La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

[size=200]JEP 2018 : le dépôt-musée de l’AJECTA (1/2)[/size]

Exposition

Épisode 171 - A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, l’AJECTA ouvrait les portes de son dépôt-musée. Les visiteurs ont pu y admirer de belles pièces de collection et assister à l’inauguration de la 140-C-231 après douze années de restauration.

Dès son arrivée sur le site, le visiteur est envoûté par les veloutes de fumées et les odeurs d’huiles chaudes qui imprègnent l’atmosphère de ce dépôt en cette belle journée ensoleillée. Le passage au guichet est une sorte de fenêtre temporelle qui transporte immédiatement au siècle dernier.


[size=85]Photo 907 : Les locomotives 140-C-231, la CC 68506 et la 141-TC-19 au dépôt de l’Ajecta en septembre 2018. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La rotonde

Ce bâtiment mythique d’une époque aujourd’hui révolue est une rotonde en demi-lune édifiée entre 1903 et 1906 et mise en service en 1911. Elle sera utilisée jusqu’en 1967.

Construite en pans de bois avec remplissage de briques, elle comporte 20 voies disposées en étoile et desservies par un pont tournant électrifié en 1917. Chaque voie est équipée d’une fosse permettant l’entretien des machines.

Cette rotonde abrite depuis 1972 le Musée vivant du chemin de fer animé par l’Ajecta, association crée en 1968. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1984.

Créée il y a cinquante ans, L’Ajecta dispose aujourd’hui d’une collection qui comprend une soixantaine de pièces. Les premières unités acquises étaient des matériels légers compatibles avec les moyens techniques d’alors pour les remises en état : locotracteurs, wagons courts, … Au fil des ans, l’outillage disponible a permis le rachat de locomotives plus complexes.


[size=85]Photo 908 : la locomotive à chaudière verticale “Suzanne” construite par Cockerill Seraing, sur le pont tournant de l’Ajecta. Au fond, la rotonde de 1906. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La 040 TA 137

Locomotive de manoeuvre construite à 143 exemplaires, numérotés 40001 à 40143 puis 040-TA-1 à 143 à la SNCF. Ces locomotives à vapeur saturée et à simple expansion pouvaient être conduites par un seul agent. Le changement de marche était assuré par un servo-moteur à vapeur particulièrement adapté aux évolutions en triage. La série s’éteignit dans les années 60 concurrencée par les nouveaux locotracteurs diesels plus souples d’utilisation. Deux exemplaires survécurent après la radiation : Les 040-TA- 141 et 137.

La 137 a été reconstruite par les Ateliers du Nord de la France à Blanc Misseron en 1922. Elle fut affectée à différents rôles de la région Ouest (dépôts La Roche-sur-Yon, Nantes-Sainte-Anne, Granville, Auray, Rennes, Le Mans) entre 1946 et sa radiation en octobre 1969. Elle est la seule à avoir été équipée par ce dernier dépôt d’une turbo-dynamo et de phares provenant de la 141-R-1055.

Préservée par l’Ajecta, elle arriva au dépôt de Longueville le 12 juillet 1971 avec un timbre de chaudière valable jusqu’en septembre 1975. Elle fut remise en peinture et assura le premier train officiel de l’association le 24 octobre 1971. Afin d’épauler la 130-B-476 à Richelieu, elle a été révisée avec épreuve hydraulique de chaudière en mars 1976 et changement de marche à vis classique (provenant de la 141-C-125) pour rendre plus souple son service en ligne. Expédiée en 1977 pour un service en Tourraine et dans les Cévennes, elle revient à Longueville en 1990.

Elle est aujourd’hui en présentation statique, sa chaudière nécessitant d’importants travaux.


[size=85]Photos 909 et 910 : La locomotive à vapeur 040-TA-137 de l’Ajecta en présentation statique au dépôt de Longueville. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La A1A A1A 68506

Cette locomotive diesel-électrique de type CC fut construite par Fives Lille à 41 exemplaires entre 1963 et 1968. Sa masse est de 105 t pour une longueur de 18,010 m. Avec son moteur thermique AGO V12 DHSR (SACM) elle développait une puissance de 1645 Kw lui permettant une vitesse maxi de 130 km/h. Cette motorisation était moins puissante que la série des 68000. Elle consommait 3,79 l/km pour un réservoir de 4175 l. Elle fut utilisée aussi bien pour la traction des trains de voyageurs que pour les rames marchandises. La grande majorité des exemplaires fut octroyée au dépôt de Chalindrey. Quelques unités furent également déployées à Chambéry à l’occasion des JO d’hiver de 1968 à Grenoble.


[size=85]Photo 911 : La locomotive diésel-électrique CC 68506 de l’Ajecta en septembre 2018. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La 020-T-105

Cette petite machine à deux essieux fut construite par Corpet Louvet en 1918. D’un poids en ordre de marche de 17,5 T, elle mesure 6,14 m.

Pouvant emporter 1,8 T d’eau et 800 kg de charbon, elle a une pression de chaudière de 12,5 kg. Sa vitesse maxi est de 40 km/h.

Elle fut utilisée à la tréfilerie de Fourchambault jusqu’en 1960. Elle est a été réceptionnée à Longueville en 1973 et restaurée par l’Ajecta en 1974.


[size=85]Photo 912 : La locomotive à vapeur 020 T 105 Corpet Louvet au dépôt de l’Ajecta en septembre 2018. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La 141-TB-407

Elle fut construite en 1913 par les Atelier du Nord de la France à Blanc Misseron. La Compagnie des Chemins de fer de l’est souhaitait acquérir une locomotive puissante pouvant assurer un service dans les deux sens pour faire face à l’accroissement de son trafic omnibus. L’option locomotive-tender fut choisie pour éviter le retournement sur pont tournant. 110 unités furent commandées entre 1913 et 1917. La guerre et les progrès techniques de l’époque annulèrent la commande d’un lot supplémentaire de 50 unités. La 407 fut affectée au dépôt de Brienne pour un service spécial sur le front. Plus de la moitié des effectifs de la série partit en Allemagne lors du second conflit mondial et fut restituée par la DRB en 1945. La 407 connut de nombreux dépôts : Noisy-le-Sec, Epinal, Nancy, Neufchateau, Vaires, Chateau-Thierry, la Vilette, … puis fut garée à Chaumont en septembre 1967.

Elle reprit ensuite le service sur la ligne de la Bastille jusqu’au 12 décembre 1969, date d’ouverture du RER A.

Timbrée jusqu’en 1977, elle a assuré quelques trains spéciaux en 1972, puis fut utilisée occasionnellement pour des tournages de films. Démontée entièrement en 1982, elle fût un gros chantier de l’association jusqu’en 2005, où elle fut présentée au public à l’occasion des journées vapeur en octobre. Elle est actuellement en cours de restauration de la chaudière et des essieux en vue d’un nouvel agrément.


[size=85]Photos 913 et 914 : La locomotive à vapeur 141-TB-407 en cours de restauration à l’Ajecta : Crédit photo : Olivier pour letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La 030-T Rimaucourt

Construite en 1887 par Batignole, cette locomotive à vapeur à cabine type queue d’hirondelle a une masse de 32 T pour une longueur de 8,556 m. Sa chaudière est timbrée à 10 kg et ses soupapes sont à balanciers. Elle dispose d’un emport d’eau de 3600 l et de 1,4 T de charbon. Sa vitesse maxi est de 50 km/h. Elle est exposée en statique avec une rame Saint-Germain.



[size=85]Photos 915 et 916 : La locomotive à vapeur 030-T Rimaucourt et sa rame Saint-germain au dépôt de l’Ajecta en septembre 2018. Crédits photos : Olivier pour letraindemanu sur Canalblog.[/size]

A suivre : Les autres matériels, l’exposition et l’inauguration de la 140-C-231.

Emmanuel

Merci Manu pour ces photos et ce reportage bien documenté :smiley:

J’ai également été visiter pour la journée du patrimoine un musée qui se trouve dans une rotonde : le musée des chemins de fer de Nimes
Je ferai un compte rendu à mon retour la semaine prochaine.

Tiens…

…Et v’ là que notre Manu a de nouveau disparu :astonished:
T’es où Manu ???

C’est vrai ça :question:
Manuoutai ? Où il est notre Manu ?

Ben oui, plus de nouvelles depuis les journées du patrimoine te la visite du dépôt de l’AJECTA.
Donne nous de tes nouvelles … :lol!:
Jérôme

Il fait des interventions dans un groupe Facebook " Train miniature HO ".

Houlà…
Il est pris dans la nasse… l’est foutu l’Manu… :frowning: :frowning: :frowning:

…Adieu l’Manu on t’aimait bien- :confused:

:laughing:

Bonjour les amis,

merci de vous inquiéter, mais tout va bien.

Il y a eu plusieurs reportages sur des expos. C’est très long à mettre en ligne car il y a de très nombreuses photos à retravailler et notamment en faire des collages pour conserver le même nombre de clichés tout en diminuant le nombre de fichiers photos.

Donc, voici la suite des aventures

[size=200]En vidéos : le dépôt-musée de l’AJECTA (2/2)[/size]

Exposition

Épisode 172 - Second volet des Journées Européennes du Patrimoines au dépôt de l’AJECTA, avec les autres matériels, l’exposition sous la rotonde et l’inauguration de la 140 C 231 après douze années de restauration.

Dans le premier opus consacré à ce week-end vapeur à Longueville (Seine-et-Marne), nous avons pu découvrir quelques pièces de la collection de l’Ajecta (020 T, 030 T, 040 TA, 140 C, 141 TB et CC 68500). Poursuite de la visite.


[size=85]Photo 917 : Journées européennes du Patrimoine 2018. AJECTA, dépôt de Longueville. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La 230-D-116

Cette locomotive fût fabriquée par Henschell en 1911 pour la Compagnie du Nord et fait partie d’une série de 150 unités construites ente 1897 et 1913. Avec une masse de 117 T pour une longueur de 19,052 m, son emport est de 23 m3 d’eau et 6 T de charbon. Équipée de quatre cylindres de type Compound, la pression de sa chaudière est de 16 bars. De type 230, avec des roues de 1750 mm de diamètre, une puissance de 1450 cv et une vitesse maxi de 120 km/h, c’est une locomotive polyvalente, pouvant tracter des trains express, des rames marchandises et des trains omnibus. Ses caractéristiques les destinaient toutefois à des trains légers en raison de sa puissance et de son adhérence.



[size=85]Photo 918 et 919 : La 230 D de l’Ajecta au dépôt de Longueville. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

La 116 est arrivée à l’Ajecta en 2009 et n’avait été présentée que de façon occasionnelle. Après une longue période de remise en peinture à l’atelier, elle est aujourd’hui présentée au public. Un escalier d’accès permet au spectateur d’en admirer l’intérieur de la cabine de conduite.

020 Suzanne

De type 020, il s’agit d’une locomotive à vapeur à chaudière verticale construite en 1896 par la société belge Cockerill Seraing. Sa faible puissance la destinait à des manoeuvres sur des sites industriels ou miniers.


[size=85]Photo 920 : La locomotive à vapeur 020 Suzanne de l’Ajecta au dépôt de Longueville en septembre 2018. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Elle fut acquise par l’Ajecta en 1973 et a pour origine la cimenterie de Danne-Camiers. C’est donc l’un des éléments les plus anciens de leur collection. la plaque " Suzanne " provient d’une unité en voie de 0,60 qui a été détruite. Elle a été remise entièrement en état en 2005 avec une reconstruction complète du châssis.

La 140-C-231

Construite en 1916 par la North British Locomotive Corporation, cette locomotive s’inscrit dans une commande de 340 unités passées par le réseau des Chemins de fer de l’Etat qui ne disposait pas assez de locomotives pour trains de marchandises depuis le rachat en 1909 de la Compagnie de l’Ouest. Du fait de la guerre, seuls 70 exemplaires avaient pu être livrés depuis 1913. Ce sont donc les ateliers de Glasgow qui poursuivirent le programme. 70 unités furent également commandées par l’armée française pour le convoyage de ses pièces d’artillerie lourde par voie ferrée et fabriquées elles aussi par les ateliers d’outre-Manche. Elles seront cédées au PLM et à la Compagnie de l’Est à la fin du conflit.

La 231 fut mise en service en 1917 puis immatriculée 3 140-C-231 en 1938 par la SNCF et affectée au dépôt girondin de Saint-Mariens. Après un passage en Allemagne durant le second conflit mondial, elle revient en France en 1945 où elle est affectée au dépôt de Sotteville. Elle poursuit sa carrière dans la région Ouest dans différents dépôts pour être garée en 1968 à Trappes. Elle fait ensuite un passage aux CFTA comme réserve froide puis est vendue en 1972 à l’Ajecta. Elle revient au dépôt de Longueville par ses propres moyens.

Après une restauration complète et avec une chaudière pratiquement neuve, elle fait ses premiers tours de roues à l’été 2018.

Elle fait l’objet une présentation au public lors de JEP en septembre 2018. Ce fût donc un grand moment pour les amateurs présents en ce samedi.

L’exposition

Sous la rotonde, une vingtaine d’exposants étaient présents, pour la plupart, acteurs économiques. Peu de réseaux donc, mais le réseau à l’échelle 1 est en soit une attraction suffisante.

C’est le club de Provins qui proposait l’installation la plus imposante avec une partie de ses modules Ho. D’ailleurs, vous pourrez retrouvez l’intégralité de cette maquette lors des festivités organisées pour le 35ème anniversaire du club, les 27 et 28 octobre prochains, au gymnase Raymond-Vitte, place du 29e Dragon.





[size=85]Photos 921 à 924 : Réseau modulaire Ho et réseau d’initiation en N présentés par le club de provins lors des JEP 2018 à l’Ajecta. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le club présentait par ailleurs son réseau d’initiation en N, réseau qui vous avait été présenté lors du reportage à Saint-Mandé (voir épisode spécial 100ème).
**
Traverse des Secondaires**

TDS proposait un circuit en I. Sans décor. Dommage.

Le Chemin de fer de la Chapelle

Ce club exhibait son réseau en O déjà vu à Ferrovi’art 2017 (Voir épisode 6).

Pour conclure cette exposition, je vous propose de visionner un reportage vidéo assez complet réalisé par “Américan train”.

FRENCH TRAIN SHOW September 15-16 2018 AJECTA

Emmanuel
[size=85]Remerciements particuliers à Olivier pour ses contributions photographiques[/size]

[size=200]L’expo très réussie de Liberty-Rail[/size]

Exposition

Épisode 173 - Liberty-Rail organisait une exposition à la Garenne-Colombes pour fêter son 10ème anniversaire avec un beau plateau d’exposants.

logo reportage 02.jpg
Si Liberty-Rail a participé à plusieurs expositions depuis sa création, c’est la première fois qu’elle organisait une manifestation. Membre de l’UAICF (Union Artistique et Intellectuelle des Cheminots Français), la jeune association était soutenue dans son projet par la section Ouest de l’UAICF et le Comité d’Etablissement SNCF Mobilités de Paris-Saint-Lazare qui prêtait à cet occasion le gymnase de leur complexe sportif Nelson Mandela à La Garenne-Colombes. Initialement prévue en mai, cette exposition a été décalée en septembre afin de ne pas se télescoper avec l’exposition de leurs amis de Gennevilliers. Excellente initiative.

Cette première initiative d’envergure a été une vraie réussite en terme de qualité des oeuvres présentées, même si l’échelle Ho était, peut-être, sur-représentée. Lors de ma visite du samedi, j’ai essentiellement croisé des modélistes et amateurs. De fait, ce type d’exposition pourrait convenir à nos artisans qui pourrait être mieux représentés.

Quoi qu’il en soit, cette exposition méritait le détour. Espérons que les retours d’expérience incite les organisateurs à renouveler cet évènement. Une biennale pourrait être une piste à méditer.

Sidi Fontana : Franck Combe

Ce module, oeuvre de Frank Combes traitée au 1/76 009 en voie de 60, évoque une ligne fictive marocaine en 1918. Déjà vu à Gennevilliers, cette restitution dépaysante fourmille de détails et est une bonne occasion de vous en ramener quelques clichés.




[size=85]Photos 926 à 928 : Le réseau Sidi Fontana de Franck Combe à l’exposition Liberty-Rail. Source : letraindemanu sur canalblog.[/size]

Time saver en N : PN 160

Ce jeu de triage est directement inspiré du concept inventé par John Allen en 1966. Présenté à l’échelle N par PN 160, je me suis prêté à l’exercice qui consiste à manoeuvrer des wagons pour les amener sur différents tiroirs à des places bien précises. La difficulté réside dans le fait que certains tiroirs sont déjà occupés, ce qui oblige à des scissions. Il faut réussir à ranger tous ses wagons, non seulement en un minimum de manoeuvres, mais aussi manoeuvrer avec le plus de constance et le moins de temps morts. Pas si facile que ça. Cet atelier a eu un certain succès.


[size=85]Photo 929 : Time saver proposé par PN 160 à Liberty-rail. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]
**
Les côtes de port : Kevin Roy**

Oeuvre de Kévin Roy, cet adorable petit réseau modulaire en exploitation point-to-terminus est sans doute la réalisation qui a le plus retenu mon attention, sans doute parce qu’il répond bien aux contraintes d’espaces que beaucoup de modélistes rencontrent dans leur logement moderne pas toujours très spacieux.




Fourmillant de détails, sonorisé et joliment présenté, cette oeuvre est un ravissement pour les yeux avec une multitude de petites scènettes.

SAI Collections

Plusieurs acteurs économiques étaient également présents. SAI Collections, acteur bien connu notamment pour ses véhicules et accessoires routiers anciens, disposait d’une belle surface de vente dans la seconde salle.


[size=85]Photo 936 : le stand SAI Collections à l’exposition Liberty-Rail. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]
**
Club ferroviaire de Creil et environs (CFCE)**

Ce club exhibait une grand installation avec un beau dépôt.




[size=85]Photos 938 à 940 : Réseau du CFCE à l’expo de Liberty-Rail. Source : Letraindemanu sur Canalblog[/size]
**
Escadrille Saint-Michel**

L’ESM présentait sous vitrine des dioramas de grande qualité.



[size=85]Photos 941 et 942 : Dioramas présentés par l’Escadrille Saint-Michel. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

La gare de Rosult : AFSA

Proposée par l’Association Ferroviaire Sambre Avesnois, ce réseau est l’oeuvre de Patrice Lomprez. D’une longueur de 8,5 m et large de 60 cm (hors boucles de retournement et coulisses), il s’agit de la reproduction fidèle de la gare de Rosult, située sur l’artère Nord-Est entre Lille et Valenciennes.




[size=85]Photos 943 à 946 : La Gare de Rosult présenté par l’AFSA à l’exposition de Liberty-Rail. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Ce réseau à fait l’objet d’un récent article dans Loco-Revue n° 854 de septembtre 2018.

A suivre

Emmanuel

Bonjour Manu,

Content d’avoir de tes nouvelles, mais…
Je vais me mêler de ce qui ne me regarde pas vraiment… :blush:
Ce fil est sensé relater la vie de NOS réseaux, y compris et principalement celui de la “Rue de Suède” alors que-là on est dans des comptes-rendus d’expos… :scratch:
Aussi bien faits soient-ils et je t’en remercie, on se retrouve totalement hors sujet de ton propre fil…

Il y a un sujet dédié aux “Manifestations ferroviaires en tout genre” ou j’imagine que ces développements auraient plutôt toute leur place non ?
Il me semble que précédemment tu avais fait un simple renvoi à partir de la “Rue de Suède” sur ces reportages d’expos.

Note que si c’est un choix délibéré de ta part je n’ai rien à y redire, mais j’aime bien avoir de l’ordre dans les tiroirs… :laughing:

Bonjour Mannu, bonjour a Tous
Merci pour ces reportages

Je note une petite erreur concernant le circuit proposé par TDS, c’est du IIm avec des modèles LGB dont une Mallet 99 5994 et une automotrice LGB 23390 RhB ABE 4/4 . Effectivement l’écartement est identique, 45mm mais le I c’est du 1:32 et le IIm c’est du 1:22,5.

A ce propos demain mercredi nous allons rendre visite au club CRIIM, Club Roman de chemin de fer miniature, association vouée à la réunion de modélistes et amateurs de vapeur vive à l’échelle I (1:32), Fn3 (1:20,3) et de trains de jardin à l’échelle IIm (1:22,5). Chemin de l’Etang 5 CH-1037 Etagnières VD

Je rejoints Pierre concernant l’objet de ce fil dédié à la présentation des réseaux
Au plaisir de te lire
Jérôme

Bonne continuation

Jérôme

Etagnières… à deux pas de Reventhal, Jérôme.
C’est con… j’ai la grippe… :blush:
…Pfff :cry:

Manu le retour :cheers:

Comme toujours, superbes reportages,
Merci à toi Manu.

Amicalement,
Vincent

Bonjour les zamis,

Le questionnement concernant la publication des reportages sur ce fil ou sur le fil des manifestations est pertinent.

Pour ce qui me concerne, je considère que ces visites d’expositions contribuent directement au cheminement intellectuel me guidant dans mes travaux personnels. Soit par les nombreuses scènes reproduites sur les réseaux d’expo qui peuvent éventuellement m’inspirer pour mon module, soit par les quelques produits que je peux éventuellement y acheter pour décorer mon petit réseau.

De plus, les épisodes étant numérotés, il est plus facile pour le lecteur de retrouver un billet ancien s’il se trouve sur le même fil que s’ils sont ventilés dans d’autres rubriques.

Enfin, la dispersion des sujets dans plusieurs rubriques rend beaucoup plus compliqué l’analyse des taux de fréquentation, analyses qui sont indispensables pour évaluer l’intérêt éditorial des publications et éventuellement apporter des corrections dans la ligne éditoriale.

Dernier argument, cette insertion permet aussi à des lecteurs du forum qui ne connaitraient pas le fil “la rue de Suède revisitée en Marklin digital” de le découvrir.

j’espère que ces arguments auront apporté réponses à vos observations

Emmanuel

[size=200]La belle expo de Liberty-Rail (2/3)[/size]

Expositions

Épisode 175 - Deuxième opus consacré à la très belle exposition organisée par Liberty-Rail à l’occasion de son 10ème anniversaire.
logo reportage 02.jpg
Dans le premier volet nous avons pu admirer les oeuvres de Franck Combe (Sidi Fontana), Kevin Roy (Les côtes de port), le réseau du club de Creil et environs, les dioramas de l’Escadrille Saint-Michel, La gare de Rosult (AFSA), ainsi qu’un Time-saver proposé par PN 160. Poursuite de la visite de cette exposition qui s’est tenue à La Garenne-Colombes.


Bourgogne 1500v : Le RMB

Le Rail Miniature de la Boucle, association basée à Gennevilliers, exhibait son réseau d’inspiration “Artère impériale”. Déjà vue à l’exposition que ce club organisait dans sa commune en mai dernier, cette imposante installation représente une section de cette ligne d’origine PLM. Ici, pas de gare et très peu de bâtiments. L’intérêt réside dans la contemplation de longues compositions circulant sous le régime de la banalité avec une voie d’évitement centrale. Un thème qui pourrait d’ailleurs inspirer nos amis modélistes sur leur réseau personnel, même avec une longueur moindre, pour peu que la longueur des rames soient adaptées en conséquence. Superbe spectacle.






[size=85]Photos 956 à 960 : Réseau Bourgogne 1500v par le RMB, exposition Liberty-Rail. Source : letraindemanu sur canalblog[/size]

La signalisation fonctionnelle et la caténaire y sont très joliment représentées.

Acteur économique : Le Décor Principalement

LDP est un acteur incontournable pour tout ce qui concerne le décor végétal en particulier. Disposant d’un grand stand, il y présentait une multitude de références d’herbes et différentes gammes d’applicateurs électro-statiques. Il y en a pour tous les goûts et toutes les saisons. J’ai remarqué en particulier des flocages destinés aux aménagements de sous-bois de différentes teintes.


[size=85]Photo 961 : Le stand LDP à l’exposition Liberty-Rail. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Le Train jaune : Stand ATMF

L’Association Ternoise de Modélisme Ferroviaire présentait, outre un grand réseau modulaire (voir ci-après), un diorama statique évoquant une section de la ligne du Train jaune. Une représentation plutôt réussie. Le train jaune n’est pas l’oeuvre de l’ ATMF mais de Pierre Lherbon du CMPC (club de modélisme du pays chartrain).


[size=85]Photo 962 : Évocation du Train jaune sur le stand de l’ATMF, exposition Liberty-Rail. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Réseau modulaire de l’ATMF

Cette association exhibait par ailleurs un grand réseau modulaire en forme de U exploité en boucle-à-boucle. De même le réseau modules juniors était composé outre des modules de l’ATMF, pour une branche, mais aussi des modules du CMPC pour le camping, du Mans pour la deuxième gare et de modules personnels pour le reste.

L’un des module représentait un camping assez bien restitué, avec un espace naturiste et quelques scènes coquines. Ces scènes sont d’ailleurs situées coté opérateurs, ce qui ne les rend pas visible du jeune public.








[size=85]Photos 963 à 970 : Réseau modulaire ATMF à l’exposition Liberty-Rail. Source : letraindemanu sur canalblog[/size]

Acteur économique : Atelier Belle Époque (ABE)

Cet acteur économique disposait d’un petit stand dans la seconde salle où il présentait quelques-unes des nombreuses références de son catalogue de produits de décor. Pour mémoire, vous pouvez accéder aux sites de ces fournisseurs dans la colonne de droite du blog.


[size=85]Photo 971 : Le Stand ABE à L’exposition Liberty-Rail. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Electronique avec UAICF Nevers Vauzelles

Cette association de modélisme proposait un stand où l’électronique était reine, avec des circuits réalisés avec des “Arduinos” et des logiciels libres de droits.

Un pupitre de TGV à l’échelle 1 permettait de conduire un TGV au 1/87e sur un circuit bouclé. Cet atelier a rencontré un vif succès.


[size=85]Photo 972 : Le stand UAICF Nevers Vauzelles à l’exposition Liberty-Rail. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

A suivre…

Emmanuel

[size=200]Renault Galion pour négociant en combustibles [/size]

Véhicules routiers

Épisode 176 - Après cette série de reportages sur des expositions - la suite est en préparation - petit détour dans la ZI Nord. Un nouveau véhicule pour ma zone industrielle avec l’arrivée d’un utilitaire emblématique de l’après-guerre, mais qui pourra aussi convenir pour un réseau plus moderne.**

Dans l’article titré « Bien choisir ses véhicules routiers » (letraindemanu.canalblog.com/archives/2018/03/27/36260793.html) j’avais souligné quelques critères à respecter pour se constituer un parc routier cohérent avec la période de son réseau. J’avais également évoqué le coût non négligeable de ces acquisitions. Les fabriquants sont nombreux et leurs catalogues riches en références diverses. On peut donc limiter ses coups de coeur aux critères fixés sans nuire au choix.

121465392_o.jpg
[size=85]Photo 973 : un 1400 kg version citerne, très proche du modèle Norev. Source : forum-auto.caradisiac.com[/size]


[size=85]Photo 974 : Un Renault Galion citerne Total identique au modèle Norev. Collection J. Passenaud, Musée du poids-lourd, Mondoubleau (41)[/size]

Actuellement, mon parc routier se limite à une carriole avec deux manutentionnaires (Preiser) qui trouvera sa place dès qu’un quai de déchargement sera définitivement mis en place, ainsi qu’un Citroën type H (Bush 41909) attribué à mon négociant en combustibles, pour livrer le charbon ou le bois de chauffage chez les clients particuliers ainsi que quelques entreprises locales.

121465587_o.jpg
[size=85]Photo 975 : Le Renault Galion 1963 de Norev bien que le coggrage diffère. Source internet.[/size]

Dans l’esprit de mettre en avant la diversité des produits vendus par la « Société Laure Noirt », nom définitif de cette entreprise installée de longue date dans la zone industrielle, je souhaitais trouver un camion-citerne soulignant le stockage de produits pétroliers : fuel domestique pour le chauffage et gasoil agricole destiné aux agriculteurs de la région. J’ai donc cherché un camion représentatif du parc utilitaire français de l’époque III à un prix abordable. J’ai opté pour le Galion citerne année 1963 proposé par Norev et acheté à l’exposition de l’Ajecta sur le stand Pierre et Dominique pour une douzaine d’euros. Mes petits camarades ayant un budget plus confortable pourront opter pour un modèle SAI Collection Rétro, avec de nombreuses versions. C’est plus cher certes, mais surtout plus esthétique pour un élément de premier plan.

**Utilitaire emblématique **

Le Renault 1000kg, dénomination du véhicule originel, est un utilitaire produit par la firme française entre 1947 et 1965. Il est lancé dans un contexte de reconstruction et doit donc être robuste, fonctionnel et peu onéreux, pour convenir à tous les acteurs économiques, du monde rural comme des milieux urbains, des artisans aux grandes administrations. Il est le rival du Citroën type H déjà évoqué sur ce blog. Fourgon à cabine avancée, il dispose d’une propulsion arrière avec transmission à pont rigide. Comme son rival, les évolutions seront rapides : tôlerie, signalétique et feux, pare-chocs, … Le modèle 1400 kg apparaît en 1949, plus puissant.

La polyvalence du châssis-cabine assure son succès dans la plupart des services administratifs et des segments économiques. Fourgon basique ou carrosseries spéciales, ce camion était omniprésent sur tout le territoire français : ambulances, citernes pétrolières ou alimentaires, plateaux ou bennes, bétaillères, dépanneuse ou camions pompes, véhicules échelles ou simple fourgon, les exemples ne manquent pas.


[size=85]Photo 976 : Le Renault Galion citerne Total produit par Norev. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Bien sûr, pour un usage courant, il est symbolique de l’époque III. Mais les amateurs d’époque plus récente pourront malgré tout l’acquérir. Et le présenter tout neuf et sans patine pour évoquer un véhicule de collection (musée, salon, rassemblement de collectionneurs, véhicule administratif conservé au titre du patrimoine…), les idées ne manquent pas. Toujours à une époque VI, un exemplaire tout rouillé au fond d’un jardin ou d’une casse auto, entouré d’herbes folles, sera aussi du plus bel effet. Et même nos amis étrangers pourront se faire plaisir, puisque ce succès a dépassé nos frontières, tout comme le Type H, avec des inscriptions dans la langue du lieu.

Il a même existé une version 4x4 prisée de certaines administrations (Armées, pompiers, …) et de quelques baroudeurs. Produit à plus de 124 000 exemplaires, cet utilitaire polyvalent disparaitra avec l’arrivée de l’Estafette.

Améliorons le modèle Norev

Tout comme le Type H précédent, je vais patiner mon camion. Prenez garde, les entreprises de combustibles sont souvent, mais à tort, considérées comme crasseuses. En fait, il n’en est rien, bien au contraire. Les sites sont bien plus propres qu’on ne l’imagine et les camions sont généralement bien entretenus. La patine doit donc être sobre. Il faut accentuer les creux et reliefs, suggérer une légère poussière et quelques coulures de liquides, mais sans plus, du moins pour la carrosserie. Les roues et le châssis pourront porter les traces de circulation sur de routes mal entretenues ou des chemins boueux avec des teintes ocres.

Je n’ai pas osé peindre les essuie-glaces de peu de déborder sur le vitrage.


[size=85]Photo 977 : le modèle Norev après légère patine. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Emmanuel

Hello Manu,

Très beau ce petit camion, et parfait sur ton réseau :cheers:

Bonne soirée,
Amicalement,
Vincent