La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Félicitations Manu :fete:

Mais avec un blog très pro et des articles et tutos très détaillés on ne peut qu’avoir du succès… :smiley:

Bonjour Manu. Tu as monté le frotteur plus grand que je t ai donné ? Ça court circuite toujours ?
Vincent

J’allais y revenir, mais j’ai eu une panne de réseau internet depuis 10 jours et donc compliqué pour publier sur le blog.

C’est la première chose que j’ai fais en rentrant. Alors, le frotteur est bon, ca ne court-circuite plus, en revanche, !a loco plante au milieu de l’aiguille. En fait, j’ai du mettre un bout de chtaertone sur le dessous de l’une des extrémités du frotteur : là où le patin est fixé sur la plaque (pattes repliées), sinon cette extrémité touche le châssis et court-circuite. De fait, mon frotteur est (très) légèrement incliné et je pense qu’il soulève légèrement les roues sur ce milieu d’aiguille où les picots sont un peu plus haut. Bref, d’un problème électrique aujourd’hui disparu, j’ai maintenant un problème mécanique. Ce qui est bizarre est que ma 050 TA passe très bien avec un beau ralenti. S’ils sont plus esthétiques, ces aiguilles elancees sont vraiment galère techniquement.

Je vais refaire des essais.

merci pour l’encouragement

Attention il y a un sens pour le frotteur : peut être fait il le retourner

il est monté dans le bon sens, car la vis n’est pas symétrique. Mais l’avant de la loco se soulève sur l’aiguille. Peut être lester la loco ?

Hauteur du frotteur à régler ?

[size=200]Spécial anniversaire : une belle aventure humaine[/size]

Édito

*** Bilan d’étape* ] ■ Épisode 214 - Le blog « letraindemanu » fête ses deux ans. Flash-back sur les temps forts de cette belle aventure pleine d’humanité. **

Alors qu’il y a peu le site fêtait son 100 000ème visiteur, en ce début du mois d’avril, le blog " letraindemanu " a fêté son second anniversaire. Un événement quelque peu éclipsé par une intervention chirurgicale et des pannes internet récurrentes sur le réseau SFR. Après cette période de convalescence, il est donc temps de se remettre à l’ouvrage car, force est de le constater, j’ai pris du retard sur les objectifs fixés l’an passé : le module « ZI Nord » n’est pas achevé et le module « ZI Est » n’est pas encore entamé.

letraindemanu (1244) 2e anniversaire.jpg

Le 10e art en 2.0 c’est fun

En ces temps d’insouciance environnementale et d’inquiétudes sociales légitimes, notre passion en représente d’autant plus un moment de ressourcement. Dans ce monde tumultueux gangrené par le capitalisme barbare, un individualisme exacerbé et la lobotomisation médiatique de masse, notre monde miniature est une source infinie d’épanouissement. Les ferrovipathes ont en effet la chance d’être accros à un hobby pluridisciplinaire qui leur permet de se découvrir d’innombrables talents intellectuels, manuels et artistiques. Au point que notre pratique, généralement débutée dès notre enfance, nous apporte sans cesse plaisirs et satisfactions, parfois et même bien souvent tout au long d’une vie. Elle sait surtout sans cesse nous surprendre, nous invite à explorer nos capacités techniques et stimule notre énergie cérébrale.

Cet art, puisque s’en est un au sens où il nécessite des connaissances et des compétences dans un objectif créatif prédominé par l’esthétisme, stimule l’intellect et les émotions. Dans un édito paru en 2008 sur le site “voie de débord”, Alain Sénès considérait que le modélisme ferroviaire, même s’il représente “un élément de stabilité”, n’est pas fun. Et pourtant, à bien y regarder, ce loisir est sans doute bien plus complet que la plupart des autres formes de modélisme. Alain, pratiquant talentueux dont vous avez forcément apprécié l’une de ses nombreuses réalisations et plus connu sous le pseudonyme « moduleho » qui signe ses contributions sur les forums et réseaux sociaux, s’est particulièrement fait remarqué avec deux oeuvres majeures : un réseau industriel titré « Saint-Tristan » en point-to-loop] et, plus récemment, un réseau d’inspiration outre-Manche réseau bouclé avec rupteur scénique] présenté dans Loco-revue. Deux réalisations bien différentes qui pourront inspirer les modélistes en quête d’un plan de voie. C’est donc non seulement un chroniqueur avisé mais surtout un modéliste averti qui compare notre art aux autres pratiques modélistes dans un billet percutant.

Ainsi, notre collègue ferroviphile met-il en exergue la complexité apparente de notre exercice pour mieux expliquer le désamour que nous subissons face à des variantes de maquettismes, certes autant exigeantes, mais moins spatiovores, plus fougueuses, plus souples d’emploi et plus spontanées. « (…) Un train ne se pilote pas, il ne déclenche pas de poussée d’adrénaline quand nous sommes aux commandes. En règle générale, ce n’est pas une activité de plein air, alors que les voitures, les bateaux et les avions (se suffisent à eux même) et peuvent facilement servir de prétexte à la sortie du dimanche (…) » concède-t-il bien volontiers et à juste titre pour motiver les choix des nouvelles générations.

Pour autant, et en cela je partage son excellente analyse, l’auteur plaide-t-il notre cause en vantant les innombrables qualités de notre hobby, fort variées de surcroît. Au point qu’il aurait pu troquer sa casquette de chef de gare, fût-elle anglaise, contre une robe d’avocat pour mieux révéler nos atouts, souligner nos apprentissages et valoriser nos compétences. « Le modéliste ferroviaire est un créateur de monde. » affirme-t-il avec justesse, rappelant que « Le modéliste ferroviaire est un metteur en scène, un auteur, une sorte d’artiste façonnant une image de la réalité, voire une réalité à son image.»

**Un hobby évolutif et intergénérationnel **

Cette allusion au monde du spectacle ou au domaine artistique est appropriée pour évoquer cet aspect créatif d’un hobby qui, non seulement contribue à l’enrichissement intellectuel et artistique du pratiquant, mais surtout est évolutif et lui permet de sans cesse le surprendre tout au long de sa vie. Car c’est bien là l’atout premier de notre dévorante passion : sa capacité à nous enchanter perpétuellement.

Le jeune enfant qui débute dans le modélisme ferroviaire cherchera avant tout une activité récréative et divertissante. Le matériel aux couleurs vives doit être robuste à défaut d’être détaillé pour résister aux mains inexpertes. Il doit être fiable, car toute panne sera rédhibitoire et découragera inévitablement celui qui était un modéliste en devenir. Il doit être ludique, stimuler l’imagination et inciter à d’innombrables manoeuvres même si elle sont improbables. Cette activité aux multiples facettes lui permettra de détecter, voire se découvrir, des compétences nouvelles au point de l’entraîner sur des sentiers qu’il n’aurait sans doute pas imaginés.

Avec la maturité et l’expérience, le modéliste adolescent pourra approfondir ses connaissances, découvrir de nouvelles facettes et révéler de nouveaux talents techniques ou esthétiques. Le féru d’informatique pourra s’adonner à cette compétence, le train miniature étant aujourd’hui bardé de circuits imprimés, tout autant que l’artiste pourra s’épanouir dans les aspects plus décoratifs et créatifs tant la miniaturisation permet d’imaginer des décors époustouflants. Notre monde miniature est, à l’image de notre monde réel, d’une incommensurable diversité.

Les années passant, la passion ferroviphile vous invite à des approches plus cérébrales. A travers le récit des hommes qui ont conçu, fabriqué et fait rouler ces machines ancestrales, on redécouvre l’histoire, on revit notre épopée industrielle, on perçoit les mutations sociales et les migrations qui ont jalonné les décennies passées tant dans notre pays que sur les continents.

letraindemanu logo lien social.jpg

Intergénérationnel, le modélisme ferroviaire réunit les âges, agglomère les expériences, favorise le partage et crée du lien social en replaçant l’humain au coeur de l’activité.

L’humain au coeur du projet

L’aventure de la Compagnie Industrielle et Commerciale CIC, compagnie fictive, NDLR ], débutée le 1er avril 2017, n’aurait pas connu un tel avancement sans le soutien spontané des nombreux mécènes qui ont contribué à la réussite du projet. En plus des membres de ma famille, Antoine (Hauts-de-Seine), Christian (Oise), Jeanne et Olivier (Paris), Pierre et Jean-Pierre (Suisse), Philippe (Yvelines), Vincent (Bretagne) et Vincent (Belgique) ont ainsi parrainé la compagnie en offrant locomotives, voitures et wagons, éléments de décor et accessoires techniques. Que ces modélistes, que ne me connaissaient pas auparavant, en soient ici une nouvelle fois remerciés. Tous ces donateurs émanent des forums au premier rang desquels le forum spécialisé « 3 rails », étant moi-même Märkliniste. Dans cette approche d’un modélisme 2.0, la générosité est une réalité dont je ne suis pas le seul bénéficiaire tant j’ai pu constaté ces comportements altruistes à l’égard d’autres pratiquants. Ainsi, le forum « LR presse » regorge-t-il également de donations au bénéfice des plus jeunes ou plus modestes. Ces contacts initialement virtuels tissés sur la toile ont débouché, du moins pour les donateurs les plus proches géographiquement, sur des rencontres chaleureuses dont la seule motivation était le plaisir partagé et le désir d’épauler.

Premiers véhicules dans la zone industrielle

Retour dans ZI Nord. Si la première année a été marquée par le gros oeuvre et les premiers bâtiments, cette seconde annuité a permis de donner vie à ce module industriel avec l’arrivée des premiers véhicules : Un Type H et une fourgonnette 2cv Citroën ainsi qu’un camion citerne Renault Galion ont trouvé place dans la cour de l’entreprise Laure Noirt et rappellent ainsi l’activité pluridisciplinaire de ce négociant en combustibles.


[size=85]Photo 1247 : Les premiers véhicules routiers dans la zone industrielle. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Un camion Panhard aux couleurs de Loco-Revue circule désormais dans cette zone d’activité pendant qu’une renault 4L de la gendarmerie patrouille a proximité du passage à niveau. Prochainement, ce sont des véhicules de sapeurs-pompiers ainsi qu’un camion-benne qui investiront les lieux.

Premiers voyageurs

Pour cette cuvée 2018/2019, une centaine de voyageurs ont pris place dans les voitures de la compagnie et une quinzaine de personnages ont déambulé dans la zone d’activité. Ce premier assortiment sera complété au gré de l’avancée des travaux… et des opportunités en expos.


[size=85]Photo 1248 : Premiers personnages dans la zone industrielle. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Premières végétations

Les premières végétations et des arbres ont fait leur apparition égayant d’autant la grisaille de cette zone industrielle. De nouveaux feuillus seront plantés au fur et à mesure de l’installation des derniers bâtiments et une cour de ferrailleur, envahie d’herbes folles, verra le jour au premier plan.


[size=85]Photo 1249 : Premières végétations dans la zone industrielle. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Premiers éclairages et passage à niveau

Cette seconde année aura vu également l’installation des premiers éclairages : Dans la gare de ZI Nord avec des candélabres de type ancien, dans la rue du fond de décor avec des lampadaires plus modernes et dans la plupart des bâtiments. Dans le même esprit, la signalisation lumineuse du passage à niveau a été implantée. Une deuxième tranche d’éclairage est prévue cette année dans la cour de l’entreprise Laure Noirt. Les branchements électriques de ces luminaires sont provisoires, la réfection du tableau de commande et de contrôle étant à l’étude pour en améliorer l’esthétique et l’ergonomie.


[size=85]Photo 1250 : Premiers éclairages dans la zone industrielle. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]
**
Nouveaux bâtiments**

Plusieurs bâtiments ont été implantés cette année : Un immeuble d’habitation (Joswwod), l’Hôtel du Nord (Architecture & Passion), coupé en deux, a permis de créer deux bâtiments en fond de décor, et l’implantation de deux cabines d’aiguillage (Cités miniatures). Une grue à eau a également été installée en bout de quai de ZI Nord. Le plan local d’urbanisme prévoit de nouveaux immeubles dans les prochains mois.


[size=85]Photo 1251 : Premiers bâtiments dans la zone industrielle. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Matériel roulant

Pour clore ce panorama, j’évoquerai le parc roulant. Le parc moteur compte désormais 5 engins de traction, tous à vapeur : une 050 TA SNCF (Mfx sound), Une** BR 38 DB** (Mfx, patinée), une 230 F SNCF (Delta), **une BR 80 DB **(Delta, patinée) et une 030 KLVM (en cours de digitalisation). L’objectif serait aujourd’hui de diversifier le mode de traction avec une locomotive diésel.

Le parc voiture comprend : une Bruhat en livrée verte et une seconde en livrée expérimentale bleu/crème. Deux voitures à portières latérales et une " boite à tonnerre " complètent l’offre commerciale voyageurs.

Le parc marchandise comprend 27 wagons, dont beaucoup ont été patinés. Parmi ces wagons, plusieurs sont affectés au service " Voies et Bâtiments " (un couvert atelier, un plat de service, une trémie ballastière) et au service " Matériel et Traction " (Citernes de gasoil, tombereaux de charbon et de sable).

Il est maintenant temps de retourner à l’ouvrage et d’entamer la saison 3.

Emmanuel

Heureux anniversaire à mon blog favori !
Félicitations pour ton succès mérité Manu !

Amicalement, Vincent

Merci mon ami pour ton intérêt à cette belle aventure à laquelle tu as personnellement contribué. Je reviendrai ultérieurement sur mes tracasseries avec la 030.
Voici la suite.

[size=200]Façade arrière de l’Hôtel du Nord [Architecture & Passion][/size]

**Bâtiments d’habitation **

** Décor Ho ] ■ Épisode 215 - La façade avant de l’Hôtel du Nord est en place. Dans cet épisode, je vais terminer la façade arrière de ce bâtiment pour en faire un immeuble d’habitation de ce quartier populaire. Les murs pignons seront recyclés. Après travaux, ils trouveront place en fond de décor derrière l’entreprise Laure Noirt.**

logo tuturiel.png

« L’Hôtel du Nord », proposé en Ho (également proposée à l’échelle N) par « Architecture & Passion », est un bâtiment en laser-cut. Sa structure en cartons de différentes épaisseurs en fait une maquette très facile à travailler même si elle nécessite un minimum de soin. L’outillage nécessaire se limite à des ustensiles de base dont un couteau X-Acto avec une lame pointue neuve. Maquette de la gamme «Easy déco », cette référence ne nécessite pas de travaux de peinture sauf pour les modélistes qui souhaitent la personnaliser. Idéal donc pour les modélistes débutants. C’est, à l’origine, un immeuble complet que j’ai coupé en deux parties pour pouvoir présenter les deux façades et les deux murs pignons en fond de décor. La photo 1252 ci-dessous, extraite du site officiel du fournisseur, présente le bâtiment dans sa version originale.

letraindemanu (1252) Hôtel du Nord Architecture & passion.jpg

**L’ hôtel **

Le montage de la façade de l’hôtel vous a été décrit à l’épisode 205. A l’occasion de l’implantation de cette première partie de l’immeuble, je me suis rendu compte que mon fond de décor n’est pas d’équerre. C’est ballot ! Cela m’a obligé à tailler mes murs pignons légèrement en biais après plusieurs essais avec des cartons de récupération. Comme la largeur disponible n’est pas très importante sur cette portion de voirie, la largeur initiale de 90 mm a été réduite à 36 mm. On peut difficilement réduire plus au risque de dénaturer la boutique visible à travers la vitrine, qui reste l’atout majeur de ce type d’immeuble avec commerce en rez-de-chaussée. La boutique nécessite d’ailleurs un aménagement intérieur confectionné à base de cartons piochés dans la boîte à rabiots.

Un fond de décor arrondi

La façade arrière sera implantée sur une portion de très faible largeur. Pour corser le travail, le fond de décor est arrondi. Cela améliore l’esthétique générale du module certes, mais cela complique sérieusement les découpes des bâtiments. Comme il n’est pas question de saboter les pièces de la maquette, il faut déjà travailler avec des cartons de récupération pour déterminer la forme de la plaque de base. La forme définitive trouvée, la plaque de base est découpée.


[size=85]Photo 1253 : Découpage du socle. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]


[size=85]Photo 1254 :* A >[/size] Les murs sont composés d’une pièce de structure blanche et d’une plaque de parement grise. Les façades peuvent être peintes selon votre goût avec une peinture en bombe. B > pose des vitrages. C >** : Le mur pignon gauche. D > La façade presque terminée. Source : letraindemanu sur Canalblog.*

Façade

Le montage de ce demi-bâtiment ne pose pas de problème particulier. Il faut seulement être très prudent avec les croisillons des fenêtres, très fragiles. Je confectionne les planchers des étages et les cloisons dans du carton-mousse de 3 mm. N’importe quelle marque convient puisqu’il n’y a pas besoin de peler. Des trous sont percés pour le passage des fils électriques. J’ai rajouté des barres de fenêtres avec de fins fils métalliques de jardinage collés à la Colle 21 (cyanoacrylate). Avantage : ils sont déjà verts. Mais une corde à piano de 0,3 mm pourrait très bien faire l’affaire. Avec une pointe fine, je grave quelques fissures qui sont mises en valeur avec un peu de terre à décor (TAD) « noir poussière ».

Les rideaux sont découpés dans du papier vitrail de différentes couleurs collé sur le Rhodoïd transparent.

Murs pignons et toiture

Le mur pignon gauche ne mesure que 25 mm après découpe, le mur pignon droit à peine 9 mm. Le toit est donc arrondi également. Pour trouver sa forme exacte, comme pour la base, je fais des essais avec des cartons de récupération. Le toit est composé de deux éléments de couleur grise superposés par collage à la colle vinylique : la première planche, pleine et gravée représente la structure en zinc. La seconde représente les reliefs. Cette seconde pièce est fragile. Prudence. Le toit assemblé est ensuite patiné à la terre à décor appliquée avec un petit pinceau à poils souples : une première passe à base de TAD « vert mousse » sur l’ensemble de la toiture, puis une passe de TAD blanche de chaque coté des lignes de relief. Enfin une passe de TAD «* noir poussière* » sur toute la surface. Le tout est ensuite fixé avec un voile de vernis mat en bombe.


[size=85]Photo 1255 : Montage et patine de la toiture. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Descente d’eaux pluviales

La gouttière est puisée dans ma boite à rabiots car elle n’est pas incluse dans le kit. J’ai utilisé la gouttière arrière de l’immeuble Joswood montée en août dernier (voir photo 863, épisode 161). De même pour les supports de descente d’eaux. Cette dernière est simplement restituée avec du fil à soudure. Le tout est collé à la Colle 21.

Recyclage des chutes

La scission du bâtiment en deux parties, de surcroit de profondeurs inégales, occasionne des chutes de matière première, dont les cloisons intérieures que je n’ai pas utilisées et les murs pignons. En particulier le mur pignon droit. Je vais donc les recycler. Cette pièce est placée à gauche de la façade arrière, pour restituer un nouveau bâtiment perpendiculaire au premier. Ce décrochement donne de la profondeur, évite la monotonie et agrandit l’immeuble à moindre coût. La corniche blanche est taillée dans une chute de structure. Le toit, est simplement confectionné avec le carton ondulé déjà utilisé pour les bâtiments de l’entreprise Laure Noirt (voir photo 589, épisode 114). Une bande de 3 mm de large suffit. Un tout petit morceau de gouttière est collé à l’extrémité du toit. Une descente d’eau est prévue ultérieurement. L’ensemble du mur est patiné.

Pour égayer ce mur sans fenêtre, j’y colle une vielle publicité des années 30 reproduite sur un sticker de récupération (on en trouve en magasin ou rayons d’arts graphiques). Le collage se fait avec de la colle en bombe appliquée au dos de l’affiche, l’adhésif d’origine étant bien insuffisant.

Je fais la même chose de l’autre coté du bâtiment principal. Je taille ce mur dans une chute de structure recouverte d’un papier Canson 240g peint à la bombe.


[size=85]Photo 1256 : le mur pignon droit du bâtiment original est recyclé et repositionné. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A cette étape, le bâtiment est mis provisoirement en situation pour évaluer les volumes. Dans un prochain épisode, je terminerai les bâtiments et j’installerai l’électricité.





[size=85]Photos 1257 à 1260 : L’immeuble mis provisoirement en situation. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Emmanuel

Bon anniversaire pour ton blog :smiley:

Ça va bien rendre cet immeuble en fond de décor.

Les produits en laser cut sont agréables à travailler et permettent de bons résultats meme si comme moi on est semi débutant en modelisme.

Superbe réalisation qui rajoute énormément de profondeur à ton réseau :cheers:

Tout à fait Vincent, c’est un produit agréable à travailler.

[size=200]Hôtel du Nord : un beau produit Architecture & Passion ][/size]

Électricité basse tension

*** Éclairages intérieurs* ] ■ Épisode 216 - La façade arrière de « l’Hôtel du Nord » est enfin terminée. Dans cet épisode, j’installe l’éclairage intérieur et j’implante le bâtiment à son emplacement définitif. Bonne occasion pour une critique de ce beau produit.**

Dans les précédents épisodes, j’ai retracé l’adaptation et le montage de «* l’Hôtel du Nord *» proposé en Ho par Architecture & Passion. Cette maquette, également proposée à l’échelle N, est issue de la gamme « Easy déco ». Elle ne nécessite pas de traitement particulier, se monte facilement et est donc accessible aussi bien aux modélistes débutants qu’aux ferroviphiles exigeants.


[size=85]Photo 1261 : Façade avant et façade arrière de l’Hôtel du Nord transformé en deux demi-batiments de fond de décor. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Hôtel du Nord : un joli produit

C’est un joli produit auquel les praticiens experts pourront apporter une multitude de détails pour restituer une atmosphère en haute définition, de celles dont Samuel Lardoux, modéliste talentueux s’il en est, nous a habitués au travers de ses approches maritime d’origine havraises. Ce bâtiment, typiquement français, est une excellente base de travail pour un superdétaillage. Les découpes sont soigneuses, les ponts de découpes très fins et les points d’assemblages efficaces. Les matières sont souples, mais n’en confèrent pas moins une solidité à l’ensemble le bâtiment une fois assemblé. Les teintes d’origine des parements sont réalistes et les huisseries, dont la finesse n’a d’égal que la fragilité, sont joliment restituées. La notice de montage, en 12 étapes, est claire et efficace, les outils nécessaires se limitant à quelques ustensiles de base.

Pour ma part, j’ai coupé en deux ce bâtiment originellement complet pour en proposer deux façades en fond de décor. C’est un calcul purement arithmétique, deux demi-bâtiments coûtant plus chers qu’un seul coupé en deux. D’autant que, quelles que soient les dimensions des maquettes retenues par nos fabricants, celles-ci ne correspondent de toute façon jamais à nos improbables plans de voies et nous obligent à des découpages, surtout en fond de décor. Les murs pignons, devenus rebuts de mes découpes en faible profondeur, ont ici été recyclés pour agrandir visuellement l’immeuble original et suggérer ainsi un patrimoine immobilier plus imposant augurant une potentielle fréquentation sur la ligne de la CIC et justifiant d’un accroissement de l’offre voyageurs. La matière cartonnée facilite ici grandement les travaux sans nuire à l’esthetique et autorise toutes sortes d’adaptations et de kitbashing. Cet hôtel pourra être complété par de nombreuses autres références, du fabriquant ou d’autres artisans (Cites miniatures, Minifer,…) proposant des kits laser-cut, pour constituer un quartier complet ou une belle rue de ville.

Le modèle de base méritera toutefois d’être agrémenté de pièces artisanales, non fournies dans le kit, qui rehausseront le réalisme. Ainsi, je regrette que les gouttières ne soient pas livrées d’origine bien qu’il s’agisse d’un élément visuel incontournable. On en trouvera chez Decapod, de mémé que des antennes de télévision. Chez Mat, on pourra s’offrir des boîtes à lettres et des poubelles anciennes. Plusieurs artisans proposent également des volets.
**
L’éclairage intérieur**

Plusieurs éclairages ont été installés dans la vitrine de l’hôtel et derrière quelques fenêtres. On trouve tout le matériel nécessaire chez Lapierre-Modelisme. J’ai pioché dans mon stock de leds blanc froid, mes rideaux étant colorés. Ceux qui opteront pour des rideaux blancs devront opter pour des éclairages blanc chaud. Les résistances choisies sont des 2,2 KOhms. Chaque led dispose, sous le plateau, de son branchement individuel ce qui permet soit de les connecter à un interrupteur bipolaire on/off/on et ainsi obtenir deux groupes de lumières éclairés en alternance. Les férus d’électronique pourront les raccorder à un module d’éclairage aléatoire. Lors des branchements définitifs, l’intensité des éclairages sera peaufinée par l’ajout éventuel de résistances en série.


[size=85]Photo 1262 : la façade arrière de l’hôtel avec son éclairage. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Il me faudra également trouver un artifice décoratif pour masquer deux fuites de lumière : La première, coté mur pignon gauche pourra être aisément occultée par un arbre. Plus compliquée sera celle au niveau du toit. Peut-être un panneau publicitaire pourrait atténuer cette fuite.


[size=85]Photo 1263 : la façade arrière de l’hôtel du Nord. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Une implantation rendue compliquée

La maquette n’est pas ici en cause, mais l’implantation de mon immeuble en fond de décor a été rendue compliquée par la présence, désormais inamovible, des bâtiments de la société Laure Noirt. C’est une erreur majeure de planification sur un module accessible uniquement par sa face avant.

La prochaine étape consistera à installer l’éclairage dans l’immeuble Joswood, implanter un lampadaire sur cette voirie et travailler les sols.

Emmanuel

Bonjour,

C’est toujours aussi beau…

Pour la fuite de lumière du toit, vous pourriez peut-être coller un carton noir sur le panneau de fond de décor et qui reviendrait de plier sous le toit.

Bonne continuation et encore bravo pour le résultat

Thoams

Superbe !

J’aime bien l’idée du panneau publicitaire, ça devrait le faire.

maintenant que la maquette est collée sur le fond de décor, c’est mort. J’avais pourtant envisagé un carton en fond de maquette. J’aurais du suivre cette première intuition.
Merci pour la suggestion.

Si tu as une idée de pub années 60, je suis preneur. :wink:

Salut Manu,
Pour une belle pub des années 60, tapes sur google “affiche Savignac années 60”.
Un des meilleurs affichistes français …
Vincent

Bonsoir Manu, bonsoir à tous
C’est superbe. Les lampes éclairant l’intérieur sont du plus bel effet!
Comme l’ensemble de ton d’œuvre d’ailleurs :drunken:
Bravo!!!

[size=200]Le vélo-rail de Vendée[/size]

Interlude

** Tourisme ferroviaire ] ● Épisode 217 - implanté à Commequiers sur l’ancienne antenne de Commequiers à La Roche-sur-Yon, le Vélo-rail de Vendée vous propose une promenade originale dans un cadre verdoyant. À découvrir en famille ou entre amis.**

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La gare de Commequiers est implantée sur la ligne historique reliant Nantes-État à La Roche-sur-Yon et gérée par la Compagnie des Chemins de fer nantais. C’est une ligne ferroviaire à écartement normal. Le premier tronçon, jusqu’à Sainte-Pazanne sur cette ligne et qui comprend également la bifurcation jusqu’a Pornic, fut ouvert le 11 septembre 1875 et prolongé jusqu’à Machecoul le 28 mars 1876. En 1878, la Compagnie des Chemins de fer de l’État nationalise la Compagnie des Chemins de fer nantais alors en faillite. A la fin de la même année, la ligne est prolongée jusqu’à Challans. La Roche-sur-Yon est atteinte le 19 septembre 1880. L’embranchement de Saint-Gilles Coix-de-Vie est inauguré l’année suivante, le 17 octobre.


[size=85]Photo 1264 : Le vélo-rail de Vendée. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

[size=150]Cet article a été publié dans la rubrique "Manifestations ferroviaires en tous genres "
[Vélo-Rail de Vendée)[/size]