La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Entièrement de l’avis de Dellias,.
J’ai la même 050 que toi Manu et le problème se présentait parfois même avec de la voie C sur un coupon droit et une aiguille (et uniquement lorsque les fonctions sonores étaient activées… bizarre).
Le problème à été résolu en marquant un peu plus la courbe de la pièce de frottement et en tirant un peu sur les lames histoire que la pression exercée sur les plots soit plus forte.

Bonsoir les amis,

Merci pour toutes vos infos. Pour le moment, j’ai juste meulé un peu un seul picot et le problème semble disparu. Donc, je touche du bois.

je vais refaire de nouveaux essais, mais ca a l’air de passer sans soucis.

merci de vos interventions
Manu

[size=200]En vidéo : rail inversé pour caténaire cachée[/size]

Pose de la voie

Logo astuce.png

Episode 126 - La caténaire, c’est beau mais c’est cher et pas toujours facile à poser. Pour les voies cachées, on trouve donc d’autres solutions moins onéreuses et des techniques plus adaptées aux faibles hauteurs disponibles dans nos coulisses.

[size=85]*The catenary is beautiful but it’s expensive and not always easy to ask. For hidden routes, we find other less expensive solutions and techniques more adapted to the low heights available in our backstage.

Die Oberleitung ist schön, aber es ist teuer und nicht immer leicht zu fragen. Für versteckte Routen finden wir andere, weniger teure Lösungen und Techniken, die besser an die niedrigen Höhen angepasst sind, die in unserem Backstage verfügbar sind.*[/size]

Si la caténaire fonctionnelle présente encore aujourd’hui un intérêt technique pour commander une motrice de façon indépendante en analogique, ce fil aérien n’a plus qu’un charme purement esthétique en commande numérique. Cela permet de s’orienter vers des suspensions où l’esthétisme prime sur la robustesse.


[size=85]Photo 658 : Caténaire en voies cachées sur le réseau du Céou. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Qu’on la fabrique intégralement ou que l’on s’oriente vers une production artisanale ou industrielle, tout cela a un coût et il est donc évident que l’on se tourne vers d’autres options pour les parties cachées du tracé. Car la hauteur disponible est rarement compatible avec un pantographe entièrement déployé qui risque de s’arracher au moindre obstacle. Certains industriels proposent une caténaire simplifiée pour les zones non visibles. C’est pratique certes, mais cette option à un coût que l’on peut encore diminuer. Et cela ne résout pas la problématique des très faibles hauteurs.

Hauteur très réduite

C’est le cas notamment des rampes hélicoïdales et des boucles de retournement sous plateau où la pente doit être la moins élevée possible. On cherche donc à diminuer la hauteur entre les deux niveaux, ce qui exclut d’emblée l’utilisation des poteaux traditionnels qui sont hauts d’une dizaine de centimètres.

Le problème s’est ainsi posé hier à Philippe78 sur l’une des boucles de retournement de sa gare cachée sur le «* Réseau du Céou* ». En effet, la hauteur disponible n’était que de 73 mm. Avec une voie C Märklin posée sur une plaque de liège de 2mm, cela laissait très peu de place pour permettre la circulation d’une motrice avec pantographe déployé.

J’ai donc proposé à notre ami märkliniste des Yvelines d’utiliser la technique dite “du rail inversé” que j’avais moi-même expérimenté avec succès sur un précédent réseau. Cette méthode est la seule à ma connaissance qui soit compatible avec une hauteur aussi faible. Si son installation nécessite du soin, elle est facile d’emploi et réduit les coûts considérablement.

Pour ce faire, nous allons utiliser de la voie Jouef d’occasion que Philippe avait en stock. La boucle de retournement étant en voie C Märklin de rayon R1 (36cm), nous avons choisi une voie de même rayon. Les six coupons qui constituent la boucle concernée sont coupés en leur milieu avec un disque a tronçonner monté sur la Dremel.


[size=85]Photo 659 : Préparation des coupons de voie Jouef qui seront utilisés comme caténaire cachée. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La partie de travelage restante offre une surface d’encollage suffisante pour la fixation des coupons.

Avant la pose, on vérifie l’intégrité du rail de roulement qui peut être lustré à la Dremel et surtout du maintien des éclisses. Si besoin les rails peuvent être soudés, les points de soudures étant ensuite meulés pour obtenir une surface parfaitement plane et sans accroche. Les rails sont ensuite collés à l’envers sur le toit de la coulisse à la colle néoprène dans l’axe exact de la voie.

Début et fin de section

Tout dépend de la hauteur disponible avant la section considérée. Dans le cas qui nous concerne, les motrices de Philippe disposent d’une hauteur suffisante pour circuler sans caténaire. Le pantographe y est donc totalement déployé. Il convient donc de l’abaisser progressivement avant d’entrer sur la section à faible hauteur.

Pour ce faire, nous avons utilisé deux sections de rails droits que nous avons montées sur des potences en chutes de bois. Ainsi, la motrice aborde cette section pantographe déployé. Le pantographe s’abaisse progressivement sur les deux rails droits inclinés vers le bas, puis parcoure la section courbe. En fin de section, le pantographe se redéploie automatiquement. A noter que cette boucle n’est parcourue que dans un seul sens. Pour une voie banalisée, il serait nécessaire de répéter le montage sur la sortie.

En vidéo, voici le montage :

Je ne puis que vous inviter à visiter le fil " Le réseau du Céou " ouvert par Philippe sur le Forum 3Rails. Vous pourrez y suivre plus en détails l’avancée des travaux de ce réseau qui s’annonce très prometteur tant il offre une diversité de circulations. La gare cachée avec ses deux boucles de retournement astucieusement intégrées permettront une multitude d’itinéraires imbriqués comprenant une quinzaine de cantons. Avec une rame étalon de 170cm, cela augure de belles compositions.

Emmanuel

Le réseau du Céou, c’est par là > 3rails.fr/forum/viewtopic.php?f=6&t=14415&start=20

Bonsoir Emmanuel,

Bravo pour cette vidéo bien réalisée et très pédagogique. Belle synchro également sur les vitesses de roulage et le montage des images. Je ne sais pas qui conduisait cette BB 9200O :unamused: mais il maitrîse :lol!: !
Encore merci pour ton aide sur cette réalisation de caténaire fictive. Et il y en aura une autre à faire comme tu sais !

Nota: ne veille pas trop tard; il faut garder des forces pour les prochaines phases de construction sur “Le Céou” :vieux: ! Moi,je vais me coucher à présent. :sleep:
A +

Oui, on a des machinistes perfectionnistes à la compagnie du Céou !

[size=200]Solidarité : La BR38 est partie en GRG[/size]

**Mécénat **

**Épisode 127 - La locomotive à vapeur offerte par Christian en janvier dernier est partie en grande révision générale. **

***[size=85]The steam locomotive offered by Christian last January went into a major overhaul.

Die von Christian im letzten Januar angebotene Dampflokomotive ist Teil einer Generalüberholung.[/size]***

La CIC a envoyé quelques uns de ses personnels pour renforcer les équipes de pose et d’électrification de la voie sur le réseau de la Compagnie du Céou.

Pour remercier la CIC de ce soutien logistique, Philippe, le PDG de la Compagnie du Céou, a décidé de prendre en charge la grande révision générale de cette locomotive initialement analogique et qui m’avait été offerte par Christian, markliniste de l’Oise, en début d’année.


[size=85]Photo 661 : Locomotive à vapeur série BR 38 de la DB référence Märklin 3098. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

La vaillante BR 38 (référence Märklin 3098) est donc partie quelques temps dans le célèbre atelier parisien « Au Pullman » pour y être digitalisée. La durée prévisionnelle des travaux est estimée à une trentaine de jours.

Ce beau cadeau fait à la CIC témoigne, s’il en était encore besoin, de l’esprit de solidarité qui règne dans la Communauté markliniste francophone et sur le forum 3rails en particulier.

Nous ne manquerons pas de vous présenter en images les premiers tours de roues de cette machine sur le réseau du Céou dès son retour d’atelier. Je tiens ici à renouveler tous mes remerciements à Philippe pour ce soutien qui portera à trois le nombre d’engins opérationnels sur le réseau de la CIC.

Emmanuel

Bonjour Manu
Belle solidarité et joli dont de Philippe:

Jérôme

[size=200]Incontournable type H[/size]

**Véhicules routiers **

Épisode 128 - Le Type H Citroën est un véhicule emblématique qui se doit de figurer sur tout réseau de type français d’après-guerre. La multitude de variantes et de carrosseries l’a rendu incontournable dans la plupart des secteurs d’activités et omniprésent sur les routes.

Le Type H est présenté pour la première fois en 1947 et est parfois confondu avec le TUB, son prédécesseur. Son concept, sous l’impulsion de Pierre Boulanger, est simple : ce véhicule utilitaire léger polyvalent doit être économique à la fabrication. C’est pourquoi il reprend plusieurs éléments de la Traction et de la 2cv. C’est le premier utilitaire à traction.


[size=85]Photo 663 : Citroën Type H reproduit par Bush sous la référence 41909. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Commercialisé à partir de 1948 (il est produit dans l’usine du Quai de Javel), il connaîtra d’innombrables modifications jusqu’en 1981, date de fin de production à l’usine d’Aulnay-sous-Bois. Si les différentes motorisations ne sont pas perceptibles pour nous modélistes, ses caractéristiques extérieures permettent néanmoins de dater les différentes versions. On peut noter notamment : le pare-brise (en deux parties avec montant central puis en une seule pièce à partir de 1964), la vitre arrière (initialement ovale puis carrée à partir de 1963), la signalisation lumineuse arrière (simples catadioptres rouges remplacés en 1955 par des feux de position et un seul clignotant à gauche puis, en 1961, disparition des flèches de direction et apparition des clignotants avants), les ailes arrières (arrondies devenues rectangulaires en 1969).

Très polyvalent, le Type H sera décliné en d’innombrables carrosseries (fourgon, commerce ambulant, ambulance, bétaillère, pick-up,…) et utilisé par la plupart des professions et administrations, comme en témoigne la photo 664 ci-dessous extraite du site citroenorigins.fr.

Ce véhicule de choix pourra d’ailleurs être utilisé également sur des réseaux d’époques plus contemporaines puisque de nombreux exemplaires ont été préservés par des collectionneurs, ce qui pourra justifier un véhicule tout propre.
**
Le modèle Busch 41909**

C’est la version de base du véhicule, en version gris métallique. Son pare-brise d’une seule pièce, la fenêtre arrière carrée, les clignotants avants datent cette version à 1964. C’est le modèle le plus économique puisqu’il est proposé au tarif fabricant à 9€. En consommateurs avertis, soyez attentifs : certains détaillants le proposent à presque le double de ce prix. Injustifié !

Une légère patine lui conférera une allure plus réaliste : un peu de peinture jaune pâle sur les phares et de la peinture rouge foncé sur les clignotants avants et arrières (pinceau 000). La carrosserie est traitée avec un jus très dilué d’ «ombre naturelle» pour accentuer les reliefs et les creux. Un peu de terre à décor ocre clair sur les roues et les bas de caisse et un peu de terre à décor noir poussière complètent ce traitement.




[size=85]Photos 665 à 667 : Le Citroën Type H reproduit par Busch, avant et après patine. Source : letraindemanu sur Canalblog.[/size]

Ma patine s’est limitée à ces quelques retouches puisque, sur mon réseau d’époque III, le véhicule est sensé être relativement récent.

Il ne me restera plus qu’a placer ce véhicule emblématique avec quelques personnages, probablement chez mon négociant en produits énergétiques pour la livraison de charbon en sacs.

Emmanuel

Bonsoir Manu,

Emblématique le H, tout-à-fait exact.
Ici le mien de 1970 en plein boulot lors d’un marché artisanal pour ma fille ainée.
Une vraie potiche. Il attire le monde comme je n’y aurais jamais cru.
Probablement un effet "Louis la Brocante*
Il dort dans mon garage, il faudra bien que je m’en sépare un jour…

Bonjour Manu, Bonjour Pierre,
Ils sont superbes vos deux HY, (chacun à leur échelle)
Sincèrement Mark

Bonsoir Pierre,

Il est beau ton H ! C’est une belle pièce de collection.
Pas trop galère pour l’entretien ? Et le passage à la pompe doit faire mal…
J’adore ces vieux clous !
Bonne soirée
Manu

oui mais Pierre il n’a pas patiné le sien !
Merci de ta visite
Manu

Hello Pierre :wink:

On dirait que nous avons le même :smiley:

Bonne soirée,
Vincent

Sympa !a Dauphine. Quel!e référence ?

Tout ce que je peux te dire Manu, c’est qu’elle est de marque Oxford, il n’y a pas de numéro de référence.

hello Vincent,

J’ai été voir leur site. Ca n’a pas l’air très cher, mais pas de choix en voiture française .
oxforddiecast.co.uk/collect … raint=1-87

Merci pour l’info.
Bonne soirée
Manu

Snif … dommage, ou alors il faut se rabattre sur le 1/76

Bonne soirée Manu :wink:

une dauphine au 1/87 existe chez Norev, en bleu ou version police ( boite verte )
Sincèrement Mark

Merci pour l’info Mark,

Bien à toi,
Vincent

Bonjour à tous

Oui ! comme dit Pierre, les tubes sont entrés dans la prospérité suite à la série télévisé de “Louis la Brocante” et de la marque Citroën innovante par ses solutions techniques .
Ce sont aujourd’hui des véhicules mythiques que l’on aime voir sur nos réseaux.

Bonne continuation
Jérôme