La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonjour Manu, bonjour a Tous,

Je retiens l’idée pour la réalisation des chenaux !

Belle réalisation.Comme dit Vincent :“Avec une belle patine et des rideaux aux fenêtres, ce sera parfait.”

Bonne continuation
Jérôme

Bonjour les amis,

Pour les rideaux, je me demande si je fais des voilages classiques à l’intérieur ou plutôt des stores extérieurs en toile qui remplaceraient alors des volets ?

Bonjour Manu,

Tu sais que je ne suis pas très fan des milieux urbains… mais,
Si tu mets des stores, tes façades seront froides et impersonnelles.
Par contre des volets et des rideaux rendront tes immeubles plus chaleureux.

Ce n’est qu’un avis de provincial endurci… :slight_smile:

Bonjour Manu,

Je partage effectivement l’avis de Pierre.

Bonne soirée,
Vincent

Bonjour à tous,

Pierre n’a pas tord pour le côté plus chaleureux, maintenant dans la réalité les immeubles donnant sur un embranchement ferroviaire industriel tel que la rue de Suède sont souvent des bureaux ou des entrepôts donc peut être que des stores seraient plus réalistes ?

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Ouais…
… Et puis la Gertrude, l’Alsacienne femme du p’tit Louis qui attelle et dételle les wagons dans la ZI… elle les met où ses géraniums ?.

:confused:

Bonjour les amis,

Cette année, comme nous sommes partis la 2e quinzaine de juillet, j’avais prévu de vous parler “p’tits trains” au mois d’août. C’était sans compter sur les mésaventures de notre grand-mère (par adoption affective), 93ans et toute sa tête. Alors qu’elle avait besoin d’auxiliaire de vie suite à la fracture de son col du fémur, nous avons été confrontés à de la maltraitance. Certains faits ont même motivé un signalement au Procureur. Même lors de ma carrière d’infirmier, jamais nous n’avions vu autant de négligence et malveillance. Inutile de dire que ces événements ont été très chronophages.

Il était difficile, dans ces circonstances, de travailler sur le module et de rédiger des articles.

Mais bon, je commence à m’y remettre. Prochaine étape : première végétation.

Emmanuel

:scratch: , Heu, tu vas pas nous parler de carottes, ou de salades !! :open_mouth: … Il me semble qu’il y a autre chose de plus croustillant à dire… non ? :suspect: :laughing:

:drunken:

[size=50]… sans blague [/size]

Bonsoir Manu,

Problème complexe et malheureusement de plus en plus courant que celui des personnes âgées.
Surtout ne lâchez pas l’affaire car plus de bourreaux seront condamnés, plus cela en fera réfléchir d’autres.
Médiatiser les cas de maltraitance est également une très bonne chose et aide à faire bouger, à vous de voir.

Amicalement,
Vincent

[size=200]Traitement des sols et première végétation[/size]
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Environnement civil**

Logo astuce.pngÉpisode 163 - Jusqu’ici, ma zone industrielle est bien grisâtre avec quelques cours pavées et les premières chaussées. Il est donc temps d’introduire les premières végétations.

Cela fait presque deux décennies que je n’ai pas touché à du flocage. Il va me falloir me refaire la main. Si depuis plusieurs années déjà sont apparues sur le marché des fibres électro-statiques du plus bel effet, elles nécessitent toutefois un appareil spécifique assez onéreux qui ne devient rentable que pour des réseaux suffisamment grands. Ce n’est pas le cas de mon petit module. J’ai donc opté pour des produits prêts à l’emploi.


[size=85]Photo 878 : Les deux zones à traiter pour cette première végétation. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]

Les sols en terre

Même s’il y a sur le marché des produits industriels pour représenter la terre sur un réseau modèle, il me semble que la terre naturelle reste malgré tout le matériau de choix, pour peu qu’elle subisse deux traitements : le tamisage et la stérilisation. A l’instar de la procédure suivie pour mon ballast avec du sable naturel, j’ai récupéré de la terre dans un parc voisin.

■ Au moment du prélèvement sur site, il faudra être attentif aux petits organismes vivants (insectes, vers de terre,…) afin de les restituer immédiatement dans leur environnement naturel avant qu’ils ne périssent par crémation.

Les terres ayant des caractéristiques différentes selon les sites, cela va directement impacter sur la couleur, avec des teintes plus ou moins foncées, et la consistance de celle-ci. Pour ma part, la terre prélevée est probablement une terre de remblai utilisée dans le cadre d’un aménagement paysager artificiel. Elle présente des tons ocres clairs et foncés.

La terre ainsi récupérée nécessite d’être stérilisée pour tuer la plupart des micro-organismes et séchée. Elle est étalée sur la plaque du four, protégée d’un papier sulfurisé. La terre est chauffée à 240° (thermostat 8) pendant 4 heures.


[size=85]Photo 879 : La terre est passée au four pendant 4 heures puis est tamisée au chinois. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Tamisage

La terre est désormais sèche. Il faut maintenant la tamiser. J’utilise un chinois de cuisine pour ne conserver qu’une poudre fine. Le rebut est restitué sur site ou dans des pots de fleurs.

Préparation du sol

Pour me familiariser à nouveau à ces travaux et découvrir les produits de décor, je décide de travailler deux premières petites surfaces : la zone entre les deux voies de l’embranchement dédoublé E3a/E3b et la zone triangulaire comprise entre la voie principale, le début de l’embranchement E3 et la route (Voir plan de la ZI). Pour mémoire, la surface est en Dépron™.

Je peints la zone à traiter avec de la peinture acrylique Pébéo de couleur " ombre brûlée ". La peinture, non diluée, permettra de masquer le blanc du support en Dépron™. Après séchage, j’étale au pinceau un mélange constitué de 50% de colle vinylique + 50% d’eau + 1 goutte de liquide vaisselle + 1 noisette de peinture " ombre brûlée ". Sur ce lit de colle teintée, je dépose de la terre à la petite cuillère. J’égalise cette terre avec un pinceau large à poils souples.


[size=85]Photo 880 : Préparation des sols. Source : letraindemanu sur Canalblog[/size]
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Produits MiniNatur**

Pour l’herbe, j’utilise un produit de la marque Mininatur référence 733-24 S trouvé il y a quelques mois chez Maketis lors d’une exposition. Vendu une dizaine d’euros pour un tapis de 25 x 15,5 cm, c’est largement suffisant pour mes besoins sur mon module. Cette référence représente une herbe aux couleurs d’automne.


[size=85]Photo 881 : Produit Mininatur utilisé. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le tapis est découpé aux dimensions désirées selon mes surfaces à traiter. S’agissant de petites surfaces, le tapis peut se déchirer. Rien de grave cependant. De la colle blanche non diluée est déposée au pinceau au dos des pièces, puis ces dernières sont appliquées sur site. Un pince permet de bien les positionner.

Quelques cailloux (issus des opérations de tamisage du sable) sont également déposés.

Dans la zone en triangle, se trouvaient deux pancartes de signalisation. Retirées en début de travaux, elles sont maintenant remises en place.

Ensuite, je prépare une solution de colle vinylique mélangée à 50% d’eau avec une goutte de produit vaisselle. Bien mélangée, cette dilution est ensuite déposée en goutte à goutte à l’aide d’une seringue, de la même façon que pour coller du ballast. La solution s’infiltre sur la surface pour bien coller la terre, les herbes et les cailloux. De légers poids sont posés sur le tapis d’herbes. On laisse sécher 24 heures.

La dernière opération consiste à pulvériser un voile de vernis mat sur l’ensemble, en prenant soin de protéger les décors environnants, voie notamment, avec du papier ménage.



[size=85]Photos 882 et 883 : Le résultat obtenu. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Le résultat est plutôt convaincant.

Emmanuel

Bien vu, Manu !

Chouette résultat mais il y a un truc que je ne pige pas :
Tu prépares soigneusement de la terre stérilisée et tamisée puis tu la recouvres ensuite d’un tapis herbeux ?
…Elle sert à quoi alors ?

Bonsoir Manu, Pierre et tout le monde,

Magnifique résultat Manu, très réaliste :cheers:
A mon avis Pierre, cela permet d’avoir un sol de la teinte la plus naturel sous la couverture herbeuse. Ainsi en regardant de près, on voit de la vraie terre entre les brins d’herbe.

Bonne soirée,
Vincent

Superbe :smiley: ,
c’est vrai que la voie k permet plus de réalisme dans la deco

bonsoir Pierre,

Le mot tapis que j’ai utilisé est un peu impropre. Rien à voir avec les tapis d’herbe de notre enfance. Il s’agit plus d’une sorte de maille fine qui sert de support. C’est extensible et ca se déchire facilement. Pas sûr que la peinture de fond suffise . Il faut donc qu’une couche fine de terre soit appliquée en dessous et le morceau travaillé s’applique par légère pression avec une pince.

J’avais bien envisagé de poser d’abord les herbes puis, ensuite, répandre la terre. Mais j’ai crains que tous les interstices ne soient pas traités, et que de la terre ne se dépose de manière disgracieuse sur les herbes, au risque de les abimer avec l’aspirateur pour retirer le surplus.

Je reste à l’écoute de tout conseil

Manu

Merci Manu,

Pour ma part, faire tenir de la vraie terre dans les talus de Reventhal n’est pas possible.
Je me contente de teinter la colle d’amidon de vert ou de brun en fonction de l’affectation future, pâturages ou forêt.

Bonne soirée.

Bonsoir Vincent,

Effectivement, c’est la démarche. Mais peut être y a t’il une technique plus appropriée pour ce type de matériau herbeux. Pour moi, c’est une découverte après 15/16 ans d’abstinence.

Mais peut être cette couche de terre est-elle trop homogène ? Quelques graviers en plus ?

Manu

Bonsoir Philippe

Incontestablement la voie K se décoré facilement. Pour la voie C, je ne l’ai jamais travaillée. Plus tard, sur le module 2 sans doute.

Emmanuel

Une réflexion sans aucunement être une critique … parce que je ne suis pas capable de réaliser la moitié du dix millième de ce que tu fais.
Il me semble que les herbes / fourrés sont un peu hors proportions. A vue de nez, ils doivent faire pas loin d’un mètre dans la réalité. Ou c’est la perspective …
Mais je conviens que ce doit être très très difficile à mettre en œuvre. :wink:
Bon courage pour la suite. Je suis fan !