelle centrale, la Central Unit 6021, capable d’émettre ce nouveau protocole.
]Le 6090 est remplacé par le 60902, vendu également en kit avec un moteur 5 paliers sous les numéros 60901, 60903, 60904. Une variante de ce décodeur, ajustée pour les moteurs Faulhaber, est vendue sous le numéro 60905. Ce décodeur comprend le nouveau protocole MM2 et permet d’utiliser (en général) deux fonctions électriques (telex, fumigène), parfois trois, et f4 suspend la courbe d’accélération/décélération. On voit même des modules sonores, actionnés par le 60902. Les locomotives continuent à utiliser les numéros en 37*. /:m]
]En même temps, on abandonne progressivement le relais inverseur. Les nouvelles constructions reçoivent à la place, un petit décodeur nommé “delta” (6603), qui n’a pas de fonction commutable. Les feux changent en fonction du sens de la marche, et ce en digital comme en analogique, mais leur intensité dépend de la tension moteur et donc de la vitesse. En règle générale, les locomotives delta ont des numéros de catalogue commençant par 34*, mais il y a des 33** delta et des 34** analogiques. Si les premiers delta sont codés par points de soudure et commutent automatiquement entre fonctionnement analogique et fonctionnement digital, les séries suivantes ont des codeurs dip à 4 dips, et doivent être mis sur 0000 pour fonctionner en analogique. La dernière évolution prend le codeur à 8 dips, et certains modèles peuvent commuter une ou deux fonctions./
:m]
Ces décodeurs ont en commun qu’ils ne perdent pas le sens de la marche puisque le sens est commandé par la centrale, et qu’en interne, ils fonctionnent avec plus de crans de vitesse que ce que commande la centrale. En effet, quand on passe de 6 à 5, la vitesse est plus grande que celle quand on passe de 4 à 5. Certaines centrales en profitent pour offrir plus de pas de vitesse.
Pour les débutants en fonctionnement digital, on propose un boitier 6604 “delta” permettant de commander quatre locomotives sur le même rail, et une cinquième à l’aide d’une manette. À ma connaissance il fonctionne en MM1 - en tous cas, il ne permet pas de commuter de fonctions.
Il est remplacé plus tard par le 66045 qui a son propre pupitre et permet d’actionner la fonction f (f0, feux).

Le 6080 n’est donc pas un Delta.

Le décodeur qui n’est pas rentré dans la 3090 est-ce le 6080 ? Ce décodeur est encore bien grand, vu les dimensions des éléments électroniques qui le constituent. Mais normalement il devrait rentrer dans l’emplacement du relais ; c’est souvent une question de l’y faire entrer dans le bon sens. À moins qu’il s’agisse d’une version particulière pour un modèle spécifique…

Finalement, le frotteur. Le bon frotteur pour la 3090 est le 7185, long de six centimètres selon mes dossiers. Il n’est pas symétrique, et doit donc être monté dans le bon sens. La semelle doit être parfaitement droite.
Ce serait dommage de ne pas pouvoir utiliser cette belle petite loco.

D’ailleurs…

la qualité de la photo est ce que rendait mon appareil de l’époque, mais… les feux sont vraiment éclairés. à l’aide d’une ampoule, technique des années 1970. Avec les LED, on devrait pouvoir faire bien mieux encore… :wink:

Bonjour Manu,
Superbe ce portail.
Ou a tu trouvé ton tulle.
celui que j’ai trouvé chez Tati est grossier. Le tient est vraiment très fin ( et celui de mon mariage,oui il m’en reste après 12 ans, :smiley: est orange et pas maillé).
Sincèrement Mark

[size=200]Le train touristique de la Pointe de Grave [vidéo][/size]

Train touristique

**[Vidéo] ● Episode 227 - Après cette longue pause estivale, il est temps de se remettre à l’ouvrage. Pour cette reprise, je vous propose de découvrir en vidéo le train touristique de la Pointe de Grave en Gironde. **

[size=120]Cet article a été publié dans la rubrique “Historique du chemin de fer”
[Le train touristique de la Pointe de Grave [vidéo])
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[size=200]La passion Jouef s’expose à Val-de-Fontenay[/size]

Expositions

** Reportage ] ● Épisode 228 - Le centre commercial Auchan de Val-de-Fontenay accueille jusqu’au 19 octobre une exposition de trains miniatures. Les productions Jouef des soixante dernières années y sont mises en valeur à travers différentes vitrines. Un grand réseau vintage de quatorze mètre de long permet l’évolution d’une impressionnante collection de matériels roulants et de produits de décor de cette ancienne et emblématique marque nationale. Un vrai régal. **

Jean-Christophe Simonet est un passionné de trains miniatures - de la marque Jouef en particulier - qu’il collectionne depuis de nombreuses années. Originaire du Périgord, notre ami sillonne les routes de France avec son exposition itinérante « Miniaturail » à raison de deux ou trois étapes par an. Professionnel de l’événementiel, cela facilite grandement la logistique de cette exhibition nomade sans but lucratif qui débuta dans un modeste Super U de province. Depuis, il ne cesse d’élargir son périmètre et se pose cet automne au centre commercial Aushopping de Val-de-Fontenay (Val-de-Marne) jusqu’au samedi 19 octobre 2019.


[size=85]Photo 1367 : Exposition Miniaturail au centre commercial Auchan Val-de-Fontenay. De gauche à droite : Jean-Christophe Simonet et ses complices Eric, Christian et Jordan. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

[size=150]Cet article a été publié dans la rubrique "Manifestations ferroviaires en tout genre[/size] "
[La passion Jouef s'expose à Val-de-Fontenay)

Bonjour à tous, bonjour Manu,

Toujours autant de talent dans la réalisation et surtout de la pédagogie dans les explications. C’est vraiment top !

Bonjour les amis,

Merci de vous soucier de mon absence.

Effectivement, depuis juin dernier, j’ai été peu loquace et même peu présent sur nos réseaux sociaux. Quelques explications s’imposent donc pour rassurer ceux qui me suivent.

Il y a d’abord eu la canicule de juin et celle de début juillet, plus intense encore. Et il faut bien le reconnaitre, ces deux épisodes ont été très éprouvants physiquement sur un organisme déjà fragile. Et lorsque le corps est fatigué, le cérébral se met en mode pause. La motivation ferroviphile en a pris un coup.

La seconde raison est d’ordre professionnelle. En invalidité depuis plusieurs années, et donc sans boulot, j’ai réussi à retrouver “un petit boulot” depuis septembre 2018. Je suis ainsi agent point école, une reconversion compatible avec mon état de santé. Cela représenté en fait peu d’heures de travail (1h40 par jour, mais réparties sur quatre vacations de 25 minutes. Depuis la rentrée 2019, j’en assure six) mais pas mal de temps de trajets. En fait, c’est assez chronophage et pas très rémunérateur. Mais bon, ca met un peu de beurre dans les épinards (même si je ne suis pas certain que ce soit rentable si je soustrait le pass Navigo Amethyste que je vais perdre) et ca permet de retrouver une utilité sociale.

Mais bon, je reconnais bien volontiers que depuis juin, j’ai du mal à reprendre le fil conducteur de mes travaux. Je bute sur cette coulisse gauche question décor et je réfléchis à l’extension Est (au dessus de l’atelier) qu’il me faut envisager sous un angle plus rural pour limiter les depenses.

Les vacances scolaires approchent, ca devrait me libérer du temps.

Merci de votre amical intérêt

Emmanuel

Courage Manu, on tient à toi !
Et encore merci pour ton blog !
Un modèle de tutos !!

François

Bonjour Manu,
Content d’avoir de tes nouvelles. Je me posais des questions comme pour Christian « Indiana » mais je vous ai vu réapparaître.

Bonne continuation professionnelle et modéliste.

Errol.

Hello Manu,

Cela fait plaisir d’avoir de tes nouvelles et d’apprendre que malgré les orages de la vie, une éclaircie apparaît :wink:

Au plaisir,
Amicalement,
Vincent

Bonjour Manu,

Du beau travail de modéliste et une réflexion intéressante. Je t’encourage.
Bien amicalement,
Pascal

[size=200]Le Verdon : un terminus à reproduire en Ho ou N[/size]

Idées de réseaux

** Reportage ] - Épisode 229 - La gare de " Le Verdon " en Gironde est une gare terminus. Mais elle comprend une ligne voyageurs qui se prolonge vers la Pointe de Grave ainsi qu’un embranchement portuaire. Un site qui pourrait convenir à une transposition en modélisme avec à la clef de nombreux mouvements. Visite des lieux pour cette nouvelle rubrique.**

A l’occasion de mon escapade estivale en Gironde je vous avais évoqués le train touristique de la Pointe de Grave Le Verdon/Soulac PGVS (Voir reportage vidéo épisode 227). J’ai profité de l’occasion pour flâner dans les emprises de la gare de Le Verdon, un site qui présente beaucoup d’intérêt pour une reproduction en modélisme.


[size=85]Photo 1378 : Idée de réseau : la gare de Le Verdon en Gironde. L’entrée de la gare vue cotée Bordeaux. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

[size=150]Cet article a été publié dans la rubrique "le bistrot de la gare "
[forum.3rails.fr/t/le-verdon-un-terminus-a-reproduire-en-ho-ou-n/13869/1)[/size]

[size=200]Le préfet autorise l’extension de la ligne ferroviaire[/size]

**Module dépôt **

** Reportages fictifs ] ● Épisode 230 - Le préfet signe l’extension de la ligne ferroviaire concédée à la CIC en autorisant la construction d’un dépôt à l’est. **

Les Marcillais peuvent aujourd’hui se réjouir. En effet, le préfet a signé ce jeudi 24 octobre 1963 l’autorisation d’extension de la ligne ferroviaire de la CIC Compagnie Industrielle et Commerciale, compagnie fictive, NDLR ] vers l’Est. La cérémonie s’est déroulée cet après-midi dans une voiture Bruhat en livrée bicolore et fraîchement lavée, tractée pour cette grande occasion par la 050 TA 23 toute rutilante de la compagnie. Cette décision clôt favorablement de longs mois de négociations avec toute l’incertitude de ces dernières semaines, puisqu’il fut même envisagé, pas plus tard que l’été dernier, de fermer définitivement la compagnie « (…) faute de trésorerie » nous a ainsi confié son président lors de ce vin d’honneur.


[size=85]Photo 1393 : C’est dans cette Bruhat en livrée bicolore qu’a été remis, des mains du préfet, l’autorisation d’extension à l’est pour la compagnie. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Un été difficile

« Les Marcillaises et Marcillais sont très attachés à leur ligne de chemin de fer qui permet de désenclaver la région et surtout de développer le “petit train” comme ils l’appellent affectueusement. Notre implantation dans ZI Nord s’est considérablement renforcée avec une augmentation substantielle, tant du trafic voyageurs, que du cabotage marchandises puisqu’un nouvel embranché vient encore de s’y installer » tient à souligner celui qui dirige la compagnie depuis plus de deux ans. « Comme de très nombreuses compagnies sur le segment du Ho mais aussi du N , nous devons faire face à des contraintes budgétaires drastiques. Car si les loyers de nos terrains restent stables, les charges des bailleurs laxistes et la fiscalité confiscatoire ont explosé ces dernières années dans nôtre pays. Il en est de même des produits de première nécessité. Cela a considérablement impacté la trésorerie ferroviaire. Si l’état n’y prend pas garde, il pourrait bien être confronté rapidement à des revendications sectorielles ou des actions corporatistes » poursuit cet entrepreneur qui souhaite, malgré tout, rester enthousiaste grâce à un petit job d’appoint. Et lorsque je lui évoque ses récents ennuis de santé, notre ferroviphile s’empresse d’esquiver « (…) La canicule a été pénible mais n’a pas entamé ma détermination à développer cette ligne qui nécessite aujourd’hui un dépôt pour son parc machines (…) ».

**Un dépôt pour la compagnie **

Le préfet remettait en effet aujourd’hui son autorisation d’extension pour la Z.I. Est longtemps évoquée mais jamais finalisée. Mais concrètement quel est le projet de la CIC ? Échange avec le directeur de la compagnie.

■ Le canard : « Une extension pour quel projet ? »

● La CIC : «* La compagnie disposait d’un beau terrain de 200x50 cm encore inexploité et se posait la question de son devenir. Le service " Voie et Bâtiments (VB) " souhaitait l’investir pour y stationner son parc wagons mais la Direction de la Traction a rappelé que le parc machines nécessitait un terrain pour y remiser les machines à vapeur, les y entretenir et les ravitailler. C’est cette dernière qui a remporté le projet même si le service VB s’est vu attribuer une voie de stationnement pour son matériel. Les personnels ne supportaient plus en effet de devoir les sortir de leurs emballages d’origine avec toute la perte de temps que cela occasionnait. Et puis, tous ces matériels rangés dans des armoires c’était un peu dommage quand même !* ».

■ Le canard : « Un dépôt avec un pont tournant ? »

**● La CIC : **« Non, notre emprise foncière ne le permet pas. Avec seulement 40cm de large et une longueur de 132 cm utiles ce sera une petite annexe traction, juste de quoi stationner et entretenir les locomotives de la compagnie ».

■ Le canard : « Vous ne vouliez pas utiliser les 200 cm disponibles ? »

● La CIC : « *Non et ce pour deux raisons. La première est un retour d’expérience de ZI Nord. Longue de 200 cm et très dense en immeubles elle n’est toujours pas terminée bien qu’elle soit opérationnelle. Pour cette extension la compagnie a donc décidé d’opter pour un format plus petit et un environnement plus bucolique. La seconde raison est que la CIC souhaitait mettre en valeur le module suivant (module 3) qui sera un module d’angle de pleine voie avec une voie visible pour le plaisir des yeux. Il fallait donc prévoir une soixantaine de centimetres pour caser un rayon de courbure à 50cm de rayon *».

**■ Le canard : « Un plan peut-être ? »

●La CIC : « Oui, nous envisageons de nous inspirer de l’annexe traction de L’AMFAC60 qui fait un tabac dans nos expositions ferroviphiles Voir les reportages sur l’AMFAC60 en expos, NDLR ]. Ils ont réussi à caser une remise double, un tiroir et une voie d’approvisionnement avec 12 cm de moins en longueur et une largeur équivalente. La CIC devrait donc réussir à aménager une annexe aussi efficace et complète ».


[size=85]Photo 1394 : Le plan du dépôt de l’AMFAC6 extrait du Loco-revue 867 d’octobre 2019.[/size]

■ Le canard : « Pour ZI Nord, vous aviez utilisé de la voie Märklin K posée sur du Dépron®. Vous ferez pareil dans le dépôt ? »

● La CIC : « Non. Depuis le module d’angle, la compagnie est passée à la voie Märklin C. Nous construirons donc ce dépôt avec cette voie facile à poser. Nous allons lancer un appel d’offres auprès des compagnies amies dans la rubrique " Achats / Ventes " du forum pour récuperer de la voie C d’occasion. Il ne nous faudra que cinq aiguillages (dont un seul motorisé) et quelques mètres de voie droite ».

■ Le canard : « Le gros oeuvre de la menuiserie est bien avancé »

● La CIC : « Bien observé ! Les travaux de menuiserie ont bien avancé car la CIC a récupéré de nombreux morceaux de bois aux encombrants ces derniers mois dans cette perspective. Tout ce gros oeuvre n’a donc pas coûté un centime à la compagnie. Et effectivement le niveau zéro de la voie est à 5cm au dessus du niveau zéro du caisson car la CIC souhaite créer un relief négatif sur ce module, chose que la topologie dans ZI Nord n’avait pas permis. Le caisson repose sur les deux colonnes du bureau-atelier comme prévu initialement et est boulonné au cadre du module aveugle. C’est du solide ! ».


[size=85]Photo 1395 : Les travaux de gros oeuvre sur le module 2. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Comme on peut le constater, les travaux reprennent sur la CIC.

A suivre donc.

De notre envoyé spécial

[size=150]Le plan du dépôt[/size]

bonjour les amis, voici un plan du futur dépôt. Qu’en pensez-vous ? Si vous avez des suggestions, je suis preneur. merci d’avance.